J'ai presque envie de citer le message de Roubson et de partir, tellement je suis d'accord avec lui! C'est d'une justesse et d'une précision vraiment remarquable. L'espace d'un instant j'avais presque envie que le texte ne n'arrête pas. Le scénario et les bases de la Story prennent forme petit à petit et il va falloir prendre notre mal en patience pour avoir des suites mais si elles sont toutes comme ça, vas-y, prend ton temps!

Ah ouais. Grosse qualité d'écriture. J'adore

Très belle écriture, ça me rappelle ce que j'avais fait l'an dernier avec la Biographie de mon manager et de son passage à Leeds United. J'aime ce genre de récit, même si je dois l'avouer j'affectionne largement plus les récit façon journalistique.
En tout cas un très grand boulot.

Propre de chez propre, ça se lit tout seul c'est du très très grand art Chapeau bas monsieur !

C'est clairement du très haut niveau !
Un véritable talent d'écriture. Chaque mot, chaque ponctuation est mesuré, c'est impressionnant !

J'ai vraiment hâte d'en savoir encore plus sur Andréas donc, le coach. Va-t-il raconter son livre ? Ecrire son livre ? Rien de tout ça

Vivement le prochain pavé !

Merci à tous pour vos commentaires qui me font très plaisir !
Roubson, je t'avoue que l'expression "faire du sale" sur une story j'avais encore jamais vu

Première fois que j'introduis vraiment du contenu scénarisé sur une story. D'après vos réactions, c'est une réussite et tant mieux car je dois dire que j'ai pris goût à la rédaction.
Cette suite n'était pas censée être aussi longue, d'ailleurs je n'avais rien de planifié à l'avance, mais je me suis laissé emporter par l'inspiration et je pense qu'on aura le droit à une deuxième suite scénarisée. Plus on creuse, plus il y a de choses à développer.

Bon, malgré tout, il y a quand même quelques indices que j'ai laissés traîner par-ci par-là. La destination, si vous ne l'aviez pas déjà trouvée, se précise, mais pas que...

En ce qui concerne le format de la story, je suis en pleine réflexion pour le moment. J'ai une idée en particulier mais je ne sais pas ce que ça va donner. Toujours est-il que la story sera à 98% non-scénarisée. Mais l'introduction gardera un vrai intérêt. Je vous laisse découvrir ça...

Pour ceux qui n'ont pas encore lu la suite, elle est en bas de page précédente !

(PS : Se faire valider par J-O en matière de scénarisé c'est la classe )

Quelle style, quelle idée ! Un véritable plaisir à lire. Ne t'arrête surtout pas car on n'a pas envie d'arrêter de lire !
C'est du grand niveau !

Tu es plus fort que Franck Thilliez que je lis en ce moment je crois, je suis resté accroché tout le long de ton post, franchement bravo. C'est presque de la poésie à certains moments.

Mini bémol, "voire même" c'est i n t e r d i t monsieur Lorientesque !

Que dire de plus que mes VDD, tu a un don pour l'écriture, on est déçu que ça s'arrête aussi vite, on pourrait te lire des heures, comme un bon bouquin

Hâte de lire la suite

On a vraiment l'impression d'être dedans à ses côtés, pour la suite, je suis perdu, est-ce qu'on aura une story sur ce qui s'est passé et non ce qui va se passer ce qui serait problématique pour jouer sur Fifa derrière donc je mise plus sur le fait qu'on aura peut-être au cours de la story des retours en arrière (flash-back) qui influenceront ce qui se passe au présent. Ce qui serait me semble t-il une première encore une fois. On est donc dans l'expectative. Mais on ne regrette pas, on prend plaisir à lire et à être ici tout simplement. Et j'espère une double temporalité.

C'est sublime, vraiment j'ai adoré !

Merci à vous 5 ! Même si je ne vous réponds pas tous de manière individuelle, sachez que je lis tous vos retours et ils me donnent tellement de force !

Le "voire même" je le fais assez souvent sans trop m'en rendre compte en plus

Mollema, tu te creuses pas mal la tête j'adore aha je ne sais pas si j'introduirai du scénarisé à partir du moment où j'aurais commencé la carrière in game. C'est vrai que l'écriture me prend un peu de temps mais elle me plaît beaucoup, je commence même à m'attacher à ces personnages. Si ça devait arriver alors ce serait très très léger et en terme de temporalité je ne suis pas sûr que ça suivrait le fil de la carrière.

Côté FIFA, j'ai enfin pu y jouer cet après-midi... et les problèmes au niveau du gameplay sont pires que ce que j'avais pu percevoir au début
Du coup, j'ai encore une fois modifié mes sliders mais je vais garder la vitesse de jeu et les accélérations à 50/50 sinon je sais pas pourquoi il y a un gros déséquilibre avec le reste. Le seul truc que je me suis autorisé à réduire finalement, c'est l'espacement entre les lignes en défense, pour éviter d'avoir des trous partout et effectivement c'est déjà un peu mieux. Mais ça ne change pas le fait que la défense est apathique et peut-être la chose qui m'énerve le plus : les milieux qui ne reviennent pas défendre, alors que je mets bien dans les instructions "revenir en défense". C'est vraiment abusé ça me sort du jeu, dès que l'attaque a passé le milieu j'ai l'impression de faire un entraînement avec un 4v4 ou un 5v5.

Pour tout vous dire, j'ai joué avec l'équipe que je prendrai dans cette story. J'ai fait un petit tournoi avec 3 autres équipes à peu près du même niveau (Admira Wacker Mödling, Adelaïde United et Duisburg), l'objectif étant de régler les sliders et de s'adapter à travers différents systèmes de jeu : au total, 1 victoire, 5 défaites et beaucoup trop de buts encaissés...
Bon, si ça peut rassurer, je ne me suis pas du tout attardé sur le profil de chaque joueur. Mais quand même... Je peux vous dire que la route va être très longue, il faudra être patient !

Pour en revenir à la story, je poste normalement la suite en fin de soirée

Vu le niveau des équipes que tu as pris pour tester ton équipe avec les sliders, ça promet niveau challenge: Admira Wacker Mödling, Adelaïde United et Duisburg

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- Vous êtes sûrs que ça va ?
Il est assis devant moi. Mais son regard me fuit. Je n'ose à peine regarder plus loin que le blanc de ses yeux. Il reste figé pendant dix secondes, sa main droite posée sur sa hanche et tremblante. Pas un bruit dans la salle. J'aurais cru qu'il s'était vidé de son âme.
- Vous êtes sûrs que ça va ?
La scène est palpable. Interminable.
- Excusez-moi, je... euh oui... de quoi parlions-nous ?
Je fais mine de n'avoir rien remarqué.
- 913 Millions de couronnes suédoises. C'est la dette que vous venez de m'annoncer.
- Je sais ce que vous vous dîtes...
- C'est faux.
C'est vrai.
- Vous aviez raison. Je ne peux plus continuer. Si ça n'en est pas fini pour moi, c'en est fini pour le club.
Il ment. Il pense que faire preuve de lucidité lui permettrait de regagner en crédibilité.
Mais je le connais et je sais ce qu'il pense. Il n'abdiquera jamais.

Je ne lui en veux pas. J'essaye de le comprendre. L'homme est prêt à tout pour rester attaché à la seule chose qui lui reste. Comme si rendre les armes, c'était mourir une première fois. Comme s'il avait peur de mourir seul. Quitte à entraîner l'œuvre de sa vie dans sa chute.
L'homme de poigne que j'ai connu à mon arrivée est toujours présent, dissimulé derrière la maladie. Assez faible pour qu'on le préserve, assez préservé pour être malin, assez malin pour paraître faible. Je ne l'ai pas toujours aimé. Je ne l'ai pas toujours plaint. Pourtant, je lui suis toujours resté fidèle. J'ai même fini par lui vouer une forme de respect.
Je sors de son bureau, timidement. Je franchis la porte et marche le long du couloir, sans me retourner. Un pas, deux pas, trois pas. Mais je sais qu'il se tient debout, à la sortie, et qu'il me fixe. Je sens son ombre peser sur moi. Son succès, ce fut le mien. Sa lente agonie, c'est aussi la mienne.

Je rentre chez moi. Des journalistes s'empressent vers mon entrée. Scène quotidienne. Je leur fais un signe de la main. Ils continuent :
- Monsieur Isaksson, Graham Potter a déclaré hier que la réussite du club était la sienne avant son départ et non la vôtre, qu'est-ce que vous avez à lui répondre ?
- Qu'il n'a jamais dit "et non la vôtre".
- Mais il s'est approprié votre succès.
- Il a raison. Maintenant, fichez le camp. Je ne veux plus vous voir.
- Monsieur Isaksson, une dernière question s'il vous plaît, on vient d'apprendre pour le prés...
- Fichez le camp !
Je claque la porte. Pose mes clefs. Puis je m'assois. Je m'effondre. Puis je me lève. Je me sers un café. Puis je me rassois. Je replonge dans la lecture. Moi, Andreas, 2 mètres, une vie. Le besoin de me retrouver. M'assurer qu'avec le temps je ne me suis pas trahi. Parfois, j'ai encore l'impression d'apprendre des choses sur moi-même. Je feuillette les pages comme si je dévorais l'intrigue. J'imagine que c'est quelqu'un d'autre.

"J'ai joué en France, en Angleterre, aux Pays-Bas. J'ai vécu en Italie et en Turquie. J'ai traversé l'Europe d'ouest en est, gagné des titres, cumulé plus de 130 sélections et joué près de 600 matchs devant des millions de personnes. Pour vous, je suis le gardien de but Andreas Isaksson. Pour moi, je ne suis qu'Andreas. L'enfant qui a grandi à Trelleborg, au sud du grand nord. Et je le resterai pour toujours. Qu'est ce qu'il reste de ces 20 années de carrière ? Des souvenirs, rien que des souvenirs. Mais qu'est-ce qu'il restera de moi quand adviendra ma seconde mort ? Un nom, mais ça ne veut rien dire."

Cette fois-ci, je me suis arrêté sur ces lignes, à la première page. Pas la peine d'aller plus loin.
J'avais tout lu.
Ce livre me hante. Depuis quand le président a eu cette idée ? Pourquoi n'y a-t-il pas pensé plus tôt ? La réponse est là. Le raisonnement est simple. Il n'a jamais été question que le livre lui permettre de se souvenir, mais plutôt de s'assurer qu'on se souvienne de lui.

Malgré notre relation ambiguë, parfois piquante, ou juste cordiale, il savait qu'en faisant de moi l'auteur, il s'assurait une place centrale dans l'histoire. Quoi de plus logique. Je suis arrivé au même moment que lui. Les joueurs ont changé, le staff et les dirigeants aussi. Il ne reste plus que nous deux. Les deux derniers survivants de l'aventure. Les deux premiers, aussi.

Je ne peux pas. Instinctivement, j'ai dégainé mon téléphone. Et j'ai saisi son numéro. J'attends de longues secondes. Je vois que ça ne répond pas. Alors je réessaye. Il décroche :
- Oui, Andreas ? Vous aviez quelque chose à me dire ?
Je ne suis pas très sûr de moi :
- Je... en fait, c'est à propos de votre livre.
- Ah, vous avez commencer à écrire ?
Le silence me permet de gagner du temps. Je temporise. J'hésite. Mais c'est déjà trop tard :
- Je suis désolé, je reviens sur ma décision. Je n'écrirai pas.
Il n'a pas l'air énervé. Il comprend. Mais c'est à peine si j'écoute ce qu'il me dit. Assez vite, je raccroche. J'ai mal à la tête. Je ne sais plus où j'en suis. Il faut que je prenne l'air.

A peine passé le portillon, les vautours se précipitent sur leur chair fraîche. Je les avais oublié. Le premier me coupe la route :
- Monsieur Isaksson, nous venons d'apprendre que vos relations avec le président se sont extrêmement tendues ces derniers jours, vous pouvez confirmer ?
J'esquive le deuxième :
- Monsieur Isaksson, j'ai entendu dire que ce serait lié au fait que le club est endetté de plus d'1 Milliards de couronnes suédoises, est-il vrai ?
Je continue à marcher. Je donne un petit coup d'épaule au troisième. Ce chien rétorque :
- 1 Milliards de couronnes suédoises ! Comment vous avez pu en arriver là ? Mais je vous rassure, nous sommes de votre côté Monsieur Isaksson. Entre nous, le président est en train de ruiner votre carrière. Mais nous savons pertinemment que vous vous en rendez compte et qu'il y a certaines choses que vous ne pouvez pas dire !
Je n'ai pas pu m'en empêcher :
- Ecoutez-moi bien, que ce soit clair, il n'y a absolument aucune embrouille entre lui et moi... !
- Aucune embrouille, vous rigolez ? Tout le monde sait qu'il faisait allusion à vous, quand il y a un an il traitait de "petits cons" ceux qui "n'en font qu'à leur tête" après vos 3 matchs sans victoire !
- Ce sont ses méthodes...
- ... et vous vous laissez faire !
Ni une, ni deux, je le pousse et lui colle subitement mon poing dans la mâchoire. Quelques cris accompagnent un mouvement de panique. Ils reculent tous, sauf le caméraman. Grave erreur :
- Eh qu'est-ce que vous faîtes ? Vous êtes malade ! Rendez cette caméra ! Vous êtes filmé ! Monsieur Isaksson, rendez cette caméra !
J'ai rassemblé toute la rage qui s'était additionnée dans la journée. Puis je l'ai jeté. Si loin, qu'il est parti détaller comme un lapin. J'en ai profité pour faire de même. Puis d'un coup, black out.

20h15, je reçois de la visite. Je reconnais cette silhouette. Je l'ai déjà vu aujourd'hui.
Le président.
- Je l'ai toujours dit, vous êtes un petit con.
- Vous allez me limoger cinq jours avant la demi-finale, c'est ça ? Au moins, nous serions encore une fois les premiers à le faire dans l'histoire... En garde à vue pour une gueule cassée et une caméra même pas endommagée, vous le croyez ça ?
Il s'assoit en face de moi :
- Tout le monde a les images. Vous êtes quelqu'un de connu. Le peuple réclame des sanctions immédiates. Et vous ne pouvez rien faire, c'est comme ça.
Je ne sais plus quoi répondre. La situation me dépasse. Ma vie m'échappe.
- Qu'est-ce qu'on est devenu ? Regardez où nous en sommes... Les succès nous ont rendu fous. Ils nous ont rendu malades. Et pour quoi, au juste ? Je ne les apprécie même plus, je ne pense qu'à ce qui se passera après, à tous ces gens qu'il faudra satisfaire. Elle est où notre liberté ? Et vous... et vous, à quoi bon ? Vous ne vous en souvenez même plus.
Il ne dit rien. Il me fixe. Je rembobine :
- Excusez-moi. Je ne voulais pas...
- Aucun de nous deux n'y était préparé. Aucun de nous deux n'aurait pu prévoir ce qui allait se passer. Et pourtant, sans nous, il n'y a rien de tout ça. La vie est faite ainsi. Après les victoires, le naufrage. On pense qu'on a tout compris, qu'on est les maîtres du monde, qu'on sait de quoi on parle quand on évoque la vie, et puis finalement on n'est rien. Et c'est déjà trop tard.
Instant fatalisme. Je fais mine de ne pas trop comprendre. Mais je ressens la même chose.
Il semble chercher ses mots :
- Merci... de m'avoir accompagné toutes ces années. L'entraîneur et le président ne sont pas toujours faits pour s'entendre. Mais j'ai de l'estime pour vous. J'espère que vous le savez. Et j'espère que c'est réciproque. Car tout ce que je vous dit est sincère, je suis un homme comme les autres.
Je reste insensible. Mais je ne veux pas gâcher ce moment solennel. Je le vois s'agiter devant moi. Il n'est pas à l'aise, je le sens bien. Il cherche à renchérir, sérieusement :
- Vous avez commencé l'écriture du livre ?
Je suis pris de cours :
- Je vous ai appelé cet après-midi, vous vous souvenez ?
- Oui, bien sûr.
Il ment évidemment. Il pense que répondre de façon aussi nette va m'induire en erreur. En réalité, il n'en a aucun souvenir. Ou alors il fait exprès. Joue avec moi. Comme depuis le début. Soit son cas s'aggrave, soit c'est un génie. A vrai dire, je ne sais pas. Je ne sais plus. Je tombe dans le piège :
- En fait, j'ai commencé aujourd'hui.

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Tu n’est pas partie nous chercher une icône là mais plutôt un ancien joueur lambda ou plutôt au regard des « français » j’ai envie de dire car dans son pays c’était certainement l’un des meilleurs au poste qu’ils aient eues. Ce sera donc lui l’entraîneur principal de cette story ? Tu va nous proposer une carrière en « Suede » ? Surprenant / j’attends de voir si je ne me trompe pas.

Andreas Isaksson super gardien si c'est lui l'entraineur de la story ça donne envie. On a avancé mais en même c'est pas encore très clair. Je ne sais toujours pas ce que ça va donner. Il a clairement eu un moment absence sur son comportement violent. Pour moi, quand on est joueur ou entraineur on doit être irréprochable donc il doit être sanctionné mais pas limogé... à suivre...

Ecore une très belle suite. Isakson je m'en souvient très bien, un grand gardien. Tu nous met l'eau à la bouche, voyons ce qu'il va se passer.

J'adore ce genre de personnage, et il est intéressant comme tu nous plonge dans sa tête.

Une excellente suite, dans la ligné de ce que tu nous a proposé jusqu'ici.

Ça commence à se préciser. Andreas Isaksson un grand gardien dans tous les sens du terme

Je viens de tout rattraper d'un coup, je ne peux que rejoindre mes vdd : c'est extrêmement bien écrit, ça se boit littéralement. Bien que supporter guingampais (ne me jugez pas), je suis agréablement surpris par le choix d'Andreas Isaksson, un excellent gardien et un grand professionnel qui a laissé des bons souvenirs partout où il est passé (et notamment à Rennes avec la colonie suédoise Kallström, Erik Edman)... Il me tarde de lire la suite