Salut à tous,
Je partage avec vous mon tout frais montage PVP consacré aux Lances de l'Eglise, dans la lignée de ma série traitant de chaque serment du jeu. C'est la vidéo n°16 !
https://youtu.be/ISvx1MzOMCQ
[[ youtube:ISvx1MzOMCQ ]]
Description: The Law : A Spear of the Church's Story, Partie 2
Certaines histoire commencent par la fin, d'autres osent finir par la genèse. Covenant Story aussi suit son ordre spécial et attend la fin de son premier chapitre pour faire « naître » ses personnages. Encore immatures, ces derniers sont pris dans les filets en apparence incohérents des récits éparts et autonomes de la saison 1 qui finissent un beau jour par converger.
L'histoire s'attarde là sur une période primitive de leur personnalité, où chacun d'entre eux se laisse assimiler à une vision extérieure, à un combat qui n'est à priori pas le leur, en prêtant serment aux Lances de l’Église qui défend l'observance du décret du roi et la continuité du rêve de Filianore.
Les personnages encore naissants semblent répondre à ce besoin primitif de combler un vide en soi-même, ce vide dont la prise de conscience met brutalement chaque être humain face à sa solitude, à sa finitude, mais aussi à ses zones d'ombre et finalement à sa profonde et inévitable vulnérabilité par rapport au monde qui l'entoure. Ce même vide dans lequel osera plus tard plonger Zoroastre (Aldrich's Faithful Story ép. 3).
Ici adultes de corps mais tels des nouveaux-nés s'identifiant à leur mère, les personnages se représentent dans un continuum où l'émergence d'électrons libres humains, renvoyant l'image de leur propre individualité, doit absolument être anéantie : les profanateurs de l’Église étrangers à la Loi.
Afin d'échapper à leur sentiment d'effroi le plus primitif d'êtres naissants et vulnérables, les nouvelles âmes que sont les personnages de Covenant Story se fuient ici dans une stratégie consistant à se laisser assimiler à ces idéaux, à répondre aux appels et injonctions d'un ordre plus puissant par le nombre dont le liant mental à pris les noms de devoir moral et de justice : l'ordre des Lances de l'Eglise.
Artificiellement gonflés par ce premier sentiment de puissance, les gardiens du sommeil limitent leur croissance au cadre fixé par une vision extérieure qui veut s'entendre commune, comme à la vision standard d'un androïd qui les observe : Garland, sachant parfaitement se conformer aux patterns attendus de lui pour avoir ce rôle inscrit dans sa propre programmation.
Alors qu'ils obéissent à la tyrannie de leur vide de soi devant être comblé d'illusions et d'idéaux pour devenir supportable, Caligula, Alpha, Godot, Yonah, Moutouhotep, Zoroastre et même Phoenix qui a subi une première fois l'assimilation par Garland, s'attèlent à devenir progressivement de parfaites sentinelles, à l'image de notre androïd remplissant une forme de vide de soi par un conflit mimétique inscrit dans son code.
Il devient très vite difficile de distinguer les humains des modèles androïd « Garland » imitant des humains qui se comportent comme de parfaits bras droits ou golems répondant à l'appel du juge Argo qui chérit le vide de soi des humains autant que celui ci l'effraie, en raison de son caractère insatiable.
On pourrait même finir par se demander si certains de nos personnages ne serait pas en réalité, à l'image de Phoenix lorsqu'elle vînt la première fois devant cette église, de parfaites imitations de la part de Garland. Ceci est pourtant impossible ! En considération des sentiments trop humains dont font preuves les personnages et qui leur donne toute leur puissance, à l'image de la Foi. Impossible, à moins que ce ne soit Garland qui devienne humain et, qu'à l'inverse, les humains se rapprochent de la nature des robots.