tu nages en plein délire.
Je nage dans le faux car certes le Bouddha m'a voilé [les yeux] à l'aide du Saint Lotus.
Non ce n'est pas le genre de la maison. Il n'y a certes que le Malin qui voile les yeux.
Le 23 octobre 2018 à 19:46:10 Hayyah a écrit :
Non ce n'est pas le genre de la maison. Il n'y a certes que le Malin qui voile les yeux.
Et Allat vend des pastèques à prix malin.
Il y a quand même la renaissance dont j'ai un gros doute.
Ici, une autre vidéo du même gars pour le psychologue : https://www.youtube.com/watch?v=wBW99cZjXn8
Enfin, il devrait savoir vu qu'il est psy'
Tu peux pomper des concepts psychologiques, y rajouter des paillettes et des grigris, mais c'est pas avec ça que tu pourras tacler les autres croyants igo.
Moi je ne pompe rien.
Et c'est surement pas les doctrines orientales qui pompent vu que ce que dit par exemple le gars de la vidéo a été trouvé il y a des milliers d'année par contemplation et compréhension intuitive de cette observation.
Tu perds ton temps Sergent, tu feed un troll.
On fait des conjectures de textes poetik qui racontent tout et rien pour les coller à sa religion individuelle et on se sent orientaliste.
Allat-Uzza-Manat c'est Saravasti-Lakhmi-Parvarti dans l'hindouisme les 3 font 1.
Allat c'est la Isis de l'Égypte ou la marie de la bible
Krishna et Jesus c'est la même chose puisque Krishna = christ
Le Tao c'est le fait de ce concentrer sur son vide intérieur.
Quand je suis en colère et je veux garder mon calme, à l'intérieur de moi je dit TAO GUIDE MOI.
Puis après je suis beaucoup plus calme.
Le 23 octobre 2018 à 22:57:15 AzlokPeterPan a écrit :
Allat-Uzza-Manat c'est Saravasti-Lakhmi-Parvarti dans l'hindouisme les 3 font 1.Allat c'est la Isis de l'Égypte ou la marie de la bible
Krishna et Jesus c'est la même chose puisque Krishna = christ
Le Tao c'est le fait de ce concentrer sur son vide intérieur.
Quand je suis en colère et je veux garder mon calme, à l'intérieur de moi je dit TAO GUIDE MOI.
Puis après je suis beaucoup plus calme.
C'est largement plus pratique et pragmatique que la plupart des religions occidentales quand même
https://www.youtube.com/watch?v=GMcNyo2iwHw
Ca ressemble à la petite histoire zen. Est-ce que ça a été créé avant ou après ?
A noter la chose suivante :
Le meilleur choix terminologique est d'utiliser tous ces mots de manière interchangeable, utilisant l'un ou l'autre au mieux en fonction du contexte à chaque fois que l'on veut parler de l'être infini, éternel, immanent et cause de tout."
Le bonheur avec Spinoza, l'Ethique reformulée pour notre temps, Bruno Giuliani
Bruno Giuliano a reformulé l'Ethique pour notre temps en le rendant plus accessible. La notion d'intercheangabilité est totalement inédite. Il dit donc que le Dieu auquel font référence les religions monothéistes est le Tao pour le Taoisme et le Brahma pour l'hindouisme.
https://www.youtube.com/watch?v=sqHxy7Als7M&fbclid=IwAR2bZD3U83NTESXSZIwVAFWpE7zedgQsYUfMeyBcGjvJXVQ7e9eg8PA6nRg
Le Tao Te King c'est vraiment intéressant, je ne vois pas d'opposition avec les religions monothéistes, c'est une philosophie à part. Je sais qu'ensuite certains ont intégré un concept de divinité suprême, mais la base c'est l'harmonie entre les éléments et les natures masculines/féminines.
Peut être que Dieu a envoyé Lao Tseu comme prophète aux chinois.
Le 31 octobre 2018 à 18:42:39 Steven_Caldwell a écrit :
A noter la chose suivante :Le meilleur choix terminologique est d'utiliser tous ces mots de manière interchangeable, utilisant l'un ou l'autre au mieux en fonction du contexte à chaque fois que l'on veut parler de l'être infini, éternel, immanent et cause de tout."
Le bonheur avec Spinoza, l'Ethique reformulée pour notre temps, Bruno Giuliani
Bruno Giuliano a reformulé l'Ethique pour notre temps en le rendant plus accessible. La notion d'intercheangabilité est totalement inédite. Il dit donc que le Dieu auquel font référence les religions monothéistes est le Tao pour le Taoisme et le Brahma pour l'hindouisme.
Cette notion n'a rien d'inédite. Lis René Guénon.
Je dirais que le taoïsme en ne se basant que sur tao to king voire Tchouang tseu et Lie tseu en plus reste une doctrine infalsifiable. Je ne sais pas pourquoi le taoïsme a commencé à faire des canons sacrés en plus, des règles monastiques, etc. alors que Lao tseu pronait la "non connaissance", le "non organisation", etc. puisque le début des troubles est justement d'essayer de tout organiser. C'est faire du confucianisme que d'en faire autant. Pour moi, un vrai taoïste vit en ermite ou pas mais pas en monastère bien rangé. Si tu es dans le dao, tu ne calcules plus rien. Tout se fait de lui-même. C'est ça retrouver la nature, notre propre nature. C'est ça le wu wei. Wu wei viendrait de wei wu wei. Agir par le non agir. Je trouve ça très efficace. C'est se laisser porter, ne plus rien calculer, y aller intuitivement, être dans le mouvement, être dans le changement, accepter le changement.
Si je ne fais pas Birmanie-Thaïlande, je me vois bien faire une petit pèlerinage en Chine vers les grands lieux taoïstes. Je crois que c'est fort attrape touriste, mais il y a des montagnes intéressantes à faire ! Peut-être des ermitages par ci par là... !
Je cherche aussi des livres intéressants dessus mais je ne trouve pas grand chose. J'ai tout épluché sur amazon. Très peu m'ont l'air vraiment à lire absolument.
Des petites pages pour ceux qui veulent découvrir cette doctrine essentielle : http://www.onelittleangel.com/sagesse/religion/taoisme.asp
Pour moi, il faudrait que les écoles et la société apprennent à vivre en taoïste. La vie serait tellement plus calme et inspirante.
Cette vidéo donne de l'énergie, je trouve : https://www.youtube.com/watch?v=8TSEnoAa39s
(Je suis trop fan de l'écriture de ce type où l’ensemble des traits représente une image ou une action. C'est magnifique !)
Il y a un peu de pratique aussi ! C'est plus dynamique que les vidéos de qi gong super molle et super lente !
L'autre scène ou les vivants et les dieux - Les taoïstes ou les maîtres du temps
https://www.franceculture.fr/emissions/la-nuit-revee-de/lautre-scene-ou-les-vivants-et-les-dieux-les-taoistes-ou-les-maitres-du?fbclid=IwAR18ZxkamHG1Nkt0TKAguBUZs3RjLbMBfKpQuPMDLyU26MHrjlbimuyI4OI
Excellent ce (vieux) podcast !
Extrait du pdf sur le Yi Jin de l'association taoïste belge avec une véritable définition du wu wei :
Mais quelle attitude adopter lorsqu’on est ainsi immergé dans un maelström de changement ? La solution la plus sage consiste à ne pas s’opposer au déroulement général des choses, à ne pas chercher à remonter à contre-courant du processus. Cette attitude d’opposition est non seulement dangereuse, voire suicidaire, mais elle est surtout inutile car le dynamisme du processus est tel qu’il génère en permanence des occasions et des opportunités qu’il suffit de saisir lorsqu’elles viennent à passer. Laisser les choses se dérouler sans s’y opposer ; s’harmoniser au mouvement : cette attitude typiquement taoïste d’attente – mais une attente active, attentive, avec un esprit ouvert – est connue sous l’expression 无为 wu wei, généralement rendue en français par « non-agir » ; une traduction qui n’est pas vraiment correcte. En effet, wu wei n’est nullement synonyme de passivité car, si wei signifie bien « agir », il a aussi le sens philosophique d’« interférence dans le processus naturel ». wu marquant la négation, wu wei peut être rendu par « ne pas interférer dans le déroulement naturel des choses » ; ce qui n’empêche pas l’action juste, bien au contraire.
(Ca me fait penser au taï chi où on voit le danseur être dans un mouvement fluide, comme l'eau, qui ne s'oppose pas vraiment à quelque chose mais qui s'intègre dans la totalité du processus de changement. Ainsi il se fond dans l'énergie cosmique et interfère en fait lui même quand son occasion est venue. Je vais aller plus loin en disant que ça me fait penser aux arts martiaux voire sports de combat où il y a une sorte de fluidité à avoir et de voir le moment opportun pour agir et terrasser l'autre. Le judo est pas mal là-dedans car on ne force pas comme un boeuf, on doit avoir une technique fine et en déplaçant l'autre au bon moment, en utilisant plus l'inertie de l'autre, on arrive à le balayer et le mettre hors d'état de nuire.)
(Vous pouvez lire cela avec du Guqin magnifique art musical chinois : https://www.youtube.com/watch?v=MvxbfpuccXo )
L'idéal taoïste
Ainsi l'idéal du véritable taoïste doit-il être le choix d'une existence empreinte de modestie et qui se garde de désobéir à l'ordre naturel des choses, à la Nature. La parole, la pensée même sont inutiles parce que accessoires et illusoires. L'homme, ce microcosme, doit se fondre dans l'Univers, ce macrocosme. Pour les tenants de la pensée de Laozi, il ne faut surtout pas confondre savoir et sagesse. L'intellectuel, le philosophe sont pour eux la pire engeance des nations et des gouvernements, car ils mêlent à tort et à travers la théorie et la pratique, l'idéologie et la vie quotidienne. Plus, ils vont jusqu'à dissimuler sous leurs discours leur ignorance de la vertu. Un intellectuel est un danger pour l'homme et la société, car il s'efforce sans cesse de construire cette dernière à l'image d'une figure géométrique, annihilant de ce fait toute énergie créatrice chez l'individu, lui ôtant toute liberté. Au contraire, le sage génère le moins possible de règles et de principes, écarte tout artifice et s'exerce à mener une vie liée aux cycles de la nature. Tel est le message du Daodejing.
Les courants taoïstes
À partir des idées de Laozi, un nouveau courant taoïste apparut avec le Zhuangzi (ouvrage d'un apologiste de Laozi) et le Liezi. Le premier exprime l'unicité du dao, ce Un qui forme le Tout. Comme Laozi, Zhuangzi refuse les interventions humaines dans les domaines de la science, de la culture et des lois. Il refuse à la fois la philanthropie et la misanthropie, et ne participe donc à l'existence que par le non-agir. Le Liezi, quant à lui, insiste sur l'aspect onirique de la pensée taoïste et s'oppose radicalement à Confucius. Enfin, un autre disciple, Yangzhu, se fait l'avocat d'une forme de pessimisme foncièrement individualiste.
La nature du taoïsme
À travers les écrits présumés de Laozi et de ses disciples, on peut essayer de cerner la réalité de ce modèle naturel élu par la pensée taoïste. Pour cette dernière, choisir la nature c'est suivre l'évolution, c'est respecter l'ordre des saisons, l'alternance du chaud et du froid. Cette loi naturelle est attestée par la conscience en chacun de la majestueuse beauté d'un paysage de montagne, de l'harmonie évidente qui conduit un ruisseau à naître entre des pierres moussues avant d'aller, transformé en fleuve puissant, se jeter dans l'immensité océane.
Devançant Spinoza, Laozi voit se fondre dans le dao toutes les lois de la nature qui vont ainsi s'unir pour former la substance de toute réalité. Toutes les formes, toutes les variétés de la nature ont leur place déterminée, et l'unité dans la diversité préside à l'absolu cosmique. Marquée par un monisme naturaliste, cette philosophie reflète la pensée d'un homme marqué par la cruauté, l'injustice, les abus de pouvoir. Ainsi «le Vieux» préconise-t-il une forme de «paradis perdu» à retrouver en soi: «Tout, dans la nature, travaille en silence. Les choses naissent et ne possèdent rien. Elles accomplissent leur fonction sans rien réclamer. Toutes les choses font leur besogne dans l'apaisement. Après qu'elles ont atteint leur plein épanouissement, chacune retourne à son origine. Retourner à son origine, cela signifie se reposer, remplir sa destinée. Ce retour est une loi éternelle. Connaître cette loi, c'est la sagesse.»
Le taoïste n'est ni pieux ni dévot. Son silence est le début de la sagesse, et il s'abstient même de parler du dao. L'abandon des passions, des gesticulations éphémères et inutiles constitue donc l'idéal que recherchait Laozi: «cultiver son jardin» reste encore une vertu apaisante et curative, une philosophie à part entière, notamment dans les sociétés industrielles modernes.
Aujourd'hui, le taoïsme religieux semble avoir perdu pied en Chine. Des temples ont été abandonnés, détruits durant la Révolution culturelle, au mieux livrés aux touristes. Mais à l'aube du XXIe siècle, des paysans de Taiwan, de Hongkong ou de diverses régions rurales chinoises conservent les croyances anciennes, les rites funéraires, et fréquentent les lieux de pèlerinage taoïstes. Qui sait si une large part de la pensée de Laozi n'est pas toujours présente dans la «Chine profonde»?
Lire plus sur : https://chine.in/guide/taoisme_26.html