Voili voilou ! En espérant qu'il vous plaise

Chapitre 49 : Agonies.

Elle entendait maintenant ce léger clapotis qui avait manqué à son souvenir, tandis qu’Axel se vidait de son sang au dessus du bitume. Il s’était rapidement effondré, et Lola tenait par le col de son t-shirt, les yeux fixés sur la marre écarlate comme si elle attendait patiemment qu’il s’arrête de saigner.
Cassandre était debout, immobile, incapable de détacher son regard d’Axel et d’empêcher son esprit de rejouer la scène. Incapable de réagir tant cela avait été rapide. Incapable d’effacer de sa rétine la dernière expression du garçon. Et incapable, pendant de longues secondes, de formuler une seule pensée construite.
Quand la flaque de sang sembla cesser de s’agrandir, Lola empoigna le corps un peu plus fermement et, sans plus un regard vers son amie, s’éloigna en le trainant à sa suite. Cassandre les perdit rapidement de vue, ou du moins sa perception altérée du temps le lui laissa croire, et elle se retrouva de nouveau seule, dominée par l’immense ciel étoilé. Elle avait l’étrange impression d’avoir été téléportée du salon jusqu’au milieu de cette rue, et que tous les évènements qui s’étaient déroulés entretemps étaient issus d’un cauchemar.
Très lentement, après avoir ramassé son sac, elle s’avança et, de gestes machinaux, se pencha pour récupérer son arme, tombée à une dizaine de centimètres de la flaque. En tendant la main devant elle, elle s’aperçut qu’elle tremblait, aussi força-t-elle son bras à l’immobilité avant de saisir le revolver. Elle tenta d’ignorer la chaleur d’Axel qui inondait encore la crosse et tourna la tête vers l’endroit où Lola avait disparu. Elle se demanda vaguement, dans son esprit toujours endolori, ce qu’elle était en train de faire mais tourna les talons avant que la petite voix dans sa tête ne lui donne de réponse. Ses jambes la ramenèrent devant la maison, elle écarta silencieusement la porte déjà entrouverte et, après un faible coup d’œil dans le salon, inchangé hormis la couchette vide de Lola, elle se rassit sur sa chaise.
Il lui parut qu’il ne s’était écoulé qu’une poignée de minutes quand le ciel commença à s’éclaircir. Ses pensées elles aussi s’éclaircissaient, mais il lui demeurait impossible de mettre des mots sur ce qu’elle ressentait. Son engourdissement se dissipa cependant suffisamment pour remarquer la douleur aigüe qui lui traversait l’avant-bras droit. L’image du couteau d’Axel gisant au sol lui revint à l’esprit et, après avoir brièvement regardé la plaie, longue mais peu profonde, elle fouilla dans son sac pour en sortir ce qui lui restait de bandages et en entoura négligemment la blessure.
Lola revint une dizaine de minutes plus tard, sans Axel ni la moindre tâche de sang sur elle. Elle passa la porte sans un bruit, et aucune des deux adolescentes ne chercha le regard de l’autre. Cassandre l’entendit traverser le salon et se réinstaller dans sa couchette. Ce n’est pas la peine, se disait-elle, car avec le soleil qui se levait, Max n’allait pas tarder à faire de même et ils allaient ainsi certainement reprendre la route dans moins d’une heure. Mais elle n’avait plus envie de savoir ce qui se passait dans sa tête. Pour l’instant, elle n’avait plus envie de réfléchir, ou de comprendre. Elle fixa son regard sur un point invisible, à l’extérieur, et se retira mentalement.

La matinée se déroula dans une ambiance bien plus chaleureuse que la précédente. Les effets de la balade en forêt ne s’étaient vraisemblablement pas arrêtés à hier soir, et le remplacement des nuages et du brouillard par un doux soleil ne fit que consolider la bonne humeur générale. Les discussions allèrent bon train pendant le petit-déjeuner et, après qu’Angélique ait arrangé les quelques points de l’omoplate de Lola qui avaient apparemment sauté dans la nuit, ils reprirent la route avec un entrain nouveau. Même Kyle, qui était resté muet ces dernières vingt-quatre heures, retrouva une attitude et une humeur proches de ce que ses amis lui avaient connu avant. La question de lui retirer ou non ses menottes trotta dans la tête de Max, mais il estima que tant qu’il hésiterait, ce ne serait certainement pas le bon moment et, de toute façon, Kyle lui-même ne semblait pas particulièrement pressé d’être libéré de ses liens.
Ils purent marcher encore un moment dans les bois avant que la route qu’ils suivaient ne débouche dans une petite vallée, au milieu d’une grande étendue de collines couvertes de champs à l’abandon. Par contraste, ce changement de décor leur amena le sentiment d’être complètement à découvert, vulnérables au milieu de ces hauteurs. Malgré le silence et l’immobilité qui régnaient, ils décidèrent de grimper un peu, au moins jusqu’à ce qu’ils n’aient plus l’impression de se promener en brandissant des cibles lumineuses. Mais les heures passèrent et rien ne vint perturber leur progression. Il n’y avait vraisemblablement pas âme qui vive à des kilomètres, et la tension retombant quelque peu, les discussions reprirent naturellement. Même les moins loquaces, comme Lola ou Max, participèrent sans donner l’impression de se forcer. Cette dernière était d’ailleurs de plutôt bonne humeur, alors que quelques membres du groupe s’étaient silencieusement étonnés, le matin même, de ne pas voir les deux adolescentes marcher côte à côte, comme à leur habitude. Mais Cassandre semblant être égale à elle-même, personne ne trouva rien d’inquiétant à cela même si, aux yeux de Larry, le sourire de la jeune fille avait quelque chose de crispé.
Les nuages firent leur retour en fin d’après-midi, masquant le soleil et amenant avec eux un vent assez froid. Frissonnant, le groupe s’arrêta le temps d’enfiler des vêtements supplémentaires et Angélique en profita pour consulter une nouvelle fois leur carte. Cette dernière indiquait une ville sur leur chemin, à une vingtaine de minutes, et dix minutes plus tard, quand ils l’eurent en visuel, ils suivirent immédiatement une autre route afin de la contourner. Même si l’agglomération, pas très grande et assez compacte, était totalement silencieuse, les instincts de survie s’agitèrent à la vue de la chaîne de collines qui l’encerclait presque complètement, hormis sur le côté Est. Ils étaient bien décidés à passer par là, mais un imprévu leur barra le passage.
« La carte n’indique pas les fleuves ? » questionna Max, les yeux rivés sur la large étendue d’eau qui serpentait aussi loin qu’il pouvait voir.
« Tu sais, c’est une carte routière du pays » fit remarquer Angélique « On a déjà pas l’information sur les petites routes, alors les cours d’eau… »
« C’est vrai… »
Il dirigea son regard vers le Sud, où le fleuve disparaissait derrière quelques bâtisses isolées.
« Bon, logiquement en allant vers la ville on devrait avoir plus de chances de tomber sur un pont. Mais si on n’en trouve pas, inutile de s’approcher plus que nécessaire. On fera demi-tour »
« Ouais » fit Larry « Sachant que l’heure est déjà bien avancée, ce serait plus prudent de s’arrêter à distance »
« En effet »
Ils continuèrent leur route le long de la berge, sous les arbres qui la bordait de façon régulière. Cela devait autrefois être un lieu prisé par les promeneurs et les habitants de la ville en mal de verdure.
« On pourrait traverser, mais… c’est un coup à attraper la mort » commenta Julian quelques minutes plus tard, les yeux perdus sur la surface miroitante.
« Ah bah, si c’est pas la flotte, c’est le vent qui nous congèlerait une fois sortis » répondit Angélique.
Il y eut des hochements de tête, et l’attention de Larry s’attarda sur Cassandre qui se massait en même temps la tempe, l’expression douloureuse. Il céda finalement à la question qu’il voulait lui poser, mais en respectant sa discrétion.
« Quelque chose ne va pas ? » lui demanda-t-il à voix basse et soucieuse, après avoir ralenti son allure pour la rejoindre. Elle sursauta légèrement et baissa lentement sa main.
« Euh… non, c’est rien » répondit-elle en jetant un œil aux autres membres du groupe, pour la plupart toujours occupés à discuter fleuves et topographie « C’est juste… je me sens un peu patraque. J’ai peut-être attrapé froid hier… »
« Pont en vue » annonça Angélique à l’avant. En effet ils pouvaient apercevoir, au loin, l’ombre d’un édifice enjambant le fleuve.
« Eh bien, c’est pas comme si on manquait de médocs. Tu peux prendre quelque chose »
« Oui, j’attends juste qu’on se pose » dit Cassandre en esquissant un sourire rassurant « Ça ne presse pas »
« Attendez… »
La voix d’Angélique prit soudainement un timbre plus pressant. Les yeux rivés en direction du pont, elle fit signe à tout le monde de s’arrêter.
« Quoi ? » demanda Max dans un souffle, derrière elle.
« Y’a des types sur le pont »
« …Ils nous ont vu ? »
« Je crois pas »
Avec des regards entendus, le groupe se déplaça lentement derrière l’arbre le plus proche sans quitter des yeux les silhouettes. Deux étaient debout, apparemment face à face, tandis que deux autres s’affairaient près d’un véhicule à l’arrêt, déplaçant du matériel.
« Ils font quoi ? » marmonna Julian, perplexe.
« Je ne… »
Des échos de tirs interrompirent Max. Lointains mais pas assez pour ne pas l’inquiéter, ils provenaient de la ville et se répétèrent en rafales. De nombreux cris d’infectés suivirent inévitablement. Les regards se perdirent en direction de la périphérie et des premiers bâtiments, à une soixantaine de mètres d’eux. Mais Max avait gardé les yeux rivés vers le pont. Hormis deux ou trois visages tournés, les inconnus n’avaient presque pas réagit. Ou plutôt si. Échappé d’un des hommes immobiles, un éclat de rire. Court, mais distinct.
« Partons »
Max n’eut pas besoin d’insister pour faire faire demi-tour à ses camarades. Ils rebroussèrent chemin en prenant soin de rester dans l’ombre des arbres, pressés par le chaos sonore qui commençait à en dire long sur le nombre d’infectés peuplant la ville. Ils n’avaient pas la moindre envie de savoir ce qu’il se tramait, et pourtant la situation les rattrapa à peine une minute plus tard. Quatre nouveaux inconnus apparurent plus loin, venant de leur gauche et marchant à vive allure, mais il était cette fois-ci trop tard pour se cacher. À l’instant où les regards se croisèrent, les mains se portèrent aux armes… puis ils s’immobilisèrent tous dans une tension plus que palpable, chaque camp essayant de jauger l’autre. Trois des quatre hommes portaient un masque à gaz, tandis que le dernier avait seulement la bouche couverte par un foulard. Après de longues secondes, celui qui ressemblait à leur leader, avec son fusil de chasse, prit la parole.
« Salut »
Même si c’était pour couvrir la vingtaine de mètres qui les séparaient, il avait employé un ton assez sonore et assuré pour laisser penser qu’il ne s’inquiétait pas d’être entendu aux alentours. Voyant qu’il n’obtenait pas de réponse, il continua :
« Pas la peine d’être aussi tendus, ahah. D’où vous venez ? »
Le groupe resta muet. Ils inspiraient tout sauf la confiance, et Max essayait déjà d’estimer le temps qu’il restait avant que les coups de feu ne partent.
« Bon… c’est pas grave. C’est vrai que c’est pas vraiment un endroit pour discuter… pas très envie de savoir ce qui se passe là-bas » dit-il avec un mouvement de tête en direction de la ville, juste derrière eux « Donc… on va tous lâcher nos armes et continuer notre chemin, hein ? »
Max vit l’homme au foulard lancer un regard perplexe et pas très discret vers son comparse. N’avait-il pas conscience que lui ne portait pas de masque à gaz ?
« Alors je vous en prie, passez » fit Max sans bouger d’un pouce « Allez-y. Vous aviez l’air pressé »
Les quatre hommes ne bougèrent pas davantage. Les secondes s’étirèrent.
« Ah mais c’est pas très juste, vous êtes plus nombreux que nous » reprit leur leader avec un ton enjoué « Et si… »
« Je trouve que t’es un peu trop bruyant pour quelqu’un qui s’inquiète de "ce qui se passe là-bas" » lança Kyle en désignant à son tour l’agglomération.
Un silence s’abattit. Max serra un peu plus son pistolet.
« Si vous comptez traverser, dans la direction où vous allez y’a pas de pont avant un bail » dit l’homme d’une voix qui était descendue d’une octave.
« Te fatigue pas, on sait qu’il y en a un dans l’autre sens » répondit Max. Il marqua une pause avant de lâcher : « Malheureusement, il est occupé par vos potes »
Il lui suffit de jeter un œil à l’homme au foulard. Le groupe dégaina quelques fractions de seconde avant leurs opposants, ce qui leur donna l’avantage, d’autant plus qu’Angélique ne s’embarrassa pas de son petit calibre. À peine les hommes commencèrent à tirer qu’ils durent essuyer une salve du fusil d’assaut. La distance et le recul de l’arme empêchèrent Angélique de faire une victime, mais elle les força à se disperser pour se mettre à l’abri derrière des arbres. Face aux ripostes hargneuses, le groupe dut faire de même, mais ils ne purent camper bien longtemps sur leurs positions. Des grenades artisanales commencèrent à rouler vers eux, les obligeant à reculer, de plus en plus, sous des détonations assourdissantes et une pluie d’écorces qui rendaient la situation pratiquement illisible. Et bientôt les débris de bois se mélangèrent à des projectiles métalliques, bien plus effrayants, quand leurs ennemis estimèrent que les bombes normales ne suffisaient pas et qu’ils envoyèrent à la place des explosifs bourrés de clous. La manœuvre était claire, s’ils ne pouvaient pas vaincre avec la puissance de feu, au moins les forçaient-ils à quitter la berge pour leur faire chercher refuge derrière les premiers bâtiments. Puis les seconds. Les poussant peu à peu dans la ville. Même si la précision de leurs lancers laissait à désirer, le groupe ne pouvait rien faire. Le rayon des explosions était trop large, et leurs ennemis s’étaient petit à petit séparés pour les encercler, empêchant toute retraite, hormis vers l’arrière. Les cris des infectés se rapprochaient, petit à petit, et Max eut l’impression qu’une cinquantaine de grenades avaient été lancées quand leurs assaillants semblèrent finalement à court. Le groupe n’attendit pas plus longtemps et se déploya, toutes armes dehors. Malgré leur force de frappe amoindrie, Max et Lola ne pouvant tirer précisément à cause de leurs blessures respectives, la tendance s’inversa rapidement et ce fut au tour de leurs opposants d’essuyer un déluge de projectiles. Ils devaient se hâter, regagner rapidement du terrain, sinon les infectés allaient finir par leur arriver dans le dos, attirés par le vacarme… Mais quelque chose paraissait étrange aux oreilles de Max. Les sons qu’émettaient les infectés les plus proches étaient comme étouffés, assourdis… et ne semblaient pas se déplacer, provenant toujours de quelque part sur leur droite.
« Où est passé le quatrième ? » demanda la voix de Larry sur sa gauche. Max tourna les yeux et, après quelques secondes, s’aperçut à son tour que leurs ennemis n’étaient plus que trois à tirer.
« Quelqu’un l’a eu ? »
La question d’Angélique ne trouva pas la réponse de la bouche de ses camarades. L’écho d’un bruit métallique retentit, non-loin, suivit de fracas de taule. Et soudain, c’est comme si l’on avait déversé les enfers. Les hurlements des infectés furent assourdissants, ils semblèrent se multiplier, envahir l’espace. Le groupe comprit alors que le piège s’était refermé sur eux. Ils ne pouvaient pas rester là, ni chercher à reprendre du terrain. Il fallait fuir le plus vite possible la meute hurlante qui leur arrivait par la droite. Sous le feu soutenu de leurs assaillants, déterminés à les immobiliser, ils tentèrent de se frayer un chemin bâtiment après bâtiment. Mais les infectés les plus véloces étaient déjà sur place, dévalant les rues à une vitesse effrayante, convergeant vers la fusillade. Avec la distance, cette dernière finit par cesser, mais il était trop tard pour le groupe. Une douzaine de coureurs était déjà sur leurs talons, courant à toutes jambes, et ils n’eurent d’autre choix que de faire de même sous peine de se faire percuter de plein fouet. Ils traversèrent rues, ruelles, bâtiments délabrés sans avoir le temps de se demander où ils allaient. Leur seul souhait était de les distancer, de se soustraire de leur vue pour pouvoir se cacher, attendre que le calme revienne. Mais les cris, les hurlements destinés à alerter leurs congénères se révélèrent bien trop efficaces au milieu de cette ville compacte, et les infectés commencèrent à arriver de tous les côtés. Le groupe fut contraint d’ouvrir à nouveau le feu, évitant plusieurs fois d’être désolidarisés par des claqueurs enragés ou libérant des chemins étroits hantés par des rodeurs. Angélique finit par épuiser les balles de son fusil, qu’elle préféra abandonner à cause de son poids, et Max à défaut de pouvoir libérer Kyle de ses liens, faisait de son mieux pour le couvrir. Ils entrèrent plusieurs fois dans divers bâtiments, avec l’espoir d’avoir le temps de verrouiller la porte derrière eux, mais leurs poursuivants étaient toujours trop près. Cassandre, qui avait commencé à avoir du mal à courir, finit par trébucher. Julian à côté d’elle la rattrapa à temps, au même moment où Larry, qui fermait la marche, trouva une occasion. Il abattit le coureur le plus proche pour se donner le temps de renverser en travers du chemin un grand casier en acier. Il écrasa de cette manière un claqueur qui s’était jeté en avant, ses doigts frôlant le tissu de sa veste. Larry ne s’arrêta pas pour regarder le résultat, mais à en juger par le tumulte qui retentissait derrière lui, son action avait le succès escompté. Le groupe sortit du petit entrepôt, tira sur les coureurs qui arrivaient latéralement, et fonça à travers la rue encore déserte. Angélique repéra une porte métallique entrouverte, alla précipitamment vérifier l’intérieur et, constatant le solide verrou, pressa ses camarades à entrer. Ils passèrent un par un, armes brandies, tous les sens en alerte. Julian après avoir lâché Cassandre se retourna pour tenir la porte. Il ne restait plus que Larry, talonné par des coureurs. Il tira au hasard derrière lui et, à l’instant où il passa la porte, Julian exerça tout son poids pour la fermer. Mais il y eut un puissant choc qui faillit le désarçonner, et un claqueur corpulent réussit à passer un bras dans l’ouverture, puis son buste. Larry s’appuya à son tour contre la porte tandis qu’Angélique brandissait sa machette en visant le crâne de l'infecté. Et personne ne comprit, personne ne vit ce qu’il s’était passé, pourtant ils avaient tous le résultat sous leurs yeux : les mâchoires du claqueur s’étaient refermées sur le poignet gauche de Julian dans un horrible craquement.

Bon bah Julian, c'est parti pour être m1nchot

Au moins il pourra se ronger le moignon et non le frein

Je m'esclaffe

Le 16 janvier 2017 à 00:05:07 _Sarus7_ a écrit :
Je m'esclaffe

Et sur cette blague plus que douteuse, je m'en vais dormir, car j'ai quand même que deux cours demain, tout en commençant à 11h

Ou alors... Balle dans la tête

Pour moi c'est les vacances
Super chapitre! Vraiment intense
J'ai pensé au gars qui s'était coupé l'avant bras( je crois) dans Left behind
Sinon Sarus, géographiquement on est où là?

Je ne peux pas donner de position vraiment précise, parce que pour l'instant je les fait évoluer dans des paysages imaginés, mais en gros on est quelque part dans le Centre (j'espère qu'il y a des forêts et des collines dans cette région enfin j'imagine qu'il suffirait d'une recherche Internet pour vérifier... hum)

Il y a un gars qui se coupe le bras dans le dlc ? Ah tu parles peut-être des militaires dont on suit l'histoire en parallèle Je n'en ai pas beaucoup de souvenirs, ça fait un bail que je ne l'ai pas refait. D'ailleurs ça fait un bail que je n'ai pas rejoué à TLOU tout court

J'habite dans le Centre

Ah oui c'est vrai Et du coup, y'a des forêts et des collines par chez toi ?

Et sinon je raconte un peu ma vie, mais je me suis lancée dans l'aventure Dark Souls 3 (c'est mon premier DS) et pfiou, je ne suis jamais ressortie aussi fatiguée d'une session de jeu

Oui c'est ça ! Et ça après un crash d'hélicoptère dans un centre commercial
Ça serait bien un petit passage dans un centre commerciale au calme genre sans infectés

C'est grand le Centre, mais bon, même en Ile-de-France y a des collines et des forêts

C'est le plus accessible de la saga, ça devrait aller, faut juste faire travailler les méninges pour piger comment le jeu marche, après ça va tout seul

Bah pour l'instant j'ai pas trop de mal, j'ai first try 3 des 7 boss que j'ai combattu pour l'instant (j'en suis rendue à la ville d'Irithyll) les autres je les ai passés en moins de 5 essais. En fait, je préfère largement les combats de boss que tout ce qu'il y a entre Là où je me suis le plus arraché les cheveux pour le moment, c'est tout le passage dans les Catacombes de Carthus... Saletés de squelettes qui veulent pas crever

Bah, les zones sont aussi faites pour réduire le nombre de fioles que t'auras pour le boss, même si une fois que t'as tout exploré tu peux généralement te contenter de rusher du feu de camp jusqu'au boss

Mais si t'es à Irithyll ça doit faire un moment que tu t'y es mise, parce que de mémoire y a genre 19 boss dans le jeu, dont 4 dans des zones cachées/optionnelles, ça peut aller vite
Curiosité, c'est lesquels que t'as first try? Je trouve ça fun de voir un peu, même si y a beaucoup d'éléments qui entrent en jeu (la RNG principalement ), chacun se retrouve face à un boss qui lui pose des problèmes alors que d'autres les passent easy, et vice-versa

Alors j'ai first try le mage de cristal, les Diacres des profondeurs et Wolnir (sachant aussi que j'ai battu l'arbre géant maudit au deuxième essai). Celui qui m'a donné le plus de fil à retordre pour l'instant c'est le Veilleur des Abysses (enfin c'est normal j'imagine, les Seigneurs doivent être les plus durs).
J'en suis à 25 heures de jeu il me semble pour l'instant
Et toi du coup ?

Ben justement, au point où t'en es, j'avais first try Iudex Gundyr (bon, de justesse), Vordt, l'Arbre et Wolnir
Le Sage et les Diacres m'ont pris au dépourvu avec une de leurs attaque et m'a fallu un second essai en m'assurant de pas me refaire avoir. Les Veilleurs dans les 5-6 je dirais, j'ai atteins la phase 2 du premier coup, mais ensuite plus moyen d'y retourner pendant quelques fois....Après, je me serais volontier laissé tuer des dizaines de fois juste pour les affronter encore et encore, tellement épique, et cette BO
Ah oui, et même s'il est pas considéré comme un boss, m'en fiche parce qu'il laisse une âme quand même; le démon qui est au-dessus du Vieux Loup de Farron. Cet enfoiré m'a attrapé et balancé du haut de la muraille, j'étais sous le choc

En fait j'ai terminé Dark Souls 3 y a un peu plus d'une semaine, donc c'est encore frais, c'est mon obsession du moment je crois (c'était le cadeau de Noël que je m'étais fait )

Ahah j'ai pas eu les couilles d'aller chercher le démon sur la muraille, j'ai tué les mobs et je me suis barrée
Perso les Veilleurs (j'ai écris "le" avant mais c'est vrai, ils sont plusieurs ) j'arrivais à chaque fois à atteindre la phase 2 sans trop de mal (bon je passais mon temps à courir pour les laisser s'entretuer ) mais après c'était une incinération en règle je l'ai eu au bout de la cinquième fois mais de justesse, j'avais le coeur qui dansait la samba
Et après j'ai craft l'espadon de Farron, et j'ai kiffé ma race (je me battais au katana jusqu'ici, alors que je sais très bien que je préfère toujours les grosses armes à larges portée dans ce genre de jeu).

Pauvre petit démon solitaire, l'un des derniers de sa race, condamné à garder la porte en ruine de Lothric pour l'éternité, tu devrais avoir honte de ne pas avoir mis fin à ses souffrances, monstre!

Les Veilleurs sont parmi les meilleurs boss du jeu (que ce soit design, lore, BO ou combat en soit), donc heureusement qu'ils donnent un peu de fil à retordre, s'ils t'ont fait retenir ton souffle c'est qu'ils ont réussi leur job
Ah, ces bons vieux espadons des Souls, non seulement ils sont pratiques mais généralement leur design est vraiment classe. Après moi j'avais pris celui du Chevalier-loup au lieu de celui de Farron, mais par pure nostalgie je pense