Bonsoir à tous, je suis Nyvaldum ( sisi j'vous promet ) et je vous propose un tuto pour bien écrire vos fics. Vous y apprendrez également en fin de tuto comment bien lire, car c’est aussi important de bien savoir lire que de bien savoir écrire. La partie sur la lecture parlant de philosophie traite de la réflexion et pour ceux qui me pose la question d’où j’ai appris à faire des analyses de texte et ou j’ai appris à écrire des fics, c’est avec de la réflexion, je ne l’ai pas appris de quelqu’un

Sachez que ce topic est également ouvert pour que vous puissiez poser vos questions ou demander des conseils, mes messages privés sont également ouverts si vous avez besoin de conseil ou d’aide ou même des questions stupides que vous n’osez pas poser :cute :

Pour commencer, laissez-moi vous présenter le sommaire, il y aura une partie par post afin de ne pas vous perdre. Je vous suggère d’utiliser la fonction de recherche par mot (Ctrl+F sous Windows) de votre navigateur afin de trouver la partie qui vous intéresse en particulier ou alors de cliquer sur les liens associés en dessous des parties du sommaire.

Sommaire :
I) Préambule : Qu’est-ce qu’une fic ?
https://www.jeuxvideo.com/nyvaldium/forums/message/771551348
II) Prologue : Comment le réussir ?
https://www.jeuxvideo.com/nyvaldium/forums/message/75188871
III) Récit : Comment structurer son récit ?
https://www.jeuxvideo.com/nyvaldium/forums/message/75188943
IV) Univers : Comment choisir son univers ?
https://www.jeuxvideo.com/nyvaldium/forums/message/75189007
V) Personnages : Comment donner de la vie à vos personnages ?
https://www.jeuxvideo.com/nyvaldium/forums/message/75189119
VI) Lecture : Comment lire une fic ?
https://www.jeuxvideo.com/nyvaldium/forums/message/75189151
VII) Quelques petits conseils à part !
https://www.jeuxvideo.com/nyvaldium/forums/message/75189199

Je vous invite à donner votre avis sur ce qui vas suivre et à me contredire si le cœur vous en dit.

Commençons donc sans plus attendre, je sens que vous trépignez ! Comment ça vous ne trépignez pas ? Fichtre, aurais-je foiré mon intro comme à mon habitude ? Bap’, je demanderai des cours à Xabab …

I) Préambule : Qu’est-ce qu’une fic ?

La question est grande ! Une fic, c’est l’abréviation de fiction, un terme désignant une histoire fictive rédigée, que ce soit une fan-fic ou une histoire montée de toute pièce. Ce terme est employé presque uniquement pour désigner une fiction publié sur internet et rédigé sur format informatique (généralement pas de manuscrit). Ici nous prendrons néanmoins la définition qui englobe toute les fictions, manuscrites ou imprimées comprises et désigne la fiction sous sa forme la plus élaborée, construite sous forme romanesque.
La fic est donc généralement composé comme un roman, divisée en chapitre et parfois même répartie sur plusieurs tomes pour certaines. La fic est surtout un récit pouvant s’adapter dans plusieurs formes, on trouve des récits romanesques, des récits implicatifs, des récits en prose poétique (quoi que rares), des récits humoristiques, des fics participatives (mais nous ne nous pencherons pas sur ce cas, libre à vous de me MP si vous voulez mes conseils à ce sujet) et bien d’autres types de fics qui ne me viennent pas immédiatement à l’esprit.

Mais tout ça, c’est l’aspect matériel de la chose, sa forme pratique. Pourtant une fic n’est pas qu’un simple amas de mots menant à des phrases, c’est avant tout un fabuleux outil de partage millénaire. Des saintes écritures jusqu’à Hélène la coccinelle en passant par Les Misérables, Vingt-milles lieues sous les mers ou encore l’Etranger, tant de grand romans, tous ces récits ne sont pas à dévalués car ils ont tous en commun la fabuleuse fonction de partager quelque chose.

En effet, une fiction c’est surtout un outil de partage entre l’écrivain et son lecteur. C’est le moyen de l’écrivain de pouvoir partager toute chose avec son lecteur et sous toutes les formes possibles. Il peut partager des idées, des valeurs, des émotions, des conseils, des goûts, sa culture, du savoir, une multitude de chose, tout peut-être partager par le biais d’une fic, même une recette de cuisine ! Rien n’empêche l’auteur d’incorporé des recettes de cuisine au cœur du récit, Boichi, auteur du manga Sun-Ken-Rock le fait d’ailleurs régulièrement !
L’auteur d’une fic à le pouvoir de transmettre et la fic est ce qui peut créer ce lien privilégié entre un écrivain et son lecteur. Elle fait office de média qui permet à l’un de partager avec l’autre. Mais un partage implique le respect et un auteur se doit de respecté son lecteur autant que le lecteur se doit de respecter l’écrivain. Une fic écrite avec les pieds ou une critique après une lecture en diagonale sont autant de marques d’irrespect qui n’ont pas de place dans l’univers de la fiction.

Une fic est donc un outil de partage, un lien entre auteur et lecteur, c’est ce qui réunit les deux faces du miroir de la passion des lettres. Une fic doit donc être abordé de manière sérieuse, réfléchie et se doit de véhiculer quelque chose et pas simplement raconter une histoire de manière banale.
« Pichu a mangé une pomme » ne véhicule rien, tandis que « Pichu mangea une pomme avec plaisir » véhicule quelque chose, on y trouve le partage d’une émotion. Il est important que le lecteur puisse dégager une réflexion de sa lecture, qu’il ait quelque chose à ressentir et que le récit fasse appel à son raisonnement sans même qu’il s’en rende compte. Si le lecteur peut se mettre à la place du personnage, il effectue un travail de raisonnement, même si il ne s’en rend pas compte, et c’est ça qui rend une lecture utile et surtout agréable. Il faut que le lecteur puisse user de sa capacité de réflexion.

Nous avons donc un outil de partage et un facteur de réflexion. Mais pour pouvoir provoquer tout ça, il faut avant tout accrocher le lecteur, et c’est là qu’intervient le prologue.

II) Prologue : Comment le réussir ?

Le prologue est l’ouverture de votre fic, ce n’est pas le chapitre 1 mais ce qui se situe juste avant le premier chapitre. C’est l’introduction de votre fic, ce n’est pas un avant-propos non plus, c’est la base de votre récit, contenant votre phrase d’accroche, votre incipit, votre situation initiale et vous pouvez même l’étendre jusqu’à un élément perturbateur.

Mais votre prologue, c’est surtout le premier contact entre votre fic et votre lecteur (si vous n’avez pas d’avant-propos) et c’est la partie la plus importante de votre fic. C’est sur le prologue et le premier chapitre que tout se joue, si le lecteur n’accroche pas là, il n’accrochera plus, un prologue raté c’est l’assurance d’un échec. En effet, c’est lors de cette première approche que le lecteur adhèrera à votre univers et votre style, s’attachera à votre personnage et accrochera à l’histoire.

Pour bien construire votre prologue il y a donc quelques règles à respecter :

• Votre première phrase est EXTREMEMENT importante, pas primordiale mais presque. Dans les grands romans comme les petits, la première phrase accroche les yeux et donne envie de lire la suivante et lance une mécanique chez le lecteur qui le pousse à poursuivre sa lecture. Tous les lecteurs de Camu connaissent la phrase « Aujourd’hui, Maman est morte. » C’est une phrase d’accroche qui attire le lecteur, on veut savoir ce qui se passe ensuite. A elle seule, elle plonge le lecteur dans un état de curiosité. On veut savoir ce qui est arrivé à la mère. Et votre prologue doit être à l’image de votre phrase d’accroche, il doit mettre le lecteur dans un état de curiosité et le tiré vers le chapitre 1 pour satisfaire son désir de curiosité, c’est ce qu’on appelle le suspens. L doit être présent à la fin de votre prologue, mais également tout au long de votre roman.

• Vous devez insérer votre personnage principal, c’est la base. C’est autour de lui que l’histoire se déroule et il est INDISPENSABLE que le lecteur puisse s’y attaché ou s’y identifier.

• Vous devez le mettre dans une situation. Votre personnage doit être dans une action, il ne s’agit pas de dire « Le héros c’est Pichu, il est petit, jaune et noir et il aime les pommes » mais bien de dire « Pichu attendais sous un arbre, il était petit, sa fourrure jaune et noire. Il avait dans sa main une pomme qu’il attendait de pouvoir déguster en paix. » Ici, le personnage est dans l’action, le lecteur peut se mettre à sa place et s’identifier ou s’attacher à Pichu. Dans le premier cas, le lecteur constate simplement, il ne peut pas se mettre à la place de Pichu et s’il ne s’y attache pas, il n’accroche pas et ne suit pas le reste de la fic.

• Vous devez également présenter un univers subtilement. Il ne faut pas dire « Nous sommes à Johto. » ou « Nous sommes dans une nouvelle région » mais vous devez le faire comprendre. Si il est écrit « Pichu jouait dans le bois aux chênes à la sortie d’Ecorcia » on comprend que nous sommes dans la région de Johto et que l’on parle d’une région et d’un univers déjà existant, celui de pokemon dans la région de Johto. Pourtant il n’est dit ni les mots Johto et pokemon.

Pareil s’il est dit « Agumon et Pichu couraient dans la plaine d’Ashor », on comprend qu’il s’agit non pas de l’univers pokemon seul, mais d’un pokemon X digimon, et d’une nouvelle région vue qu’aucun univers ne contient la plaine d’Ashor.

• Vous devez mettre en place une situation initiale claire. Votre personnage doit être dans une situation de base qui lui offre un but ou un non-but (situation d’oisiveté, routine lassante) pour ensuite intégrer (à la fin du prologue ou pour les plus audacieux au milieu de ce dernier, sinon au chapitre 1 voir plus tard pour les plus audacieux encore une fois) un élément perturbateur qui viendra changer cette situation initiale.

Si vous suivez ces quelques règles votre prologue sera assurément une bonne base à votre fic et vous aurez des lecteurs fidèles dès le début. Mais un prologue réussi n’est pas une garantie absolue à votre réussite, votre récit doit suivre la voie ouverte par ce premier.

III) Récit : Comment structurer son récit ?

Votre récit doit être à la hauteur de votre prologue, il doit être cohérent et haletant, il doit maintenir le lecteur dans l’histoire, ne pas l’en détacher ni l’en écarter. Il faut l’y prendre au piège. Il doit également suivre une trame et ne pas partir dans d’étranges divagations. Aussi, si vous êtes débutant, ne vous risquez pas à mettre en suivi l’histoire de plusieurs personnages dans différentes aventures au cours de votre fic, vous perdrez votre lecteur. Concentrez-vous sur votre personnage principal, groupez autour de lui les autres personnages et si ils ne sont pas autour de lui, axez l’histoire sur votre héros et lors de retrouvailles, faites raconter aux autres personnages ce qu’ils ont fait pendant leur absence (ou pas d’ailleurs, rien ne vous oblige à leur faire dire si ce n’est pas vraiment important).

Gardez toujours à l’esprit que le lecteur doit en permanence pouvoir se mettre à la place du personnage principal ou d’un éventuel adjuvant. Il doit également s’attaché à ce personnage au point d’avoir de l’empathie pour lui, de ressentir des émotions vis-à-vis de ce dernier, comme de la jalousie, de la compassion et même pourquoi pas de l’amour si vous avez un don pour retranscrire les choses, vous ferez peut-être craquer des lecteurs !

Votre récit doit donc être structuré et réfléchit pour ne pas perdre l’attention du lecteur, il faut qu’il se sente soit acteur, soit spectateur, mais pas les deux. Dans tous les cas, il doit ressentir un certain attachement à l’univers et ses personnages.
Pour cela, je vous conseille personnellement de suivre le schéma de base : Situation initiale (prologue), élément perturbateur (fin du prologue ou premier chapitre), modification de la situation initiale ou des buts du héros (premier chapitre et/ou second chapitre), péripéties (majeure partie des chapitres, correspond à l’avancement de l’intrigue), élément de résolution (quelques chapitres avant la fin), dénouement (derniers chapitres) et enfin situation finale (épilogue).
Ce schéma, bien que très simple, est très efficace et peut-être remodelé à souhait pour même faire des boucles, être mis en parallèle avec d’autres schémas du même genre.

Néanmoins, méfiez-vous du piège de ce schéma, il s’agit de l’étape des péripéties et de l’avancement de l’intrigue. Veillez à ne pas vous perdre dans vos péripéties, ne mettez pas vos personnages dans des situations dont vous aurez du mal à les faire sortir, vous devez avoir quelques coups d’avance sur les péripéties et leur prévoir une issue. Vos péripéties doivent également être cohérentes et mené à un avancement de l’intrigue. Si les actions débouchent sur des culs-de-sac et que l’intrigue piétine, vous perdrez vos lecteurs qui décrocheront car votre récit n’aura plus d’intérêt.

En structurant votre récit de cette manière et en gérant correctement votre intrigue, votre récit devrait avancer sans peine et ne pas perdre vos lecteurs ! Cependant, il faut que votre univers reste cohérent pour que vos lecteurs ne cassent pas avec le récit.

IV) Univers : Comment choisir son univers ?

Votre univers est le monde dans lequel évoluent vos personnages. Un univers est vaste et est modelable en principe à volonté si il s’agit du votre. Cependant, si l’on peut faire ce qu’on veut avec son propre univers, il n’en est pas de même avec celui des autres. En partant de là, on peut différencier deux grands types de fics : les fictions à univers propre et celles qui reprennent un univers existant.

Les fictions avec un univers propres sont des fictions dont l’univers est créé de toute pièce par l’auteur, il s’agit de son monde dont il peut faire ce qu’il veut, c’est sa création et on ne peut pas lui reprocher des incohérences puisqu’il est en mesure de justifier ces dernière par le fait qu’il s’agit de son monde et qu’il peut inventer des règles propres à ce dernier. Bien sûr, il ne faut pas non plus en abuser, évitons de faire se retourner Newton et Nostradamus dans leurs tombent, les lois de la physique restent immuables et à moins d’avoir de quoi justifier un changement dans ces règles de manière très probante, il n’est pas possible de dire qu’une pomme tombant de son arbre pars en direction du ciel.

Dans ce genre de fictions, on est en mesure de pouvoir faire tout ce que l’on veut ou presque donc, il n’y a aucune contrainte lié à des personnages déjà existants, à un background préétabli, c’est le grand avantage de ce genre d’univers.

Néanmoins, il est plus compliqué de venir intéresser le lecteur avec un univers qu’il ne connaît pas qu’avec un qu’il connaît et qui lui est familier. En effet, il faut qu’il prenne ses repères, qu’il arrive à s’y plonger totalement sans aprioris et qu’il s’y plaise. De plus, cet univers ne doit pas en permanence changer, il faut le créer et se tenir à sa création et ne pas abuser de son pouvoir de remodelage. Et si l’on veut changer de grandes lignes dans son univers, mieux vaut être à la fois imaginatif et cohérent, on ne transforme pas un désert en forêt facilement.

De plus, créer son propre monde n’est pas une chose forcement simple et ça demande beaucoup d’imagination pour être original. Malheureusement, il n’existe aucun tuto capable de vous rendre imaginatif et original, désolé.

Créer une fic avec son propre univers n’est donc pas une chose simple et représente une certaine prise de risque, cependant si vous êtes assez inventif et cohérent dans votre récit, votre fic sera un très grand succès, sans aucun doute.

En opposition aux fics avec un univers propre, il y a les fics avec un univers déjà existant. C’est le principe de la fan-fiction, la fic reprend un univers déjà existant ainsi que les personnages qui y sont intégrés. L’auteur s’impose de lui-même une contrainte, il fait évoluer son personnage dans un monde dont il se doit de connaître TOUTE les ficelles sous peine de se faire foudroyer par ses lecteurs.

En effet, un univers déjà existant attirera plus facilement les lecteurs qui le connaissent déjà, mais ils relèveront chaque incohérence avec ce dernier et sauteront parfois à la gorge de l’auteur à chacune de ses fautes vis-à-vis de son monde. Avec un univers déjà existant, il n’est pas possible de changer les grandes lignes, le background est établi et les personnages déjà en place. L’auteur se voit alors imposer deux choix : Faire évoluer son personnage sans faire intervenir de personnage existant ou le faire en se servant de personnages existant.

Le premier choix convient le mieux aux débutants, il permet de ne pas prendre de risque à mal utiliser un personnage ou à salir son nom en le transformant à son désavantage. Car oui, utiliser la seconde solution, c’est avant tout s’assurer de maîtriser à la perfection la psychologique, le charisme ainsi que la façon d’être du personnage. On ne transforme pas le grand Red en un enfant gâté par exemple, tout comme on ne joue pas avec le terrible Giovanni et son fidèle Persian. C’est ce qui complique l’utilisation de ces univers existant, il faut analyser, comprendre et assimiler un univers entier pour se l’approprier et le retranscrire parfaitement. Ce genre de travail de compréhension n’est pas à la portée de tout le monde et si vous ne vous en sentez pas capable, ne vous lancez pas la dedans.

Lors du processus de création de votre fiction, vous devez donc prendre en compte ces nombreux paramètres avant de choisir votre univers, vous devez vous assurer soit d’être assez imaginatif pour faire votre propre univers soit assez doué pour maîtriser à la perfection un univers déjà existant. Si vous ne vous sentez capable ni de l’un, ni de l’autre, prenez un univers existant, par exemple pokemon et créez une nouvelle région puis faites-y évoluer votre héros et développez votre intrigue sans faire intervenir de personnage déjà existant dans l’univers. Vous pouvez également prendre une région existante et y faire évoluer un personnage sans faire intervenir de personnage existant, mais c’est un peu plus compliqué parfois. Le tout étant d’être capable de faire des personnages qui s’intègrent à l’univers que vous avez choisi.

V) Personnages : Comment donner de la vie à vos personnages ?

Dans votre récit, vous devrez inévitablement faire intervenir de nombreux personnages. Votre héros, c’est opposants, ses adjuvants, les figurants, etc … sont autant de paramètres à prendre en compte pour tenir le lecteur en haleine. Parmi les personnages, on peut noter deux grandes catégories, les personnages principaux et les personnages secondaires.

Les premiers sont les plus importants, ils englobent le héros et son opposant. Les deux sont des entités à développer le plus possible. Il faut leur faire un caractère propre, il doit être imagé, coloré et doit permettre au lecteur de s’y attacher ou de s’y identifier. Un méchant n’est pas forcement l’image du mal absolu, il peut-être torturé, avoir une vision propre des choses et simplement s’opposé au héros par idéologie sans qu’aucun des deux n’ai obligatoirement raison. Le principal étant que ces deux doivent être le plus coloré possible.
Pour donner de la couleur et de la vie à vos personnages il y a quelques petites astuces :

• Donnez-leur des caractéristiques redondantes, des tocs, des habitudes. Reprenons notre ami Pichu. Il aime les pommes et s’amuser dans bois aux chênes, il faut en jouer un peu, faites-lui manger régulièrement une pomme et faites des références à ses séances de jeu dans la forêt. Avec ça, vous renforcerez l’attachement du lecteur au personnage et faciliterez son identification au personnage.

• Travaillez son passé et sa psychologie. Essayez de faire en sorte que le caractère de votre personnage soit justifier et expliquez petit à petit pourquoi. Pourquoi votre personnage est-il lâche ou courageux, qu’est-ce qui l’a conduit à en venir là. Cela déclenchera chez le lecteur un sentiment d’empathie, d’attachement, de compassion et facilitera d’autant plus son identification au personnage.

• Faites des dialogues réalistes et cohérents. Vos dialogues entre personnages doivent être le plus réaliste possible. Le caractère du personnage doit transparaître dans ses phrases et dans la narration qui s’insère au dialogue. Un personnage timide n’ira pas vers les autres, alors qu’un personnage plus jovial n’hésitera pas à aller vers les autres. Un personnage manipulateur profitera des autres et vous devez le faire comprendre de la manière la plus implicite possible !

Ces règles s’appliquent également aux personnages secondaires. Cependant la psychologie de vos personnages secondaires n’est pas nécessaire, tant qu’ils ont un caractère qui leur ai propre et que leurs dialogues sont réalistes. Le principe est qu’il faut éviter les clichés. Eviter le héros grand, beau, intelligent, fort, gentil. De même manière, évitez les méchants bêtes, empotés et faisant le mal pour faire le mal.

Enfin, vos personnages doivent avoir un but et une cause à défendre. C’est important car sans ça, votre intrigue n’aura pas de sens. De plus, un but explicite facilitera encore plus identification et l’attachement du lecteur aux personnages. Cependant, il faut que le lecteur se prenne au jeu.

VI) Lecture : Comment lire une fic ?

Dans une fiction, le lecteur a également son rôle à jouer, on ne lit pas une fic comme on peut lire une publicité ou son programme TV. Avant de lire une fiction, il faut se mettre en condition. Commencez par vous mettre dans un endroit au calme et tempéré, un endroit où vous ne serez pas déranger toute les 5 minutes. Une fois que c’est fait, évitez les musiques avec des textes ou des basses trop rythmées, elles ne sont pas propices à l’immersion dans le récit. Faites rapidement le vide dans votre esprit, partez sans apriori, lisez avec l’esprit libre et ouvert. De cette manière, vous pourrez pleinement rentrer en immersion dans l’histoire et en comprendre la portée plus facilement.

Durant votre lecture, n’hésitez pas à relire plusieurs fois un passage, prenez votre temps pour bien comprendre. Si vous en avez la capacité et l’esprit nécessaire, analysez en même temps et cherchez à savoir ce qu’a voulu faire l’auteur et pourquoi tel ou tel élément ou mot est ici, car ce qui peux passer pour une faute d’orthographe ou une répétition peut en fait être une référence ou une figure de style.
Lorsque vous avez fini votre lecture, laissez votre avis, une critique même, car pour un auteur, recevoir une réaction reste une belle récompense. Il est toujours respectueux de dire que l’on aimé, dire pourquoi c’est même mieux, mais dire que l’on a pas aimé et mettre des arguments derrière son avis, c’est tout aussi respectueux que de dire que l’on a aimé, le tout est d’être courtois, sauf si bien sur l’auteur ne fait aucun effort à travers son récit.

-La partie qui va suivre traite de l’aspect philosophique de la lecture-

La lecture n’est pas ce qui vous offre l’intelligence. C’est ce qui forge votre culture, mais la culture n’est pas très utile si elle n’est pas mise à profit. En effet, vous pouvez bien dire de longues et belles citations d’auteurs plus célèbres les uns que les autres, elles ne vous serviront à rien si vous n’effectuez pas une réflexion autour. La lecture est un prétexte pour pouvoir construire une réflexion. Chaque récit, chaque texte véhicule un message, des idées, des principes, et toutes ces choses peuvent amener à une réflexion. Un livre pour enfant, aussi anodin et simpliste qu’il peut nous paraître amène pourtant une réflexion dans l’esprit de l’enfant qui est la cible du livre. Il pousse l’enfant à réfléchir et à se forger son opinion sur certaine chose. Ce réflexe de réflexion naturel chez l’enfant à tendance à s’effacer avec le temps s’il n’est pas entretenu. Pourtant, il est important non pas de retenir ce que l’on a lu, mais de le comprendre et de le réfléchir. Un raisonnement abouti autour d’une lecture faudra toujours plus qu’une partie de cette lecture ressortie sous forme de citation sans réelle réflexion autour.

Lorsque vous lisez quelque chose, il est donc primordial d’y penser après coup, de chercher ce que signifie la chose lue et assimilée afin d’en tirer une réflexion. La réflexion vous permettra à la fois de vous faire votre opinion sur le sujet abordé, mais également de vous instruire réellement. La réflexion est comme un muscle, elle se travaille et deviens plus performante au fur et à mesure qu’elle est mise à profit. Au cours d’une conversation ou d’un débat, c’est cette capacité de réflexion qui vous avez travaillé ou non qui vous permettra soit d’être quelqu’un d’intéressant avec de la conversation, soit d’être quelqu’un capable de défendre ses opinions grâce à une toile dialectique aboutie qui ne peut-être travaillée que grâce à une réflexion préalable issue d’une lecture. Parfois, une longue réflexion peut amener à dire un simple mot qui fera taire des gens pensant être bien instruit avec leurs centaines de citations toutes faites qu’ils ne comprennent pas.

La lecture est un vecteur indispensable à cette réflexion, que ce soit vous qui lisiez ou que vous écoutiez une personne lire, si vous avez ce réflexe de raisonner, vous êtes donc apte à débattre convenablement sans répéter vos arguments en boucle, mais aussi de comprendre la manière de raisonner des autres personnes et de comprendre ce qu’elles veulent dire. Ca peut-être utile non seulement pour comprendre les réactions d’une personne et de l’aider comme ça peut être utile au cours d’un débat pour faire entendre raison à vos opposants.

Je vous incite donc vivement à prendre le temps de réfléchir à chacune de vos lectures afin de faire votre opinion de chaque chose. Car si un auteur veux véhiculer des idées, il est indispensable que vous fassiez ce travail de réflexion sur ces idées afin de mieux les comprendre et d’en faire votre propre idée et même de pouvoir en débattre avec l’auteur lui-même. Pour moi, rien n’est plus beaux comme récompense que de voir une personne venir me parler de ce que j’ai écrit et de débattre avec moi des idées que je véhicule dans mes textes. N’oubliez pas que cette réflexion vous permettra d’entretenir une conversation, une vraie, pas celle qui parle de la télé-réalité, et qu’avoir de la conversation et être capable de réfléchir sur tous les sujets vous ouvrira énormément de portes. Lisez, raisonnez, débattez. C’est le meilleur conseil que j’ai à vous donner

-Fin de la parenthèse philosophique-

VII) Quelques petits conseils à part !

Mais j’ai encore quelques conseils à vous offrir, des petites astuces pour écrire votre fic !

• Ne changez ni votre style, ni votre univers. C’est votre monde, si vos lecteurs n’accrochent pas tous, allez en chercher d’autres, vous ne devez pas dénaturer les messages que vous voulez faire passer dans votre fic.

• Prenez du plaisir à écrire. Ne vous forcez pas à écrire, c’est contre-productif et ça donne un rendu de mauvaise qualité. Evitez de fixer vos délais, vous êtes amateurs, c’est un loisir, vous devez avant tout y prendre du plaisir, si ça deviens une contrainte, faites une pause.

• Faites un plan détaillé de ce que vous allez écrire. Ecrivez au préalable les grandes lignes de votre fic, puis avant chaque chapitre, faites un plan de ce que vous allez y mettre, ça vous évitera de vous bloquer dans vos actions, vous serez certain de savoir où vous emmenez votre intrigue de cette manière.

• Soignez votre orthographe et aérez votre texte. Une orthographe soignée et aérez, c’est plus de confort pour le lecteur. Ne changez pas de style d’écriture surtout, veillez juste à avoir une mise en page aérée et une orthographe la plus correcte possible (personne n’est à l’abri d’une faute, je suis certains d’ailleurs que ce tuto en est rempli). De plus, écrire dans un français rempli de fautes c’est un manque de respect, ça monstre que vous ne soignez pas votre fiction, que vous vous fichez de vos lecteurs et que vous n’écrivez que pour satisfaire un désir égoïste. Et l’excuse de l’âge, de la dyslexie ou encore du fait qu’on soit mauvais en orthographe n’est pas une excuse. Si vous faites beaucoup de fautes, faites-vous corriger !

• Evitez de prendre des risques si vous êtes débutant, et si vous voulez en prendre, venez demander conseil sur ce topic avant. Laissez ceux qui n’ont pas peur de se rater prendre les risques. En effet, si vous n’avez pas écris de fic, votre première fic est extrêmement importante car il s’agit de votre première expérience. Si elle est mauvaise, vous ne réagirai pas forcement bien et beaucoup d’auteurs se découragent après un premier échec. Les écrivains d’expériences peuvent se permettre de faire des essais et d’échouer, ils rebondiront. Vous en revanche, votre rebond ne sera pas nécessairement favorable.

Voilà donc la fin de ce tuto, n’hésitez pas à réagir si vous n’êtes pas d’accord avec quelque chose, je suis ouvert à toute vos remarques

C'est très intéressant Nyvaldium.

Je commence à peine à lire, mais il y a quelques question que je me pose :
Dans la section "Comment lire une fiction", tu as dit qu'il valait mieux faire le vide dans son esprit et lire en silence...
Penses-tu qu'il vaut mieux écouter une musique adaptée à l'ambiance ?
Par exemple, dans un moment un peu triste, mettre une musique triste, et laisser l'imagination faire le reste comme dans un film que le lecteur peut "créer" en regardant ?(désolé des termes un peu étranges)

Merci.

Tu peux, je ne suis pas fan car ça peut distendre les images et les émotions véhiculées par le texte, mais si ça t'aide, tu peux, chacun reste libre de lire comme il veux

Intéressant ce topic même si flemme de tout lire.

Ça marche, merci de ces conseils !

Et bravo d'avoir pu écrire tout ça.

C'est vieux ce tuto, c'est juste un C/C

Tiens, j'ai déjà vu ce tuto et cette fois j'ai décidé de le lire /
Très intéressant, c'est toujours bénéfique de revoir les bases.

En tout cas, si un débutant arrive à assimiler et maîtriser tout ce qui est dit plus haut, il a un bon avenir dans le domaine.

Nyva et ses fics...

Bon j'vais me taire sur l'orthographe car je fais pas mal de fautes de frappe.

Mais merci. Ça me servira.

J'ai sauté la case correction du tuto, en fait j'comptais éditer les messages mais j'ai été trop lent

Nyvaldium :

J'ai sauté la case correction du tuto, en fait j'comptais éditer les messages mais j'ai été trop lent

Nan mais c'est déjà bien pour apprendre les bases.

Ah non mais je veux dire j'ai pas fait de correction du tuto

Bonsoir à tous, je suis Nyvaldum ( sisi j'vous promet )

Bah non, t'es Nyvald'i'um.

J'aime pas trop me cantonner à des règles quand j'écris Je préfère faire à mon idée, si j'ai envie de 4 héros principaux et de les introduire au chapitre 5 au lieu du 1er, m'voyez?

Je veux dire, parfois, se focaliser sur des règles strictes tuent le récit alors qu'il aurait peut être été génial selon la manière de l'auteur

Mais sinon, bon tuto pour ceux qui voudraient se lancer là dedans

Très bon tuto, ça se lit bien et contient plein d'infos utiles sans pour autant être trop complexe à lire

J'écris des talcs depuis longtemps, mais à force je me lasse de toujours écrire le perso du Monorpale bête et naïf, alors j'essaye d'écrire une première fic pour tenter de garder les "morales" des mes talcs (genre la guerre des génération c'est pas bien) et les présenter d'une nouvelle façon.

Du coup j'ai quelques questions, si ça ne dérange personne de les répondre

-Est-ce que le prologue doit être passif ? Par exemple, dans mon semblant d'intro, les poké-moches sont chassés dans des souterrains par des poké-beaux qui veulent mettre les moches dans des chambres à gaz. Pour forger le héros, Barloche, son meilleur ami Insolourdo meurt. Donc, est-ce que je peux faire mourir Insolourdo dans les sous-sols dès l'intro ou il faut que je fasse sous-entendre, un poil plus tard, que c'était le meilleur ami de Barloche et qu'il est mort pour une raison x ou y ?

- Est-ce que vous me recommandez une fic au présent ou au passé ? L'histoire sera à la troisième personne, racontée par un narrateur hors de l'histoire, mais j'aimerais bien inclure pas mal de scène d'actions ou de combat, comme la scène de poursuite dans les sous-terrains, et j'ai l'impression que ça rend mieux au présent qu'au passé.

Merci beaucoup