[RP - Narration]

https://www.youtube.com/watch?v=730jXH_Ni7Y

Et c'est ainsi que l'Histoire de Soma Aquillus, et de ses fiers acolytes, prit fin... Une fin amère pour certains, mais tous retinrent de nombreux souvenirs de ces voyages, tous avaient été changés, et tous voyaient leur avenir sous un nouvel oeil.
Le Chasseur de Démons les avait marqué, laissé quelque chose de nouveau en eux, et un certain nombre d'entre eux purent graver leur nom à travers l'Histoire, tel que Onigara No Yoshimitsu, retenu comme l'un des plus grands samourai a avoir jamais vécu, malgré ses horreurs, ses compétences étaient vantées, et il était devenu une sorte de symbole d'aspiration pour certains guerriers des îles.

Ou bien, Sainte Antigone, qui fit rentrer son nom à jamais dans l'Histoire, de par son sacrifice héroïque, elle fut retenue pour la Volonté, la Justice, l'Héroïsme. La jeune fille qui avait commencé sans rien était devenue l'une des plus grandes figures a avoir foulé ce monde, et serait retenue à travers les âges... Contrairement à son amant.
Soma Aquillus, comme il l'avait lui-même souhaité, était resté dans l'ombre, seuls quelques passionnés et grands guerriers entendirent ses véritables exploits, mais à la majorité du monde, Soma Aquillus n'était qu'un Aquillus de plus, son identité fut éventuellement oubliée à travers les siècles passant.

Cependant, c'était ce qu'il voulait, il avait au contraire réussi à changer ses alliés, pour qu'eux deviennent des fameuses légendes. Nombreux trouvèrent la mort en l'accompagnant, mais d'aucun n'avait été déçu, tous eurent leur dernier souffle satisfait de leurs actions, car lui, les avait changé. Il leur avait fait réaliser qu'il fallait savoir lâcher prise, prendre un nouveau départ, qu'il soit vers un avenir inconnu, ou vers une mort héroïque.
Mais cela n'était pas encore fini pour tous...

- Dernier fils d'Abel Gotha, et véritable Chevalier-Dragon, Amdusias finit par réussir à reforger son Empire grâce à ses nombreux enfants, sous sa main dominante. Certains le qualifiaient d'impulsif, mais il était doté d'une certaine sagesse, il avait été en quelque sorte changé par Soma Aquillus. Il eut du mal à réellement supporter sa disparition, et finit par se trouver une addiction au Hyacintho. Lorsque son fils qu'il eut avec Héra devint en âge de régner, il lui légua son Empire en Korcari, dont la flamme avait été ravivée, et, le jour d'après, Amdusias disparut. Un an passa sans aucune trace du grand et fier Chevalier-Dragon, vanté par les légendes, une année entière sans aucun signe de lui, jusqu'à ce qu'un éclaireur personnel du Pape Almeridan un jour n'entende parler de rumeurs d'un homme, mendiant dans les bas-quartiers de York pour du Hyacintho...
D'après l'éclaireur, l'homme qu'il a rencontré était dans les stages finaux de la folie due à l'addiction au Hyacintho... Il ne se rappelait pas du pape, ni-même de sa propre identité.
Il est difficile à dire si l'éclaireur a choisi de lui donner quelques fiorins, ou s'il a mit fin à ses souffrances, mais ce qui était certain... C'était qu'Amdusias était parti.

- Guerrier d'Elite des Drakanéens, maître du Djinn Orobas, Bonescales se fit remarquer lors de ses grands exploits de bataille, au départ, il était fier de ses actions, il avait lutté pour la justice, et pour pouvoir intégrer son peuple sur la scène internationale, même si cela signifiait devoir en massacrer. Mais l'illusion prit rapidement fin alors qu'il vit ce rêve se faire briser sous le poing serré de Valyrus, colonisant Flokir, massacrant et mettant tous les Drakanéens des colonies en esclavage. Il eut du mal à supporter ce fardeau, d'avoir fait autant de mal à ceux qu'il voulait au départ protéger, il avait finalement agi pour empirer la chose. Ayant honte de lui, il était perdu, et au fil du temps, fut contraint de vivre dans des coins reclus, et des grottes, pour éviter les assassins de Valyrus, jugeant Bonescales comme un individu bien trop dangereux.
Dans ses moments le splus sombres, il repensait à son ami, Soma Aquillus, Valyrus avait probablement eu raison de lui aussi, mais... Il se rappelait de sa volonté, de son courage, et de certains moments passés avec lui, lui apportant un peu de réconfort dans cette longue vie solitaire qui s'affichait devant lui.

- Avatar de la Mort, Le Seigneur des Ombres, dit Behrlin, put reprendre son oeuvre contre la Grande Pestilence qu'était la nature Humaine. Il agit pendant quelques mois seulement, ayant de plus en plus de mal à se forcer à continuer... Quelque chose en lui avait changé, une flamme dans son coeur mort avait été ravivée. Il repensait à une personne digne de respect qu'il avait rencontré, et de certaines discussions nocturnes avec lui. Sa nature lui avait montré qu'il restait du bon dans le monde, et il avait aussi réalisé qu'il fallait savoir lâcher prise... Si le monde devait prendre une fin, alors c'est qu'un destin ou hasard l'avait décidé, quoi qu'il arrive, Ars Goetia continuera de tourner.
Ce fut lors d'une nuit solitaire que le Seigneur des Ombres tomba seul, à genoux, se demandant à quel point il avait sombré, se demandant quel but y avait-il à ce qu'il faisait, si tout avait réellement un sens... Qu'il finit par s'évaporer lentement. Il avait enfin comprit, il lâchait enfin prise du passé, et rejoignit ses deux frères... On dit que ses derniers mots furent "...Merci."

- Reine des Terres Vierges de Prométhéa, Tepeloyotl vit rapidement des colons de divers pays débarquer, avec qui de relativement bonnes relations furent entretenues. Elle repensait à ce que ce voyageur qu'elle ne connut qu'un soir lui avait dit, un homme qui avait disparu aussitôt qu'il était apparu. Cet homme, aux yeux de la Reine était devenu une légende, et elle était probablement l'une des seules personnes à le considérer comme tel. Avec cela, elle donna au monde non pas un, mais deux enfants, de faux jumeaux, un garçon et une fille, né de l'union de la Reine et de l'Aquillus.
Sept ans après que l'Aquillus était apparu, alors que les relations avec les pays inconnus dont Soma avait tant parlé se retrouvaient plutôt bonnes, un pays fit l'exception, sous le nom de Valyrus. Ils s'opposèrent rapidement aux pratiques dites sauvages des autochtones, et tentèrent ainsi de leur apporter leur vision de la civilisation, par la guerre et l'asservissement.
Ainsi, une guerre sanglante éclata entre les deux peuples, bien que les natifs se montraient en tant que combattant féroces, ils ne faisaient pas le poids face à la technologie et la stratégie des Valyriens, et ce fut grâce aux Templiers que Valyrus fut forcée d'arrêter; cependant, ils avaient déjà beaucoup prit. Ravagé des villes, tués des civils, et pris d'autres en esclavage, dont la fille de la Reine, qui fut enlevée lors d'un raid, laissant son frère et sa mère seuls. On dit que l'enfant fut vendue au marché aux esclaves d'Akhennos. Tepeloyotl, elle, vit la paix avec Valyrus naître sous un mauvais jour, comprenant enfin réellement ce qu'était ce peuple de barbares.

- Hortator, Andruil, ou Dagoth Veryn, regagna Sylise avec un lourd poids sur le coeur. Tout avait changé pour lui, il avait reçu une grande leçon d'humilité et de respect par son vieil ami disparu, Soma Aquillus. Et il avait enfin accompli une chose qu'aucun Hortator avant lui n'avait fait, en voyageant aux côtés d'une telle personne à ses yeux. Lors de ses méditations, il entendait les esprits de ses prédécesseurs, respectueux de lui, apaisés. Andruil, lui, avait été changé, il avait retenu tant de leçons, qu'il utiliserait pour faire de son peuple un peuple heureux et fier, mais il gardait énormément de tristesse d'avoir perdu des gens tels que Soma ou Antigone.
Lui qui avait été élevé sans amour, ni amitié, seul, dans le simple but de régner, se sentait enfin vivant, que cela soit pour les bons côtés tels que l'amitié, comme les mauvais que sont la séparation... Eventuellement, il tint sa promesse, et vint veiller d'un oeil sage sur la jeune Octavia Aquillus, s'assurant qu'elle prenne un bon chemin, et lui ouvrant les yeux à la vérité.

- Quant à Soma...

[Dastan]

Thème : https://youtu.be/2uPjkhH8sFk

C'est fait... A travers les épreuves les plus difficiles que les héros avaient pu traverser, ils s'étaient enfin épanouis à travers l'ultime combat, parvenant à empêcher la destruction de l'Humanité. La tempête se calmant, les aventuriers s'écrasèrent au sol, se tenant toujours par le bras.

"- On a réussi... ?" Demanda Edward, le visage contre la pierre.
"- Il... Il semblerait." Répondit Dastan, calmement.

Se relevant avec du sang qui coulait sur son front, il se nettoya. Lilith était excitée, contente qu'Adonias soit enfin vaincu, alors que Marcus demeurait humble, esquissant seulement un léger sourire. Tournant doucement les yeux, Dastan aperçu l'elfe s'approcher vers lui, avec un sourire serein. Partageant un sourire, les deux personnes s'approchèrent alors afin de se tenir les bras puis de s'enlacer sincèrement. Irisviel était venu en courant, s'approchant des héros afin de guérir les blessures, heureuse que le Monde soit sauvé. Elle aida ensuite Edward à se relever, prêtant bien attention, s'occupant de lui qui était blessé partout. Au même moment, Shax avait les yeux rivés vers le ciel, ce qui attira l'attention du Titan.

"- Tu sembles troublés... N'es-tu pas heureux ?" Demanda Marcus.
"- Bien sûr, Marcus. Mais le fait de voir tous les autres Djinns nous aider à la tâche m'a beaucoup touché. Je suis à la fois étonné et conquis que mes frères et soeurs soient venus nous épauler dans notre combat. Mais cela m'a aussi rappelé que..." Répondit Shax.
"- Tu es différent ?"
"- Je n'arrive pas à me rappeler de ma place dans mon ancienne vie. Mais je suis pratiquement sûr qu'elle était auprès de Salomon..." Dit le loup, levant le museau vers son maître.
"- J'en suis sûr, aussi. Peut être étais-tu aussi son compagnon."

Le Djinn marqua une pause, regardant le Titan en penchant la tête. Difficile de lire sur les lèvres d'un animal, mais le loup semblait apaisé, souriant. Avoir parlé de ses origines lui avait arraché un sourire. Gilgamesh restait impassible, mais voir l'Humanité triompher lui arracha aussi un léger sourire de satisfaction. Hanzo restait les bras croisés, aussi heureux d'avoir pu participer au sauvetage du Monde. Au même moment, la magicienne s'approcha doucement de son frère ainé, Merlin, lui tirant légèrement sur la robe afin d’attirer son attention.

"- Hé, Myrddin..." Parla Iris, timidement.

[Tamamo]

La jeune kitsune était dans les vapes, se remettant lentement de la douleur multiple qu'elle venait de subir. Elle venait de recouvrir son apparence normale, laissant à ses enfants le soin de récupérer la portion de pouvoir qu'elles tenaient de Kurama. Suzuka et Holo étaient à ses côtés, voulant vérifier qu'elle allait bien. Saphira observait la scène de loin, ne préférant pas se mêler de cette affaire, arborant simplement son sourire habituel.

Ahri s'approcha de l'attroupement, toisant de haut la femme qu'elle désirait tuer. Elle était là, sans défense, la tuer serait quelque chose de facile pour lui, mais pourtant, elle se contentait de l'observer. Finir cette histoire en lui portant un coup fatal ne servirait qu'à étaler du sang inutilement et donner en quelque sorte raison à Adonias. Tamamo et Ahri sont deux personnes ayant conscience du vice présent dans l'espèce humaine, ayant subit des choses désagréables à cause d'elle, mais pourtant, c'est celle-ci qui venait de s'unir pour contrecarrer le projet ultime du maître de l'Aube.

Elle tourna le dos aux trois kitsunes, s'avançant silencieusement et se dirigeant vers Saphira. Ahri n'avait rien contre Nina, donc elle ne préféra pas s'en préoccuper, par contre, la renarde aux yeux de perle, c'était autre chose.

[RP - Soma - ???]

https://www.youtube.com/watch?v=IRjwDU-iztU

Dix-huit années, Dix-huit ans passèrent.
Dans cette ville fantôme, où la nature était dominante...

Une silhouette était visible, un homme, grand, marchant les mains dans les poches, droit.

Lui, Soma Aquillus. Il s'approchait de la cinquantaine, maintenant, mais n'avait absolument pas mal vieilli. Un sourire s'afficha sur son visage, alors qu'il s'approchait de "chez lui", un endroit qu'il s'était aménagé.
Il y entra calmement, cherchant dans une étagère un paquet de cigarette, il en prit une qu'il alluma avec un briquet, avant de se diriger vers un réfrigérateur, fonctionnel, qu'il ouvrit pour y prendre une sorte de sandwich qu'il s'était confectionné plus tôt ce jour là avec un animal qu'il avait chassé.

Puis il ressortit de l'endroit, se dirigeant plutôt vers un grand objet métallique, dans lequel il s'installa, agrippant la sorte de gouvernail, ou de volant.

Ces années auraient rendu n'importe qui fou, si ce n'importe qui était seul, mais le "Visiteur" s'étant approprié l'endroit avait trouvé un petit moyen de ne pas sombrer ainsi, et ne pas être aussi seul qu'au départ.

- Attend moi... !

Fit la voix féminine, l'homme soupira, avec un sourire un peu amusé aux lèvres, alors que débarquait la fameuse Harpie, ayant choisi, elle, de s'adapter à la "modernité".

La créature volante bondit droit à côté de lui, lui lançant un regard un peu déçu.

- T'avais dit que je pourrais conduire cette fois.

- La prochaine fois.

Lui répondit-il, amusé.

- Ouais, ça fait trois fois que tu le dis !

Fait-elle, prenant un air faussement déçu, avant de sourire à son tour, tandis que l'Aquillus démarrait le véhicule, qui se mit à léviter lentement, puis s'envola à grande vitesse à travers la gigantesque ville en ruine.
C'était ici que l'Histoire de Soma Aquillus prit fin, dix-huit ans plus tôt.

_______________________________

Dans le carnet, une dernière page se trouvait là. Un Elfe Noir y était dessiné, en détails, arborant des traits familiers.

Andruil... Je vais bientôt me faire exécuter par Valyrus, et j'ai choisi d'écrire ça pour toi. Je n'aurais jamais réussi à vraiment te percer à jour, mais, tu es l'une des personnes à qui je tiens le plus, tu es l'un des plus chers du peu que je peux appeler amis. Merci pour tout ce que tu as fait, j'espère que là où tu es, tu es apaisé. Là où je suis, je veillerais sur toi, comme tu as veillé sur moi. Merci.

[RP - ??? - Valyrus]

https://www.youtube.com/watch?v=HyBBLXPnK18

Ainsi, sur ces écrits, une main vint fermer ce journal, laissant encore des pages blanches à écrire.
Une jeune Elfe à la peau mauve clair se trouvait dans un bâtiment spacieux et militaire, accrochant le grand carnet à sa ceinture, d'une manière plutôt familière. Elle arborait de vagues peintures au visage, et des cheveux blonds, ainsi qu'une cicatrice à son oeil gauche, traversant son sourcil sombre contrastant avec ses cheveux, elle était dotée de grands yeux bleus profonds.

La jeune fille était torse nu, encore emportée par la lecture de cet ouvrage qui signifiait tant à ses yeux. Elle en avait presque oublié l'heure, et lorsqu'elle se rendit compte de cela, elle enfila rapidement sa subarmalis en cuir noir, puis souleva sa Lorica Segmentata ornée d'Ureum sur ses épaules, enfilant un bras, puis l'autre, avant d'y insérer le lacet en cuir souple pour la refermer, elle serrait quelque peu, mais ce n'était pas un problème, elle était plutôt bien adaptée.
Faisant quelques moulinets avec ses épaules, elle finit par empoigner son paludamentum pourpre et hautement décoré, une sorte de cape, tous ceux la portant recevaient beaucoup de respect, elle n'était réservée qu'aux meilleurs, indiquant le titre de Légat. Le plus haut grade de la Légion.

A sa table, elle empoigna son glaive qu'elle fixa à sa ceinture là-aussi, ainsi qu'un mousquet qu'elle plaça dans son dos. Puis rapidement, deux individus intervinrent calmement dans la pièce.

- Legatus Aquillus... !

Dit l'un d'eux, c'était un Centurion.

- Ave, Centurion. Repos... Que se passe t-il ?

Lui répondit la jeune fille dans un certain calme ainsi qu'avec une prestance assez impressionnante pour son âge, elle ne devait avoir que la vingtaine, et semblait déjà être quelqu'un d'expérimenté, ayant vraisemblablement hérité ça de sa mère...

- Cela fait une demi-heure que nous attendons votre signal.

... Ainsi que l'insouciance de son père.
Se grattant lentement le menton, elle hocha la tête, avant de sortir calmement du bâtiment, où attendaient seulement une quinzaine de soldats. Cela serait une mission simple, des Caedem Volants seraient venu droit d'Akhennos vers Valyrus pour attaquer un village non loin, ainsi, pour s'en débarrasser rapidement, on appelait l'aide d'un Légat et de deux Centurions...
Ils se mirent tous en route, arrivant au bout d'un quart d'heure, dans une sorte de grande ferme, où étaient supposé se trouver les Démons.

- Restez bien sur vos gardes.

Dit la jeune fille, pour éviter que les soldats ne se fassent peut-être tuer, les Caedem Volants sont très vifs, ainsi que vicieux.
Mais tout semblait vide, elle ne sentait aucune trace de magie noire ici. Rien.
Ils étaient partis ? Non...
Sur le toit de la ferme, ils étaient là, mais... Pétrifiés. C'étaient devenu des statues.
Très soudainement, des pas se firent entendre, alors que les soldats se mirent sur leur garde, avant de s'immobiliser d'un instant, ainsi que les Centurions. Tous se transformèrent en statues, tous, sauf Octavia Aquillus.

Elle dégaina directement son glaive, surprise par ce qui venait d'arriver, alors qu'une personne sortit de l'ombre, prenant la parole d'une voix calme, posée, douce.

- N'aies crainte, Octavia Aquillus. Je ne te souhaite pas de mal.

Prononça la personne, avant que son visage ne soit visible à la jeune fille.

https://www.youtube.com/watch?v=xM3qHCvPjQ8

A ce moment là, son coeur se mit à battre à la chamade, ce visage, il lui était familier, elle l'avait vu...

Elle en était directement certaine, cela ne pouvait être que lui. Oui...
Directement, elle fit tomber son glaive, se plantant dans le sol, alors que sa mâchoire tremblait, son coeur battant à la chamade, et les larmes lui venant aux yeux, commençant à couler sur ses joues.

- Tu... Tu es...

Bafouillait-elle, bouleversée. C'était lui, Andruil, celui qui avait tant guidé son père, Soma... Un de ses seuls véritables amis.
L'Elfe hocha sereinement la tête, un sourire calme affiché sur son visage gris.

- Nous avons beaucoup à parler, Octavia.

[RP - Tease ]

Une voix retentit dans l'ombre... Celle du Hortator, Andruil.

- Nous sommes au bord de la guerre. Personne ne l'a encore réalisé mais l'Humanité va faire face à une menace d'envergure... Une personne spécifique pourrait être le rempart entre l'Humanité, et ce qui menace notre brève existence.

https://www.youtube.com/watch?v=XYKUeZQbMF0

L'on voit maintenant Octavia, enfilant son armure, aux côté de l'Elfe, à Alemseruj.
Puis le Pape, seul, se parlant à lui-même.

Les Démons sont toujours là... Nous sommes encore affaiblis... Ils pourraient en profiter. Si nous perdons cette fille... Nous risquons de tout perdre.

Un plan sur des grands yeux brillants, d'une gigantesque ombre dans la brume.

Je vais vous montrer la véritable puissance...

Des Démons divers, Alastors, Gaibons, Cadems... Des Templiers aux yeux brillant d'un rouge vif. Puis un retour sur Andruil.

Nous avons besoin d'un leader, entouré des plus brillants, des plus endurcis, et des plus dangereux alliés qu'on pourra lui trouver.

On voit un grand guerrier de Tel Mythrin, se battant contre des Démons, aux côtés d'un Elfe aux yeux blancs... Puis un plan sur une main sombre jaillissant d'une eau verte, s'agrippant à la terre.
Octavia, se battant aux côtés d'une jeune fille blonde aux yeux rouges, contre des Templiers fous, protégeant le Pape contre les siens.
Une grande femme aux cheveux rouges, semant la terreur chez les Démons, armée d'une faux.
Puis un plan sur un grand Ugallu dans une pièce sombre, prenant la parole de sa voix rauque.

- Aller attaquer les Démons nécessitera d'ouvrir un Portail au Niflheim.

On voit un grand portail vers l'Enfer, puis de nouveau un plan sur lui.

- Peu sont ceux revenus vivant de là-bas.

Bonescales, le Hortator, une magicienne aux cheveux noirs, Octavia, la guerrière aux cheveux blonds... Tous se battant au Niflheim, corps et âme.

- Leur détermination devra être infaillible.

Des démons qui arrêtent de se battre, s'agenouillant à la venue d'une ombre humanoïde noire, un sabre à la main.
Octavia serrant de façon guerrière la main de l'Ugallu, faisant une accolade au Tel Mythrien... Embrassant une personne.

- C'est une décision difficile... Mais tu deviendras peut-être la plus puissante Aquillus a avoir vécu...

La jeune fille usant d'une âme de Béhémoth face à un Gaibon colossal... Un autre plan, ses yeux devenant lentement jaunes, puis de nouveau elle, guidant le groupe dans le Niflheim.

- Il va falloir donner le meilleur de nous-même... Même si ça inclue nos vies.

De grandes explosions foudroyantes, alors que le groupe tente de s'échapper... Puis un plan sur les eaux de Valyrus, d'où se lèvent un Malachi titanesque, auquel fait face la guerrière, d'une taille minuscule comparée à lui, tandis qu'autour, des armées, étonnament soutenues par des Démons, se battent contre d'autres Démons, et contre des Templiers corrompus.

On entend Octavia parler à nouveau.

- Nous n'arrêterons sous aucun prétexte... Nous nous battrons pour les morts !

Un Zeppelin jaillit d'un portail dans les cieux sombres du Niflheim, attaquant les hordes de l'Enfer.
Octavia essaie d'attraper une main, avant d'user de magie des ombres pour rattraper la main pâle de la jeune fille blonde aux yeux rouges, s'apprêtant à tomber dans le vide.
Un plan de couteau se plantant dans le ventre de l'Aquillus.
Des plans d'un groupe festoyant, d'amour, puis de combat... La femme aux cheveux rouges, buvant a la santé d'Octavia, un grand sourire aux lèvres.
L'on voit ensuite Octavia, planter un poignard dans une table de guerre, aux côtés d'Almeridan et d'Andruil.

- Merde... ! On sauve les Templiers, les gens s'énervent ! On sauve Valyrus, les gens s'énervent ! On tue l'un des plus grands Seigneurs Démons, on va au Niflheim, et maintenant on essaie de m'assassiner...Est-ce qu'un truc dans ce putain de monde pourrait se passer bien ?!

La jeune Octavia, aux yeux jaunes mouillés, serrant Andruil dans ses bras, saluant Almeridan... A genoux devant le Hortator assis.
Puis de nouveau elle, seule dans une pièce sombre, alors qu'une lumière atteint ses yeux, une autre voix lui parlant.

- Qu'importe ce qu'il puisse arriver, Octavia, le monde a besoin de toi... J'ai besoin de toi.

Un livre sacré jeté au sol devant une gigantesque foule, Octavia prenant la parole avant de s'éloigner, d'un air fort.

- " A effet immédiat...: L'Ordre des Templiers... Est dissout ! A tous ceux qui ont servi l'Ordre... Merci. Ce fut un honneur. "

Puis un plan de tout le monde.

[Abigail]

La Reine souffla de soulagement suite à la mort d'Adonias, l'Humanité venait de remporter cette victoire et venait de se sauver elle même d'une morte atroce, d'une extermination totale. Elle tomba à genoux, exténuée et observait ses camarades, elle était heureuse de constater que la majorité avait survécu à cet affrontement dantesque.
Elle fut rejointe plus tard par sa mère, partiellement rétablie.

- Ce fut... explosif... Je ne pensais pas survivre je dois t'avouer... dit Avarosa.
- Et pourtant !
- Quoiqu'il en soit, mon devoir est terminé mais je pense rentrer plus tard en Tel Mythrin, je veux explorer un peu plus Vestarion, annonça la lancière.
- Ce n'est pas un soucis, de toute façon, moi aussi j'ai encore quelques affaires à régler ici, comme... répondit Abigail, elle observait l'arme sacrée du mage de Dalamos, avant de continuer. Rendre cette épée.

[Nina]

Le groupe des renardes fut rejoint peu de temps après par une des leurs, la Rinnuke originaire de Ryukyu, alors de nouveau sur pieds. Elle aidait son ami Zabalam à marcher, lui qui était encore lourdement blessé suite aux attaques du némésis de l'humanité.

- Tamamo... J'aimerai te parler... commença Nina, un peu hésitante.

[Merlin]

La magicien fixait le ciel et humer l'air, il était soulagé et se sentait à la fois victorieux, la pression retomba immédiatement et il reprit son air joyeux habituel. Il sentit quelque chose agripper sa tunique blanche puis se retourna, portant alors son attention sur sa soeur qui venait lui parler. Merlin l'accueillit avec un large sourire.

- Oh, Iris, je suis content de te revoir après tant d'années ! J'étais trop concentré sur notre ennemi, sur le champ de bataille, excuse moi de n'avoir pas pu te parler avant...

[Tamamo]

La kitsune se tenait la tête, la douleur persistait toujours en elle, mais si elle était en train de s'évaporer, lentement mais surement. Holo se leva et s'éloigna, jugeant son état suffisamment stable. Quand à Suzuka, elle restait malgré tout auprès d'elle. Tamamo lui souffla:

- Tu as quelque chose que tu voulais faire non ?

La shinobi se mit à regarder Hijikata, se disant que c'était le moment de se confronter à son échec d'il y a plus de trois ans. Elle se leva et s'éloigna à son tour, lui disant:

- Je reviendrai, ne t'inquiète pas.

Tamamo regardait Nina attentivement, toujours en se tenant la tête, avant de lui dire:

- Je t'écoute Nina.

[Nina]

Avant de répondre, elle veilla à déposer son ami Ugallu près d'un rocher non loin d'ici afin qu'il puisse s'asseoir dessus. Elle finit par se lancer peu de temps après.

- Je voulais te remercier avant toute chose, tu as été exemplaire ainsi que forte jusqu'au bout, j'ai cru en toi et tu as comblé mes attentes. Je souhaitais également te dire que je serais toujours là si tu as besoin d'aide, notamment pour maintenir le pouvoir démoniaque de ce... renard entre nous, tu n'es pas seule. On ne se connait pas encore très bien mais je sens comme un lien qui nous unie malgré tout, déclara la Rinnuke avec un léger sourire timide.

C'était l'une des rares fois que Nina s'ouvrait à une personne, avec Tamamo c'était différent des autres, elle se sentait en sécurité.

[Tamamo]

Elle écouta attentivement la tirade de son enfant, ne tenant pas à l'interrompre. Lorsqu'elle eut finit, elle baissa la tête, tenant à lui donner une réponse.

- Forte ? Moi, la personne ayant été incapable de contrôler le renard tapit en moi pendant de longues années ? Exemplaire ? Je ne pense pas l'être, j'ai tellement de sang sur les mains, tout ça parce qu'on a essayé de faire de nous une arme et parce que je voulais recouvrir un semblant de liberté. D'ailleurs, comment je pourrais l'être ? J'ai scindé le poids que je portais, que j'ai donné à huit personnes parce que j'étais incapable de l'assumer pleinement toute seule. Huit personnes que je n'ai cherché à retrouver que tardivement. Huit personnes qui ont sans doute du souffrir à cause de moi. Je...

Elle marqua une pause, disant:

- Je m'en veux de ne pas avoir été là plus tôt, mais avant tout je dois te dire, à toi, et aux autres, merci. Je me sens incapable d'y arriver seule pour le moment. Il me faudra encore du temps je pense, beaucoup de temps.

[Nina]

- Eh bien, c'est justement ça que je trouve courageux chez toi, de ne pas avoir abandonné ni d'avoir essayé de mettre fin à tes jours par exemple, peu importe le temps passé, la finalité est là. Tu as su maîtriser ce pouvoir démoniaque et tu as réussi à nous retrouver. Inutile de te sentir coupable de notre malheur, tu n'y es pour rien, chacune de nous a emprunté un chemin différent mais en aucun cas tu en es la responsable. Même si c'était le cas... je t'aurais pardonné de toute façon, comme j'ai déjà pardonné à Ryukyu... répondit Nina.

Elle marqua un temps de pause et alla se poser près de son ami Ugallu, pour l'aider à reprendre la marche.

- Je te remercie quand même une nouvelle fois et j'espère qu'on se connaîtra mieux, termina Nina avec un sourire avant de de s'apprêter à repartir.

[Irisviel]

"- Ce n'est pas grave tu sais... Et puis, je m'en veux aussi de ne pas être venue te voir plus tôt. J'ai pleins de choses à te raconter !" Finit la magicienne, souriant grandement.

Les aventuriers plus loin regardaient Iris parler avec le mage, l'observant avec des yeux curieux.

"- Hé... Il y a un air de ressemblance, non ?" Demanda Edward.
"- Sûrement son frère. Elle m'en avait déjà parlé." Répondit Dastan, suivit du hochement de la tête de Linda.
"- Chouette, j'adore les retrouvailles !" S'exclama Shax, enthousiaste.

Gilgamesh, derrière, ne disait rien. Mais il portait un regard admiratif vers le sorcier Merlin, comme s'il l'approuvait comme étant un homme qui méritait son attention.

[Merlin]

- Ça ne m'étonne pas que tu ais vécu un tas de choses, à ce que je vois, tu t'es trouvée un groupe d'aventuriers auquel tu t'es beaucoup attaché je présume ! J'espère que tu te portes bien.

[Irisviel]

"- Oh oui, ne t'inquiète pas pour moi ! Je vois que tu t'es trouvé des élèves, aussi. Honnêtement, j'avais vraiment peur qu'on meurt tous ici ! Je ne voulais pas que ça se finisse avant que l'on puisse se revoir ! Comment aurais-je pu prévoir qu'un fou furieux chercherait à tous nous anéantir ?! Moi aussi, j'aime la nature, mais je vais pas pour autant essayer de raser la planète ! C'était un idiot !" S'avança Iris, commençant à s'exciter.

[Merlin]

- Oui, je dois bien avouer que cela fait parfois du bien d'avoir un peu de compagnie, après tant d'années à vivre en ermite, je suis bien content de t'avoir retrouvée hahaha ! Quant à cet Adonias, malgré ses idées beaucoup trop extrêmes, je suis persuadé qu'il n'avait pas un mauvais fond, il était juste aveuglé par son fanatisme mais s'allier à l'un des plus grands démons du Niflheim fut sa plus grave erreur à mon sens, un fait intolérable... Je me réjouis de leur défaite.

[Irisviel]

La magicienne se calma un peu, posant une main sur la tête et reprenant son souffla, fermant légèrement les yeux.

"- Je me suis un peu emballée... Mais je le pense vraiment. Vivre toutes ces histoires m'a rappelée que le Monde ne se résume pas à rester cloitrée dans une forêt. C'est étrange, mais je ne pensais pas me faire autant d'amis et participer à toutes ces folies. J'ai appris beaucoup de valeurs en accompagnant tous ces gens dans leur histoire. L'Humanité, même si elle n'est pas toujours jolie, cache nombreuses surprises et des sentiments forts. Mettre fin à tout ça, c'est aussi retirer à la Terre une part d'elle même..." S'exclama Iris, profondément.

Elle échangea un bref regard à ses compagnons, ceux-ci s'exprimant dans la joie et la sincérité, mais aussi observant attentivement la discussion. En croisant les yeux d'Edward, elle fit un sourire apaisée, posant une main sur son coeur.

"- Et même si, parfois, nous devons faire des efforts pour changer les hommes, ils participent à la beauté de notre monde." Finit Iris.

[Merlin]

Le magicien observait sa sœur avec attention durant son discours mais également avec admiration. Quelques souvenirs d'un lointain passé avec elle lui venaient en tête, il avait le sourire aux lèvres.

- Tu as beaucoup changé Iris, tu t'es ouverte au monde, plus qu'auparavant du moins. Tes compagnons ont eu une bonne influence sur toi à ce que je vois et j'en suis ravi, j'aimerai même pouvoir les rencontrer un jour pourquoi pas ! Je te souhaite une vie paisible et heureuse à leurs côtés, que votre groupe perdure à travers les années. En tout cas, ce fut un plaisir pour moi de te retrouver après tant d'années ! Même si c'était dans un contexte de fin du monde, hahaha !

[Irisviel]

La soeur cadette répondit avec un grand sourire.

"- J'essayerai de venir te voir plus souvent, c'est promis ! Mais avant, je dois aider le Prince à sauver son royaume. Maintenant que l'on a sauvé le Monde, c'est dans la continuité des choses, hein ?" Finit-elle avec un sourire nerveux, se grattant la tête.

[Tamamo]

La kitsune écoutait attentivement la réponse de Nina. Au fond d'elle, elle le savait déjà, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de s'en vouloir, surtout après s'être mangé certaines vérités en pleine face. Elle pensait qu'elle serait la seule à en souffrir mais elle se trompait. Elle finit tout de même par lui répondre:

- C'est vrai, tu marques un point, mais c'est quelque chose de difficilement oubliable.

Elle marqua un léger temps de pause, finissant par reprendre, pour lui dire:

- Dans ce cas... je passerai te voir à l'occasion dans ce cas, et... encore une fois... merci...

Elle lui souriait, étant au plus profond d'elle heureuse du dénouement, même si au final, certaines de ses semblables sont tombées au combat et n'ont pas été aussi chanceuses que les autres.

[Narration]

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Ce dernier affrontement avec l'Aube était la fin de l'histoire, et le début d'une nouvelle. Tous ces compagnons qui avaient liés leurs destins pendant toutes ces années purent reprendre chacun un nouveau départ.

Pour Ozymandias, bien évidemment, sa résurrection amplifia davantage sa légende, et la nouvelle de son retour eut l'effet d'une véritable bombe à travers le monde entier, tout particulièrement Argos et Aenel. Auréolé de son statut miraculé, il était encore plus déifié et populaire qu'avant sa mort. Il n'eut donc pas de mal à s'attirer de nombreux soutiens et à reconquérir les territoires argiens et aeneliens.

Après une guerre de réunification sanglante, Ozymandias put s'asseoir à nouveau en maître incontesté de l'est. Son règne fut long et prospère, principalement concentré sur des réformes administratives et de la diplomatie extérieure. À ses côtés, ses fidèles conseillers l'assistèrent pendant le reste de leur vie : Malak, Setanta, Arxès et Freya, tous enfin en paix.

Alecto avait choisi de partir, lui, et de tirer un trait définitif sur sa vie de guerrier. Désormais aveugle, l'ex massacreur avait trouvé refuge en Argos, sur une petite île tranquille, loin de tout. Ozymandias lui avait apprêté un coquet manoir et des serviteurs, mais l'axyrien refusait d'être traité en infirme. Il passait le plus clair de son temps à envoyer promener ses domestiques, à se promener seul le long de son île, et à pêcher. Parfois, il recevait la visite de son roi ou de ses anciens camarades. On dit qu'il finit par épouser une de ses domestiques, et qu'il put terminer sa vie aux côtés d'une personne qui l'aimait.

Krimhild, elle, dut faire son deuil après les morts de Fortas et d'Ainur. Mais elle était une battante. Elle avait réalisé la promesse qu'elle s'était faite toute jeune, anéantir l'Aube. Et désormais, elle avait encore une dernière mission. Avec sa soeur Nyssa, elles parcoururent le monde entier à la recherche des puits de Lazare, sources de la longévité éternelles de leur père adoptif, et les détruisirent les uns après les autres. Une fois leur quête achevée, elles se séparèrent en de bons termes, et Krimhild retourna chez les templiers.
Le pape Almeridan l'avait accueillie malgré sa désertion des années plus tôt, et cette fois-ci, elle fit une carrière longue et remplie, sous l'égide protectrice de Sainte Antigone, qui veillait sur elle de là où elle était...

Nyssa, elle, repartit en Aenel pour rejoindre définitivement l'homme qu'elle aimait. L'empereur Ozymandias le Grand et sa femme eurent quatre enfants, deux fils et deux filles : Ramsès, l'aîné, amené à succéder à son père, puis Cléopâtre, Néfertari et enfin Alexandros, qui serait appelé à marquer l'histoire de son nom lui aussi.

Pour finir, Varynn... Varynn, le grand Varynn, pourfendeur d'Adonias, seul individu connu à avoir pu communiquer avec l'esprit de Salomon... Il avait disparu de la circulation, pour ainsi dire. Certains disent qu'il jouissait de la fortune qu'il avait acquis à travers ces explorations, de diverses manières. D'autres racontaient qu'il avait repris de plus belle son activité de voleur, et qu'il régnait même sur les bas-fonds de York. Enfin, une troisième source indiquait qu'il s'était complètement reconverti, et qu'il avait même repris des études à la prestigieuse université de Dalamos. Quelle que soit la vérité, l'elfe ne fit plus de vagues, et on n'entendit plus parler de lui autrement qu'à travers les légendes.

Car oui, Ozymandias, Alecto, Krimhild, Varynn... Tous ces noms avaient acquis une essence particulière, et seraient retenus à travers le temps comme les héros d'une époque, aux côtés d'autres : ils l'avaient fait. Ils étaient... devenus des légendes.