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SUMMUM ULTIMA CHRONICLES

Chapitre 6.3 : Le Dibbouk (Gatien)

J'étais sonné. Je me sentais comme fissuré en deux. Je flottais dans un nuage noir, flou, indescriptible tellement sa profondeur était réelle. Je nageais à travers cette enveloppe étouffante. Je me voyais bébé. Mon Dieu c'était horrible ! L'idée de me voir bébé ne me dérangeait pas, c'était plus le fait de voir mes parents vivants, jeunes. J'étais dans les bras de ma mère, celle-ci entourée de mon père. Je voyais aussi mes grands-parents, et paternels et maternels. Mes grands-parents paternels étaient de vieux français bien rondouillards, bien vivants, le sourire au bord des lèvres et le visage joufflu de plaisir. Ils avaient l'air adorables. De l'autre côté, je voyais les parents de ma mère. Tout aussi sympathiques, mais plus conventionnels. De confession juive, mon grand-père était un rabbin. Il portait la tenue traditionnelle, et me bénit en faisant une prière en hébreu. Je voyais ma grand-mère maternelle, elle portait sur sa tête une sorte de fichue propre aux femmes juives et un collier de perles vertes et roses. Elle avait les lèvres rouges et une longue robe excentrique. C'était une vision magnifique, et qui m'émeut profondément. Moi qui n'ait pas connu mes grands-parents. Dans l'image suivante, je me voyais, vers l'âge de trois ou quatre ans, sur le Mont des Oliviers, en Israël, toujours avec mon père et ma mère. Nous étions aussi accompagnés du frère de ma mère, Abraham, il était guide historique et nous fit la présentation de ce lieu magique :
<< Le mont des Oliviers est une colline d’environ huit-cent mètres d’altitude située juste à côté de Jérusalem, à l’est de la ville, et séparée d’elle par la vallée du Cédron. Dans l’Antiquité, la région était riche en oliveraies, et le mont des Oliviers doit sans doute son nom aux plantations extensives qui devaient s’y trouver. Cette colline n’est mentionnée qu’à quelques endroits dans l’Ancien Testament, habituellement désignée comme « la montagne en face de Jérusalem ». C’est le mont des Oliviers que le roi David gravit en pleurant, pieds nus et la tête voilée, lorsqu’il fuit son fils Absalom qui s’était révolté contre lui. C’est là aussi que le roi Salomon fit ériger des autels en l’honneur de dieux étrangers, sanctuaires que le roi Josias fera détruire lors de sa réforme.>>
Puis je voyais, dans une autre image, ma famille maternelle se réunir autour d'un cousin, presque décédé. Ma mère, en sanglots, me confia à mon père. J'étais trop petit pour comprendre ce qui se passait. D'ailleurs, je ne me souvenais même plus de cette scène puisque j'étais derrière la porte . Et grâce à ce portail des souvenirs, je le redécouvrais... à mon plus grand effroi. J'assistais, à travers cette porte que jadis je n'ai pu ouvrir, à une scène traumatisante : Mon cousin était un adolescent de quinze ans. Il était le fils de mon oncle Abraham. Le jeune homme, appelé Isaac, était installé sur un lit, le regard blanc, vitreux, la bave dégoulinant sur son menton. Il avait sur son front, et c'est ce qui me terrorisa le plus, un hexagramme tatoué de sang. Mon grand-père, ma grand-mère, mon oncle Abraham, la mère d'Isaac, son frère aîné et ma mère se réunissaient autour de lui, et je les entendais parler :
- D'où vient ce signe ? Mais c'est horrible, s'indigna ma mère. C'est encore lié à l'imprononcable ?
- C'est pour cela que je t'ai appelé aujourd'hui Rivqa, répondit mon grand-père d'un ton solennel.
- Cela fait longtemps qu'Isaac est sous l'emprise de cette âme malsaine ?
- Je... je ne sais pas ! répondit Abraham, en larmes. Mon fils ! Il est temps que ce démon sorte du corps de mon enfant, je me fiche de savoir si je vais finir tué par lui, L'Imprononcable, mais la mémoire de mon fils passe avant tout !
- Calme-toi, Abraham, lui dit ma grand-mère. Sais-tu qu'une prière bien préparée peut aider le démon à s'extracter du corps et être anéanti à jamais, ne l'as-tu pas oublié ?
- Dis toi que le pouvoir de ta famille est immense, Abraham. Le démon sera éliminé, à jamais, susurra l'épouse d'Abraham, mère d'Isaac. Elle caressait le visage de son fils, pleine de larmes malgré sa réponse pleine de positivisme.
- Ne l'oublie pas, dit gentiment le frère aîné de ma tante.

Mon grand-père, le chef de toute cette famille et accessoirement Tsadik, qui en hébreu signifie homme juste, ordonna à tout le monde de se donner la main.
- Nous, Descendants des Sages de la Mishna, créateurs de la première Loi, ordonnons à toi, Dibouk, de disparaître à jamais, de quitter le corps d'Isaac Touati ! Maintenant !

Ils chantèrent tous en choeur, en langue hébraïque, l'extraction du Dibbouk. Des éclats de voix infernales, des ondulations possédaient le corps de mon cousin, qui après la disparition du démon, n'avait malheureusement pas survécu au rituel, sous les pleurs de mon oncle, de ma tante, de ma mère et de ma grand-mère, et la peine immense de mon grand-père.
- Le Dibbouk surveille vos faits et gestes, faites attention, prévint mon grand-père, notre famille est maudite par sa présence.

Des années plus tard, Robert, mon père, et ma mère, Rivqa, revenaient d'une fête bien arrosée. Mon père était complètement bourré, il riait aux éclats et laissa ma mère prendre le volant :
- Tu n'aurais pas dû boire, Robert, regarde dans quel état tu es...
- Bouarf, mais non ça va Rivqa ! Je vais aller me piauter et hop, demain, je serais tout frais.
- J'ai peur de conduire la nuit, et tu le sais en plus.
- Mais ça va aller, t'inquiètes !

Mon père avait quinze ans de plus que ma mère, et pourtant, il était bien plus immature qu'elle sur bien des aspects. Ma mère était prudente et discrète. Alors elle conduisait, prudemment, la boule au ventre et le regard paniqué. Sur le chemin du retour, route de campagne tranquille,sans le vouloir, elle sentit un poids mort s'écraser sur le toit de la voiture.
- Wow c'est quoi ça ??!! s'étonna mon père.

Ma mère, sans ne pomper un mot, descendit de la voiture et hurla à la vue du corps ensanglanté sur la voiture familiale. Mon père, alarmé, vint voir à son tour.
- Oh non ! Rivqa !!
- Robert, fit-elle en pleurant... Nous sommes maudits, dit-elle comme un écho aux paroles de son père quatre ans plus tôt, soulignant la malédiction de la famille Touati et de ceux qui l' entourait.
- Ca va aller ma chérie, ca va aller, dit-il en prenant ma mère dans ses bras.
- Il faut protéger Gatien. Absolument, murmura ma mère, déterminée.

Deux ans après, ils furent frappés en retour par un destin funeste. Ils périrent dans un accident de la route... une provocation de Dibbouk, sans doute ? Comme pour punir ma mère et mon père d'avoir tué, involontairement, un innocent sur la route ? Ce qui voudrait dire que... avec les morts que j'ai pu causé lors de mes dernières aventures, je suis moi même condamné à mourir ? Dibbouk se fiche de savoir si l'on tue un bon ou un mauvais être, tant que l'on tue, alors on sera nous même victime de la tragédie. Mon coeur mit dès lors à s'emballer de peur à cette idée ! Non je ne voulais pas mourir, j'ai été témoin d'un spectacle macabre à cause du portail des souvenirs ! Plus je m'avançais, plus je voyais, je sentais, où se trouvait en ce moment même les personnes qui m'étaient chères... tous mes grands-parents étaient morts, j'y voyais leurs tombes, d'un côté en Normandie, de l'autre en Israël... je vis dans une autre image Abraham, qui avait pris un coup de vieux. Il errait dans les rues de Jérusalem, à moitié malade.. il faut que je le vois, pensais-je, il est ma seule famille biologique. Puis il disparut dans un nuage de poussière pour laisser apparaître, devant moi, gigantesque, ma bien-aimée Hilde, majestueuse dans son armure de guerre, le visage flouté, et qui me menaçait avec sa lance.
- Hilde ! Ou es tu ? Reviens moi, je t'aime !
Elle s'enfuit à mes mots, et je vis Mufasa mon père adoptif dans un lieu sombre, pullulant de têtes de morts et de bougies nauséabondes. Il était en transe, et bavait. Il riait de manière machiavélique, en me lançant ses sentences : "Dibbouk t'aura ! Dibbouk t'aura ! Tu mourra !"

Je flottais dans le nuage de mon portail, pour chuter violemment aux pieds de Bruce, encore sonné, et d'Alix, dans cette partie de l'église décidement bien chargée de mystères et de vérités. Daniel, Sunny, Lily et Airis avaient eux aussi chuté, et je pense qu'on avait tous vu des parties de notre passé, de notre présent ou de notre futur, pour notre plus grand... bonheur ou malheur ?

NOTES DE L'AUTEUR :
- Ce chapitre est le monologue de Gatien.
- On apprend dans ce chapitre que Gatien et sa famille descendent des Sages de Mishna, les créateurs du premier recueil (La Mishna) de la loi juive orale et de la littérature rabbinique. Un lien avec les créateurs du Summum est peut-être possible. Pour plus d'informations c'est par ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mishna
- Suite à la possession de son cousin Isaac par le Dibbouk, toute la famille Manège/Touati est maudite. Si un acte irréparable est commis par l'un des membres des deux familles, celui-ci se verra mourir à une date indéterminée. Pour plus d'informations sur le Dibbouk c'est par ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dibbouk
- Apparitions furtives de Hildegard Von Krone et de Mufasa.

Bonne lecture à vous

Ouiiiiiiiiiiiiiiiii, ça faisait si longtemps que nous n'avons pas eu de nouveau chapitre et ça fait plaisir!!!!

On en apprend plus sur le passé de notre arlequin préféré et... qui aurait cru que les membres de sa famille du coté de sa mère étaient en faite juif! Quand j'ai vu le mot "rabbin" j'ai tout de suite penser à Rabbi Jacob (no offense^^). On en apprend plus sur certain moment de l'histoire comme l'Ancien Testament ou encore sur le roi Salomon. L'histoire du Dibboouk m'a donné des sueurs froide malgré la chaleur (et pas l'inverse attention^^) et il y aurait une théorie comme quoi la famille de Gatien est maudite par se dit démon? Non... Non Gatien, tu vas vivre! Tu dois vivre!!! Hilde compte sur toi, et Mufasa aussi! Ne laisse pas ces visions te hanté et bat toi pour l'avenir!! Et si le Dibbouk se ramène, fait lui juste passé un sale quart d'heure et on verra bien qui sera maudit!!

Hâte de lire la suite Antonia! Ton retour me fait énormément plaisir!!

Super chapitre

L’intrigue est vraiment à un niveau au dessus.
Un lien entre la famille de Gatien et Summum

On n’imagine même pas pour les autres membres de l'équipe avec un tel chapitre

Up

Je ferais le prochain chapitre uniquement si il y a plus de lecteurs.

Je lirais ça se soir, c'est vrai que j'avais zappé un chapitre. vraiment dommage que le forum se vide, j'aurais bien voulu une continuation

La continuation est possible si les autres lecteurs viennent lire. Je ne peux pas continuer avec juste un lecteur malheureusement.

Non! Vous n'êtes pas seule! Je suis toujours là et toujours debout! Moi je te soutiens Antonia et se sera toujours le cas! *lève le poing au ciel, l'air fier avec un grand sourire*

Toujours fidèle au poste pour ma part

Mes commentaires sont courts mais fidèle au poste également ^^

Présent également, même si je donnais pas signe de vie sur le topic.

Enfin lu le chapitre un chapitre qui se veut assez glauque avec des morts et des histoire de malédiction pesant sur la famille de Gatien. La mort est un élément clé qui gravite autour de Gatien : ses parents dans S1, Mufasa et Ingrid dans S2, Hilde dans Tempus, on peut dire qu'il n'est pas fait pour des relation longue duré Vas t'il brisé cette chaîne de cadavre dans Ultima ? Reverra t'il son oncle une fois tous ça finis ? Vas -t'il se débarrasser du Dibbouk ? En espérant avoir une suite, j'espère quand mêm une suite. En tout cas tu as tout mon soutien melpo.

Aller, un petit pour que ce topic légendaire ne tombe pas dans l'oublie du néant.

Merci Zato pour ton commentaire

Le prochain chapitre devrait arriver demain !

Content de voir que tu n'as pas abandonné, ça me touche beaucoup. Hâte de le lire.

Je m'excuse pour mon retard mais je viens commenter !

Cette fois-ci l'attention est portée sur Gatien et c'est bien vu qu'on le découvre encore un peu plus et vu qu'il est de confession juive ça me fait de la culture par la même occasion.
C'est horrible pour la famille Touati, on dirait que tout le monde est condamné à la souffrance et la tristesse.
Le pauvre gars qui s'est fait écraser alors qu'il marchait tranquille, c'est pour ça qu'il faut toujours avoir son gilet jaune sur soi les amis.
Par contre Gatien dit qu'il est "maudit" et "condamné à mourir" mais ne le sommes pas tous au final ? Je pense qu'il arrivera à trouver la force et le courage pour lever la malédiction, ça sera sûrement son combat dans cette fiction.
En tout cas c'était sympa de voir toute cette petite famille bien qu'elle ait subit un sort tragique, en espérant que l'arlequin retrouvera sa princesse, peut-être en dlc dans le season pass 2

Merci pour le chapitre Antonia et encore désolée pour mon retard

SUMMUM ULTIMA CHRONICLES.

Chapitre 7.1 : La rivière triste (Andrea)

Fidèle à ma tâche, je partis pour les terres retirées et froides du Caucase. Après bien des jours d'expédition, j'arrivais à destination. Je m'attendais à voir des plaines enneigées, ou même des steppes glacées par une brise matinale, quelle ne fut pas ma surprise en voyant plutôt des prairies verdoyantes jonchées de petites marguerites innocentes, de montagnes aux allures alpines, d'un soleil éclatant de beauté veillant sur ses terres cultivées, nourricières. Aux confins de l'Europe et de l'Asie. Se rapprochant certainement de l'Empire de Russie. Je longeais une série de conifères immense, surpeuplée. Pendant cette marche, qui me conduisait alors vers une rivière, caché grâce à l'ombre des sapins, je pensais à mon passé. Malgré toutes les épreuves personnelles passées, et celles-ci enfin réglées, je peinais à voir la sortie du tunnel. La lumière est au fond, je la vois, et malgré tout, tout me retient, mon esprit ne veut pas se permettre d'être bien. Ce n'est pas que je ne veux pas, c'est que je n'y arrive pas. Je donne l'impression d'une sérénité absolue, d'une limpidité évidente, et pourtant, tout ceci n'est qu'une image pour ne pas montrer le mauvais exemple. Ses sourires aimables et réconfortants que je donne trahissent au plus profond de moi une angoisse permanente, une peur viscérale d'être à nouveau abandonnée, trompée, de perdre ce et ceux que j'aime. Enfant, je redoutais l'abandon paternel. Mon père a laissé ma mère pour une autre femme, conséquences : ma mère devint inconsolable, et malade à vie. Elle disparut à l'âge précoce de quarante ans. Etant l'aînée d'une fratrie de trois enfants, j'ai été recueillie par ma grand-mère maternelle, une femme adorable, tellement aimante, et joviale. Elle était mon modèle, ma nouvelle raison de vivre. Après une cohabitation fantastique pendant près de dix ans, elle disparut, elle aussi, à son tour, à l'âge de quatre-vingt cinq ans. J'en avais vingt-cinq à l'époque. J'ai bien vieilli depuis. Cette disparition fut un nouveau choc. Mes cadets sont partis vivre leur vie, ailleurs, pendant ce temps, la Vie m'a mise sur le chemin de Phileas. Peu de temps après le décès de grand-mère, cet homme a su m'emporter, loin de mon village natal. Nous nous sommes aimés, nous nous sommes mariés, entourés de nos amis. Nous allons avoir notre premier enfant, nous étions heureux. Pendant mon sixième mois de grossesse, je surpris Phileas dans notre lit, avec une autre femme : mon coeur ne put supporter ce choc. Il s'excusa, maintes et maintes fois, je ne voulais pas l'écouter, prête à le quitter, ne lui faisant plus confiance. Mais il en valait la peine. Je suis restée, toujours fidèle. Il ne m'a jamais plus trompé. Pendant bien, bien des mois, j'étais toujours suspicieuse, presque paranoïaque, à l'affût de ces moindres faits et gestes, paroles, regards, à la recherche de la moindre erreur, et paradoxalement, je culpabilisais. Mais j'ai réussi à passer outre, avec un travail introspectif qui prit un peu de temps, et surtout l'amour de Phileas. Survint aussi une autre épreuve douloureuse : la mort de Aeneas, notre fils. Cela fait étrange d'en parler, car, maintenant, nous sommes tous réunis grâce au recommencement. Mais c'est quelque chose qui marque à vie, car nous l'avons vécu, et l'image de cette mort restera à jamais gravée en ma mémoire. J'essaie de me reconstruire, et je suis sur la voie, pourtant Dieu sait que ce n'est pas facile, alors parfois je vacille, à nouveau, pour me permettre "d'aller mieux". Seigneur, je vous remercie d'avoir épargné mon mari et mon fils de ce mal psychologique, qui vous condamne à ressentir le vide intérieur sur quelques périodes, une période où l'on naît, où l'on meurt, où l'on renaît... Bonjour Tristesse, comme diraient certains. Alors que, le visage posé dans la paume de ma main droite, assise sur un rocher à contempler l'eau fluide et claire, des hommes m'interpellèrent lors de mon introspection.

- Bonjour, Madame ! Vous savez qui nous sommes ?
- Vous... Oui, je me doute, vu votre accoutrement.
- Cela ne vous ressemble, ce ton sec. Vous êtes connue pour être une femme angélique, lumineuse et maternelle, n'est-ce-pas ? dit l'homme d'un ton sarcastique.
- Vous ne me connaissez pas, donc évitez vos jugements inutiles.
- Vous ne me parlerez pas comme ça si vous aviez connaissance que vos protégés sont actuellement dans un certain couloir.

Je lis sur les lèvres et dans son regard ironique, que les élus du temple étaient retenus dans le couloir des souvenirs. C'était la chose à ne pas faire ! Ils auraient dû connaître leurs origines une fois le combat final passé ! J'espère que cela ne va pas les décontenancer. Je sais qui est derrière tout ça ! Cet illuminé cherche à nous nuire, une fois de plus. Je ne laisserai pas passer ça.
- Qu'allez vous faire maintenant, ma belle dame ? Vous êtes seule, face à nous ? Hihihi.
- Infectes Membres de l'Organisation Aval, jamais je ne me laisserai faire face à vous, sachant surtout qui vous manipule comme des marionnettes. Partez, si vous tenez donc à la vie.
- Négatif, Madame.
- Dans ce cas, je n'ai pas d'autres choix que de vous arrêter pour de bon.

(Thème du combat Andrea Vs Membres d'Aval : https://www.youtube.com/watch?v=L4iDAqTglzQ )

Ils étaient environ cinq contre moi. Cela ne me faisait rien. Ils m'encerclaient. Du sang allait se répandre sur ce champ de marguerites où nous nous affrontions. Un décor idyllique pour une fin apocalyptique. Mais je sais pertinemment que cela ne me concernait pas. J'étais sereine. Le chef du groupe hurla et lança les hostilités. Il était jeune, la petite vingtaine. Il aurait pu être mon fils. Il avait deux épées qui ne formaient qu'une seule et unique arme. Etrange, jamais je n'avais vu ça. Il était rapide, et j'évitais ses attaques conscienceusement. Il planta une des lames sur le sol, dans le but de déchirer ma longue robe blanche. Hélas pour lui, j'esquiva l'attaque. Mon épée, lancée à son encontre horizontalement, le blessa à la joue gauche.
- J'avais dit que je ne ferais pas de cadeaux, dis-je, imperturbable.
- Tu vas me le payer, la vieille !
- Curtis, fais attention elle est rapide ! dit l'un des membres.

Empli de rage, il fonçait sur moi telle une furie. Justement, il ne se contrôlait pas. Il était un prétendu excellent combattant, mais je repoussais ses attaques avec facilité. La légende voulait que Curtis soit le deuxième fils d'une famille de chevaliers anglais capables de retracer leur lignée à l'époque jadis. Soucieux partisans de l’organisation Aval, sa maison a produit un certain nombre de guerriers et de dirigeants notables, dont beaucoup ont été élevés au conseil d’administration de l’organisation Aval. Ainsi, dans la tradition de sa famille, Curtis a été élevé pour mener à bien Aval. Curtis, comme Grøh, est devenu l'un des Douze.
Il continuait encore. Pauvre enfant, ne pas savoir quelle est la vraie nature de l'homme qui l'emploie.
- Le Président sait ce qu'il fait ! Rendez-vous !
- Le Président n'est pas celui que vous croyez, jeune homme, je vous le dis, lui dis-je.
- Vous êtes jalouse !
- Comment être jalouse d'un homme narcissique et tordu ? Vous êtes obnibulés par lui.

Dans un dernier échange, il fonça sur moi, prêt à me tuer. Je le repoussa, à coups de trois frappes dans l'abdomen, il tituba et sa tête heurta un rocher. Il ne le supporta pas, et fut tué sur le coup.
- Curtis ! Curtis ! Non ! Notre meilleur élement ! Créatrice de Summum, vous allez le payer !

Les quatre jeunes gens, autour de leur ami décédé, s'avancèrent à pas lents vers moi. Je restais sur mes gardes. Empoignant mon bouclier, je me cachais derrière les ripostes des amis. Je réussis à lacérer les jambes de deux d'entre eux. Ils s'écroulèrent de douleur sur le sol. Incapables de se relever, ils m'étaient inutiles. La seule femme du groupe, répondant au nom de Natalie, m'agrippa par le cou. Elle était féroce. Je peinais à me débattre sur le moment, puis je l'assomma avec un coup de tête projeté en arrière, elle tomba sur le sol. Inerte, elle ne m'embêtait plus. Le dernier portait une lance vieille de deux siècles, je le reconnaissais à la calligraphie posée sur le manche de l'arme. Plutôt lent, mais puissant. Il me saisit par le bras et me fit tomber au sol. J'eus tout juste le temps de faire une roulade sur le côté avant qu'il ne plante sa lame en ma direction. Je me redressa, observant ses moindres faits et gestes. Il fit tournoyer son arme de manière vive et dangereuse, histoire de me perturber, mais je réussissais à éviter ses ripostes. Mon épée rebondit sur son arme, et nous échangions une série d'attaques et de défenses pendant près de dix minutes. Seigneur, cet adversaire était plus coriace que les autres. Mais je remarquais une faille dans son comportement : il n'arrêtait pas de reculer une fois que j'attaquais. Alors je le laissais faire, je me défendais uniquement, pour lui asséner le coup fatal au bon moment. Ce qui arriva. Prêt à lancer son arme tel un javelot, je profitais que son bras gauche soit en hauteur pour l'empaler dans l'abdomen, l'immobilisant sur le champ, faisant tomber son arme par-terre. Un assommé, deux gisant au sol et deux cadavres. Je n'aimais guère cette vision, mais il fallait que j'avance tranquillement. Sans ne plus tarder, il fallait que je transmette l'information à Phileas, Aeneas et... Zasalamel. Même si je ne l'aimais pas, il faisait parti de notre groupe de maîtres. Nous avions tous les quatre un pendentif autour du cou qui nous permettait de transmettre, par l'ordre de la pensée, toutes les informations que l'on pouvait trouver sur le terrain. Je n'avais pas de nouveautés sur les failles, mais sur nos élèves localisés au couloir des souvenirs. Le Président était au courant de cet endroit dont seuls nous, Maîtres du Summum, avons connaissance. Qui a bien pu nous trahir et donner des informations sur le couloir des souvenirs ? J'ai mes hypothèses, mais je vais éviter d'émettre des jugements trop hâtifs. Il fallait que je poursuive mon chemin.

NOTES DE L'AUTEUR :
- Ce chapitre concerne le monologue d'Andrea.
- Le premier paragraphe concerne la maladie psychique dont souffre Andrea, à savoir la dépression. Le second paragraphe concerne le combat d'Andrea contre les membres d'Aval.

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!! Le nouveau chapitre arrive enfiiiinnn!!! Je suis trop heureux!!

Chapitre raconté par cette chère et tendre Andrea et... PHILEAS!!! C'est quoi ce délire?! Tu as trompé ta femme avec une autre?! Tu as de la chance qu'Andrea soit du genre... pas rancunière! L'arrivé du membre val qui attaque Andrea, groupe mené par... Curtis? Et il meurt face à elle? nom d'un chien! Mais on apprend qu'en faite, Andrea souffre de dépression? Oh non... La pauvre...

Encore un chapitre fort agréable à lire et à relire! Hâte de lire la suite!

J'avais commenté le chapitre mais apparu le message n'a pas bien été envoyé ... donc je reposte plus ou moins ce que j'avais dit.

Superbe chapitre, centré sur Andrea que j'aime beaucoup donc c'est toujours sympathique !
Elle a un passé très tragique et j'ai été touchée en le lisant: on voit que la femme a vécu de choses dures surtout la mort de son fils qui l'impacte toujours. J'espère vraiment que la famille va finir par trouver la paix et le bonheur dans cette fiction car sinon ça serait vraiment injuste lol, on dirait la famille Alexandra en encore plus tragique.

Par contre elle se fait aborder par des jeunes irrespectueux, non mais on ne parle pas ainsi à une dame mure, seule qui plus est. Ces rustres se jettent à 5 contre 1 mais comme elle est high tier elle les maîtrise.
On voit Curtis parmi le groupe et je pense qu'un certain Groh ne va pas être content quand il va apprendre la mort de son pote ... C'est triste vu qu'Andrea le compare à son fils ...

"Je le repoussa, à coups de trois frappes dans l'abdomen, il tituba et sa tête heurta un rocher. Il ne le supporta pas, et fut tué sur le coup."

Et c'est encore une victoire pour le rocher, rocher qui avait déjà fait une autre victime dans Tempus Fugit à savoir la pauvre Kindred (rip).

Les pauvres membres de l'organisation ne savent même pas pour qui ils travaillent mais bon si ils agressent une "vieille" ils ne l'ont pas volé. Par contre j'espère que Dion et Natalie vont bien, je les avais bien aimé dans le mode balance de l'âme lol.

"- Curtis ! Curtis ! Non ! Notre meilleur élement ! "

Ou pas, on dirait que l'autre gars a donné plus de fil à retordre à Andrea ...

Apparemment un traître se cache dans le Summum, hâte de voir qui c'est. En espérant qu'Andrea va aller mieux par la suite !

Très intéressant ce chapitre sur notre très chère sainte (pas si sainte que ça au faite ) Andrea, qui nous permet d'en apprendre beaucoup plus à son sujet concernant son vécu qui encore une fois est aux antipodes d'un compte de fées. Bien qu'heureusement pour elle, cela s'est amélioré par la suite malgré qu'elle semble toujours combattre ses démons du passé, ce qui est tout à fait logique vu tous les malheurs qu'elle a subit. Ça rappel un peu la famille Alexandra : des gens de vertus qui connaissent un destin tragique, mais fort heureusement pour eux, Cassandra du futur a prévenu son elle du passé que les malfested Tago et Daishi feront de la merde et elle a donc voulu changer le cour des choses en annulant SoulCalibur V, merci Cassandra.

L’intervention des membres d'Aval ainsi que le déroulement du combat étaient assez inattendu, je ne doute pas de la force d'Andrea mais de là à tuer Curtis... enfin non c'est même pas elle qui cause sa mort, mais le rocher effectivement, va falloir les nerfer les rochers dans cette fic , déjà que le pauvre est mort une fois par Grøh à cause d'Azwel et voilà qu'il claque à nouveau bah du coup RIP Curtis encore une fois, Grøh va se faire une joie d'apprendre ça en tout cas, obligé qu'il rajoute Andrea dans son Death Note du coup. "Sale vieille peau, meurt étouffée par un malabar en regardant les Ch'tis et les Marseillais à Ibiza"

Bon sinon c'est cool notre cher Président de la République est à nouveau mentionné mais il a toujours pas son entrée avec l’hymne nationale et tout, il aime se faire désirer celui-là visiblement.

La sweet arrivera vite j'espère, j'veux savoir comment Grøh Sac va réagir à ça.