Donc pertes suite à l'offensive polonaise en Ukraine et Biélorussie : lors de l'escarmouche entre le 2ème corps d'armée soviétique et la 4ème armée polonaise : 3000 morts et blessés polonais, 11 000 côté Soviétique.
Tentative de franchissement du Dniepr : 5000 polonais, 1300 soviétiques.
Au total : 8000 soldats de perdu pour l'armée polonaise, 12 300 pour les soviétiques.
L'avancée polonaise en Biélorussie se fait sans rencontre trop de résistance, du moins jusqu'à Minsk. 300 000 soldats polonais commencent le siège de la ville tenue par 500 000 soviétiques. Se lancer dans des combats urbains serait trop coûteux pour les Polonais, leurs ressources humaines étaient moindre que celle de leur adversaire. Décision est prise d'assiéger la ville et de couper tout ravitaillement pour affamer l'armée soviétique.
Le deuxième corps d'armée soviétique en Biélorussie, fort de 300 000 soldats, fit mouvement sur Minsk dès l'annonce du siège. Cependant, il fut rattrapé par la quatrième armée polonaise, comptant 100 000 hommes. La Quatrième parvient à infliger de lourdes pertes à l'URSS, sans toutefois parvenir à détruire la cohésion des soviétiques. L'attaque empêche les soviétiques de porter assistance à Minsk, désormais contrainte à un long siège. Avantage à la Pologne.
En Ukraine, les choses sont plus chaotiques. Pour tenir Kiev, les Soviétiques disposent de 450 000 soldats au total, bien entraînés. Plus au Sud, 150 000 soldats tenaient Dnipropetrovsk. A la manoeuvre, les Polonais parvinrent à sécuriser la ville de Korosten, laissant 8000 soldats pour sécuriser la région. La 5ème armée poursuivit son chemin vers Kiev, avec ordre de franchir le Dniepr et de se fortifier une fois la ville encerclée pour prévenir une contre-attaque. Malheureusement, la défense soviétique empêcha les Polonais de passer le fleuve. 5000 Polonais moururent dans l'opération. A Novohrad, la 2ème armée ne rencontra quasiment aucune résistance, toutes les troupes soviétiques ayant prit refuge derrière le fleuve. Même chose pour la VIème armée qui parvint à prendre sans mal Vinnytsia.
En résumé, en Ukraine, les Soviétiques tiennent le fleuve et disposent d'un avantage numérique évident.