Vingt et une heure trente dépassées, Shielda sortait de sa cellule. Ironie du sort peut-être, mais elle avait faim. Seulement quinze minutes après avoir déversé sa frustration sur Argindiv qui lui avait tendu la main. Elle faisait d’abord un tour dans la salle principale. Il y avait une table ou était exposée la nourriture prise dans la salle de ravitaillement. Bien sûr, la nourriture ne se déplaçait seul, c’était souvent Ronislass ou Cosam qui se collait à cette tâche qu’ils s’étaient eux même attribués. Ca permettait d’avoir un accès plus simple à la nourriture et aussi ça rendait la salle principale encore plus incontournable. Shielda avait eu raison de passer par la salle principale, les cartons de pizza y étaient. Mais comme elle pouvait s’y attendre, ils étaient vides. Elle était déçue mais elle ne pouvait pas le montrer car elle n’était pas toute seule dans cette salle. Il y avait Baker et Argindiv, la personne à qui elle avait refusé la main tendue. Les deux qu’elles pouvaient considérer comme compagnon de survie si elle ne refusait pas de les voir ainsi désormais.

Elle ressortait de la salle principale bredouille et se rendait à la salle de ravitaillement. Elle y prit du pain qu’elle considérait comme moisi et également une bouteille d’eau d’un litre. Sur son chemin de retour, elle croisait Argindiv qui avait en main une assiette
- Argindiv : Je t’ai gardé des parts de pizza. T’as l’air d’avoir faim
Shielda se rapprochait timidement afin de voir le contenu de l’assiette, trois parts de pizza. Elle n’aurait jamais cru que de la pizza pouvait lui procurer autant de désir. La gêne qu’elle ressentait envers le bonhomme ne l’empêchait pas de se saisir de l’assiette et de mordre dans une des parts.
- Shielda : La bouche pleine, Merci beaucoup, c’est délicieux
Shielda ne comptait pas s’excuser pour l’injuste réaction qu’elle avait eu envers l’aide d’Argindiv. Elle ne se sentait pas en tort d’être actuellement sur les nerfs. Néanmoins, elle lui était reconnaissante.

Bathlémon attendait sur son lit, le téléphone en main comme s’il était possible qu’il ait une réponse. Il se ressassait le plan de Snowdef qu’il trouvait aussi simple que périlleux. Snowdef était persuadé que lorsqu’Omp allait être emmené à la salle neutre dit la salle de ravitaillement, les gens derrière tout ça se ramèneront afin de le récupérer ou le torturer sur place. Le Judge avait l’air très serein et n’avait pas posé beaucoup de conditions ce qui faisait comprendre le fait que de sérieuses mesures de précautions seraient mises en place. Mais toujours selon lui, ses mesures seraient prises en fonction des conditions dans lesquelles serait livré le meurtrier. Ils allaient livrer Omp qui aurait ses liens desserrés en douce avant. Par conséquent les ou l’individu(s) chargé(s) de se défendre n’auront surement pas pris en compte qu’Omp serait en mesure de se défendre. Omp criera donc au secours afin de nous alerter et se défendra comme il peut afin que la porte ne soit pas fermer et que nous puissions le rejoindre là-bas. Le pire et le plus probable des cas serait que les ou l’individu(s) soi(ent) armé(s) ce qui ne laisserait aucune chance à Omp de se défendre et qui nécessiterait que l’un de nous s’empresse vite vers la porte dans un premier temps. Dans un second temps, combien de nous voudront risquer leur vie contre quelqu’un possédant une arme à feu ? Snowdef ne s’est pas beaucoup prononcé à ce sujet, ce qui laisse penser qu’il mise tout sur le meilleur des cas. Au final sur l’ensemble du plan, nous compterons sur la volonté d’Omp de coopérer et de survivre. Après tout, notre rôle est à nous, de rester en cellule couché sur le lit comme si de rien n’était et d’intervenir au plus vite après qu’Omp ait donné le signal. Ce qui fait que celui avec la plus grande part de responsabilité après Omp est celui ayant la cellule juste en face de celle de la salle de ravitaillement, autrement dit Cosam. Il n’y avait aussi pas loin Dhaebat et Ronislass qui avait décidé d’offrir son aide pour cette fois contrairement son binôme Belly.

Le plan était pour ainsi construit sur de fragiles bases mais il ne fallait négliger le pouvoir de la désolation pensait Bathlémon qui commençait à sentir ses paupières qui s’alourdissaient. Mais il ne fallait pas qu’il dorme, ce n’était le moment.
A vingt minutes environ du rendez-vous, Omp était escorté par Snowdef, Rashed, Cosam et Modoca. Ils traversaient tous le couloir en provenance de la cellule de Dwayne. Il dépassait la salle principale sans aucun problème avant qu’Omp cause encore des problèmes. Brusquement, il échappait à la vigilance de Rashed et chargeait Cosam qui était projeté au mur. Très rapidement, il était encerclé et c’est Rashed qui prenait l’initiative de l’emmener au sol. Comme on pouvait s’y attendre d’eux, Cosam et Modoca ne manquaient pas d’assener des coups au meurtrier. Mais en vérité, tout ceci n’était qu’une mascarade. Le but de ce coup de théâtre était dans un angle mort. Les caméras du couloir étaient à des emplacements révélateurs, protégés par des carreaux de plastique. Elles étaient également assez éloignées l’une de l’autre. Si dans les cellules, ils avaient peur qu’il y ait des caméras cachées quelque part, dans le couloir, elles étaient mises en évidence. Il fallait seulement un moment sans être capturés sans qu’ils aient l’air de mijoter quelque chose de louche d’où la nécessité de cette fausse bagarre. Dans l’angle mort, ils desserraient les liens d’Omp et reprenaient par la suite leur chemin toujours en continuant de jouer le jeu.

C’est seulement une fois arrivée qu’il se rendait compte qu’ils devaient l’attacher à quelque chose pour la crédibilité de l’acte. Il n’y avait pas pensé avant et ainsi leur cinéma de toute à l’heure était dispensable. Toujours dans la même lancée, il ne serait pas les liens et s’en allait en prenant soin de fermer la porte. Tout était fait, ils ne leur restaient plus qu’à attendre dans leur cellule jusqu’au moment opportun. Snowdef rentrait dans sa cellule plutôt extenué, le résultat de cette journée en émotion déduisait-il. A peine il s’effondrait sur son lit que ses paupières s’alourdissaient de manière considérable.

Juste quelques minutes après avoir livré Omp, Cosam, l’homme en phase d’être le point culminant de l’opération se redressait et mettait les pieds au sol. Il était sur le point de tomber dans les bras de Morphée. Il ne pouvait se permettre cela à un moment aussi crucial. A ce même moment, dans la cellule de Snowdef, on pouvait entendre des ronflements. Le monsieur s’était endormi par inadvertance pareillement à Bathlémon. Cosam avait essayé de toutes ses forces mais il avait cédé lui aussi et avait plongé dans le monde du sommeil. Modoca dans sa cellule avait compris, il luttait lui aussi contre le sommeil et était sûr d’avoir compris ce qui se passait. Il avait été drogué comme surement tous ses camarades. Ça devait être la pizza raisonnait-il, ainsi tout ceux l’ayant mangé devait ressentir la même chose que lui. Il devait les prévenir, il se levait de son lit et se retrouvait au sol juste en après. L’homme avait eu l’habitude de se battre contre les drogues depuis l’enfance et ne comptait pas tomber tout de suite sous leur effet. Il se relevait et sortait de sa cellule en trainant ses lourds pas. Plus il avançait et moins ça allait comme si l’effet de la drogue ne commençait qu’à se propager et ça allait de pire en pire. Malgré la robustesse dont il faisait part, il s’écroulait au beau milieu du couloir, inconscient.

A ce même moment dans la cellule de Shielda, l’ambiance était morose. Hapo semblait déjà aller mieux mais les cartes étaient déjà jouées pensait Shielda. Jamais personne n’avait réussi à survivre à une élimination, elle doutait de la bonne chance de ce dernier.
- Hapo : Souriant, Je t’avais dit… Je t’avais dit que je partirai avant toi
Shielda haussait la tête un peu surprise. Ça lui rappelait l’idée qu’avait émise Hapo en début de journée. Vu comment les autres n’avaient montré aucune reconnaissance en éliminant celui qui les avait protégés, elle se demandait si cette idée était aussi mauvaise que ça en fin de compte.
- Shielda : Je n’en suis pas vraiment ravie… Tu sais…
- Hapo : Quoi ?
- Shielda : Je vais me sentir bien seule sans toi… Raquin et maintenant toi… Je suis pas sûr de pouvoir le faire…
Hapo se levait du lit et venait s’asseoir à ses cotés sur le sol.
- Hapo : Doucement, Hey hey qu’est-ce que tu racontes là ? T’es une femme forte. Et les femmes fortes comme toi peuvent tout faire
- Shielda : Attristée, Comme Raquin était forte ?
- Hapo : Je ne la connaissais pas aussi bien que toi mais toi… Je ne prétends pas être dans ta vie depuis longtemps mais on peut toute suite voir que tu l’es. Et c’est pour ça que je peux dire, que je peux assurer même, que tu sortiras de ce jeu vivante.
Shielda désemparée face à la confiance que lui portait Hapo se laissait embarquer dans les bras d’Hapo, une bien agréable sensation pensait-elle.

Omp attendait toujours dans la salle de ravitaillement. Il entendait enfin des bruits de serrures provenant de la porte qu’il avait en face de lui. Le temps était venu, il allait devoir affronter l’inévitable. La porte était poussée, une première silhouette apparaissait et ensuite une deuxième. Les deux bonhommes, tous deux masqués étaient grands et baraques sous leur tunique blanche. Ils avaient déjà leurs fusils braqués sur Omp avant qu’il n’ait le temps de se rendre compte de la situation.
- ???: Tu bouges d’un poil et on te trucide
Omp avait peur mais ne se laissait impressionner pour autant. Il criait de toutes ses forces afin de se faire entendre. Il allait de toute façon mourir, autant poser une bonne action avant. Étonnamment, les messieurs en face de lui n’avaient pas tiré. Plus étonnant encore, ses camarades de survie ne s’était pas montré. Il en fallait peu à Omp pour comprendre les choses à sa manière. Il était pour lui indiscutable que ses camarades l’avaient trahi, il devait se défendre seul. Il voulut se defendre avant de se faire immédiatement plaquer au sol. Il essayait par la suite de se defaire de cette situation mais rien à faire. Il ne pouvait même pas lever la tête, il était foutu. Il entendait la porte du couloir s’ouvrir et se fermer ce après quoi il apercevait les jambes de deux nouvelles personnes. « Emennez-le à l’interieur » disait les deux jambes qui s’éloignaient tandis que les deux autres ne bougeaient pas d’un pouce. La personne qui s’eloignait était un homme si Omp s’en tenait à sa voix et avait l’air d’être le chef. Celle qui était toujours devant lui s’acroupillait, lentement, jusqu’à ce que son souris narquois soit dans le champ de vision d’Omp qui reconnaissait ce visage.
- Omp : Toi…

Hapo et Shielda ne dormant pas, ils avaient entendu l’appel d’Omp. Ils n’avaient cela dit aucune idée de la mise en place d’un plan ou encore. Hapo très inquiet se separait de Shielda qui en demandait plus. Elle était quasiment en train de s’endormir dans les bras de ce dernier.
- Hapo : C’était quoi ça ?
- Shielda : Ramollie, je ne sais pas… mais n’y va pas… n’y va pas reviens
- Hapo : Je vais juste jeter un coup d’œil, je serai pas long
- Shielda : Non… Non…
Le jeune homme s’approchait et embrassait la belle. Un baiser d’une grande douceur qu’il donnait par instinct ou presque. La belle était si surprise qu’elle en perdait les mots. Et Hapo, têtu comme à son habitude s’en allait voir.

C’est dès la porte ouverte qu’il recevait un violent coup de couteau dans l’abdomen. Un homme vêtu d’une tunique blanche et d’un masque se présentait à la porte et ses intentions étaient clairement prononcées. Shielda spectatrice de ce sanglant spectacle hurlait de stupeur pendant que celui qu’elle pouvait depuis tout juste dix secondes appeler son compagnon était à l’agonie. L’homme retirait son couteau et poussait Hapo qui tombait à terre, suffocant en n’essayant de boucher le trou de sa faible mobilité. Shielda ne bougeait pas, elle était paralysée, paralysée de peur pensait-elle. Elle n’avait pas totalement tort mais il y avait également les effets de la drogue qui agissaient un peu plus tard que les autres vu qu’elle n’avait pas mangé aux mêmes moments qu’eux. L’homme se rapprochait d’elle, elle était terrifiée mais aussi terriblement fatiguée. Ses yeux se fermaient bien qu’elle essayait de résister. Il ne fut évidemment pas longtemps à la demoiselle pour céder à la fatigue et s’endormir.
-

Chapitre 22

Il était neuf heures, Baker secouait brutalement Bathlémon dans le but de le réveiller. Ce dernier se réveillait avec la confusion d’un homme qui s’était évanoui.
- Bathlémon : Baker – que fais-tu là ?
- Baker : Range ton téléphone plutôt, on est le matin !
Baker s’empressait de renfermer le petit compartiment secret que contenaient les lits
- Bathlémon : Etonné, Le matin ? Comment ça ? Qu’est-il arrivé à Omp ? Et le plan de Baker ?
Le bruit de la poignée enfoncée arrivait aux oreilles de Bathlémon qui se depechait de glisser son cellulaire dans la poche de son pantalon. C’était Cosam qui avait suivi Baker. En effet, le premier réveillé qu’etait Modoca avait lancé une vague de survivants cherchant à faire de même. On aurait pu croire en un véritable état d’urgence en observant le couloir du local. Baker s’était immédiatement dirigé vers Bathlémon craignant que le monsieur soit exposé et il avait eu raison de le faire vu l’état dans lequel il l’avait trouvé dans sa chambre.
- Cosam : Suspicieux, Ça va ici ?
- Bathlémon : Le réveil est un peu brutal mais ça va…
- Cosam : On s’est tous endormi si ça peut répondre à ta question… J’ai entendu ta question en m’approchant de la cellule. On s’est fait droguer en mangeant cette pizza et donc aucun d’entre nous ne sait ce qui s’est passé. La porte de la saille de ravitaillement est à présent fermée, quel échec.
- Bathlémon : Ouais… j’espérais tellement qu’on puisse s’en sortir sur cette opportunité…

Bien sûr Bathlémon ne le pensait pas. Il aurait voulu sortir de là mais pas sur cette opportunité. Ça aurait été très préjudiciaux pour lui et Baker. Il était celui qui avait découvert la pizza mais ce n’était un simple hasard. Il avait reçu des instructions par le biais de son téléphone. Des instructions qui disait qu’il y avait des cartons de pizza dans la salle de ravitaillement et qu’il devait les exposer. Les instructions n’allaient pas plus loin que ça. Il n’était pas au courant de quelconques drogues dans cette pizza même si s’en était douté, mais ne pas manger cette pizza l’aurait fait paraitre suspect. Il n’était pas le seul à les avoir reçu, c’était la même pour Baker. Bathlémon était lié à Baker. Pas exactement comme toutes les personnes coincées ici qui sont liées par ce jeu de survie et les meurtres indirectes qu’ils ont commis, son lien avec Baker se basait sur plus que ça.

Les trois gaillards sortaient de leur cellule et voyait un petit monde se dessiner devant la cellule de Shielda. L’intérieur de la cellule de Shielda renforçait bien l’idée selon laquelle le cauchemar continuait. Il y avait du sang, beaucoup même. On retrouvait le corps d’Hapo étendu sur le dos, les yeux écarquillés, laissant penser qu’il ne s’attendait pas à sa mort. Certains réagissaient, ce qui démontrait qu’ils avaient gardé leur humanisme tandis que d’autres restaient stoïque. Plus loin, on retrouvait Shielda adossé sur le mur, loin du cadavre de son ami. On pouvait constater qu’elle était en vie. C’est Snowdef qui dans la délicatesse la réveillait avec de petites tapes. Son réveil néanmoins, n’était pas en harmonie avec la manière utilisée. La jeune fille se réveillait effrayée devant le petit monde qui se trouvait devant elle, son rythme cardiaque s’accélérait, elle était clairement paniquée.
- Shielda : Paniquée Hapo ? Ou est Hapo !?
Les gens devant elle, notamment Melanie et Thiago s’écartaient afin qu’elle puisse voir d’elle-même son compagnon décédé. La belle était immédiatement prise d’hystérie, elle rentrait dans un état inconsolable. Elle gesticulait de manière désordonnée empêchant les autres de la contenir et se pliait au sol, le tout accompagné de pleures et de cris. Shielda était dans l’indisponibilité de répondre aux questions des survivants qui s’abstenaient. Belly l’emmenait dans sa cellule afin de l’isoler et de lui donner un moment de répit.

Quelque temps après, les survivants se retrouvaient dans la salle principale afin de faire le point. Bien que ce ne soit le moment, tous remarquaient à quel point les choses avaient dégénérés ou pas vraiment. Ils avaient presque tous décidé de s’adonner à ce jeu malsain et les voilà seulement huit avec deux absents dans cette salle et donc dix au total. Eux qui étaient vingt-cinq au départ n’étaient plus que dix. Pour certains, la victoire se dessinait. Pour d’autres, ils n’allaient pas tarder à eux aussi périr.
- Thiago : Donc on s’est tous fait drogué, ils ont emporté Omp et Hapo s’est fait ouvrir le ventre ? Par qui ?
- Mélanie : Pour ma part, je n’avais même pas remarqué que je m’étais fait droguer
- Cosam : Pour en savoir plus, il faudrait que Shielda nous éclaire
- Snowdef : On devrait lui laisser un peu de temps…
- Modoca : Pourquoi ça ? Ses petites crises ne passent pas avant l’intérêt général. On a tous perdu des gens ici. Plus longtemps on reste dans l’ignorance, plus on a de chance de perdre encore plus de gens
Modoca était surtout animé par le désir de faire taire Snowdef. Il en avait marre de voir Snowdef menER la barque.
- Thiago : Modoca n’a pas tort. On ne demande pas la lune non plus, juste qu’elle nous dise ce qu’il s’est passé. S’il y a un tueur parmi nous, on aimerait le savoir
- Bathlémon : Ne te fais pas plus bête que tu l’es, si le tueur était l’un de nous et qu’elle le savait, elle l’aurait dénoncée toute suite après s’être réveillée.

C’est un groupe mitigé qui se dirigeait vers la cellule de Belly ou elle avait été emmenée. Rashed toquait lentement afin de tout de suite montrer l’esprit dans lequel il vient. Belly sortait de la cellule d’une faible ouverture et refermait la porte aussitôt sortie. La demoiselle n’avait prononcé aucun mot mais son expression de visage indiquait « vous voulez quoi ».
- Rashed : On voudrait voir Shielda
- Belly : Stricte, Elle ne va pas bien en ce moment elle a besoin d’être un peu seule
- Modoca : Seule pendant que tu es avec elle ?
- Belly : Je sais me montrer très discrète
- Modoca : Depuis quand vous êtes si proche de toute façon ? Je pensais que tu te satisfaisais de Ronislass
Belly ne répondait pas à cette provocation. Ronislass faisant partie du lot était désintéressé comme toujours. Belly ne laissait aucune issue à ses interlocuteurs en usant de fermeté et d’autorité. Cela agaçait pas mal la bande surtout Rashed qui s’avançait
- Rashed : On veut juste lui poser quelques questions et on la laissera tranquille
- Belly : Je vous l’ai déjà dit, elle a besoin d’être un peu seule
- Rashed : Enervé, Ecoutes-moi bien, tu vas nous laisser la voir un moment. Elle répondra rapidement à nos questions et on s’en ira
Si le monsieur s’imposait déjà par ses muscles, Belly par sa petite taille lui offrait d’être encore plus intimidant. Cela n’empêchait pas Belly de garder son assurance habituelle
- Belly : Tu penses m’impressionner avec ta gonflette de mes deux ? Pauvre type. Ce que tu vas faire, c’est que tu vas repartir d’où tu viens et tu vas attendre que la demoiselle se sente bien
Rashed n’était pas content, il voulait bien se comporter comme un gentleman mais les injures étaient la goute de trop. L’envie de baffer celle qui se tenait devant lui afin de rétablir une notion de respect l’emparait lentement
- Shielda : C’est bon…
Shielda faisait son apparition en sortant de la cellule d’elle-même.

Elle se calait au mur et la tête baissée afin de timidement cacher ses cernes, elle racontait ce qui s’était passée ce soir-là.
- Baker : Et tu nous dis donc qu’un homme masqué, vêtu d’une tunique blanche et munie d’un couteau s’est pointé et assassiné Hapo
- Thiago : Es-tu sûr que tu étais lucide à ce moment-là ?
- Cosam : Ce qu’elle dit me parait tout à fait coherent, on était tous endormi, qui aurait fait le coup ?
- Thiago : Je ne dis pas que ça manque de cohérence mais juste que ça sonne un peu… spécial
- Modoca : Ces mêmes gens qui nous surveillent et qui sont venus prendre Omp pourraient très bien avoir profité du fait qu’on était endormi
- Thiago : J’entends bien mais moi je dis que cette situation me semble trop poussée. C’est même peut-être un comte afin de nous faire croire que le meurtrier de pas seulement Hapo mais aussi celui de John n’est pas parmi nous.
Shielda n’était pas surprise de voir Thiago essayer de la décrédibiliser mais elle savait qu’elle ne disait rien d’absurde, elle n’avait rien à craindre pensait-elle.
- Modoca : C’est vrai que ces deux-là ne sont pas morts du processus habituels et ont été assassiné
- Snowdef : C’est à cela que je pensais, deux personnes qui échappent au processus. On pourrait juste croire à une tactique de déstabilisation mais je pense qu’il y a quelque chose qui se cache derrière cela
- Belly : Pour en revenir à ce que disait Thiago, je suis assez d’accord avec lui sur le fait que l’assassin soit l’un de nous. D’ailleurs, êtes-vous sûre que tout le monde a mangé cette pizza ? L’assassin est surement quelqu’un qui n’a pas mangé ou alors quelqu’un qui en a mangé un moment après tout le monde et a donc ressenti l’effet du somnifère après tout le monde…
Tous les regards se braquaient immédiatement sur Shielda… Lors de la distribution, Argindiv s’était porté garant de la part de la demoiselle, qui sait ce qui était arrivé plus tard.
- Argindiv : C’est n’importe quoi, elle a mangé dans les mêmes temps que nous. Après la distribution, je suis immédiatement allé lui donner ses parts qu’elle a commencé à manger devant moi

Argindiv fournissait quasiment un alibi à Shielda. Mais ceci n’était qu’un vulgaire mensonge et Shielda était assez surprise qu’Argindiv ait menti pour la protéger. Il n’y avait pas que les deux dans la confidence, Baker était aussi de la partie. Il était dans la salle principale quand Argindiv lui proposait l’assiette une deuxième fois mais il ne disait rien. De toute façon, il savait très bien que ce n’était-elle la tueuse, il ne trouvait pas d’utilité à l’encenser. Shielda était quand même bien déçue de l’attitude de Belly qui l’accusait aussi froidement. Et sans prononcer un mot depuis toute à l’heure, elle quittait la ronde de discussion qui s’était formée autour d’elle. Elle ne leur devait rien donc elle n’avait pas à leur prouver quoique ce soit.

Au même moment, Bathlémon sentait le téléphone dans sa poche vibrer. Il venait de recevoir un message là maintenant. Le problème c’est que le téléphone avait un voyant qui clignotait lorsqu’il recevait un message. La couleur blanche de son pantalon ne manquait pas de faire très clairement échapper la lumière de l’intérieur de ses poches. Ce n’était qu’un petit point insignifiant mais il suffisait à faire peur Bathlémon. Ils étaient dans l’aile droite du local (salle de ravitaillement, grande porte…) et sa cellule se trouvait sur l’aile gauche. Les personnes présentes sur les lieux se déplaçaient massivement vers l’aile gauche ou rentraient dans leurs cellules déjà à leur portée après que Shielda se soit en allée.
- Cosam : Tu viens Bath’ ? On va discuter de tout ça dans la salle principale
- Bathlémon : Allez-y, je vais juste prendre du pain dans la salle de ravitaillement et je vous rejoins plus tard
Bathélmon se rendait dans la salle de ravitaillement, loin des regards indiscrets. D’un geste rapide, il sortait le téléphone. Il se devait de lire le message afin de faire taire le voyant Il ouvrait le clapet et allait dans l’onglet message
- Cosam : Tu vas prendre quoi du coup ? Ouais j’ai une petite faim également
Bathlémon donnait dos à l’entrée de la salle et de ce fait Cosam ne voyait pas le portable qu’avait en main Bathlémon. Ce dernier avec un grand calme ne se laissait démasquer. Il glissait subtilement le téléphone derrière un ustensile présent sur la table. Cosam n’y voyait rien à part un camarade de survie se servant du pain. S’étant tout deux servis, Cosam prenait de l’avance en sortant avec son assiette en plastique.
- Cosam : Tu viens ?

Bathlémon ne pouvait pas reprendre le téléphone sous les yeux de Cosam qui ne le lâchait d’une semelle. Ils sortirent tout deux sans que Bathlémon puisse récupérer le mobile. Le jeune homme comptait arriver un peu plus loin qu’au-devant de la salle principale avant de prétexter une excuse afin de retourner prendre le téléphone. Mais voilà que pendant leur trajet sous les incessantes questions que Cosam posaient à propos de ce qui s’est passé la nuit dernière, ils croisèrent Ronislass qui se rendait dans la salle de ravitaillement. Il devait y retourner au plus vite mais Cosam était un personnage très méfiant, prétexter quelque chose juste là maintenant lui paraitrait suspect. Si Ronislass venait à trouver le téléphone, il était fait.
L'homme au téléphone restait un peu moins de minute dans la salle principale avec le groupe d’enquêteur avant de s’éclipser direction la salle de ravitaillement. Le drame, le téléphone n’était plus là où il avait laissé. Melanie rejoignait Bathlémon dans la salle de ravitaillement afin de l’inviter à rejoindre la réunion du groupe.

Quelques minutes plus tard, la réunion du groupe se tenait. Melanie, Thiago, Rashed et Bathlémon représentait tout ce qu’il restait de l’actuel groupe. Sur dix personnes dont deux qui disent ne pas vouloir participer aux votes, ce n’était pas si mal. Ils s’entendaient sur le fait qu’il devait terminer le travail en éliminant Shielda. Mélanie clôturait la réunion en tenant un petit speech
- Mélanie : Nous avons perdu des membres du groupe, des amis. Pour ma part, un ami. Et tout ça à cause de la folie de l’un d’entre eux. Je connaissais Dwayne depuis longtemps, depuis l’extérieur. Il était avec Bathlémon, les amis les plus proches de Karron…
Elle s’arrêtait dans sa lancée et coulait quelques larmes
- Mélanie : Tant de personnes qui ont péri par ce jeu stupide. Le fait est, que je peux vous assurer que je n’ai pas commandité la mort de mon ami comme l’affirmait ce traitre d’Omp. Pourquoi est-ce que j’aurai fait ça ? C’était mon ami ! Et même par rapport au jeu, pourquoi aurais-je sacrifié un, même deux votes en notre faveur dans ce jeu de survie ?
Elle laissait un moment afin de laisser répondre qui pensait pouvoir répondre. Mais surtout pour vérifier qu’ils la croyaient tous. Elle reprit juste après.
- Mélanie : Dwyane était irremplaçable en tant qu’être humain. Pourtant dans le jeu, il ne représente qu’un vote. Et c’est un vote qu’avec l’aide de Rashed nous avons réussi à avoir le vote de Dhaebat qui sera un atout considérable en ces derniers instants de jeu. C’est tout ce que j’avais à dire.
C’est écoutant les mots de Mélanie que Bathlémon se rendit compte qu’il n’avait pas une seule fois pensé à Dwayne depuis le début de la journée. Il se demandait s’il avait déjà fait son deuil. Si c’était le cas, il s’assombrissait. Toutefois, la journée était allée très vite et il avait de sérieux problèmes en ce moment même. La réunion était terminée, Bathlémon sortait immédiatement de la cellule sans avoir prononcé un mot. Les trois autres remarquaient ce fait mais ils considéraient que cela était le résultat de son chagrin.

La reunion qui se tenait dans la cellule de Mélanie était à son terme. Hors, Rashed ne sortait pas et il semblait attendre quelque chose
- Rashed : Vous avez réfléchi à ma proposition ?
Mélanie l’avait déjà vue venir
- Mélanie : On l’a fait.
- Rashed : Alors ?
- Mélanie : C’est d’accord. Tu feras partie du quatuor qui gagnera ce jeu de survie.
- Rashed : C’est bien ce que je pensais, j’en suis honoré.

Bathlémon était anxieux. Le téléphone avait disparu et cela voulait logiquement dire que quelqu’un s’en était emparé. C’est la raison pour laquelle, il allait en urgence voir Baker avec qui il chuchotait dans la salle principale
- Baker : Je ne l’ai pas pris, t’es sûr d’avoir bien vérifié ? Mais pourquoi t’as autant paniqué pour une si petite chose
- Bathlémon : Je ne sais pas ce qui m’a pris vraiment ! J’avais tellement peur de me faire choper
- Baker : Et donc le telephone est dans les mains d’un des survivants à l’heure actuelle. Un survivant qui n’a rien déclaré et a préféré le garder pour lui.
- Bathlémon : Je pense bien que c’est Ronislass qui l’a pris et qu’il est donc actuellement aux mains de Belly. Il est celui qui est rentré dans la salle de ravitaillement juste après moi. Non, j’en suis sûr maintenant.
- Baker : Ca ressemble bien à Belly de garder les choses pour elle. Il y a dans ces telephones des choses qui ramènent à toi
- Bathlémon : Absolument pas. Je supprime tous les messages après les avoir reçu et vu que le telephone nous a été remis au début du jeu…
- Baker : Il n’y a alors pas de quoi s’inquiéter
- Bathlémon : Il(s) pourrai(ent) mal le prendre…

Shielda était dans l’ancienne cellule de Raquin lorsqu’Argindiv vint à la rejoindre. Il avait cette fois-ci taper avant d’entrée, ce qui était un miracle en soit.
- Argindiv : Ils vont jeter le corps d’Hapo dans le trou
- Shielda : Indifférente, Qu’ils fassent donc.
Argindiv était venu plein de bonne intention mais comme d’habitude la froideur que lui adressait Shielda se présentait comme un mur
- Shielda : Au fait… merci pour toute à l’heure… à propos de la pizza
- Argindiv : T’inquiète, je crois en toi moi et je sais qu’ils auraient pas fait de même c’est pour ça
- Shielda : Tu crois en moi ? Je peux te demander pourquoi t’es aussi gentil avec moi ?
Argindiv était content que Shielda ait remarqué ses gestes attentionnées. Comme si l’on l’avait invité, il s’asseyait sur le lit. La belle reconnaissait la désagréable manie qu’avait Argindiv de se mettre à son l’aise
- Argindiv : Souriant, Parce qu’on est des partenaires bien sûr
Cela surprenait Shielda. Elle savait aussi qu’Argindiv avait pour défaut de ne pas être vif d’esprit mais dans cette situation particulièrement, elle le prenait comme une qualité et ça la faisait sourire. Il papotait pendant une bonne quinzaine de minutes comme l’aurait fait de bons amis et ils venaient même à parler d’une stratégie de groupe.
- Shielda : On a essayé lors des derniers votes mais comme tu peux le constater, sans succès. Cette poufiasse de Mélanie a réussi à retourner tout le monde contre Hapo. D’autant plus qu’Hapo ne pouvait pas voter, on avait un vote en moins.
- Argindiv : Pourquoi il ne pouvait pas voter ?
- Shielda : Sa montre ne fonctionnait plus, surement dû à la bagarre qui précédait
- Argindiv ; Mais cette fois ce sera différent. On arrive à la partie où le carré gagnant ce dessine. Les autres ne sont pas cons, ils vont surement essayer de renverser le groupe de Dway - euh de Mélanie. Donc, c’est le moment parfait pour recruter ! Pour le moment on n’est que toi, moi et Baker. Mais ça peut changer, si on recrute Dhaebat, Belly et Ronislass qui ne font partie d’aucun groupe, on est bon !

Riposter ? Shielda y avait pensé mais elle était juste fatiguée de se battre. Elle avait été victime de trop d’émotions ces derniers jours. Elle voulait juste se calmer et se reposer et pourtant, elle acceptait de suivre Argindiv dans son idée par décence. Ils avaient donc décidé qu’Argindiv allait s’occuper du recrutement de Dhaebat tandis que Shielda s’occuperait de ceux de Belly et Ronislass. Argindiv ne perdait pas de temps et se dépêchait d’aller convaincre Dhaebat. Il s’y dirigeait directement après avoir laissé Shielda. Il traversait le couloir et arrivait à la cellule de Dhaebat. Il renouait avec ses anciennes habitudes et empoignait le poignet sans toquer au préalable. Cette action lui valut de tomber sur un Dhaebat, l’homme qui avait tant été soupçonné d’avoir tué John, en train de manipuler un téléphone.

Neuvième journée de calvaire, onze heures dépassée, Snowdef nourissait toujours l'idée selon laquelle l'assassinat d'Hapo n'était pas un hasard bien que tout portait à croire cela. Dans le cas de John, c'était un avertissement afin de leur faire comprendre qu'ils sont surveillés. Dans celui d'Hapo c'était juste un rappel à l'ordre. Un assassinat pour en punir autre. C'était en tout cas ce que pensait Modoca et une explication que tout les autres trouvaient raisonnable. Pour Snowdef, Dhaebat expliquait bien l'assassinat en mains propres d'Hapo mais la raison pour laquelle ce serait arrivée à John lui était bien trop farfelue. Il devait y avoir une explication beaucoup plus raisonnable et il sentait que cela lui échappait à un détail près.

Mais encore, il ne s'interrogeait là que sur le pourquoi. Car si, dans le cas d'Hapo, le comment était simple à trouver, dans celui de John c'était tout autre chose. Il se rappelait que les survivants parlaient même de tour de magie. En même temps, comment les blâmer ? Des morts inexplicables : des gens qui ont le coeur qui s'arrête sans explications, une personne qui meurt poignardée par un homme qui semble invisible. Toute cette situation même était d'une folie sans pareille continuait-il de cogiter. Comment même s'étaient-ils retrouver dans ce trou ? De plus, les personnes n'avaient sûrement pas été tirées au hasard. Nombreux se connaissaient deja de près ou de loin. Le plus fou était qu'il n'avait aucun souvenir de ce qu'il faisait de la journée d'avant comme tous les autres ici. Trop de choses étranges étaient liées à ce qui se tramait ici.

Il se levait pour contempler la fosse qui se trouvait pas loin de lui. Allaient-ils lui aussi finir à l'intérieur ? Il était en vie pour le moment mais il n'allait pas tarder à succomber s'il ne trouvait pas vite un échappatoire. Il n'était pas si spécial que ça, lui aussi avait peur de la mort et elle venait pour lui lentement mais sûrement. Comment allait-il reagir après son élimination ? Allait-il attendre patiemment que son souffle s'arrête ? Ou alors allait-il tenter le diable et sauter dans cette fosse pendant qu'il est encore en vie comme l'a fait cette fille dont il avait oublié le nom il y a quelques jours. Comme l'avait dit les autres, dans le pire des cas, elle s'était écrasée la tête et était morte instantanément. Et dans le meilleur des cas, elle avait survécu mais pas pour longtemps vu que le Juge a le pouvoir de nous tuer à distance. Tout ce dont ils etaient sûr, était que sauter dans cette fosse coupe tout contact avec ceux d'en haut. Tant de questions mais aucune réponse pour le bonhommqui
En ce même temps, Dhaebat se rendait dans la salle de ravitaillement pour la première fois de la journée. Rien de renouvelée et malgré le danger que représentait les pizzas de hier, il n'aurait hésité une seconde à les manger si elles se reprensentaient devant lui. Il voulut prendre une assiette quand il remarquait un objet métallique qui montrait que le bout de son nez. Curieux, il tirait l'objet et decouvrait un téléphone portable. Le jeune homme étourdi était stupéfait d'une telle trouvaille. Il ouvrait le clapet et constatait que le téléphone était bien allumé mais sans réseau. Avec une telle trouvaille, il allait ravir tout le monde et même se refaire une réputation pensait-il avant de se remettre en question. Qu'est-ce qu'il gagnerait à partager le téléphone à tout le monde était la question qui lui venait à l'esprit. Ce jeu allait être gagné par ceux qui le jouaient de manière stratégique. Il devait agir stratégiquement et faire découvrir le téléphone aussi imprudemment n'était clairement pas la chose la plus stratégique à faire.

Il rangeait le téléphone dans sa poche et se rendait vite à sa cellule. Une fois dans sa cellule, il s'allongeait sur le lit et epillait le téléphone. Il n'avait toujours pas de réseau, etait-ce le cas partout dans cet endroit ? Il se dirigeait ensuite vers messages et voyaient deux messages reçus qui avaient déjà été ouvert auparavant. C'est vrai qu'il n'y avait pas encore pensé mais ce téléphone avait bel et bien un propriétaire avant qu'il le trouve. Il tapait sur le plus ancien où il etait inscrit "Des cartons de Pizza dans la salle de ravitaillement, expose-les". Le deuxième message affichait "Ravitaillement ce soir". Dhaebat ne pensait pas se tromper, il était tombé sur le téléphone d'une taupe parmi eux. Une taupe qui recevait des informations et des indications. Un sourire malicieux se dessinait sur le visage de celui-ci pendant qu'il rendait compte de l'atout qu'il avait en main. Car selon lui, il recevra des informations qui lui permettront de gagner ce jeu ou d'avoir un certain avantage. Ce téléphone lui paraissait comme une bénédiction offerte par Dieu, ses prières avaient enfin payées. Après avoir gigoté de joie, il se demandait alors qui était la taupe ? Ensuite, la porte s'ouvrait brusquement. Avant même qu'il ait le temps de se rendre compte, Argindiv se trouvait à sa porte.

L'expression faciale d'Argindiv passait de l'émerveillent lorsqu'il vit le téléphone qui représentait une potentielle issue de sortie, à l'écœurement quand il se rendit compte qu'il était au main d'un imposteur. Dhaebat l'avait bien remarqué et essayait d'adoucir l'humeur de ce dernier
- Dhaebat: Paniqué, Je sais ce que tu es en train de penser mais c'est pas du tout ce qui
Argindiv se mettait à hurler de toutes ses forces. Ces hurlements étaient impossible à manquer pour les autres survivants qui s'activaient comme à chaque fois que quelqu'un criait. Dhaebat tremblait de peur. S'il avait cru pouvoir amadouer le plus simplet d'entre eux, il se trompait bien évidemment. D'un mouvement de panique il jetait le téléphone à terre comme si cela allait pouvoir changer quelque chose à sa situation. Argindiv s'empressait de ramasser le téléphone et vérifiait qu'il n'était pas cassé sous l'impuissance de Dhaebat.

Ronislass et Modoca arrivaient les premiers et s'étonnaient de voir un téléphone aux mains d'Argindiv
- Argindiv: Stupefait, Dhaebat… je l'ai surpris avec ce téléphone
Dhaebat paniquait et sans y réfléchir il contestait
- Dhaebat: Titubant, Qu'est-ce… Qu'est-ce que tu racontes là… c'est toi… c'est ton téléphone à toi… c'est pas le mien je-je vous jure
- Argindiv: Bouillonnant, mais quel culot en plus ! Il a essayé de casser le téléphone en le jetant sur le sol mais heureusement il est intact
Argindiv passait le téléphone à Ronislass qui laissait s'exprimer sa curiosité. Les autres survivants arrivaient alors que Modoca prenait le contrôle de ses émotions. Modoca soupçonnait déjà le garçon et ne manquait pas de rappeler qu'il était louche et impliqué sans qu'on ne le prenne au sérieux. Il avait là la preuve qu'il avait raison bien qu'elle soit fausse. Modoca était tout de suite retenu par les autres survivants qui le savaient très agressif. Dhaebat était exposé aux yeux de tout le monde comme un imposteur.

Dhaebat essayait de s'expliquer mais sans que les autres le croient
- Thiago: Ainsi, t'essaient de nous faife croire que tu viens juste de récupérer le téléphone mais alors pourquoi tu ne nous l'a pas montré ?
- Dhaebat: appeuré, C'est juste que - c'est juste que je voulais verifier d'abord… je vous jure que c'est la vérité
- Ronislass: Pourtant il y a des messages dans ce téléphone.
- Snowdef: Des messages ?
- Ronislass: Oui deux très exactement et ils semblent clairement indiquer qu'ils sont envoyés à un espion
- Argindiv: L'un d'entre eux parle de la pizza de hier !
La foule s'exclamaient tandis que Dhaebat éclatait en sanglot toujours assis sur son lit.
- Bathlemon: S'il savait pour la pizza ça explique pourquoi il est l'un des premiers que j'ai croisé quand je l'ai découverte. Mais, s'il savait pourquoi l'a t-il mangé ?
- Mélanie : Pour être lavé de tout soupçon bien sûr. Ça aurait été suspect qu'il ne la mange pas
Se laver de tout soupçon était le but Bathlemon qui faisait lui même remarquer qu'il était le premier à avoir trouvé les cartons tout en ne manquant pas d'enfoncer Dhaebat. Ce dernier se levait de son lit et s'avançait doucement
- Dhaebat: les larmes aux yeux, Les gars… c'est moi ! Je vous ai aidé à enquêter, j'ai servi la cause ! Snowdef… Snowdef tu me connais, je sais que tu me crois…

Dhaebat s'approchait toujours et encore de la foule dans le but de toucher leur coeur. Helas tout ce qu'il touchait était le poing que lui décrochait Rashed avec extrême violence. Dhaebat tombait directement dans les vappes tant le coup était brutal.
- Rashed: On va le porter à une cellule vide et le ligoter. Ensuite, on le cuisinera. Pourquoi chercher des réponses nous-mêmes quand on a quelqu'un ici qui les a.

Douze heures quarante minutes, indiquait l'horloge de la salle principale. Cosam assenait une gauche en plein dans la mâchoire du présumé tra qui avait le visage rempli de bleus et de déchirure.
- Modoca: Pourquoi est-ce qu'on est là ?
Dhaebat avait arrêté de plaider son innocence. Les coups étaient moins violents lorsqu'il ne disait rien, avait-il remarqué.
- Rashed: Se faire ne fera qu'aggraver ton cas
- Dhaebat: Mais… je vous ai… -
Rashed donnait un coup de botte à l'homme ligoté qui crachait du sang. Cela faisait déjà une bonne vingtaine de minute qu'on lui posait des questions dont il n'avait pas la réponse et qu'on le battait devant presque tous les survivants tous aussi hostiles. Participait à son tabassage Rashed, Cosam, Modoca et Ronislass un peu plus timidement avec un coup donné. Melanie, Thiago, Belly, Snowdef, Bathlemon et Baker était également présent. Les larmes de Dhaebat ne changeaient rien et il se noyait dans la douleur sous les yeux de tous ses camarades le traitant de menteur. Snowdef qui en avait marre de ce spectacle, décidait de se retirer afin d'avoir un peu de calme et manger un petit bout.

Snowdef était assez surpris que Dhaebat soit un espion. Le téléphone était une chose mais les messages trouvés à l'intérieur leur indiquait clairement qu'il echangeait avec l'orginisation derrière tout ça. Il avait surment supprimé la plupart des messages pensaient les survivanrs, mais ils apprenait quelques trucs avev ceux-ci. Dans un premier temps, il était confirmé que la pizza contenait bien quelque chose et était la cause de l'échec de leur plan. Ça voulait aussi dire qu'ils étaient au courant de ce qu'il se tramait quelque chose. Ils pensaie't au debut aux caméras mais avec le dit espion qui fut découvert, la donne était changée. Ensuite, la nourriture allait normalement être changée aujourd'hui. Hors, les survivants seraient bête de tenter quelque chose contre cela. La salle de ravitaillement avait une fois été fermé de l'intérieur et par la suite, ils y trouvaient de la nourriture nouvelle. Tout porte à croire que cela etait l'oeuvre de leurs ravisseurs. Tout de même, boycotter ou comploter contre leur intervenance serait pour les survivants se condamner à faire une grève de la faim, ainsi ils écartaient cette idée. Enfin, les messages qui leur prouvaient que Dhaebat était un rat résolvait le mystère de l'assassinat de John. Le comment de l'assassinat de John était un véritable mystère si on croyait les mots de Dhaebat. Toutefois, maintenant qu'ils étaient sûrs qu'il était un espion, ils pouvaient en deduire que sa version était erronée. Cela n'avait pas de sens après tout et Dhaebat essayait juste de les mettre sur une fausse piste.

Quatorze heures, Bathlemon croisait Baker dans la salle principale. Baker approchait ce dernier sans se soucier du fait qu'ils ne sont pas censés être très proche. Comme à leur habitude, ils parlaient bas.
- Baker: Soucieux, ton téléphone, ils l'ont touvé chez Dhaebat
- Bathlemon: J'ai vu oui.
- Baker: … Et alors qu'est-ce qu'on fait ?
- Bathlemon: Comment ça qu'est-ce qu'on fait ?
- Baker: C'est triste qu'il paye pour nos péchés et surtout pas d'une si cruelle façon -
- Bathlemon: Consterné, on ne va absolument rien faire. Il aurait pu eviter cztte situation de confusion. Il a sûrement dû vouloir le garder pour lui et maintenant retombe les conséquences de ses actes égoïstes
- Baker : Furieux, on a pas signé pour traumatiser de pauvres âmes -
- Bathlemon: Hargneux, on a déjà du sang sur les mains en coopérant, on est en parti responsable de toutes les morts qui sont arrivés et ce depuis le début -
- Baker: Encore plus furieux, Tu sais très bien qu'on coopère parce qu'on est obligé et qu'on ne peut rien y faire de toute façon ! Je suis d'accord pour laisser le jeu se derouler mais pas pour -
- Bathlemon: Mime l'ironie, Oh ! C'est vrai qu'on a absolument rien fait de nous même ? Meme pas quand on a laissé tomber Jamaria -
Cosam rentrait dans la cellule principale et la tension s'attenuait. Cosam ne savait pas sur quoi il venait de tomber mais il sentait qu'il y avait de l'hostilité dans l'air. Bathlemon qui coupait court sortait de la salle en rogne.

Mélanie s'était elle aussi lassée de voir Dhaebat pleurnicher. Elle en venait même a douter que quelqu'un d'aussi pitoyable soit l'espion. En vérité, elle sortait parce qu'elle avait vu Belly sortir et qu'elle voulait lui adresser quelques mots après l'avoir interpellée
- Mélanie: Souriante, Je voulais te dire merci pour hier… pour avoir pris ma défense contre Shielda, ça m'a vraiment fait plaisir
- Belly: Souriante, oh chérie ! Ne t'inquiète pas ce n'est rien. Entres amies on se doit bien ça
- Mélanie : Surprise, entres amies ?
- Belly: Oui, bon je vais aller me coucher parce que je suis extrêmement fatiguée, l'effet du somnifère est toujours efficient dans mon cas on dirait.
Sur ces mots, Belly continuait vers sa cellule. Melane n'aurait jamais cru qu'une personne comme Belly la considererait comme son amie. Et surtout pas dans une situation pareille. Belly lui semblait bien moins avisé qu'elle le pensait on dirait. Elle menait son chemin jusqu'à la salle principale sans même le savoir.

Plongée dans ses pensées, elle se retrouvait devant le "buffet". Elle sentit soudainement quelque chose touchée son postérieur. Elle se retournait et se trouvait là la montagne de muscles qu'était Rashed qui lui avait sans scrupule mis la main aux fesses. Elle tapait sa main et s'éloignait d'un pas
- Mélanie: Ça va pas non ? T'es un grand malade toi
- Rashed: Un peu de réconfort ne pouvez-vous pas m'offrir ? Interroger quelqu'un pendant des heures est très fatiguant
Rashed saisissait le bras de la demoiselle d'une main et de l'autre il recidivait avec le meme geste denué de classe alors que Mélanie lui criait d'arrêter tout en essayant de se debattre. Elle remarquait le regard ridicule et obsédé que posait sur elle Rashed, son sourire bébête et satisfait qu'il affichait. Cosam qui se trouvait dans la salle avec Baker intervenait
- Cosam: Se levait, Oh ! Rashed qu'est-ce que tu fais ? Lâche-là tu vois bien que ça ne l'amuse plus
- Rashed: On t'a pas sonné toi ! Mêle toi de tes affaires si tu veux pas te frotter à moi
Cosam était surpris d'une telle réaction de la part de Rashed. L'homme venait là de le menacer. Il ne l'avait pas connu comme ça mais il n'était d'autant pas moins effrayé. Mélanie qui percevait les mains tremblantes de Cosam qui avait peur le rassurait et évitait de le mettre à mal pendant qu'elle essayait toujours de se débattre. Rashed avait retiré sa main mais il lui tenait toujours le bras
- Mélanie : Ça va je gère Cosam, laisse.
- Thiago: Tu vas la lâcher !?
Intervenait Thiago qui alimentait l'animosité qu'il y avait déjà entre les deux spécimens.
- Rashed : Et au nom de quoi, tu vas me dire ce que je dois faire avec elle ? T'es pas son homme à ce que je sache
- Thiago: Lâche là, elle ne veut pas que tu la touches sale pouilleux alors tu la lâches. C'est trop compliqué pour toi ?
Rashed lâchait Melanie et engageait un tête à tête avec Thiago
- Rashed: C'est la deuxieme fois que t'ose faire un truc aussi con monsieur le petit ami. Mais je suis de bonne humeur aujourd'hui mon petit Thiago… oui je suis de bonne humeur. N'empêche, ça reste la deuxième fois et j'espère seulement qu'il n'y aura pas de troisième fois. Parce que s'il y a une troisième fois… j'ecraserai ta petite et mignone tête de mes propres mains pour m'assurer qu'il n'y ait jamais de quatrieme fois... Bon ! Allons taper sur de l'intrus, tu viens Cosam ?
Rashed s'en allait tout fier de lui, le sourire aux lèvres suivi de Cosam qui ne savait quoi penser. Mélanie, elle, se rendit compte des choses. Rashed a toujours paru comme une personne rationelle et efficace. Il était même considéré comme le grand frère des survivants, serviable et toujours pour la bonne cause. Mais ces derniers jours, elle voyait une facette de lui complètement différente, tordu, vulgaire, complément irrationnel et obsédé. Il avait peut-être cachée cette facette de lui pour les besoins de survie. Ou alors ce n'est pas qu'il avait caché cette facette, c'est que quelque chose l'avait déclenché. Une obsession plus exactement, et cette facette l'effrayait. Ce qui l'effrayait encore plus, c'est qu'elle soit l'obsession qui a déclenché cette facette.

Informations + Inscriptions

Je déclare les inscriptions de l'oeuvre participative "La Garde des Morts" ouverte ! J'ai décidé de commencer les inscriptions un peu plus tôt, pour pouvoir mieux construire l'œuvre dans ma tête avant de la débuter. Aussi parce que j'étais impatient mais c'est anecdotique.

Au niveau de l'écriture
Je serai très bref la plupart du temps. Ce sera pour ainsi dire des résumés et non pas de la grande litterature. Les textes seront plus explicites et descriptifs lors de quelques scènes. Les chapitres ne sortiront pas forcément souvent. J'y mettrai beaucoup plus du mien sur cette oeuvre. S'il y a une vingtaine d'inscrits et plus d'une cinquantaine de personnages, il va falloir s'attendre à ce que vous n'apparaissiez pas tout le temps.

Au niveau du jeu
Ce sera avec les choix. Il vous sera donné dans plusieurs cas de décider pour votre personnage et c'est un peu comme ça que je vous ferai jouer. Les choix se présenteront pendant et à la fin des chapitres. Outre les decisions prises grâce aux choix, il y aura aussi des stats à jouer et des choix récompensés par la bonne chance. Plus de détails au cours du jeu.
Si vous comptez vous inscrire, je vous demanderai de faire preuve d'un minimum d'engagement. Vous ne serez pas obligés de lire tous les chapitres. Le nom de votre personnage sera inscrit au tout début du chapitre s'il est présent. A noter que j'ai aucun mal à tuer un personnage et que ça arrivera surement souvent.

Au niveau de la création des personnages
Je trouve que pour le contexte de survie, il est essentiel de ne pas vous laisser tant le choix. Exactement choisir qui l'on est en pensant à un monde apocalyptique est assez facile je pense. Vous allez plus subir l'histoire que la créer pour cette fois. Je vous laisserai assez de liberté pour les choix mais je me servirai des personnages sans joueur pour guider l'histoire à mes souhaits. Je déciderai beaucoup de votre passé et donc vous jouerez un rôle qui vous est en quelque sorte donné.

Fiche d'inscription

• S'il y a un "~" en face d'une catégorie, alors vous n'avez rien à modifier là bas, elle vous sera imposée.

Nom et Prenom(s): Libre
Sexe: Homme ou Femme
Age: 15-65 ans
Taille: 1m45-2m05
Poids: 45-130Kg
Points fort(s): ~ C'est une ou des aptitudes que vous aurez par rapport à un domaine exercé avant l’apocalypse et qui sera très utile pour la survie (Exemple: médecin). Tout le monde n'en aura pas, il sera assez rare même je pense.

Caractères : Il s'agit de choisir deux des caractères proposés plus bas à donner à votre personnage. Ce seront les caractères que je prendrai pour construire votre personnage mais au final c'est vous qui en ferai ce qu'il est. Ces caractères joueront sur vos attributs :
Courageux ; Peureux; Calme; Agressif; Belliqueux; Altruiste; Égoïste; Fidèle; Fourbe; Obstiné ; Social; Asocial

Attributs : Ils seront évalués cette fois avec des +. Vous avez droit à neuf (9) +

Intelligence : Capacité à mettre en place un plan, à prendre de bonne décision, connaissance générale (/+++++. Maximum: +++)
Capacité martiale: Capacité au corps à corps, maîtrise des armes lourdes, capacités physiques liées à l'affrontement (/+++++. Maximum: ++++)
Robustesse: Capacité à survivre et à échapper aux morts (/+++++)
Ingéniosité: Capacité à se sortir d'une situation compliquée, à débloquer des situations. (/+++++. Maximum: ++++)
Résistance: Capacité à supporter une mauvaise condition: Blessure, faim etc. (/+++++. Maximum ++++)

Appréciation: ~ Détermine la qualité de l'avis général envers votre personnage (/++++)
Leadership: ~ Capacité a se faire respecter, à se faire écouter. (/++++)
Santé : ~ État de Santé (/++)
Chance: ~ Augmente les chances de triompher lors d'un lancement de dé (/+++)

Volonté de vouloir être: Petit groupe/grand groupe/Seul
Volonté de vouloir être : En retrait/Au front

• Si l'attribut est sur cinq (5), alors la moyenne est de deux (2) . Avoir cinq voudrait dire que vous êtes littéralement extraordinaire dans ce domaine là.
• Les "maximum" désignent le maximum que vous pouvez donner à l'aide de vos points.
• La différence entre l'intelligence et l’ingéniosité: L'intelligence aide à établir un plan afin de mener à bien une mission, atteindre un objectif. Hors l'ingéniosité est juste à propos d'utiliser ce qui vous entoure pour vous en sortir (Exemple: utiliser un objet pour bloquer une porte ou trouver une issue de sortie )

Voilà, j'espère une vingtaine d'inscrits hehe. L'oeuvre ne durera surement pas longtemps pour votre personnage. Si les avis sont positifs, on fera une suite mais pour le moment ça ne devrait pas être long. Je recommenderais à ceux qui jouent toujours (qui ne sont pas mort) dans "Parmi nous" et qui compte s'inscrire, de juste confirmer leur participation car ils pourraient gagner des bonus de création. Ou alors, ils peuvent juste creer le personnage et le modifier après qu'ils aient reçu le bonus, il n'y a pas de soucis non plus.

6 Avril 2012, Bastien Tins faisait face à la pancarte de "Vallaid" qui était le centre ville de Riveras. Ce n'était pas très malin d'aller dans un centre-ville étant donné les circonstances mais son groupe avait besoin de se ressourcer et il leur avait dit que c'était la meilleure chose à faire. En effet Bastien Tins faisait partie d'un petit groupe de onze personnes qui venait en majeure partie d'un camp de survivants dont ils avaient apprécié les doctrines. Il y avait de ce fait eu ce qu'on pouvait qualifier de "rébellion".

Le groupe etait constitué de Lana Swan, une courageuse femme qui avait fait part à la rebellion. Elle prenait la parole:
•••••••••••••••••••••••
Choix pour Lana
a) " Je fais confiance à Bastien pour l'idée du centre-ville"
b) "Je la sens pas trop cette idée"
••••••••••••••••••••••
- De toute façon on y est déjà. Et cela fait déjà deux jours qu'on a rien eu à se mettre sous la dent répondait Laurie.
Laurie avait quarante-deux ans et etait une mère aimante de deux enfants de quinze et huit ans. Ils se nommaient Guillaume et Alphonse
- Il a intérêt à voir juste sinon il aura nos morts sur la conscience le Bastien rebondissait un des frères Lashley, Rick.
-

Les frères Lashley, Rick et John etaient de coriaces frères jumeaux de la trentaine qui n'avaient froid aux yeux. Ils n'avaient pas fait partie de la rébellion mais avaient du mal avec la vie communautaire et les règles. Ainsi ont-ils pensé que ce serait moins contraignant de suivre les rebelles.

Chapitre I: Introduction du petit groupe

6 Avril 2012, Bastien Tins faisait face à la pancarte de "Vellide" qui était la ville voisine à Riveras. Ce n'était pas très malin d'aller dans un centre-ville étant donné les circonstances mais son groupe avait besoin de se ressourcer et il leur avait dit que c'était la meilleure chose à faire. En effet Bastien Tins faisait partie d'un petit groupe de onze personnes qui venait en majeure partie d'un camp de survivants dont ils n'avaient pas apprécié les doctrines. Il y avait de ce fait, eu ce qu'on pouvait qualifier de "rébellion".

Le groupe etait constitué de Lana Swan, une courageuse femme qui avait fait part à la rebellion. Elle prenait la parole:
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Choix pour Lana
a) " Je fais confiance à Bastien pour l'idée du centre-ville"
b) "Je la sens pas trop cette idée"
•••••••••••••••••••••••••••••••••••
- De toute façon on y est déjà. Et cela fait déjà deux jours qu'on a rien eu à se mettre sous la dent répondait Laurie.
Laurie avait quarante-deux ans et etait une mère aimante de deux enfants de quinze et huit ans. Ils se nommaient Guillaume et Alphonse. Laurie avait les cheuveux court, paraissait frêle et était assez docile. Le plus grand , Guillaume était dans l'âge d'être têtu du haut de son mètre soixante tandis que le dernier était assez calme.
- Il a intérêt à voir juste. Sinon il aura nos morts sur la conscience le Bastien rebondissait un des frères Lashley, Rick.
- Tant qu'on peut observer Emili de dos avec ce joli petit postérieur, on peut dire qu'on a as trop mal vecu, hein frangin ? ajoutait le frère Rick en ricanant

Les frères Lashley: Rick et John etaient de coriaces frères jumeaux de la trentaine qui n'avaient froid aux yeux. Ils avaient l'allure de campagnard avec de longue barbe qui et des cheuveux mi-longs qui couvraient leurs oreilles. Ils n'avaient pas fait partie de la rébellion mais avaient du mal avec la vie communautaire et les règles. Ainsi ont-ils pensé que ce serait moins contraignant de suivre les rebelles.

Emili, la mentionnée était une seduisante jeune femme qui avait survécu grâce à d'autres atouts que son physique. Elle répondît :
••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Choix pour Emli
a) Arrête avec ses flatteries
b) Tu ferais mieux de te concentrer sur ta survie
c) …
Enjeu: Appréciation, Leadership
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••

À côté d'Emili, un élément déterminant de la rébellion : Ewel Roi. Ce dernier était la raison pour laquelle la rébellion s'etait terminée autrement que par un bain de sang. Il avait sorti un discours qui avait persuadé les adeptes et les rebelles de ne pas s'entretuer. Il faut dire qu'il n'avait pas seulement proner la paix et qu'il avait usé de ruse. Ils n'ont pas obtenu leur liberté dans les meilleurs termes mais ils l'ont obtenu. Il y avait aussi William Spriggoldook, un veteran de soixante-un ans toujours aussi coriace avec habituellement la langue bien pendue. Et pour finir, Pauline une survivante de vingt-deux ans qu'ils avaient rencontré en route toute seule. Elle ne s'était pas beaucoup ouverte sur son passé jusque là.

Ils entraient donc dans le centre-ville. Le centre ville presentait quelques batiments mais surtout pleins d'anciennes boutiques et magasins. Ce sur quoi Bastien comptait pour trouver des ressources. Après juste cinq minutes, ils voyaient trois transformés rôder. Ils s'entendaient pour se faire discret et passer ni vu ni connu. William regardait attentivement les rôdeurs qu'il n'aurait aucun mal à tuer à l'aide de son couteau et agissait:
••••••••••••••••••••••••••••••••••
Choix pour William
a) Passer discrètement avec le groupe
b) Attaquer les rôdeurs
Enjeu: Appréciation
•••••••••••••••••••••••••••••

À suivre…

------------------------------------------
Alors voilà pour le chapitre introductif du petit groupe.

Je pense que vous l'avez déjà saisi mais je préfère préciser au cas où. Lorsqu'il y est marqué "Choix pour *nom de votre personnage" vous devez choisir entre les reponses ci dessous pour les prochains chapitres. "L'enjeu" est les bonus/malus déclarés des choix sur vos attributs/caractère. Il peut être en rapport direct sur vos choix comme agir comme un peureux qui peut donner à votre personnage le caractère "peureux" ou alors n'avoir aucin raport comme cracher par terre et avoir un bonus en capacité martiale. Par contre dans ce chapitre, je n'ai pas précisé quel choix donne quel bonus/malus et je vous demande donc de me donner votre avis: Vous préférez que ce soit précisé ou vous préférez comme ça ?

À noter que toutes les modifications ne seront pas forcément déclarées, j'espère juste vous rendre un peu plus joueur en déclarant les bonus que vous pouvez gagner avec tel choix.

Aussi, il y a dix-sept oueurs en tout, j'en avais oublié une: Lana( encore desolé). D'ailleurs je t'ai pas oublié Aline, ton personnage arrivera bientôt hehe.

Chapitre 2

La salle dans laquelle se trouvait l'ensemble des personnes réunies dans le local n'avait rien de particulier. Elle disposait de chaises sur lesquels on pouvait pleinement profiter du téléviseur accroché au mur en face, mais aussi de l'horloge en haut. Il y avait une table en bois et un trou ayant l'allure d'un puits. Le plus important pour l'heure était la situation dont était témoin cette salle.

L'écran allumé, les photos affichées, le temps qui passait. Tout ceci semblait soudainement plus sérieux, ou plus absurde selon la façon de voir.
- Belly : Ils ont même fait l’effort de trouver des photos de nous… wow.
- Argindiv : Ce n’est même pas ma photo professionnelle qui est choisie, c’est une photo postée sur un réseau. Quelle mauvaise blague
- Baker : Le fait que les photos aient été prises au hasard devrait au contraire t’interpeller. Ce n’est pas toute une équipe directive derrière tout ça. Cela témoigne de l’authenticité de la chose. – Moi je dis que vous ne devriez pas prendre cela à la légère. c’est un vrai –
- Bathlemon : Tu devrais te calmer un tout petit peu Baker, tu vas finir par faire une crise.
- Argindiv : Baker ? Tu ne vas pas me dire que tu crois en ses conneries toi aussi. J’espérais plus de ta part.

Baker ne répondait pas aux provocations d’Argindiv qu’il connaissait bien malgré lui et suivit le conseil de Bathlémon. Il se levait de sa place et alla jusqu’au genou d’une jeune fille aux traits aussi beaux, qu’innocents : c’était Shielda. Cette dernière était quelque peu surprise de le voir venir jusqu’à elle. Elle ne l’avait pas vu depuis les années lycées, donc cinq à six ans. Elle remarqua cependant que le jeune homme avait les mains quelque peu tremblantes.
- Baker : Yo Shelly.

Le message de Gawroum n’avait pas très bien été reçu par les autres, ce qui le décourageait un peu. Il croyait cependant avoir le soutien de ses camarades avant qu’intervienne Bathlemon.
- Bathlémon : Gawroum – ton idée est d’une bonne intention mais je ne pense pas que ce soit la chose à faire
Gawroum, Steen, Dwayne et même Karron qui était occupé à consoler sa copine Mélanie, tendaient l’oreille
- Gawroum : Pourquoi est-ce que tu dis ça ?
- Bathlémon : Tu sais… si on se base sur le fait que tout ceci est reel – tu dis vouloir sauver des gens - mais est-ce que les gens voudront se sauver si tout ceci est réel
- Dwayne : Viens-en au fait Bath’
Bathlémon hésitait un moment avant de se lancer avec fermeté
- Bathlémon : Si tout ceci est vrai… on devrait essayer de se sauver nous même.
- Gawroum : Tu veux qu’on tue des gens !?
- Karron : Moins fort Gawroum…
- Bathlémon : Tu penses vraiment qu’ils, qu’ils n’essaieront pas de nous tuer nous aussi !? Allez Gawroum, t’es loin d’être aussi stupide !?
- Dwayne : S’il s’avère que le jeu est réél, on sera bien obligé de le faire, il ne faut pas se voiler la face. Nous allons tous nous transformer en monstre. Mange ou tu seras mangé -
- Gawroum : On en est pas encore là. Il y a encore beaucoup de choses à élucider. Outre les votes, comment comptent-ils nous forcer à nous entretuer ? On ne va pas devenir des monstres non plus.
Pendant qu’il parlait Gawroum le premier remarquait que Bathlémon avait éclaté en sanglot, ce qui ne lui ressemblait pas du tout. Les autres s’inquiétaient alors qu’il leur répondait
- Bathlémon : je n’arrive pas à croire que j’ai dit une chose pareille
- Karron : Cela ne fait pas de toi un monstre. On ne peut pas nier le fait que Gawroum se soit attiré les foudres de quelques personnes ici.

Belly observait le compte à rebours et était assez pessimiste à ce propos. Le temps passait et elle devait se décider. Elle connaissait quelques têtes ici mais n’avait aucunement envie de les voir mourir. Pourtant, elle était défavorable à l’idée de Gawroum. Quelqu’un l’interpelait, elle pencha la tête vers cette personne
- Ronislass : Qu’est-ce que tu vas faire ?
Une voix n’ayant pas encore complètement mué, un physique indiquant qu’il était assez jeune, il avait sauté les commodités et les politesses remarquait Belly. Elle avait encore été prise pour plus jeune qu’elle ne l’était supposait-elle et daignait le faire savoir
- Belly : J’ai vingt-trois ans, si tu veux savoir.
- Ronislass : Souriant, Vraiment ? Je t’en aurais donné moins
- Belly : Quel âge, toi ?
- Ronislass : Vingt-trois aussi
Belly avait du mal a avalé chose pareille. Elle ne lui donnait pas plus de dix-huit ans. Mais elle décidait de laisser couler car il y avait plus important. Il restait près de dix minutes et elle devait répondre à la question qui lui avait été posé précédemment.

Chapitre 3:
Déjà trente bonnes secondes que Gawroum avait arrêté de bouger sous la panique générale.
- Raquin: Mais - mais qu'est-ce qui s'est passé ?
- Argindiv: C'est pas vrai, il est mort ?
- Hapo: Il était vivant - il y a encore une minute ! Comment est-il mort ?
- Snowdef: Gardons notre calme !
- Argindiv: Cela veut dire que toute cette - ce jeu est réel… il est réel !
- Modoca: Il faudrait examiner le corps de la victime. Un médecin parmi nous ou quelque chose qui s'en rapproche ?
Personne ne se désignait, ce qui répondait à la question de Modoca
- Argindiv: Est-ce que tu vois ici une tronche assez vieille pour être un satané médecin !?
Belly pointait du doigt Marthos:
- Belly: Lui pourrait être assez vieux
- Modoca: C’est pas le moment pour tes blagues de mauvais goût Belly
- Belly: Toujours aussi sérieux Modoca ? On ne s'est pas revu depuis le collège bon sang

La nonchalance dont faisait part Belly à l’égard de ce qui venait de se produire, crispait quelque peu Modoca qui prit néanmoins son mal en patience. Snowdef s'avançait vers Karron et lui fit comprendre qu'il voulait examiner de plus près le corps de son ami.
- Snowdef : Je ne suis pas médecin par contre.
Karron se poussait et laissait Snowdef avec le corps. Il regardait du coté de ses amis. Il ne savait quoi dire quant à cette situation. Le plus perturbant pour lui, était que le sentiment qui dominait n'était pas de la tristesse mais de la crainte. Car après tout, ceci voulait dire que ce que racontait l'homme dans la vidéo était réel et qu’ils pouvaient tous perdre la vie à un moment ou à un autre. Il croisait le regard de Bathlémon qui donnait l’impression d’être en colère
- John : C'est quoi ce bordel ? Le gars est juste mort comme ça tout d'un coup ? C'est une mauvaise farce !?
- Shielda: Pertubée, Et donc… J'ai tué quelqu'un !?
- Nuevrod: Comme cinq autres personnes oui… tu as tué quelqu’un.
- Argindiv: Choqué, Je - je ne savais pas. Je - je voulais juste prou -
- Belly : Calme, Pas la peine de te justifier. Tu ne savais pas que ce truc était sérieux après tout. J'ai voté pour Gawroum car combien de fois j’ai vu ce genre de mauvaises blagues à la télévision. Je l'ai fait avec comme seul but de pousser jusqu’à ses limites, ce que je considérais comme une blague.
- Karron: Enervé, Balivernes ! Gawroum avait bel et bien mentionné le fait que tout ceci pouvait être très sérieux. Tu vas me dire que tu n'as pas pensé une seconde au fait que tout ceci pouvait dangereux !? Tu osrais vraiment le dire !?
Belly marquait un moment de silence avant de répondre :
- Belly: Calme, Je n'ai pas pensé une seconde que -
- Karron: Tu te fous de moi !?
- Steen: Calme toi Karron, cela n'en vaut pas la peine.

Belly se voyait recevoir des regards noirs, notamment de la part de Mélanie. Mais elle n’y accordait pas trop d'importance au vu de la situation. D’autant plus, qu’elle venait de mentir. Elle y avait évidemment pensée, mais elle pensait que dans une situation pareille, il était préférable de mentir dans le but de non pas se protéger elle, mais protéger les autres.

Bien que plutôt bruyante, Un froid était jeté dans la salle. Ceux ayant voté contre Gawroum rendait compte du fait qu’ils venaient d'envoyer un innocent à la mort. De surcroît, celui qui nourrissait les meilleures intentions.
- Raquin : L’heure est grave. Il faudrait qu’on commence à se poser les bonnes questions. Comment ? Pourquoi ?
- Baker : L’ami, t’as quelque chose ?
Snowdef prit conscience que c’est à lui qu’on s’adressait et répondait
- Snowdef : Mis à part le fait de pouvoir confirmer qu’il est vraiment mort, pas grand-chose. Sa mort ressemblait plutôt pas mal à une crise
- Baker : Une crise ? T’insinuerais qu’il soit mort d’une crise dû à l’angoisse
- Snowdef : Je n’insinue rien du tout. Je constate juste, je n’ai pas vraiment d’avis
- Dwayne : Surtout que ce serait absurde. Gawroum ne souffrait aucunement de ce genre de chose.
- Karron : Pas de problème cardiaque, pas de soucis d’épilepsie ou autres.
- Cosam : Dwayne et Karron sont des personnes de confiance. Mais cela impliquerait le fait qu’ils aient le pouvoir de nous rendre sujet à des crises quand ils le voudraient.
- Raquin : « Qu’ils aient », t’as l’air d’être bien renseigné.
- Cosam : Juste une impression, cela va de soi même je dirais. Il est sûr que le fait qu’on se réveille avec les même tenues et un bracelet, sans se rappeler de rien, ne soit l’œuvre d’une seule personne.

- John : Paniqué, Nous tuer à distance ? C'est horrible ce qui arrive là... il faut... il faut faire quelque chose... On va tous mourir si ça continue.
- Cosam : On est tous un peu chamboulé
Cosam approchait sa main de l'épaule de John quand ce dernier la repoussa avec violence
- John : Et donc quelles sont les instructions ? Qu'est-ce qu'on doit faire ? Attendre calmement jusqu'aux prochains votes ?
- Hapo : Qui sont dans vingt-quatre heures…
- John : Quoi !?
- Nuevrod : Donc on est coincé ici jusqu’à demain au moins
- Raquin : Pire… Si on doit tous s’éliminer au rythme d’une personne par jour, on est là pour très longtemps.
- Modoca : Ils comptent vraiment nous tenir en captivité aussi longtemps ?
- Hapo : C’est absurde
- Marine : Pourtant c’est ce qui devrait arriver si on suit ce qu’a dit l’homme sur la vidéo.
- Snowdef : Nous sommes vingt-quatre… Si on ne compte plus Gawroum. Il y en a pour facile une vingtaine de jours…
- Thiago : Nous avons des vivres ?
Personne ne répondait, personne ne savait.
- Marine : Et le corps, qu’est-ce qu’on en fait ?
- Shielda: Il nous avait été demandé de jeter les désignés dans la fosse.
Tous attendaient les réactions des amis du défunt

- Argindiv : Donnez à notre ravisseur ce qu'il veut ? Il ne faut absolument pas leur donner ce qu’ils veulent.
- Marine : C’est une question de nécessité sanitaire. Si on est confiné dans cet endroit pour une vingtaine de jours, il faudrait éviter de se manger des infections
- Modoca : Elle a raison, mais je ne peux m’empêcher de penser que si l’homme masqué a tant insisté, c’est alors que nos ravisseurs ont quelque chose à gagner
- John : Il a le pouvoir de nous tuer à distance, sans qu'on ne comprenne comment. Le mieux est de faire ce qu'il dit si l’on ne veut pas canner comme ce gars !
- Snowdef : Du calme, t’es un peu trop paniqué… ton prénom ?
- John : John.
- Snowdef : John, on essaie de trouver la solution la plus appropriée en réfléchissant d’abord –
- John : L’heure n’est pas à la réflexion. Il faut faire ce que nous a été demander dans un premier temps et aviser après. Ça se voit que vous n’avez jamais fait face à une situation de prise d’otage.
- Modoca : Et toi t’as déjà fait face à une pareille situation ?
- John : Pas encore, mais je suis en apprentissage pour intégrer les forces de l’ordre

Belly se mit à rire. Le rire sonnait indécent au vu de la situation mais ne suscitait aucune réaction. Au même moment, l'irrespect dont faisait part John suffisait à agacer certains. Les amis de Gawroum tel que Dwayne ou Karron encore plus
- Dwayne : Enlarmé, le truc- c'est qu'il s'agit d'une personne, d'un fils, d'un ami et d'un frère - tu ne peux pas décider comme ça -
La visible difficulté qu'avait Dwayne à s'exprimer dû à la mort de son ami ne touchait pas plus John que sa peur de la mort. Ce dernier s’appliquait à analyser la situation même s’il ne se savait pas très doué pour cela. Il jetait un coup d'oeil aux gens autour du corps essayant désespérément de réanimer le mort. Ensuite un autre aux gens autour de lui essayant de faire passer leur crainte et désespoir au second plan par respect pour les amis du défunt. Et pourtant son instinct de survie primait:
- John : Très bien, empêchez-moi donc de le faire si vous vous en sentez capable.

John se dirigeait vers le corps à terre tandis que Steen et Cosam lui barraient la route en s'interposant, il poussait ces derniers au sol sans trop d'efforts sous la vue de tout le monde. John par sa corpulence était vraiment au-dessus du lot, il devait peser dans les quatre-vingt-cinq kilos avec un corps assez musclé et une taille prompte à sa masse. La plupart des gens ici étaient de petits gabarits ou pas très sportif. Mis à part Rashed qui lui était un véritable marre de muscle, bien au-dessus de tout ceux dans la salle, John y compris et Omp qui lui bien qu'assez mince était très grand, dépassant les deux mètres.
Ainsi lorsque ce dernier soulevait le corps inactif de Gawroum, il jetait un coup d'œil à Rashed, assis, le fixant et qui ne semblait vouloir l'arrêter dans sa course.
- Cosam : Mais il est complètement taré ce mec !
- Steen : La notion de respect t'est étrangère !?
- Karron : Laissez le faire... Il en subira tôt ou tard les conséquences...
- John: Est-ce que c'est une menace !?
Steen surpris comme tout le monde, se tut et laissait John jeter le corps de Gawroum avant de quitter la salle. C'est ainsi que débutait la première nuit dans l'enceinte.

Première soirée dans l’enceinte, dix-neuf heures moins le quart, les premières hostilités étaient nées et les survivant s’étaient dispersées afin d’en savoir plus sur ce qu’allait être leur habitat pour peut-être longtemps. Le local dans lequel ils étaient bloqués présentait un long couloir faiblement éclairé qui reliait toutes les autres pièces. La plus importante peut-être était-ce qui se rapprochait le plus d’une salle de bain. Il y avait des WC et un lavabo en dessous d’un robinet duquel découlait de l’eau. Elle se trouvait tout au bout du couloir, dans l’aile gauche, à l’opposé de la grande porte qui leur promettait la liberté. A côté de cette grande porte, il y avait une autre porte plus petite mais elle aussi bien fermée. Aussi, la salle principale : salle où s’était réuni les survivants pour voter et qui allait peut-être représenter la salle de réunion. La grande salle marquait le milieu du couloir. Enfin, les cellules qui étaient au nombre de vingt-deux et qui faisaient face à la grande salle. Il y avait onze à la gauche de la salle principale et onze autres à la droite (les ailes). Les cellules présentaient un lit d’une place et une armoire dans laquelle se trouvait des rechanges de leur uniforme blanc en taille unique.
Snowdef ayant pris compte de l’état des lieux essayaient d’organiser un minimum la répartition des cellules en s’adressant aux sept personnes encore dans la salle principale
- Snowdef : Il y a vingt-deux cellules. Je suppose qu’on devrait tous occuper une cellule mais il y en a deux de moins
- Modoca : D’autant plus que d’autres se sont déjà installés
- Snowdef : Oui
- Cosam : Une organisation n’est pas vraiment nécessaire, il faudrait juste que deux personnes se désignent pour dormir dans la salle principale.
- Ronislass : Je veux bien moi !
- Hapo : Excuse-moi mais tu m’as pas l’air très -
Hapo fut interrompu par des cris qui venaient du couloir, le petit groupe allait voir. C’était Omp et Nuevrod qui se disputaient une cellule.
- Modoca : Mais il y en a plusieurs de disponible pour le moment. Pourquoi se disputer pour cette cellule en particulier ?
- Omp : C’est exactement ce que je lui ai dit à ce taré !
- Nuevrod : C’est cette cellule que je veux… elle est spéciale !
- Omp : Purée mec, je suis à deux doigts de t’en foutre une !
- Nuevrod : Les ondes ! Les bonnes ondes émanent de cette pièce ! Je l’avais choisi en premier d’autant plus je te dis !
- Omp : Mais qu’est-ce qu’il déblate celui-là
- Hapo : Ecoute l’ami, je ne pense pas que tu arriveras à faire entendre raison à ce type…
Omp avait compris qu’Hapo insinuait que les choses ne tournaient pas rond chez ce dernier
- Hapo : Il serait préférable que tu laisses tomber et qu’on passe à autre chose. La journée est quelque peu éprouvante pour tout le monde
Omp était réceptif aux mots de Hapo. Sans dire un mot, le géant de deux mètres passaient son chemin laissant la salle à Nuevrod.
Dans une cellule pas très loin, Shielda était allongé la tête dans le coussin, se retenant de crier. Mis à part Mélanie qui n’avait fait que pleurer, elle pensait que les autres faisaient face à la situation avec maturité. Elle s’évertuait à le faire aussi en apparence mais ça en devenait déjà trop pour elle. La demoiselle avait en ce soir contribué au meurtre quelqu’un et l’idée la torturait. Elle laissait échapper ses larmes tandis qu’elle maudissait sa situation. Elle continua ainsi jusqu’à s’endormir.
Le lendemain, il était environ neuf heure quinze. Dwayne, Snowdef, Bathlémon, Karron, Steen et Mélanie représentant ceux connaissant Gawroum avant tout ceci, étaient regroupés dans la cellule de Karron. Ils temoignaient de leur première nuit dans ce local et de leurs impressions. Certains eurent du mal à fermer les yeux tandis que d’autre s’étaient endormis avec l’espoir que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve. Surtout, ils parlaient des évènements d’hier.
- Dwayne : Impossible qu'il soit mort comme par magie, il y a certainement une explication rationnelle à cela
- Steen: On n'a pas pu examiner le corps longtemps non plus, à cause de ce débile de John
- Bathlémon : Pas comme si on aurait appris grand-chose, d'après tout aucun de nous est médecin
- Steen : N'empêche, ce mec est vraiment une enflure je ne le supporte pas
- Bathlémon : Quoi qu'il en soit, si on est vraiment confronté à un jeu de survie, il va falloir prendre les mesures nécessaires. Vous le savez au moins ?
- Dwayne : Nous le savons. Mais sommes-nous prêts à faire de telles choses ?
Aux environs de onze heures, Karron et ses amis se rendaient à la salle principale sauf Mélanie qui voulait se reposer un peu. A leur arrivée l'ambiance n'était pas de tout repos
- Argindiv Je t'emmerde ! Je m'assois ou je veux !
- Nuevrod : Mais je te dis que c'est ma place, c'est là où je me suis assis hier, je l'ai choisi, toi tu t'es assis là-bas, c'est la place que t'as choisi... du coup je comprends pas pourquoi tu viens -
- Argindiv : Mais c’est quoi ton problème à toi ?
- Bathlémon : Qu'est-ce qui se passe ?
- Cosam : Le gars-là qui réclame sa place, une dispute assez stupide
- Modoca : C’est la deuxième fois qu’il est acteur d’une scène pareille. Il commence déjà à me taper sur le système.
- Steen : Amusé, Bon bah plus qu’à voter contre lui
La mauvaise blague de Steen ne passait pas inaperçu mais personne n’osait la commenter. Karron remarquait à coté, une table avec à manger
- Karron : De la nourriture !?
- Cosam : Oui, Ronislass a trouvé la salle à côté de la grande porte ouverte ce matin, avec de la bouffe dedans.
- Dwayne : Tu ne crois pas que t’aurais dû nous informer ?
- Cosam : A quoi bon ? Ça me semblait logique qu’on allait être nourri, pas vous ?
- Dwayne : Oui mais l’information est bonne à prendre au plus vite
- Karron : On est nourri quotidiennement alors ?
- Cosam : On peut bien le croire.
- Karron : Décidément, ce gars-là tient à nous laisser en vie.
- Hapo: C'est ce jeu qui nous tuera
- Dwayne : Si on compte s’entretuer, oui. Il restera que quatre d’entre nous pour en témoigner.
- Hapo : Et est-ce qu’on compte s’entretuer ?
- Dwayne : J’espère que non…
Dix-huit heures trente, tous les participants étaient maintenant réunis dans la salle principale maintenant que John venait de se présenter à l’entrée. Il n’avait communiqué avec personne depuis la nuit dernière. Il s’était malgré lui présenté en tant qu’outsider. Il alla s’asseoir sur une chaise à côté d’Hapo et Rashed et ne participait pas au brouhaha de la salle du aux différents échanges.
Shielda était un peu anxieuse par rapport aux événements qui étaient censés suivre. Elle se voyait contente de parler avec Raquin qui lui faisait penser à autre chose.
- Raquin : Et tu fais des études ? Vu comment t’étais studieuse, j’ose imaginer que oui.
- Shielda : Souriante, Je fais du droit. J’aspire à être avocate.
- Raquin : Oh ! Défendre des gens, ça te ressemble bien ça Shelly !
- Shielda : Et toi ?
- Raquin : Pour le moment j’enchaîne les petits jobs, en attendant de trouver ce que je veux réellement faire
Shielda se demandait à propos du petit Jace qui était tout le temps avec elle, et bien que cela lui paraissait un peu déplacé, elle se lançait.
- Shielda : C’est à cause du petit ?
- Raquin : Le petit ? – Oh Jace ? Oh non, rire, ce n’est pas mon gosse, même si c’est tout comme.
- Shielda : Comment ça ?
- Raquin : C’est un mioche que je « babyssitte » souvent depuis son plus jeune âge. Je ne sais vraiment pas ce qu’il fait dans pareille situation. Tout ce que je sais, c’est que maintenant plus que jamais, il a besoin de moi.
Snowdef et Modoca se positionnaient en face de l’audience et attiraient immédiatement l’attention. Ils commençaient sans trop de manières
- Snowdef : Suite aux évènements d’hier, je pense que nous pouvons tous affirmer que ce jeu est dangereux – mortel même je dirais. De ce fait, je me demandais ce que nous comptions faire ce soir.
- Thiago : Ce que nous comptons faire ? Je ne pense pas trop que nous avons le choix
- Modoca : Nous avons encore des solutions
- Snowdef : Exactement, celle que Gawroum nous a proposé, à savoir, d’essayer d’avoir une égalité parfaite le temps de trouver une autre solution
- Steen : C’est maintenant que vous pensez à cette éventualité, maintenant qu’il est mort ?
- Snowdef : Je – Je ne sais pas quoi dire. Je ne suis pas bon avec ce genre de choses. Mais sa dernière volonté –
- Argindiv : Je ne sais pas si je pourrai faire confiance en les amis de Gawroum pour ce qui est du vote pour soi-même
- Karron : Parce que t’es culotté toi ! C’est nous qui devons gagner ta confiance ?
Argindiv se tut, non pas parce qu’il en avait honte mais parce qu’il avait peur des représailles.
- Omp : Vous avez tué un des leurs. Dès lors ou cet acte a été posé. Il n’y a plus de retour en arrière. Nous allons voté – jusqu’à la fin. Et Alors la question que se poseront ceux qui survivront tous les soirs sera : Qui est le prochain ?

Non loin, dans la cellule de Baker, un groupe de discussion c'était aussi formé
- Raquin : Il va falloir prendre nos dispositions afin d'espérer survivre
- Baker : Je pense que le temps n'est pas encore venu de penser à cela. On doit pour le moment penser à comment éviter la mort qui nous guette. S'il n'y a donc pas d'échappatoire...
- Shielda : Ce qui s'est passé hier est vraiment louche
- Raquin : Le gars mort sans explication ?
- Shielda : Oui, pour moi tout ceci est un coup monté.
- Hapo : Coup monté ?
- Shielda : Le gars meurt sans explication comme ça ? Pour moi il est de mèche avec l'homme dans la vidéo, tout cela pour nous faire croire qu'il a le pouvoir de nous tuer à sa guise et qu'on ferait mieux de jeter les éliminés dans la fosse
Raquin s'esclaffa:
- Raquin : Tu l'as vu à l'agonie, je suis pas sûr qu'il jouait là, il avait l'air vraiment mort.
- Shielda : De nos jours, il y a des médicaments pour simuler la mort, avec le gars-là... John qui le met dans la fosse, qui on ne sait où elle mène, il aurait tranquillement le temps de se réveiller dans le plus grand des secrets.
- Baker : Souriant, c'est un peu tiré par les cheveux tout ça
Tous riaient, oubliaient pour quelques secondes la position dans laquelle ils se trouvaient.

Dix-huit heures, le jingle retentissait à nouveau et l’écran s’allumait. Sur les poignets, les montres réagissaient aussi. Les photos des survivants s’affichaient, il fallait taper sur la photo de son choix pour faire part de son vote. La salle s’était prononcée sur les votes à venir, ils allaient voter contre d’autres personnes. Et chacun des survivants prenaient ce fait en compte.
Dwayne n’avait toujours pas voté quand il soulevait la tête. Ses mains tremblaient quand il pensait à ce qu’il s’apprêtait à faire. Il croisa le regard de Karron qui lui faisait un hochement de tête dans le but de l’encourager. Le jeune homme prit son courage à deux mains et tapait sur l’écran.
Cinq minutes passés, les résultats s’affichaient sur l’écran :
John : 15
Argindiv : 5
Dhaebat : 3
Mélanie : 1

Les résultats étaient tombés et c'était John qui avait obtenu le plus de vote sans trop grandes surprises pour tous sauf lui. Il apparaissait pour beaucoup comme une gêne potentielle suite à ses agissements durant la soirée de Hier. John, bouche-bé devant l'écran affichant les résultats ne chipotait pas. Il se levait le visage renfermé, la tête baissée et se dirigeait vers la sortie de la salle principale qui était plongée dans le malaise.
- Snowdef : John !
Ce dernier s'arrêtait net sans quand même prendre la peine de se retourner
- Snowdef : Où vas-tu ?
Son interlocuteur ne rétorquant pas il poursuivit
- Snowdef : Vu ce qui est arrivé à Gawroum hier, je pense qu'il serait plus judicieux que tu restes avec nous afin qu'on puisse...
John continuait son chemin sans écouter la fin. Il refusait catégoriquement de faire part de ce qui était pour lui de la pure hypocrisie.
La salle restait silencieuse, immobile jusqu'à ce qu'Hapo se lève et comme un objecteur de conscience lança en s'en allant vers la sortie
- Hapo : On se voit demain pour encore tuer l'un d'entre nous les amis.
Dix-neuf heures, John couché sur son lit, dans sa cellule pouvait apercevoir une énième ombre et entendre des voix de gens passant devant sa cellule afin de vérifier si ce dernier était encore vivant. Quelqu'un toqua à la porte, cela suffit à faire froncer les sourcils de John
- John : Entrez !
C'était Snowdef, Karron, Cosam, Steen et Modoca
- John : Je ne suis pas encore mort, vous pouvez vous en aller.
- Snowdef : On est heureux que tu sois encore en vie, ne crois pas qu'on veuille que tu meurs
- John : Tout ce que je sais c'est que je suis condamné à mort par vous. Vous savez pourtant très bien ce qui m’attend pourtant.
- Steen : Ca ne semblait pourtant pas te gêner quand c'était Gawroum qui y passait, tu ne t'es même pas gêné à le jeter -
Karron fit un signe à Steen, lui indiquant de se taire
- Karron : Steen peux-tu attendre dehors je te prie ?
- John : Vous devriez faire de même, je n'ai absolument plus rien à vous dire
- Snowdef : Je comp -
- John : Sortez !
Le groupe s'exécutait, en sortant ils croisaient Raquin qui rentrait dans sa cellule, la cellule voisine.
- Raquin : Il va bien ?
- Snowdef : Pas très bien, je crois.
Raquin fixait la porte de la cellule de John avec l'envie de faire quelque chose pour ce dernier mais elle était impuissante. Elle se sentait coupable, malgré qu'elle le fait qu’elle ne fasse pas partie de ceux ayant voté contre lui.
Le groupe revenait dans la salle principale où attendait quelques survivants.
- Shielda : Alors ?
- Karron : Il ne semble pas vouloir coopérer
- Belly : Tu m’étonnes qu’il ne veuille pas coopérer
- Baker : Mais il est toujours en vie c’est une bonne chose
- Snowdef : Oui la meilleure nouvelle qu’on puisse avoir.
Minuit passé, plus personne ne passait devant la cellule, il n'était toujours pas mort malgré tout. Des interrogations lui trottaient dans la tête : n'allait-il peut-être pas mourir ? Celle de Gawroum était assez rapide après tout. Il jouait avec sa barbe en cogitant, sa très belle barbe qu'il entretenait si bien. Le physique comptait beaucoup pour lui, il s'occupait beaucoup de lui-même en dehors de ce lieu. Il se mit à faire des pompes, tout d’abord pour tromper l’ennui mais on pouvait aussi dire qu'il se préparait à mourir comme il se préparait pour vivre.
Soudain quelqu'un vint à ouvrir la porte sans même toquer, John qui se disait qu'ils dormaient tous devaient avouer s'être trompé... Ce n'était pas un de ses camardes qui se tenait devant lui mais un homme masqué vêtu d'une longue robe et avec un couteau en main, il renferma la porte tout doucement et la ferma avec une clé. Chose surprenante, car il n’y avait aucune clé à leur portée normalement. John n’eut même pas le temps de remarquer les traits qui définissaient l’homme, que ce derneir se jetait sur lui avec pour intention de lui planter son couteau. Mais John, très physique lui bloqua le bras armé en clé de bras à la façon d'un lutteur tout en l'emmenant au sol. Il y avait en parallèle un fait notable, John ne criait pas à l'aide, cela aurait dû être l'un de ses premiers réflexes mais John était quelqu'un de très fier et espérait pouvoir régler la situation sans demander de l'aide de ceux l'ayant emmené à la mort. En outre ce dernier était loin de s'être résigné à mourir, il comptait se battre jusqu'à la fin.
Il ne fit pas longtemps pour que John lâche prise suite aux violents coups que lui donnait son adversaire à l'abdomen, son adversaire se trouvant maintenant sur John, infligea un coup de boule à ce dernier avant de se relever. John était déjà mal en point, l'homme masqué le décollait du sol en le tenant par son corps. John était surpris de sa force, c'était surement parce que son adversaire était... Brusquement il se retrouvait écrasé contre son lit sans trop savoir comment, son adversaire était fort et rapide, se faisait ressentir une expérience de combat tel les agents dans les films.
L'écrasement de John contre le lit fit un bruit qui alerta Raquin se réveillant dans la cellule à côté. Pendant ce temps l'homme masqué s'emparait de son couteau à terre, John se relevait immédiatement et fonçait à toute vitesse sur le masqué en poussant un grand cri, il lui prit la tête à la façon d'un running DTT , ils s'écrasèrent tout deux sur le sol, l'un la tête écrasé, l'autre le dos bousillé, l'homme masqué avec plus de dégâts néanmoins le dos de John était complètement détruit suite aux deux chocs qu'il avait subis. Ils se retrouvèrent tous deux sur le dos au sol, côte à côte. John compris à ce moment précis qu'il ne voulait absolument pas mourir, la fierté qu’il portait jusque-là semblait se dissiper, il poussa un cri lourd « A l’aide ! ».
Le cri poussé par John donna confirmation aux doutes de Raquin, il était en danger, attaqué même elle dirait, mais par qui ? Elle était paralysée par la peur, était-ce donc son châtiment pour avoir été éliminé ? Elle avait bien trop peur de s'en mêler, de plus elle ne serait d'aucune aide de toute façon, c'est ce qu'elle se disait tremblant sur elle-même avant de se boucher les oreilles comme pour ne pas culpabiliser
John était à terre avec un dos complètement foutu, il n'avait déjà plus la force de se lever, il n'était pas un habitué du combat comme laissait penser son physique, si il était aussi physique c'était à cause de ses gros efforts à la salle de sport, efforts produits grâce à la seule motivation qu'est la beauté, Il cria une deuxième fois « A l’aide. »
Son appel à l'aide avait en tout cas été entendu par Dhaebat étant dans la cellule juste après celle de Raquin (à deux cellules de celle de John) qui fut alerté et sortit de sa cellule, John n'étant pas convaincu que ses cris ait atteint quelqu'un cria une troisième fois « A L'AIDE ! », ce fut ces derniers mots car un couteau venait juste de se planter dans la poitrine de John l'emmenant directement à l'agonie.
Dhaebat était bel et bien persuadé que John demandait à l'aide, il se mit à crier dans le couloir:
- Dhaebat : Les gars ! Les gars ! Je crois que John a des ennuis ! Les gars !

- Dhaebat : LES GARS ! LES GARS ! JE CROIS QUE JOHN EST EN DANGER, LES GARS !
Ces cris réussissent à alerter nombres de personnes en quelques secondes, dont Modoca qui était le premier à sortir dans la précipitation
- Dhaebat : Il se passe quelque chose dans la cellule de John
Modoca essayait d'ouvrir la porte, la découvrit fermer. Dwayne et Cosam (qui avait la cellule juste après celle Dhaebat) arrivaient en suite, Modoca s'évertuait à la défoncer mais n'y arrivait pas
- Dwayne : Mais qu'est-ce qui se passe !?
- Dhaebat : Je crois bien qu'il y a quelqu'un d'autre dans la chambre de John lui voulant du mal

Venait ensuite Karron, Mélanie, Snowdef, Ronisslass puis Shielda et Baker, de bonnes minutes passaient et ces derniers n'arrivaient pas à défoncer la porte jusqu'à l'arrivée de Rashed, la masse musculaire. Tous étaient pris de panique qui ou qu'allaient-ils trouver dans cette pièce qui avait valu l'appel à l'aide de John. Rashed en un enfoncement ouvrait la porte. Un corps inactif, celui de John, dans une mare de sang, la poitrine ouverte.
- Mélanie : Oh mon Dieu !
La scène se présentait comme une horreur pour tous, eux qui étaient surement pour la première fois confronté à un cadavre devait en plus de cela se dire qu'ils étaient en partie responsable. Outre ceux choqués, pris de dégoûts ou de tristesse, il y avait certains qui étaient plus intrigués qu'autre chose. Snowdef s'approchait du corps de façon attentive

- Snowdef : Je pense que n'importe qui peut voir que c'est un coup de couteau dans la poitrine qui mit fin à ses jours, il a donc été assassiné
- Cosam : Il n'y a pourtant personne ici, le meurtrier s'est-il enfuit ?
- Hapo : à Dhaebat, N'as-tu vu personne sortir de cette salle après les cris à l'aide ?
- Dhaebat : Non personne, j'étais déjà dehors même avant son dernier cri
- Dwayne : Se pourrait-il que le meurtrier soit sorti avant que tu entendes John crier à l'aide ?
- Dhaebat : Plausible, même si ça m'étonnerait car j'entendais assez bien les cris
- Modoca : Non c'est impossible, il est... il doit être dans cette salle, vérifions sous le lit
Modoca s'évertuait à regarder sous le lit déjà qui était dans un salle état, dans l'armoire, bouillonnant de rage
- Dwayne : 2 hypothèses s'offrent à nous soit le tueur s'est enfuit par l'intérieur cette cellule, soit il était déjà parti avant que Dhaebat arrive.
- Baker : Ou peut-être qu'il n'y a aucun tueur, c'est peut être juste un suicide.
Tous étaient surpris de cette hypothèse émise
- Baker : Un suicide organisé par John pour nous faire croire que c'est un meurtre, si il y avait un tueur on l'aurait vu sortir, par rapport à la différence de temps de ses cris et de la position de Dhaebat, même les premiers arrivés auraient pu le voir, le couloir se présentant comme une droite
- Dwayne : Et Gawroum c'était un suicide également ? vigoureusement
- Snowdef : Ça ne l'est pas. L'etat du lit nous montre bien qu'une lutte eut lieu et qui se suiciderait d'un coup dans le torse ? De plus si c'était un suicide on aurait retrouvé l'arme du crime qui est pour le moment manquante, sûrement encore avec le tueur
- Baker : Je dis juste que c'est louche qu'on ne trouve pas le tueur… Comment même aurait-il pu entrer et sortir de cet endroit
- Belly : C'est peut-être tout simplement parce que le tueur est parmi nous

Tous regardaient suspicieusement Dhaebat qui se présentait comme le premier sur la scène et le seul à avoir entendu les cris, en vérité il était celui qui écrivait l'histoire vu qu'il était le seul « témoin » des faits.
Modoca plongé dans la colère et la frustration se dirigeait vers Dhaebat qui se trouvait en face de cellule
- Modoca : Salle petite Merde ! Pourquoi n'as-tu rien fais en entendant les cris d'aides ? Très énervé
- Dhaebat : Rien fait ? Je n'appelle pas ça rien faire de prévenir tout le monde qu'un meurtre avait lieu et de toute façon qu'aurais-je pu faire ? la porte était fermée, tu l'as vu toi-même...
- Modoca : T'es qu'un petit trouillard, qui n'a pas levé le moindre petit doigt d'un ton encore plus haut
- Ronisslass : Les gars, calmez-vous...
- Dhaebat : J'ai fait ce qu'il fallait faire ! Tu te crois vraiment intelligent avec tes stupides reproches de gros frustrés !
- Modoca : Tu l'as laissé mourir ! T'es rien d'autre qu'un meurtrier ! Si ça se trouve c'est toi qui le meurtrier que l'on recherche, d'après tout, ce que tu racontes ne concorde pas avec les faits
- Modoca, Tu devrais te calm...
- Dhaebat : Moi un meurtrier !? Moi !? Laisse-moi te poser une question, courrais-tu pour empêcher John de mourir ou courrais-tu pour attraper l'homme masqué et te sauver la vie !? d'un ton hyper haut
Cette question eu l'effet d'une bombe dans l'esprit de Modoca qui ne tarda pas à se laisser emporter par la colère
- Dhaebat : Si moi je suis un meurtrier pour ne pas être intervenu quand il avait besoin de moi, toi qu'es-tu pour avoir commandité sa mort ?
Beaucoup se reconnaissait dans mots de Dhaebat
- Dhaebat : Parce que je crois que t'as voté contre lui non ? Tu l'emmènes à la mort et tu oses m'accuser de l'avoir tué sale déchet ! C'est tout ce que tu es, toi qui vote contre un tel et après te met au soin pour cette per...
Dhaebat fut brutalement coupé par Modoca, il ne pouvait continuer à parler lorsque le poing de Modoca vint à se reposer sur son visage. Il tomba au sol quand Modoca se mit sur lui puis lui donna un autre coup, puis un autre, puis un autre, au moment du 4e coup il croisa le regard de Raquin, regard apeuré, il se rendit compte qu'il avait complètement perdu son sang-froid. Il rétracta donc son poing puis se retira dans sa cellule laissant un Dhaebat mal en point sous le regard de ses partenaires de survie.

A Suivre....

----------------------------------------------------
Désolé d'être un peu lent à sortir les chapitres, j'ai eu des complications.

Chapitre

Les survivants essayaient encore d’éclaircir les zones sombres de la succession d’évènements dont ils étaient sujets quand deux hommes, chacun armés d’un fusil s’avançaient vers eux. Tous restaient à leur place et renforçait le bloc qu’il formait déjà par leur apparente méfiance. Les deux hommes à distance raisonnable s’arrêtaient sans rien dire. Beaucoup remarquaient qu’ils ne prêtaient même pas attention au corps en sang devant eux. Les survivants les accompagnaient donc dans ce silence pesant. L’un d’entre eux, aussi grand que costaud, visage renfermé, chauve, engageait la conversation.
- Malcolm : Bonsoir. Je me nomme Malcom et lui c’est Cyril. Nous sommes venus vous annoncer la suspension du jeu et vous sortir de là. Veuillez-nous suivre, je vous en prie.
La confusion prenait place.
- Modoca : Fini ?
- Snowdef : Faites attention c’est peut-être le début de la deuxième épreuve
- Malcolm : Il n’y aura pas de deuxième épreuve.
L’homme répondait directement et sèchement, ne laissant pas de place à la discussion.
- Belly : Vous avez l’air bien au courant de ce que l’on vit ici. Bien mieux que nous même, on dirait. Pourrions-nous être plus éclairé.
L’homme soupirait et continuait.
- Malcolm : Tout ce que je peux vous dire pour le moment, c’est que ceux qui vous ont fait vivre ce calvaire sont hors d’état de nuire et nous comptons vous sortir d’ici. Nous ne prétendons pas être des heros, mais nous pouvons nous garantir que dans la situation actuelle, nos intérêts et les vôtres de rejoignent fortement. Et notre souhait est de vous faire sortir de là et mettre un terme à cette mascarade.
- Snowdef : Baker ?
- Baker : Je ne les ai jamais vu, hélas.
- Snowdef : Tu restes parmi nous celui qui a été le plus proche des gens derrière tout ça, que penses-tu de tout ça
- Baker : Je – Je ne sais pas vraiment
- Modoca : Moi je vais vous dire ce que j’en pense, c’est des conneries tout ça. Ils essaient de nous amadouer maintenant que les choses ne vont plus dans leur sens.
L’homme qui accompagnait Malcolm, Emile, pointa subitement son arme sur le groupe et laissait de sa voix crispante
- Emile : On ne va pas y passer la nuit non plus ! Vous pensez avoir le choix ?
Malcolm, l’air navré devant le groupe apeuré, baissa l’arme de son acolyte de son bras et reprenait
- Malcolm : Tout ceci peut se régler de la façon la plus pacifique possible. Comme je l’ai dit plutôt, nous ne prétendons pas être des héros mais nous vous garantissons le fait de sortir d’ici sain et sauf. Ne nous obligez pas à vous forcer la main.
- Shielda : Donc, on a juste à vous suivre ?
- Malcolm : Oui.
Une partie du groupe commençait à adhérer à l’idée, bien que l’autre soit toujours sur ses gardes.
- Mélanie : Je suis pour.
- Thiago : Moi aussi, je ne veux que croire en ce que vous nous dites.
- Modoca : Avec aussi peu d’information les gars ?
- Rashed : On peut vraiment faire confiance à des types avec des fusils en main qui viennent d’ailleurs juste de nous menacer ?
- Mélanie : Avons-nous vraiment le choix ?
- Modoca : Le choix d’être uni, oui.
- Thiago : Mais excuse-moi Modoca, tu comptes faire quoi ? Rester dans cet endroit miteux et participer à une sorte de résistance ? Tu peux rester si tu veux, moi je me barre.
- Rashed : Nous sommes peut-être sur le point de suivre nos bourreaux. S’ils nous tuent pas encore, c’est qu’ils ont intérêt à ne pas le faire. Tu veux vraiment leur faciliter la tâche ?
- Thiago : De toute façon, en restant ici, on va tous crever. Je préfère me diriger vers la lumière que de rester dans l’ombre sous prétexte d’avoir peur de ce qu’il y a au bout du tunnel.
Snowdef qui laissait ses amis se chamailler, s’adressait aux hommes armés :
- Snowdef : Avons-nous le choix ?
- Malcolm : Non. Nous avons besoin de vous au complet.
- Emile : On perd du temps-là, on peut juste les mettre au pas Malcolm !
Une porte s’ouvrait, derrière les deux bonhommes, sortait Bathlemon qui essayait tant bien que mal de cacher sa honte.
- Melanie : Bath ! Je n’arrive pas à y croire…
- Modoca : Ordure !
Bathlémon agrippait l’arme du crime et la pointait envers les hommes armés mettant en évidence sa méfiance. Sans tourner autour du pot, il se lançait :
- Bathlémon : Mes proches, comment vont mes proches ?
Les deux hommes ne bronchaient pas et semblaient savoir de quoi il parlait, alors Bathlémon poursuivit :
- Bathlémon : Il m’a été promis que si je remplissais à bien les missions qui m’étaient confiées, rien n’arriverait à mes proches ?
- Malcolm : Tes proches sont sains et saufs. Nous n’avons aucune intention de leur faire du mal. Comme je l’ai dit auparavant, l’auteur de ce jeu malsain n’est plus aux commandes et même hors d’état de nuire.
- Baker : Ah ouais ? Sa mère, son frère et sa sœur sont sains et saufs, vous pouvez nous le garantir ?
Bathlémon n’avait qu’un seul frère et pourtant Baker avait mentionnée une sœur. Fort heureusement, il comprit instantanément les intentions de ce dernier qui tenait à vérifier que les hommes en face savaient de quoi ils parlaient.
- Bathlémon : Comme il a dit, ma mère, mon frère et ma sœur sont bien en vie ?
Malcolm jetait un regard froid à Bathlémon qui se mordillait la langue en attendant la réponse qui allait le situer sur les intentions de Malcolm et Emile.
- Malcolm : Oui… je peux vous garantir qu’ils vont bien.
Bathlémon en quelques mots, venait d’être anéanti. Ne pouvant supporter sa peine, il mit de suite à pleurer, sa famille avait surement été tuée. Baker, Bathlémon, Mélanie étaient les seuls à savoir que ces larmes n’étaient pas de joie du fait qu’il savait que leur ami n’avait pas de sœur et essayait de le masquer autant que possible.
- Emile : Maintenant jette ce couteau en notre direction.
Bathlémon toujours en larmes avançait avec des pas hésitants sans lâcher l’arme blanche.
- Emile : Hey ! Reste où t’es si tu ne veux pas te faire trouer
Bathlémon qui n’écoutait pas, emmenait Emile à pointer son arme sur lui, mais sans effet. Tête à tête avec Malcom, il gigotait de rage. Avant même que le présumé nouvel orphelin n’ait eu le temps de poser une quelconque action, Emile tirait à pleine portée et logeait des balles dans le crane de Bathlémon qui s’effondrait à la vue de tout le monde. Emile venait juste de tuer Bathlémon à la vue de tout le monde. Aucun des survivants ne firent quoique ce soit d’autre que craindre. Malcolm toujours, calme se répétait encore une fois.
- Malcolm : Nous vous demandons juste de coopérer pour votre bien et aussi pour le nôtre.

Deux minutes que le silence régnait et que plus aucune rébellion ne pointait le bout de son nez. La tête de Bathlémon explosant presque représentait un assez gros traumatisme pour rendre les survivants dociles. Les survivants étaient maintenant dans la salle de ravitaillement escortés par leurs deux ravisseurs. La fameuse porte qui avait été jusque-là fermée, était ouverte cette fois. Ils franchissaient la porte et découvraient deux initiatives qui étaient des couloirs tout aussi mal éclairés que celui qu’ils avaient animés pendant deux semaines. Ils choisissaient l’initiative qui s’annonçait psychologiquement comme la plus logique par la taille de celle-ci. A peine marché une dizaine de secondes que Thiago, profitant du fait que les deux hommes étaient à la tête du groupe, agrippait la main de Mélanie et la trainait dans sa fuite. Emile qui voulut à nouveau utiliser son arme fut stoppé par Malcolm qui lui disait que cela n’était pas nécessaire.
- Malcolm : Je ne sais pas où est-ce qu’ils comptent aller, il n’y a pas d’issue par là-bas. Contentons tous d’emmener ceux-là aux autres, on reviendra les chercher si nécessaire.
Ils marchèrent encore deux à trois minutes pendant lesquels les survivants étaient à l’affut d’une quelconque issue qui pourrait leur permettre de gagner leur liberté comme avait tenté Mélanie et Thiago plus tôt, sans trouvaille. Ils pensaient jusque-là que la meilleure chose à faire pour le moment était d’espérer que leurs ravisseurs soient de bonnes intentions, au moins jusqu’à avoir une véritable chance de s’en sortir par leur propre moyen.

Ils franchisèrent une porte avant d’être témoin d’un affrontement armé. En effet, ils n’avaient rien entendu auparavant mais pouvaient témoigner du fait que l’affrontement ne venait pas de naître. Malcolm et Emile, bien déboussolés, avait la panique dessinée sur leur visage. Tout aussi intrigant, il y avait dans la pièce où se trouvait les survivants, nombre d’écrans reflétant les différents endroits de l’enceinte où étaient-ils confinés, c’était donc d’ici qu’ils étaient observés pouvaient-ils en déduire. Hors, il n’y avait actuellement personne bien que l’endroit paraissait habituellement occupé vu l’état dans lequel il était laissé.
- Emile : On est foutu ! Il ne devrait normalement pas y avoir négociation ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Malcolm : Aucune idée mais on a encore les otages, il y a encore quelque chose à faire.
A ce même moment, une rafale de balles étaient lâchées et ouvraient littéralement Malcolm qui les prenait dans le dos. L’homme venait de se faire frapper par de multiples balles à la surprise des survivants et aussi à celle d’Emile qui prenait immédiatement une couverture. Les survivants effrayés faisaient de même, Malcolm était mort. Emile n’avait le temps d’analyser la situation que Rashed avait avec un formidable temps de réaction, profité de la situation en se jetant sur ce dernier. Il lui agrippa son arme dans un premier temps avant que les autres survivants lui prêtent main forte et neutralisent Emile qui se voyait désarmé, avec une arme braquée sur la tête.
- Shielda : L’arme de Malcolm, il faut la récupérer !
L’arme de Malcolm, ainsi que son corps gisant était à découvert et à la portée de l’homme qui les avaient attaqués il y a peu. Ils ne connaissaient ni l’identité, ni l’intention de ce dernier. Mais les survivants ne s’y trompaient pas et pensaient assurément qu’avoir deux armes en leur possession leur serait beaucoup plus profitable. C’est Argindiv, audacieux, qui accroupi, allongeait rapidement ses membres de sorte à se saisir de l’arme sans consequence. De ce manque de représailles constaté, Snowdef tentait d’engager la discussion :
- Snowdef : Nous ne voulons pas de mal ! Nous sommes des otages de ce gens !
Snowdef reprenait les mots d’Emile même s’il n’avait qu’une vague idée de la situation.
- Snowdef : Nous avons neutralisé le second. Si vous ne nous voulez pas de mal, nous sommes ouverts à la discussion ?
- Argindiv : On n’a absolument aucune idée de ce qui se passe en ce moment ? On veut juste sortir de là
- Emile : Ils vont vous tuer, vous ne comprenez rien. Je peux vous –
Rashed assenait un violent coup de crosse à Emile, le faisant terre, la bouche en sang. Si le geste de Rashed était discutable dans la mesure où Emile aurait pu leur donner de cruciales informations, il ne fallait omettre le fait qu’il leur avait menti sur plein de choses en très peu de temps et donc n’était pas fiable à leurs yeux.
Aucune réponse de la part de quiconque. Les survivants pas seulement en terre inconnue mais aussi en situation inconnue ressentait de plus en plus le stress. Le son des coups de feu, beaucoup moins intense résonnait toujours de quoi continuer à les effrayer. Soudainement, la personne de l’autre côté pris la parole
- ???: D’accord, je suis de votre côté. Je veux juste savoir si je peux vous faire confiance ?
- Shielda : Tu peux nous faire confiance !
- ???: Je me montre… Je garde mon arme mais je ne l’utiliserai pas… Ne tirez pas, je vous en prie, on est du même camp.
Les survivants toujours à couvert hésitaient. La personne avait l’air très habile avec une arme. Si l’un d’eux s’exposait et qu’il s’avérait que cette personne soit mal intentionnée, les dégâts pourraient être considérable.
- Baker : Je vais voir.
Baker se désignait sans contestation aucune. Le jeune homme se fiait à son instinct, plus précisément au fait que cette voix lui semblait digne de confiance. Peureux comme il était, il sortait les bras levés et en fermant les yeux. Sentant qu’il n’y lui arrivait rien deux secondes après, il ouvrit les yeux et tombait sur un sourire affiché sur un visage familier. En face de lui, se trouvait Jaymaria, l’homme qui s’était sacrifié au début de ce jeu.

Bah mon frérot tu nous fais quoi tout seul à partager ta fic sans aucun lecteur

faut faire de la pub la allez

Le 08 octobre 2021 à 11:23:26 :
Bah mon frérot tu nous fais quoi tout seul à partager ta fic sans aucun lecteur

faut faire de la pub la allez

Mdrrr. Tkt c'est juste pour le format que je poste ici. Je poste ailleurs après ça.