Après les séries The Young Pope et The New Pope, Paolo Sorrentino s’apprête à revenir au film.
''Netflix vient donc de recruter un nouveau réalisateur oscarisé après Martin Scorsese et Alfonso Cuarón pour un nouveau film maison.
Pour le moment, bien sûr, on ne sait pas grand-chose de ce nouveau projet du réalisateur napolitain outre le fait que ce sera le retour de Paolo Sorrentino à Naples, près d'un quart de siècle après son premier film L'Homme en plus : "Je suis ravi à l'idée de revenir à Naples pour y tourner, vingt ans jour pour jour après mon premier film", déclare-t-il d’ailleurs sur le communiqué de presse que Netflix a envoyé. Ce sera le premier film de Sorrentino depuis Silvio et les Autres, réalisé en 2018. D’après nos sources, la phase de casting aurait déjà commencé et des acteurs français auraient été approchés. La seule information que le maestro ait consenti sur The Hand of God (rien à voir avec la série d'Amazon), toujours dans le communiqué de presse, c’est que le film est "un projet intime et personnel – un récit d'apprentissage à la fois léger et douloureux ".
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/The-hand-of-God-Paolo-Sorrentino-va-realiser-un-film-pour-Netflix''
Hype ou pas ?
J'espère qu'on pourra envisager quelques sorties salles (pour les parisiens privilégiés) d'ici là.
Bof, pas hypé du tout mais j'aime pas trop Sorrentino de manière générale.
J'avais plutôt aimé Il Divo à l'époque mais This Must Be the Place est une purge assez phénoménale.
La suite de sa filmographie est très appréciée par beaucoup de monde mais j'ai jamais compris le délire. Je crois que c'est sa profonde vanité qui me déplaît chez ce cinéaste.
Hype pour moi.
En revanche, ça me casse un peu les couilles que ce soit sur Netflix. Déjà que l'on s'est farçis une version charcutée de son précédent en France... voilà que celui-ci saute carrément le passage en salles.
Le film fait déjà parler de lui, grâce à... Maradona : https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Diego-Maradona-veut-attaquer-en-justice-Netflix-a-cause-du-prochain-film-de-Paolo-Sorrentino
Maradona a déposé le terme "Hand of God" ?
Le 18 juillet 2020 à 19:45:42 EmileHirsch a écrit :
Maradona a déposé le terme "Hand of God" ?
Nope sinon il aurait attaqué la série avec Ron Pearlman, c'est juste pour montrer signe de vie.
Ah oui du coup il n'a rien à dire en fait.
De quoi il parle son avocat du coup, il n'a pas honte ?
Le 19 juillet 2020 à 14:03:14 EmileHirsch a écrit :
Ah oui du coup il n'a rien à dire en fait.
De quoi il parle son avocat du coup, il n'a pas honte ?
Faut bien justifier ses honoraires...
Après, ils vont peut-être réaliser que leur action n'a aucune chance d'aboutir et se rétracter.
Bon ben Maradona est mort (RIP), donc j'imagine que Sorrentino va avoir la paix désormais : https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2020/11/25/diego-maradona-le-dieu-du-ballon-rond-est-mort_6061111_3382.html
Un titre français : La Main de Dieu
Une présentation à Venise le mois prochain.
Et une bande-annonce :
On a la date de sortie sur Netflix : le 15 décembre
J'ai beaucoup aimé La Grande Bellezza de ce réalisateur, mais tout ce que j'ai vu d'autre de lui m'a déçu.
Pourquoi pas mais je n'en attends rien de spécial.
Une nouvelle bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=i_1VW_0i6vo
(l'option miniature vidéo ne fonctionne plus ?)
L'affiche :
Sortie dans 11 jours !
Le film est sorti mercredi, pour info !
C'était sympa. Etonnement sage (au vu de la direction prise par Sorrentino dans ses derniers films) mais tout à fait plaisant. Et, contrairement à ce que laissait supposer la bande-annonce, le drame n'intervient en fait qu'en milieu de film, après toute une heure à nous présenter ce fameux bonheur familial (par ailleurs tempéré par certains aspects) bientôt perdu et la vie entre ce cocon familial aimant et leurs proches (famille, amis, voisins). Du coup, le fidèle Toni Servillo est très présent pendant la moitié du film (tant mieux). Et en fait, j'ai préféré cette première partie, plus drôle et finalement plus touchante que la seconde (le deuil et les premiers pas vers le monde du cinéma), pas tellement émouvante. C'est dommage, du coup, que cette seconde partie ne soit pas aussi réussie que la première, parce qu'à mon sens, ce devait être elle la force du film. Tant pis. Du coup, c'est "juste" sympa, alors qu'il y avait la matière pour tellement plus. M'enfin loin de moi l'idée de descendre le film, qui reste tout à fait plaisant.
Sorrentino parle un peu du projet :
"Faire un film signifie consacrer deux ans de ta vie à un projet. En vieillissant, tu prends conscience que le nombre de films qu’il te reste à faire est compté, que tu ne vas pas pouvoir en tourner encore cinquante", nous explique le réalisateur. "Tu commences donc à réfléchir très sérieusement aux histoires que tu souhaites raconter, aux sujets qui sont plus essentiels à tes yeux que les autres. Et, généralement, c’est là que tu réalises que le regard que tu as porté sur le monde quand tu étais jeune est peut-être ce qu’il y a eu de plus important dans ta vie. La famille, l’enfance, l’univers dans lequel tu as grandi. C’est probablement la raison pour laquelle, à un moment donné, les réalisateurs estiment que le moment est venu d’en parler."
"C’est grâce à Roma que j’ai trouvé le courage de faire La Main de Dieu !", poursuit Sorrentino. "J’ai compris qu’il était possible de faire un film très personnel sur sa jeunesse tout en étant absolument universel. J’ai pleuré sur l’histoire de cette femme mexicaine, très éloignée de moi, de mon histoire, de ma culture. Et ça m’a illuminé. Exactement comme j’avais été illuminé par The Queen de Stephen Frears, qui m’avait permis de comprendre qu’un film comme Il Divo était possible."
Et pour les amateurs du cinéaste italien qui pourraient être frappés par l’absence de cynisme du film, Sorrentino s’en explique ainsi : "Je faisais face à celui que j’étais quand j’avais 17 ans, et je n’étais pas cynique à cet âge-là. Au contraire : j’étais plein d’espoir pour le futur."
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/La-Main-de-Dieu-comment-le-Roma-dAlfonso-Cuaron-a-inspire-Paolo-Sorrentino
Emile, si tu repasses par là : cela fait écho à ta remarque sur le topic du dernier Spielberg. Petite piste de réflexion de la part de l'un des intéressés.
Intéressant, merci
Première partie intéressante surtout grâce à toni servillo, deuxième partie quand le "héros" (probablement une autobiographie de sorrentino) se retrouve orphelin plus chiante, on suit un ado inexpérimenté en deuil et en désoeuvrement c'est pas forcément palpitant
edit: je viens de regarder sur wiki c'est bel et bien autobiographique, sorrentino a perdu ses parents dans un accident de gaz quand il avait 16 ans
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