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Sujet : [Tuto] Comment bien rédiger et construire sa fic

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Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:36:48

Salut les ficeurs en herbe !

Bienvenus sur ce nouveau tuto. La dernière fois, nous avons vu comment bien commencer une fic ( https://www.jeuxvideo.com/forums/42-3007468-46239164-1-0-1-0-tuto-comment-bien-commencer-une-fic.htm ). Aujourd'hui, il est temps de passer à l'étape supérieure et de voir comment construire et rédiger sa fic ! Alors préparez vos neurones et votre café, parce qu'il y aura de nombreuses parties et sous-parties lourdes et soporifiques.

Je vous recommande l'utilisation de la commande Ctrl + F pour mieux naviguer dans les différents sous-parties du tuto et sauter les parties un peu longues que vous connaissez déjà ( coucou le cours de conjugaison :hap: ).

Encore une fois, ces conseils sont ma manière de travailler et mes méthodes. Ce n'est en aucun cas une science exacte et une vérité absolue, et il reste bon d'aller voir ailleurs pour prendre d'autres informations et d'autres méthodes ! :oui:

Sommaire :

I) Préambule : Qu'est-ce que la construction et la rédaction ?
II) Les règles de français de base
III) Les grandes étapes de la rédaction
IV) Comment créer son univers ?
V) Faire évoluer ses personnages
VI) Construire sa fic
VII) Les outils scénaristiques

I) Préambule : Qu'est-ce que la construction et la rédaction ?

Faire une fic, ce n'est pas juste écrire une suite comme bon nous semble au gré de nos envies. Une fic est quelque chose qui se doit d'être pensé et réfléchi, quelque chose de construit. Si ça ne l'est pas, il y a un risque de se perdre dans son propre récit et de se retrouver bloqué par son scénario. C'est souvent le cas de fics racontant un parcours initiatique ou l'auteur se bloque lui-même à force de faire avancer son personnage dans des impasses scénaristiques.

Il est donc important de construire son récit et son univers à travers un plan détaillé, un scénario pré-établi et des anticipations scénaristiques réfléchies.

La rédaction est elle aussi importante et indispensable. C'est elle qui permet de donner vie à votre texte. Il s'agit de votre mise en page, de votre présentation. C'est aussi le moment de la création ou vous ferez des choix cruciaux. C'est le moment ou vous déciderez des émotions et des idées que vous véhiculerez avec vos mots, à travers vos champs lexicaux, vos expressions et vos descriptions.

La rédaction est donc vitale, c'est à ce moment là que vous pourrez éviter d'avoir une fic creuse et mal écrite, ne véhiculant rien. Mais attention à ne pas tomber dans le piège d'une fic lourde, chargée d'envolée lyriques tempétueuses et sur-alambiquées avec des élucubrations dissonantes.

Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:37:10

II) Les règles de base de la rédaction

1) Les règles de français

Si il y est un minimum à respecter, c'est les règles de français. Il y a une chose facile à faire quand on lit une fic, c'est faire la différence entre une personne qui commet des erreurs inattention ( comme moi :hap: ) et une personne qui ne maîtrise pas une règle de français. Le français est une langue complexe, mais une langue belle par sa complexité. Elle est jonchée de subtilités et de règles et fait d'elle notre pire ennemie et notre meilleure alliée à nous, ficeurs.

De plus, votre orthographe et votre grammaire sont les premières choses visibles dans votre fic. Une lettre oubliée par-ci par-là n'est pas quelque chose de grave, néanmoins, une surabondance de faute est une violence visuelle que beaucoup ne tolèrent que peu de temps. Bien écrire, c'est respecter la personne qui fait l'effort de nous lire.

1.1) La conjugaison

Sommaire :
A) L'indicatif
B) Le subjonctif
C) Le conditionnel
D) L'impératif

Commençons donc par les bases du français, c'est à dire la conjugaison, parce que de nos jours, la violence conjugale deviens un fléau visuellement douloureux.

Tout d'abord, il est important de connaitre les différents modes : l'Indicatif, le subjonctif, le conditionnel et l'impératif, qui sont des modes personnels, se conjuguant avec une personne .
On retrouve ensuite le gérondif, le participe et l’infinitif, qui sont des modes impersonnels et ne se conjuguent pas à proprement dit et que nous ne verrons pas dans ce tuto.

Ici, nous nous intéresserons essentiellement aux modes les plus courant et les plus utiles pour écrire une fic, à savoir ... tous. En effet, tout les modes servent dans la rédaction d'une fic, en revanche je ferais l'impasse sur les temps superflus, même si ils sont peu nombreux.

A) L'indicatif

L'indicatif est une mode servant à raconter ce qui se passe au quotidien, c'est le mode que vous utiliserez pour rédiger la majeure partie de votre récit. Il est donc indispensable de maîtriser ce mode est ces principaux temps afin de fluidifier votre récit.

L'indicatif contient un myriade de temps :

- Le présent : Il décris une action se déroulant au moment où elle est écrite. Par exemple : Pichu mange une pomme.

Je vous épargne le cours sur les terminaisons et vous laisse un tableau assez complet pour vous aider si vous avez du mal : https://www.noelshack.com/2016-38-1474504417-tableau-recapitulatif.jpg

- Le passé composé : Il sers à décrire une action passé. La subtilité étant qu'il se compose avec un auxiliaire ( être ou avoir ) conjugué au présent de l'indicatif suivi d'un participe passé. Par exemple : Pichu a mangé une pomme.

- L'imparfait : Ce temps sers à exprimer une action s'étant déjà déroulée mais pouvant encore ce produire, être vraie. Par exemple : Pichu mangeait une pomme. Cette action s'est produite, mais peut encore se produire.

Comme pour le présent, je vous laisse un tableau avec les terminaison de l'imparfait si vous avez du mal avec ce temps : https://www.noelshack.com/2016-38-1474505128-9f7zzblexqzinooemtzci4yvqc8.jpg

- Plus-que-parfait : Il sers à exprimer l'antériorité d'une action par rapport à une autre. C'est un peu compliqué mais vous verrez qu'on s'en sers souvent instinctivement. Il se construit avec un auxiliaire conjugé à l'imparfait suivi d'un participe passé. Par exemple : Pichu était parti très tôt.

- Le passé simple : Il exprime une action passé et révolue, souvent une action courte. Par exemple : Pichu mangea une pomme.

Encore une fois, je vous laisse un tableau avec les terminaisons pour ceux qui dorment à côté du radiateur en cours de français : https://www.noelshack.com/2016-38-1474505662-img29.gif

- Le passé antérieur : A l'image du plus-que-parfait, il exprime l'antériorité d'une action par rapport à une autre. Il se compose lui aussi d'un auxiliaire conjugé au passé simple et d'un participe passé. Par exemple : Quand Pichu eut mangé sa pomme, il soupira.
Vous noterez qu'ici, l'action au passé antérieur est suivi d'une action au passé simple, et c'est souvent le cas.

- Le futur simple : Il exprime une action qui se produira et qui n'a pas encore eu lieu. Par exemple : Pichu mangera une pomme.

Encore un petit tableau pour les terminaisons du futur simple : https://www.noelshack.com/2016-38-1474506303-le-futur-simple-de-lindicatif2.png
Vous remarquerez qu'il se conjugue avec l'infinitif suivi de la terminaison.

- Le futur antérieur : Ce temps possède deux fonctions. La première est d'exprimer une action qui se produira avant une seconde action, par exemple : Quand Pichu aura mangé sa pomme, il dormira. Ici, le futur antérieur s'utilise avec une seconde action au futur simple.
La seconde est d'exprimer une action qui se terminera à un moment donné, par exemple : Dans 10 minutes, Pichu aura fini sa pomme.
Il se compose d'un auxiliaire conjugué au futur simple et d'un participe passé.

- Le futur proche : Il exprime une action qui va se dérouler très prochainement, et est composé de verbe aller conjugué au présent de l'infinitif et de l'infinitif du verbe. Par exemple : Pichu va manger une pomme.

B) Le subjonctif

Le subjonctif est un mode qui exprime un doute, un souhait ou une action incertaine. L'action décrite n'a donc pas été réalisée ou moment ou elle est exprimée. Il se compose en ajoutant que avant le verbe, et utilise des temps de l'indicatif : le présent, le passé composé, l'imparfait et le plus-que-parfait, mais ces deux derniers sont très peu utilisés au subjonctif.

Par exemple : Il faut que Pichu termine sa pomme.

C) Le conditionnel :

Ce mode sers à exprimer un souhait, une hypothèse ou encore une action soumise à condition, comme son nom l'indique. Il utilise deux temps :

- Le présent : Il s'utilise selon les condition du conditionnel, mais peut aussi servir à atténuer une demande ( « J'aimerais vous voir. » plutôt que « Je veux vous voir. » ).

Un tableau de terminaison : https://www.noelshack.com/2016-38-1474507706-le-conditionnel2.png

- Le passé : En plus des buts du conditionnels, il peut exprimer un reproche, ou un regret. Il se compose avec un auxiliaire conjugué au présent du conditionnel et d'un participe passé.

Par exemple : Si il avait su, Pichu n'aurait pas mangé cette pomme.
Ou encore, pour exprimer le regret : Pichu aurait voulu manger cette pomme.

D) L'impératif :

L'impératif est un mode qui sert à exprimer un ordre, un conseil ou encore une recommandation. Il n'est pas forcement utile dans le récit mais peut très souvent prendre place dans les dialogues. On y retrouve deux temps :

- Le présent : Il sert à donner une ordre ou exprimer une interdiction. Il ne se conjugue qu'à trois personne : la seconde du singulier et la première et seconde du pluriel ( Tu, nous, vous. ) Il se conjugue comme le présent de l'indicatif, à l’exception des verbes du premier groupe auxquels on retire le -s à la seconde personne du singulier ( tu ).

Exemple : « Donne-moi cette pomme ! » Ordonna Pichu.

- Le passé : Il permet d'exprimer l'antériorité d'une action ordonnée par rapport à une action qui n'est pas encore réalisée. C'est un peu compliqué et très peu utile.
Il se compose d'un auxiliaire conjugué au présent de l'impératif suivi d'un participe passé.
Par exemple : « Aie fini ta pomme avant ce soir Pichu. »

Nous avons enfin fait le tour de la conjugaison !

1.2) L'orthographe

Il n'y a pas de secret pour l'orthographe. Il faut lire et se cultiver, chercher à savoir. Comprendre l’étymologie pour mieux comprendre les mots et les néologisme, pouvoir créer soi-même des mots parfois.
Le vocabulaire est comme un muscle : il se travaille au quotidien et se cultive. Il faut continuellement chercher à l'entretenir, à l'utiliser.
Plus votre vocabulaire sera étendu, plus vous serez capable d'étoffer votre récit. Vous serez capable de nuancer vos propos et d'éviter d'être redondants dans vos écrits. C'est aussi ce qui permettra de donner du cachet à vos descriptions et d'offrir à vos textes une plus grande portée. Vous serez aussi capables de grandes envolées lyriques à en faire pâlir vos parents. Et ça, franchement, c'est classe.

Utilisez également des correcteurs d'orthographe ou vérifiez avec un dictionnaire si l'orthographe que vous utilisez pour un mot est valable.

Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:37:35

1.3) La ponctuation

Sommaire :
A) La virgule
B) Le point
C) Le point virgule
D) Le point d'exclamation et le point d'interrogation
E) Les points de suspension

Si le récit est un poumon, alors la ponctuation est ce qui lui amène de l'air. Essayez de lire un texte à haute voix sans aucune virgule ni point, je vous garantie une mort par asphyxie à la vingtième ligne.
La ponctuation est quelque chose de primordial dans l'écriture. Elle se décompose en différent signes.

A) La virgule

C'est le signe de ponctuation le plus important. Il marque un pause dans une phrase et permet de prendre de l'air. C'est quelque chose d'indispensable et son usage se doit d'être IMPERATIVEMENT MAITRISE.

Une virgule respecte quelques règles de base :

- On ne met pas d'espace avant une virgule, mais on en met un après ( vous avez l'exemple dans la phrase ).
- La conjonction de coordination « ET » remplace la virgule dans une phrase. On ne met donc pas de virgule avec un « ET ».
- Une virgule fait la jonction entre une phrase principale et sa subordonnée. La virgule se met donc la ou pourrais s'arrêter une phrase principale et là ou commence sa subordonnée. Si vous ne savez pas ce que sont des phrases principales et leurs subordonnées, je vous renvoi à vos cours de français de 5ème.

En résumé, une virgule ne, se place pas n'importe où et, encore moins en milieu, de phrase ou, après des conjonctions. Vous avez remarqué si vous lisez correctement que j'ai placé des virgules n'importe comment dans la dernière phrase.

B) Le point

Le point marque une fin de phrase. On ne met pas d'espace avant, mais on en met un après, comme pour la virgule.

C) Le point virgule

Le point virgule est une ponctuation servant à établir une liste dans un texte principalement. On ne dispose pas d'espace avant, mais on en met un après, comme la virgule et le point.

D) Le points d'exclamation et le point d'interrogation

Le point d'interrogation marque une question. Simplement.
Le point d'exclamation sers à exprimer la surprise, l'exclamation, la surprise et toute autre émotions soudaine.

Les deux points prennent un espace avant ET après, à la différence du point et de la virgule.

E) Les points de suspension

Car particulier, ils sont utilisés généralement pour marquer la déception, une liste abandonnée, ou une suite à suivre. On ne met pas d'espace avant, et marque généralement une fin de paragraphe ou de texte et donc nécessite un retour à la ligne. Si ce n'est pas en fin de paragraphe ou de texte, on marque un espace après.

Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:40:33

III) Les grandes étapes de la rédaction

Sommaire :
1) Les descriptions
2) Les dialogues
3) La mise en page

La rédaction se pave de grandes étapes. Ces étapes ne sont pas unique et se répètent en bouclent dans votre récit. L'avantage de la rédaction, c'est que contrairement à l'inspiration, elle se travaille. Il est possible de travailler chaque étape individuellement pour les faire de mieux en mieux. Si vous avez du mal, je vous donnerai des petits conseils et des petits exercices pour vous entraîner.

1) Les descriptions

Sommaire :
A) Décrire quelque chose
B) Les trajets

Les descriptions sont quelque chose pavant les récits. On en trouve tout au long et ça fait partie de ces choses qui donnent corps au texte. Tout est descriptible et de toute les manières, il n'y a comme limite à la description que votre capacité a en imaginé les détails et votre patience à les décrire. En fonction de ce que vous voudrez décrire, il y aura différentes choses à prendre en compte. Mais de manière générale, il faudra prendre soin à décrire les choses en fonction de leur importance. Ne vous attardez pas sur un arbre insignifiant pour l'histoire et cherchez le détail dans les choses importantes, gardez votre temps et votre inspiration pour faire progresser votre récit.

A) Décrire quelque chose

Décrire quelque chose est une étape délicate pour certains débutants. Certains se contenteront de dire ce qu'il y a à voir en détail. D'autres ne s'attarderont pas et se contenteront d’appeler un maison maison, sans en dire plus. Parfois, on a presque l'impression que la description fait peur à certains auteurs, et ça peut se comprendre. Une description trop poussée peut faire fuir certains lecteurs. Il faut donc savoir dosée sa description sans non plus hésiter à s'en servir. La description, c'est l'outil magique qui peut faire passer un Tadmorv pour un Apollon et un Draco pour un vulgaire ver de terre. Vous ne me croyez pas ?

Le pokemon émergea de sa pokeball dans un éclat lumineux éblouissant. Le Tadmorv se révéla, sa structure violacée ondulant de manière envoûtante alors qu'il étirait son corps pour offrir la pleine mesure de sa grâce.

Si je n'avais pas dit ici que c'était un Tadmorv, vous n'auriez certainement pas deviné que c'est était un. Ce pokemon vous évoque quelque chose de sale et repoussant, mais en utilisant un champ lexical et des termes adaptés, je vous l'ai décris comme quelque chose d'agréable et de gracieux.

En s'extirpant de sa pokeball, le pokemon serpenta lamentablement au sol, se poussant vers le haut avec lenteur. Sa peau poisseuse et bleuâtre rejetait la lumière alors qu'il secouait sa masse vers l'étendu d'eau la plus proche, s'affalant dedans.

Alors qu'ici, c'est un Draco que j'ai décris. Pokemon gracieux par excellence, je le dépeint comme une créature lente et repoussante en utilisant des mots vous évoquant ces choses. C'est ici la magie de la description, faire passer quelque chose de beau pour une chose ignoble et vice-versa.

Vous pouvez aussi décrire Draco d'une manière gracieuse, ça marche aussi. Le but de la description est de faire naître des idées chez le lecteur, orienter et contrôler ses sentiments pour lui faire ressentir ce qu'on veut qu'il ressente. Une bonne description peut faire naître des sentiments fort comme la peur, l'empathie, ou encore la révolte chez le lecteur. Tout est dans votre manière de décrire les sentiments et les choses.

Pour vous entraîner à décrire quelque chose et obtenir les meilleurs outils possibles pour réussir, je vous recommande de vous exercer avec cette méthode :

Prenez un objet commun, un paysage, une personne et décrivez là des trois manières suivantes :

- Valorisante : décrivez votre sujet pour donner envie de l'avoir sous les yeux, pour attirer le lecteur.
- Dévalorisante : décrivez votre sujet pour repousser le lecteur, pour lui donner envie de fuir ce que vous décrivez
- Lyrique : faites en sorte d'utiliser les mots les plus compliqués possibles pour faire une description qui donne quelque chose de très lyrique et impressionnant à lire.

Pour vous aider, armez-vous d'un dictionnaire et d'un site/manuel des synonymes. Variez les mots grâce aux synonymes et cherchez des termes qui correspondent à ce que vous voulez véhiculer selon votre description.

B) Les trajets

Les trajets sont quelque chose de parfois complexe à décrire. Et en effet, ça l'est. Il est souvent compliqué de savoir quelle importance donner à ces moments. Faut-il décrire chaque détail en profondeur ? Ou au contraire ne se contenter que des lignes importantes. Encore une fois, tout dépend de l'importance scénaristique du trajet, mais de manière générale, on essayera d'offrir une description toute relative au passage.

On cherchera principalement à donner une idée de la durée, la distance éventuellement et une idée plus ou moins précise du paysage. Globalement, une description poussée d'un déplacement perdra le lecteur et il vaut mieux en faire juste un peu que trop, tout en évitant de tomber dans l’ellipse totale et incompréhensible.

Néanmoins, un trajet peut-être l'occasion de décrire une nouvelle région ou un nouveau lieu sans avoir à casser une action. Il faut donc savoir faire la part des choses et vous êtes seul juge de ce qui peut ou non être décris. Évitez donc de tomber dans l'excès de description des trajets tout en veillant à ne pas non plus être dans l'absence totale de description.

Le mieux reste alors de décrire le coin lors du trajet d'arrivée dans le lieu et de ne plus vraiment s'attarder dans les trajets du secteur, et ce jusqu'à la prochaine zone ou région.

Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:41:18

2) Les dialogues

Sommaire :
A) Règles générales
B) Faire vivre le dialogue
C) Monologues et pensées
D) Les erreurs à ne pas faire et quelques conseils

Les dialogues sont, comme les descriptions, quelque chose d'omniprésent dans un récit. Rares sont les récits sans dialogues et généralement, dans les fics de débutants, les dialogues sont de véritables massacres. Ils sont, au choix : mal présentés, mal amenés, mal décris ou mal rédigés, parfois les 4 à la fois. Nous allons donc nous attarder dessus.

Le dialogue, c'est un outil permettant à vos personnes de parler entre eux, mais surtout de développer de l'attachement ( ou du rejet ) de la part du lecteur, mais également ça permet de donner plus de personnalité à un personnage, et ce à condition qu'il soit bien fait.

A) Règles générales

On trouve deux grands types de forme de dialogue. Une utilisant un grand nombre de guillemets, une autre n'en utilisant pas.

- Les dialogues a guillemets récurrents

Une parole démarre toujours par un tiret, et la tiret est remis à chaque nouvelle parole.
On ouvre les guillemets en début de dialogue et on ferme les guillemets en fin de conversation.

La conversation N'EST PAS LE DIALOGUE NI LA PAROLE.
La conversation, c'est juste ce que disent les personnages jusqu'à la prochaine intervention du narrateur.

Donc des personnages peuvent chacun dire 500 phrases sans fermer les guillemets tant que le dialogue n'est pas interrompu par le narrateur.

Pour exemple :

Pichu et Salamèche étaient assis sous un arbre, lorsque le petit lézard déclara :
- « Eh, je mangerai bien quelque chose, pas toi Pichu ?
- Si, je mangerai bien une pomme ! » s'égaya le pokemon électrique
- « Génial ! Moi aussi, allons en chercher !
- En avant !! »

Ils partirent alors à la recherche de pommes.

Je place un tiret à chaque début de parole, et les guillemets au début du dialogue.
A la fin de la première parole je ne FERME PAS les guillemets, il n'y a pas d'intervention du narrateur, donc pas de fin de conversation.
La parole suivante commence sans guillemets donc, vu que la précédente n'est pas coupée par le narrateur, mais à la fin je FERME les guillemets car il y a fin de conversation : le narrateur intervient.
Notez que je ferme les guillemets AVANT la phrase du narrateur.
J'ouvre la parole suivante par un tiret et des guillemets : le dialogue n'est pas fini et la conversation reprend.
Je termine le dernière parole par des guillemets : le dialogue est terminé. Je saute une ligne et reprend mon récit.

Vous pouvez noter dans l'exemple que j'ai couper la conversation pour faire intervenir le narrateur : il étaye le dialogue avec un verbe d'action : s'égaya le pokemon électrique

Ces interventions se nomment incises et servent à donner du rythme au dialogue et donner un ton aux paroles. Ils sont indispensables au dialogue, mais peuvent aussi permettre de marquer une pause ou de préciser quel personnage vient de parler si il y a plusieurs personnages dans le dialogue.

Une incise peu prendre place AU MILIEU d'une parole, mais la manœuvre est délicate, contentez-vous donc de les mettre enfin de parole.

- Les dialogues à guillemets non présents

Cette forme de dialogue est similaire à celle du dessus, à l'exception qu'on ne met pas de guillemets avant une incise, cette dernière s'intègre donc dans le dialogue sans en être exclue par les guillemets.

De même manière, en début de dialogue, on mettra SOIT un tiret, SOIT les guillemets, mais pas les deux.

Sinon c'est globalement les mêmes règles.

B) Faire vivre le dialogue

Faire vivre votre dialogue est quelque chose d'important, et si il est parfois difficile de tenir une conversation avec quelqu'un dans la réalité, inventer un dialogue l'est encore plus. Afin que votre dialogue soit le plus vivant possible, veillez à respecter les règles suivantes :

- Faites en sorte que les paroles respectes le caractère et l'humeur des personnages.
- Utilisez des incises afin de faire vivre l'action.
- Si vous avez du mal à inventer des dialogues, contentez-vous d'aller à l'essentiel, ne faites pas durer la chose.

Par exemple :

Pichu et Salamèche venait d'arriver au pied d'un grand pommier.

- « Regarde Salamèche, il y a des pommes partout !! » s'excita le pokemon jaune en courant partout
- « Attend-moi Pichu ! Pas si vite ! On ne sait pas ...
- Qu'est-ce que vous faites dans mon jardin ! Filez d'ici voyous avant que je vous attrape !! » s'énerva Nidoqueen depuis la fenêtre de sa maison.

Les deux compères prirent rapidement la fuite en courant, les bras chargés de pommes. Ils finirent leur course à l'abri sous un grand chêne.

- « Pfiou ... on a eu de la chance de pas se faire attraper, hein Pichu ?
- Oh oui ! Madame Nidoqueen nous auraient bien grondés sinon ! »

Ici, j'utilise des incises à la fin de la première parole pour décrire l'action du Pichu ainsi que son humeur excitée. Dans la seconde, j'adapte la parole au caractère prudent du Salamèche.
Le vocabulaire de la troisième parole, celle de Nidoqueen, traduit sa petite colère, j'adapte son vocabulaire en fonction. Elle est agacée, mais n'insulte pas franchement, ce n'est pas un méchante dame.
Enfin, dans la dernière parole, Pichu utilise le terme « gronder », c'est un enfant poli, j'adapte le vocabulaire.

Les incises permettent de décrire l'action, je coupe le dialogue pour insérer une phrase de récit et recommence un dialogue après. Avec un peu d'astuce, j'aurais pu intégrer cette partie de récit dans une incise et ne pas interrompre le dialogue, mais je ne l'ai pas fait pour donner un peu plus de fluidité à mon texte.

C) Monologues et pensées

Un monologue est différent du dialogue dans le sens ou un seul personnage parle. On retrouve donc un tiret en début de monologue et un guillemet. Les règles sont les mêmes que pour un dialogue, mais on limitera les incises pour ne pas haché le monologue.
Cependant, on veillera à en placé assez régulièrement pour ne pas rendre la chose totalement indigeste. Ces incises peuvent notamment indiquer des pauses du personnage pour reprendre son souffle, boire un verre d'eau, ou tout autre action coupant sa voix dans l'action. Ca donne un répit cohérent à votre personnage et un répit à votre lecteur, afin qu'il puisse enregistrer les informations du monologue. Car généralement, les monologues sont très denses en informations utiles.

Une pensée est une parole entre guillemets qui s'insère DANS LE RECIT. Elle ne répond pas aux autres règles du dialogue et se comporte comme une phrase narrative, mais se trouve être une pensée de personnage. Elle peut être donnée sous forme narrative sans guillemets également.

Par exemple :

Pensée sous forme de dialogue :

Pichu et Salamèche savouraient leurs butin sous le grand arbre. Le petit lézard pensa soudain « Ces pommes sont vraiment délicieuses » tout en dévorant son goûter.

Ici, les guillemets sont ouverts en début et en fin de parole, sans pour autant qu'il n'y ai de retour à la ligne et de tiret. Elle s'intègre dans le récit afin de ne pas couper l'action inutilement. De plus, cette informations n'est connue que du personnage et du lecteur, et citée sous cette forme, on comprend que les autres personnages n'entendent pas ce que Salamèche se dit.

Pensée sous forme narrative :

Pichu dévorait le fruit avec appétit tout en pensant que ces pommes étaient réellement délicieuses.

Ici, la pensée est introduite avec le verbe « Penser », et n'est pas directement citée par le Pichu.

D) Les erreurs à ne pas faire et quelques conseils

- Évitez les dialogues de type théâtral.

Exemple :
Pichu : Ces pommes sont délicieuses !
Salamèche : Oh oui vraiment délicieuses !

Le nom du personnage est mis avant la parole a la place du tiret. Il n'y a pas de guillemet et aucun incise. Ce genre de dialogue est très agaçant à lire, de plus, il est réservé aux pièces de théâtres et lié à ce style d'écriture. Pour information, une incise en théâtre se nomme une didascalie et rempli plus ou moins le même rôle.

- Evitez des dialogues trop longs sans incises.

- Evitez de mettre des incises tout le temps, et à toutes les sauces.

- Variez les verbes d'action de vos incises afin d'éviter les répétitions.

- Si vous avez l'impression qu'on ne comprend plus vraiment qui parle dans le dialogue, utilisez les incises pour préciser qui parle.

Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:41:46

3) La mise en page

Sommaire :
A) Le découpage des paragraphes
B) La ponctuation
C) Détails et conseils

La mise en page est la manière dont vous ajouterez des petits détails à votre texte, comme du gras, de l'italique ou encore le soulignement. C'est également le découpage des paragraphes, l'agencement des dialogues. C'est aussi comment vous placerez votre ponctuation.

A) Le découpage des paragraphes

Découper votre texte en paragraphe est une partie essentielle de la mise en page. D'énormes pavés indigestes sont pénibles pour le lecteur et font souvent décrocher de l'histoire. Il est donc important de savoir séparer vos blocs de textes en différents paragraphes.

Dans un premier temps, on cherchera à séparer les groupes d'actions. Ainsi, si un personnage se déplace, on mettra dans un paragraphe son déplacement, et on fera un nouveau paragraphe si il fait une pause, si il observe le paysage ou autre chose, afin d'aérer le texte.

De même manière, si une action deviens vraiment trop longue, on coupera à la fin d'une phrase afin de faire un retour à la ligne sans en sauter, dans le but encore une fois d'aérer un peu le texte.

Il n'y a pas de formule magique pour les paragraphes, tout dépend de vous et de votre façon de voir les choses, de votre implication dans votre travail.

B) La ponctuation

La ponctuation est quelque chose d'important, qui permet de donner une bonne présentation et peut offrir du rythme au récit selon votre manière de vous en servir. Des points réguliers à la place de virgules pour marquer des phrases très courtes peu par exemple donner un rythme haletant à votre récit. De même, pour une description, de longues phrases coupées de virgules permettent de faire durer le plaisir de la beauté, sans non plus faire des phrases de 4 lignes.

C) Détails et conseils

Évitez les couleurs, l'utilisation abusive du gras, de l'italique et du soulignement.

Utilisez exceptionnellement le gras pour marquer des termes essentiels à l'histoire et au texte. L'italique peut être utiliser pour les dialogues ou pour montrer un terme particulier ( comme une néologisme, un mot inventé ou une autre langue ). Ne soulignez pas, c'est mieux.

Préférez une bonne description à une image. Si vous devez mettre une image, ne l'intégrez pas au texte et mettez là en annexe en bas de votre page, après le point final et d'éventuels commentaires de fin de chapitre.

N'utilisez jamais les parenthèses, elles nuisent à l'immersion dans le texte. Préférez une contre-référence en bas de page ( cf. ).

Bannissez définitivement les smileys de vos fics sérieuses, gardez-les pour les fics humoristiques, et même dans ces dernières, utilisez au strict minimum.

Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:42:14

IV) Comment créer son univers ?

La dernière fois, nous avons vu comment bien choisir son univers ( https://www.jeuxvideo.com/nyvaldium/forums/message/75189007 ). Aujourd'hui, nous allons voir comment créer son univers d'une manière correcte.

L'univers est l'endroit ou vous ferez vivre vos personnages, il faut donc qu'il vous convienne et convienne à vos lecteurs aussi. Vous devez vous fixer des limites et des règles dès le départ, afin de ne pas vous perdre dans votre propre univers. Vous pourrez ensuite exploiter cet univers que vous vous serez fixer, dans ses limites et lorsque que vous estimerez que vous l'avez assez exploiter, vous pourrez songer à l'agrandir.

Pour reprendre ce que nous avions vu la dernière fois, il existe deux grands types d'univers : les univers pré-existants et les univers propres. Selon votre type d'univers, vous n'aurez pas les même contraintes et vos lecteurs n'auront pas les même exigences.

1) Les univers pré-existants

Sommaire :
A) Les pièges des univers pré-existants
B) Comment gérer un univers pré-existant

Ces univers qui reprennent un univers déjà créer son les univers de prédilection des fan fictions. Ils possèdent déjà un lore et un background complet et nécessite moins d'efforts d'inventions pour les auteurs, tout en lui garantissant de trouver un public de fans de cet univers. Mais le problème de ce genre d'univers est qu'il réserve souvent des pièges et de cruelles désillusions pour les auteurs en herbe.

A) Les pièges des univers pré-existants

Très souvent, ces univers sont déjà très complet et les jeunes auteurs n'en saisissent pas forcement la profondeur. Ils sous-exploitent de vastes univers et n'arrivent pas à répondre aux attentes de leurs lecteurs.

L'univers pokemon contient par exemple une dizaine de région, des centaines de personnes et plus de 721 pokemons. Et je ne compte que les jeux vidéos, j'exclue les films, séries TV et mangas. Comment composer et satisfaire tout les lecteurs potentiels dans un univers si vaste ?

Finalement, les auteurs débutants s'attendant à quelque chose de facile se retrouvent bloqués par des possibilités qui sont soit trop larges, soit trop étroites.

De plus, ces univers possèdent des personnages dont l'image et le caractère est déjà fait et présent, il faut donc composer avec et savoir le reproduire, sous risque de se faire réduire en cendres fumantes sur le sentier de la disgrâces par ses propres lecteurs.

Ce genre d'univers demande un projet mûrement réfléchi, travaillé et une compréhension complète de l'univers en question. Ce n'est pas juste en connaissant la carte, les champions d'arène et quelques pokemons qu'on peut se permettre une fic sur l'univers trop vaste de pokemon.

B) Comment gérer un univers pré-existant

Pour gérer ce genre d'univers, il faut le comprendre. Comprendre l'univers, son histoire, ses personnages, sa genèse. Il faut se documenter, longuement, jusqu'à devenir incollable dessus. Et travailler son scénario pendant des semaines afin de coller le plus possible à l'univers. Il faut s'approprier ce monde tout en le respectant, ne pas bafouer le travail de ceux qui l'ont créer. C'est un processus très long et très difficile pour faire un véritable travail abouti et de qualité dans un univers pré-existant.

Il faut savoir expérimenter et recevoir les critiques sans chercher à se justifier. Et retravailler encore et encore son oeuvre. C'est ce qui décourage généralement les auteurs, c'est un travail éreintant pour obtenir une véritable oeuvre à la fois personnelle et fidèle à l'univers dans lequel elle s'ancre.

2) Les univers propres

Sommaire :
A) Les pièges des univers propres
B) Comment gérer un univers propre

Les univers propres sont des univers créés de toute pièces par leurs auteurs. Assemblant parfois des petits morceaux d'univers, ils cherchent à faire un monde qui leur correspond et leur appartient. Ils sont tout aussi difficiles à appréhender que les univers pré-existants, mais d'une manière différente. Ils ont eux aussi leurs doses de fardeaux et de complications.

A) Les pièges des univers propres.

Les univers propres requièrent une imagination foisonnante et demandent de se renouveler en permanence. Vos lecteurs attendent de vous quelque chose de nouveau, tout le temps, et ne veulent pas qu'on leur serve une histoire pré-mâchée déjà vue dans telle ou telle oeuvre.

Souvent, les jeunes auteurs se voient trop ambitieux et finissent par abandonner face à l'immensité qu'ils ont eux-même donné à leur propre univers. Le tord est de vouloir se montrer trop ambitieux dès le départ et de finalement se perdre dans sa propre histoire. Ces univers sans limites sont parfois de véritables gouffre à motivation tant on ne sait plus ou donner de la tête et par où continuer.

B) Comment gérer un univers propre

Comme pour les univers pré-existants, il faut se étudier ce que l'ont est en train de faire. Lors de l'élaboration du projet, il faut cependant passer par des étapes bien précises :

- Établir les limites de son univers , c'est à dire décider de là ou s'arrête la chose. Décider par exemple qu'au delà des frontières d'un continent, il n'y a rien, et qu'aucune autre vie n'existe dans cet univers. Il faut limité son univers à quelques chose, une région, un pays, une planète, ou alors ne lui offrir aucune limite, mais ça deviens vite ingérable sans plan précis.

- Remplir son univers, a savoir ce qu'on y mettra. Telle et telle espèce, telle ou telle peuple. Commencer à mettre en place la vie qui l'habitera, les rôles de chaque chose, il faut en gros l'organiser.

- Forger son histoire, c'est lui offrir un background, un passé duquel découle de manière logique et cohérente l'histoire telle qu'elle se déroule. Qui les événements passé aient des liens avec ceux présents, il faut donner à votre univers une cohérence. Votre univers doit avoir une sens, une histoire, une véritable genèse, quelque chose de robuste sur lequel vous pourrez jeter les bases de votre récit sans risquer qu'il ne s'effondre sur les fondation de l'incohérence ou du vide.

Une fois ces trois étapes terminées, vous pouvez commencer votre récit et mettre en place votre histoire. Et, avec le temps, vous apprendrez vous-même à dompter votre monde et l'étendrez alors petit à petit si vous en avez envie.

Il faut savoir que toute ces choses sont pour vous, vos lecteurs n'ont pas à savoir dès le prologue toute l'histoire de votre univers. Ces étapes sont à mettre dans un côté de votre tête pour que vous puissiez garder de la cohésion dans votre monde et qu'il ne s'éparpille pas. N'allez pas blinder d'informations inutiles vos lecteurs dès le début.

Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:42:49

V) Faire évoluer ses personnages

Sommaire :
1) Les différents types de personnages
2)Comment faire évoluer votre personnage

Lors du tuto précédent, nous avons aussi vu comment donner vie à nos personnages ( https://www.jeuxvideo.com/nyvaldium/forums/message/75189119 ) à travers des habitudes, des traits de caractère, etc ...

Nous allons maintenant voir comment faire évoluer ce personnage au seins de votre univers d'une manière logique et cohérente !

1) Les différents types de personnages

Sommaire :
A) Les personnages principaux
B) Les personnages secondaires
C) Les personnages tertiaires
D) Les antagonistes

Commençons par décortiquer les différents types de personnages qu'on peut trouver au cours du récit. Il en existe de toutes sortes, chacun ayant son rôle et son utilité, même mineure.

A) Les personnages principaux

Ce sont les personnages au coeur de l'histoire. Votre récit contient nécessairement un ou plusieurs personnages principaux, qui feront office de héros. Ils sont les personnages dont nous suivrons les aventures et ceux autour desquels se dérouleront les actions. Il doit être le personnage soit le plus développer de votre histoire, soit celui qui sera le plus développé au cours de votre récit.

Il existe différents types de personnages principaux, mais nous nous attarderons principalement sur 3 grands types de personnages principaux :

- Le héros : C'est l'archétype du personnage principal. Il est généralement bon par nature, poursuis un but noble et s'entoure de camarades fiables. C'est celui que l'on retrouve généralement dans les récits de débutants car il est un personnage facile à mettre en place et communément assez attachant.

- L'anti-héros : L'anti-héros n'est pas le contraire du héros, c'est plutôt sa complémentarité. L'anti-héros est un type de personnage principal au but plus nuancé et à la nature plus contradictoire. Son but n'est pas forcement noble, et il n'est pas lui-même foncièrement bon. L'anti-héros est un personnage beaucoup plus nuancé, avec lequel il est possible de jouer pour offrir une nuance dans les thèmes du récit. Il est plus complexe qu'un héros basique et offre aussi des possibilités plus larges.

- Le héros en devenir : Ce type de personnage principal n'est ni un héros, ni un anti-héros, c'est une ébauche, un personnage modelable qui n'a qu'un caractère basique et provisoire. Ce genre de héros demande un récit centré exclusivement sur lui afin de le faire évoluer vers un des deux types présentés au dessus. C'est le type de personnage principal qu'on retrouve généralement dans les voyages initiatiques, dont le but est de faire du héros en devenir un véritable héros.

B) Les personnages secondaires

Les personnages secondaires sont généralement des personnages du récit qui occupent une place très importante sans non plus être des personnages principaux. Leur rôle est de faire progresser le héros, le guider dans son aventure, l'aider à faire des choix ou l'accompagner dans sa progression. Ils sont indispensables pour permettre au récit d'avancer avec les personnages principaux. Comme pour ces derniers, on en trouve différents types.

Ils peuvent également n'avoir aucun lien particulier au personnage principal et servir simplement à faire avancer le récit.

- Les compagnons : Ils sont les compagnons du héros. Ils sont là pour l'aider dans sa quête et lui permettre d'atteindre ses objectifs. Ils permettent aussi au personnage principal d'acquérir de l'expérience.

- Les maitres : Les maitres sont des personnages secondaires qui ont pour but principal d'apprendre aux personnages principaux. Ils sont des guides et transmettent une expérience qui permet au héros de s'élever dans le récit. Ils ne sont pas indispensables mais peuvent prendre place si le héros a besoin d'évoluer rapidement. Il font naître une relation de maître à élève très plaisante à développer pour les auteurs en général.

On retrouve un grand nombre de personnages secondaires, mais ces deux types sont les plus importants.

C) Les personnages tertiaires

Ils sont les personnages dispensables du récit. Ils servent à rajouter des détails à l'histoire et offrir de la cohérence et la consistance au monde. Sans eux, les univers des récits ne seraient que des fables plates.

On range dans cette catégorie tout ces personnages qui n'ont pas de rôle vraiment important, tel que l'homme qui donne le chemin, l'enfant qui joue dans un champ ou le marchand qui vends un objet. Ils sont en eux-même peu important pour le récit, mais pourtant indispensable à la cohérence et à la consistance de ce dernier. Il ne faut pas hésiter à en placer le plus souvent possible pour rendre le monde plus vivant.

D) Les antagonistes

Les antagonistes regroupent les 3 autres catégories de personnages. On y trouve des personnages principaux, secondaires et tertiaires. Cependant, ils ont la particularité de s'opposer ou de desservir les buts et objectifs des héros ou, de manière plus générale, de s'opposer au « bien » et d'avoir des objectifs plutôt mauvais.

Si avoir un personnage principal élaboré et est important, l'antagoniste principal l'est tout autant. Il est celui auquel le lecteur identifiera la menace, et il est clair que Bernard, le technicien de surface de Sangyong n'est pas un méchant très charismatique. Il faut donc travailler vos antagonistes comme vos protagonistes.

2) Comment faire évoluer votre personnage

Si nous avons vu comment donner vie à des personnages, il faut maintenant les faire évoluer au sein de votre univers. Pour cela, vous devez lui offrir des interactions avec votre monde et les personnages qui l'entoure.

Vos personnages ne doivent pas être de simple visiteurs de votre univers, ils doivent en faire pleinement parti et pour ce faire, vous devez lui donner des attaches avec ce dernier. Son passé, ses buts, son avenir, ils doivent être en lien avec ce monde.

Son histoire, la vie que vous lui donnez doit être cohérente avec votre univers et y faire appel le plus possible. Donnez lui des origines et des affects qui sont définis dans votre univers et ne vienne pas de n'importe où. Oubliez donc vos personnages qui viennent « d'une région inconnue » et vos personnages sans famille qui n'ont qu'un pauvre ami pour seule compagnie. Construisez-leur une vie, n'oubliez pas que leur naissance s'est faite plus tôt, qu'il ne naît pas à sa première apparition dans la fic.

Son passé doit être solide et établi, pas simplement une tâche floue dans votre univers. Tout comme justement votre univers, votre personnage se construit d'une manière similaire, avec un passé et une histoire propre et définie pour vous-même, pas forcement pour les lecteurs.

Et pour revenir dessus, il doit avoir des relations et des affects avec ce monde, une famille, des connaissances, des relations humaines et des interactions sociales. Sinon, vos personnages ne seront que des coquilles vides dans un monde dans lequel ils n'auront pas leur place.

Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:43:19

VI) Construire sa fic

Sommaire :
1) Les différentes étapes standards d'un récit
2) Le plan détaillé

Pour construire votre fic, vous aurez besoin de tout les éléments citez précédemment. Récapitulons donc.

Nous avons des règles de français à jour, nous avons un univers précis et établi dans notre esprit, des personnages construits et vivants, les outils pour faire une bonne mise en page et une rédaction digne de ce nom. Mais il manque quelque chose d'essentiel pour pouvoir lancer la fiction : il nous faut un scénario.

C'est un partie cruciale et délicate, l'élaboration d'un scénario. Nous allons donc nous appuyer sur des plans et des outils pour nous faciliter la tâche. Dans un premier temps, armez-vous d'un logiciel ou d'un cahier et d'un stylo pour noter vos plans et vos idées.

1) Les différentes étapes standards d'un récit

Au cours d'un récit, nous pouvons retrouver des étapes qui sont souvent les mêmes et se retrouvent dans la plupart des grands récits.

- La situation initiale : C'est la situation de base de l'histoire. Généralement, cette situation se retrouve dans le prologue et s'étend sur le premier chapitre. Elle fixe les bases de l'univers et introduit les personnages principaux. Elle dépeint un certain quotidien et une posture de base du récit, c'est en quelque sorte leur vie de tout les jours qui s'y raconte.

Néanmoins, notez que dans certains récits, il est possible de sauter cette phase et d'introduire directement le récit et le prologue dans une phase plus avancée du récit, mais c'est en général quelque chose de réservé aux auteurs sensiblement plus expérimentés.

- L’élément perturbateur : L’élément perturbateur, ou situation d'amorce, c'est le moment de votre récit ou la situation initiale se fera briser. Comme son nom l'indique, c'est le moment ou un élément entre dans le récit et viens perturber la vie des personnages principaux. C'est à ce moment là qu'on viendra introduire les éventuels buts des personnages si ils n'en avaient pas. C'est également le début de la partie la plus longue et massive du récit.

- Les péripéties : Cette étape représente l'intégralité des aventures des personnages principaux. C'est le corps de votre fic, la plus grosse partie du récit. C'est là que vous développerez vos personnages, votre univers, et que vous déciderez de l'orientation du récit.

- La situation de résolution : Aussi nommée situation finale ou encore élément de conclusion, c'est le moment ou vos héros finissent par atteindre leurs buts. C'est la fin des péripétie et le retour à la situation initiale de base, ou le début d'une nouvelle situation initiale dû aux changements dans votre univers, changements découlant des péripéties.

- L'épilogue : A l'image du prologue, c'est le dernier chapitre de votre fic, celui qui la clôture. Il est possible d'y mettre toute sorte de choses : une nouvelle situation initiale, un retour à la situation initiale de base, une morale, un résumé des aventures, ou toute sorte de chose clôturant votre fiction, pouvant même l'ouvrir sur une suite ! C'est à vous de voir !

2) Le plan détaillé

Un plan détaillé, c'est un peu votre fic, mais sans la rédaction. A l'intérieur, vous organisez vos idées et votre scénario, vous le découpez et l'agencez avec précision.

Vous y intégrez chaque détail de l'histoire, chaque rebondissement, avec le plus d'exactitude possible. En général, cette partie prend énormément de temps mais est une aide plus que précieuse. Une fois votre plan détaillé terminé, vous n'avez plus qu'à rédiger autour petit à petit.

Il n'y a pas de guide précis pour faire un plan détaillé, c'est à vous de gérer votre organisation.

Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:43:47

VII) Les outils scénaristiques

Sommaire :
1) L'ellipse
2) La volte-face
3) Le flash-back
4) Le deus ex machina

Les outils scénaristiques, ce sont ces petites choses qui permettent de rendre le récit plus fluide, d'éviter les moments trop plats et ennuyeux, de rajouter de l'intensité. Ils sont des petites « formules magiques » qu'il faut savoir utiliser avec précaution mais qui, bien utilisées, permettent de jouer avec le récit pour se débloquer d'une situation délicate ou d'ajouter des rebondissements de dernière minute.

1) L'ellipse

Une ellipse, c'est un petit saut dans le futur. C'est le fait de sauté un passage dans le récit pour reprendre plus loin. Une petite ellipse par exemple, c'est quand dans un récit vous sautez la description d'un trajet.

C'est un outil à ne pas utiliser non plus pour des longueurs de temps trop longues et sautant trop d'actions, car les événements sautés durant une ellipse sont souvent réclamés par les lecteurs.

2) La volte-face

C'est le fait de faire retourner sa veste d'une manière soudaine à un personnage. Cette technique permet de mettre en place de manière très soudaine un rebondissement. Comme tout les outils scénaristiques, il ne faut pas en user à outrance sous peine de lasser le lecteur.

3) Le flash-back

Un flash-back est un retour dans le passé. Il ne s'intègre pas dans le récit d'une manière naturelle. Généralement, un flash-back est un chapitre entier et est précisé, afin de ne pas perdre le lecteur dans la trame temporelle. Il sers à décrire des événements passés ou pris dans une ellipse de manière précise.

Attention, un personnage racontant une histoire passée au cours d'un dialogue ou d'un monologue n'est pas un flash-back.

4) Le deus ex machina

Alors là, le deux ex machina, c'est le god mode de l'auteur. C'est LA baguette magique, l'outil suprême de l'auteur.

Un deus ex machina, c'est le fait de faire naître un événement totalement inattendu dans le seul but de dénouer une situation complètement bloquée. C'est une sorte de joker dans l'histoire, et se caractérise généralement par une justification totalement capillotractée et à l'ultime limite de l'incohérence.

Par exemple le retour providentiel d'un personnage donné comme définitivement mort d'un coup de hache dans le crâne.
Ou la foudre qui frappe un opposant beaucoup trop fort et le terrasse.
C'est également valable pour tout les types de power-up totalement injustifiée en fin de combat pour faire reprendre le dessus au héros.

Un deux ex machina n'est clairement PAS un outil scénaristique destiné à être utilisé. Il faut l'éviter autant que possible et se limiter à UN SEUL dans toute la fic.

-FIN-

Ce tuto se termine donc sur le deux ex machina. J'espère que vous aurez appris des choses et je reste à votre disposition ici même, sur le Ficopic, sur mes fics ou encore en MP afin de répondre à toutes vos questions :oui:

Pseudo supprimé
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:47:57

Ce topic que je vois à chaque forum pokémon [[sticker:p/1kki]]
Sérieusement j'ai du le lire au moins 3 fois ce pavé et pourtant j'ai jamais écrit de fanfic pokémon [[sticker:p/1lmb]]

Je m'en voudrais de gâcher le boulot je repost maintenant et j'ai supprimer l'autre [[sticker:p/1kkr]]

Message édité le 23 septembre 2016 à 04:48:28 par
Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:49:53

Le 23 septembre 2016 à 04:47:57 PikaLink a écrit :
Ce topic que je vois à chaque forum pokémon [[sticker:p/1kki]]
Sérieusement j'ai du le lire au moins 3 fois ce pavé et pourtant j'ai jamais écrit de fanfic pokémon [[sticker:p/1lmb]]

Je m'en voudrais de gâcher le boulot je repost maintenant et j'ai supprimer l'autre [[sticker:p/1kkr]]

Merci du repost, c'est plus respectueux comme ça :oui:

Maintenant tu prend tes petits yeux et tu lis le tuto, tu verra qu'en fait oh ... surprise, c'est le fruit de plusieurs semaines de recherche et de travail pour faire un nouveau tuto qui fait suite à l'ancien :(

Pseudo supprimé
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:51:31

Le 23 septembre 2016 à 04:49:53 Nyvaldium a écrit :

Le 23 septembre 2016 à 04:47:57 PikaLink a écrit :
Ce topic que je vois à chaque forum pokémon [[sticker:p/1kki]]
Sérieusement j'ai du le lire au moins 3 fois ce pavé et pourtant j'ai jamais écrit de fanfic pokémon [[sticker:p/1lmb]]

Je m'en voudrais de gâcher le boulot je repost maintenant et j'ai supprimer l'autre [[sticker:p/1kkr]]

Merci du repost, c'est plus respectueux comme ça :oui:

Maintenant tu prend tes petits yeux et tu lis le tuto, tu verra qu'en fait oh ... surprise, c'est le fruit de plusieurs semaines de recherche et de travail pour faire un nouveau tuto qui fait suite à l'ancien :(

Je comptais lire de toute façon [[sticker:p/1kkr]]
Tu sais j'apprécie ton boulot, j'ai même lu Kanto's Story à une époque :hap:
(Si c'est bien toi qui l'a écrit j'ai un doute [[sticker:p/1jnh]])

Message édité le 23 septembre 2016 à 04:52:45 par
Nyvaldium Nyvaldium
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:55:19

Le 23 septembre 2016 à 04:51:31 PikaLink a écrit :

Le 23 septembre 2016 à 04:49:53 Nyvaldium a écrit :

Le 23 septembre 2016 à 04:47:57 PikaLink a écrit :
Ce topic que je vois à chaque forum pokémon [[sticker:p/1kki]]
Sérieusement j'ai du le lire au moins 3 fois ce pavé et pourtant j'ai jamais écrit de fanfic pokémon [[sticker:p/1lmb]]

Je m'en voudrais de gâcher le boulot je repost maintenant et j'ai supprimer l'autre [[sticker:p/1kkr]]

Merci du repost, c'est plus respectueux comme ça :oui:

Maintenant tu prend tes petits yeux et tu lis le tuto, tu verra qu'en fait oh ... surprise, c'est le fruit de plusieurs semaines de recherche et de travail pour faire un nouveau tuto qui fait suite à l'ancien :(

Je comptais lire de toute façon [[sticker:p/1kkr]]
Tu sais j'apprécie ton boulot, j'ai même lu Kanto's Story à une époque :hap:
(Si c'est bien toi qui l'a écrit j'ai un doute [[sticker:p/1jnh]])

C'est absolument pas moi, t'enchaînes les bourdes là :hap:

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Niveau 10
23 septembre 2016 à 04:57:44

Le 23 septembre 2016 à 04:55:19 Nyvaldium a écrit :

Le 23 septembre 2016 à 04:51:31 PikaLink a écrit :

Le 23 septembre 2016 à 04:49:53 Nyvaldium a écrit :

Le 23 septembre 2016 à 04:47:57 PikaLink a écrit :
Ce topic que je vois à chaque forum pokémon [[sticker:p/1kki]]
Sérieusement j'ai du le lire au moins 3 fois ce pavé et pourtant j'ai jamais écrit de fanfic pokémon [[sticker:p/1lmb]]

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Merci du repost, c'est plus respectueux comme ça :oui:

Maintenant tu prend tes petits yeux et tu lis le tuto, tu verra qu'en fait oh ... surprise, c'est le fruit de plusieurs semaines de recherche et de travail pour faire un nouveau tuto qui fait suite à l'ancien :(

Je comptais lire de toute façon [[sticker:p/1kkr]]
Tu sais j'apprécie ton boulot, j'ai même lu Kanto's Story à une époque :hap:
(Si c'est bien toi qui l'a écrit j'ai un doute [[sticker:p/1jnh]])

C'est absolument pas moi, t'enchaînes les bourdes là :hap:

Je ferais mieux de me coucher moi [[sticker:p/1lmc]]

Nyvaldium Nyvaldium
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Niveau 10
23 septembre 2016 à 05:02:31

Le 23 septembre 2016 à 04:57:44 PikaLink a écrit :

Le 23 septembre 2016 à 04:55:19 Nyvaldium a écrit :

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Le 23 septembre 2016 à 04:49:53 Nyvaldium a écrit :

Le 23 septembre 2016 à 04:47:57 PikaLink a écrit :
Ce topic que je vois à chaque forum pokémon [[sticker:p/1kki]]
Sérieusement j'ai du le lire au moins 3 fois ce pavé et pourtant j'ai jamais écrit de fanfic pokémon [[sticker:p/1lmb]]

Je m'en voudrais de gâcher le boulot je repost maintenant et j'ai supprimer l'autre [[sticker:p/1kkr]]

Merci du repost, c'est plus respectueux comme ça :oui:

Maintenant tu prend tes petits yeux et tu lis le tuto, tu verra qu'en fait oh ... surprise, c'est le fruit de plusieurs semaines de recherche et de travail pour faire un nouveau tuto qui fait suite à l'ancien :(

Je comptais lire de toute façon [[sticker:p/1kkr]]
Tu sais j'apprécie ton boulot, j'ai même lu Kanto's Story à une époque :hap:
(Si c'est bien toi qui l'a écrit j'ai un doute [[sticker:p/1jnh]])

C'est absolument pas moi, t'enchaînes les bourdes là :hap:

Je ferais mieux de me coucher moi [[sticker:p/1lmc]]

Je crois oui :hap:

Lusso123 Lusso123
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 06:11:33

Confondre Nyva et Niva :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
23 septembre 2016 à 06:15:35

Le 23 septembre 2016 à 06:11:33 Lusso123 a écrit :
Confondre Nyva et Niva :hap:

Tu admettra que c'est facile de confondre :hap:
Par contre toi je suis sûr que tu es celui qui écrit Legendary bonds :bave:
Tu te souviens peut-être de moi, je suis le fanboy numéro 1 de ta fic :oui:

-Pichukulele -Pichukulele
MP
Niveau 13
23 septembre 2016 à 06:58:32

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474606687-0995-noelpush.png

[[sticker:p/1lgd]]
Izuna-Sama Izuna-Sama
MP
Niveau 13
23 septembre 2016 à 08:05:18

Kanto's Story, que de bons souvenirs. :coeur:
Bien joué pour ce tuto' Nyval'. Ça en aidera plus d'un !

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