Le 01 juillet 2019 à 20:24:28 Drakim a écrit :
Et ça continue, pour l'instant aucun Ravensberg d'Autriche n'a vécu plus longtemps que Folkmar depuis Saint Jakob et le fondateur Magnus le Rouge !

Donc tu dois être à 50 Ans de règne, j' ose esperer que tu as grossir un peu le Domaine ou/et repris le Titre Imperial .

Ou que tu as déménagé au Maroc .

Le 01 juillet 2019 à 20:56:49 DeathLawli a écrit :
Tiens d'ailleurs vu qu'on en est à parler des rejetons de Bigrat, est-ce quelqu'un saurait vérifier si la branche restée bâtarde des Ravensberg est toujours vivante?
Normalement c'était un petit comte dans le sud est de l'Autriche, un de ceux qui a mal fini après un triste accident lors d'un banquet.
J'ai pas eu le te... tousse j'ai eu la grande bonté d'épargner son cher fils et je lui ai laissé le comte de son père.

Là où j'en suis il n'y a plus qu'un seul descendant de ce comte, un courtisan du duché de Modène… lls ont gardé le comté que sur 2 générations.

J'ai peur de voir tous les changements en autant de temps

Soit dit en passant les mods du Sergent c'est bien la loose…. heureusement que je comprend les events en anglais… surtout quand ils sont en ma défaveur :D

Oyé, oyé. En cette chaude mais triste nuit d'été, j'ai la douloureuse obligation de vous informer du décès du Kaiser Folkmar Ravensberg "Le Martel" après un rège long de 62 ans. Il s'est éteint paisiblement de mort naturelle dans sa Vienne natale. Le récit de sa vie vous sera transmis prochainement, bon peuple du Saint Empire Romain.

On attend l'histoire de son long règne avec impatience

Le kaiser est mort, vive le kaiser

Ce spoil

Le 01 juillet 2019 à 19:33:05 Bigrat a écrit :

Le 01 juillet 2019 à 18:42:41 -Aerouant- a écrit :

Le 01 juillet 2019 à 11:53:59 Bigrat a écrit :

Le 01 juillet 2019 à 11:28:29 SergentF4N1 a écrit :

Y'a la même en Armorique Les bretons ont plus qu'un comté face aux français

C'est intéressant de se demander ce qu'auraient fait les Bretons dans une telle situation, en vrai. Accepter l'assimilation par la France et renoncer à leur identité culturelle pour pouvoir rester catholiques ? Ou retourner dans leur pays de Galles originel pour pouvoir conserver leurs coutumes et leur langue mais devoir changer de religion ?

Au 11e siècle, les bretons étaient déjà bien installés en petite Bretagne depuis des siècles. Donc la question ne se pose pas vraiment ?

Les ancêtres des Bretons étaient bien installés en Grande-Bretagne depuis des millénaires avant l'arrivée des Anglo-saxons, ils se sont quand même barrés

Dans ce cas, l'histoire peut répondre à ta question (la Bretagne a perdu une guerre, puis double mariage "forcé" de la duchesse, puis annexion en 1532).
La culture bretonne existe toujours, et les langues ont très bien survécues jusqu'au 20e et la répression des cultures régionales.

Le 02 juillet 2019 à 10:02:17 TheCody a écrit :
Ce spoil

Spoiler, spoiler... moi j'appelle ça un teaser ! D'autant plus que pour plusieurs raisons je pourrai surement pas poster avant ce soir car :
1. Je bosse.
2. 62 ans de règne à résumer c'est long !
3. Première fois que je fais cet exercice donc il va me falloir un peu de temps. ^^

J' espéré que tu as pensé a prendre beaucoup d' image avec F12, c' est très pratique comme aide mémoire.

J'ai près d'une centaine de screenshots et un document word où je me suis fait une chronologie des évènements importants. ^^

À chaque fois que je dois faire un résumé d'une partie, je commence par juste prendre des notes en me disant que je mettrais au propre après, et puis au final je rédige à mesure que je joue. En plus je prends 3 000 screens et au moment de rédiger je me dis "Mais au fond les gens en ont rien à foutre du screen où j'améliore un château " alors les 3/4 des images que j'ai pris servent à rien.

Je rédige toujours pendant la partie aussi, pour ne rien oublier

Récit de la vie et de la mort du Kaiser Folkmar « Le Martel » Ravensberg du Saint Empire Romain

Partie 1 : L'amour d'une mère
Extrait des mémoires de la Duchesse Klara Ravensberg, la Colombe de Poméranie

Lambert est mort. Mon époux nous a quittés prématurément après tout juste 26 printemps, arraché par une lame au cours d’un duel singulier. De terribles malheurs s’abattent sur les précédents Archiducs d’Autriche, tous morts de façon prématurés, d’une façon ou d’une autre. Et maintenant, je crains pour mon petit Folkmar. Mon garçon n’avait que quelques mois quand son père est décédé. Et je suis moi-même enceinte de mon mari. Au moins Folkmar ne grandirait pas seul.
Suivant la loi du partage Salique, les possessions de feu mon mari ont été séparées entre ses deux fils. Nicolas, l’ainé, qu’il a eu d’une autre femme, a hérité des possessions helvétiques de mon mari ainsi que du Steinmark, et est vassal du nouveau Roi des Alpes. Mon Folkmar a hérité de l’Archiduché d’Autriche et d’un domaine de seulement deux comtés. Avec en vassal le bourgmestre de Vienne qui s’est accaparé deux comtés et a monté une sorte de république et reproche notre système féodal !
Du côté Impérial, le Kaiser, lui aussi un Ravensberg, doit faire face à une révolte du Roi d’Alsace.

Mes premiers mois de régence sont ralentis par ma grossesse. Tout ce que je peux faire est ordonner la construction d’un hopital à Vienne, afin d’éviter les risques de maladies pour mon tout jeune fils. Le 17 Septembre, je donne naissance à Isentrude, née posthume du Roi Lambert. Alors que je pense élever ma petite fratrie avec amour, mon souvenir de mon époux est terni ! Moins d’un mois après mon accouchement, une autre femme donne également naissance à la fille de mon époux, et la prénomme Jutta.

Il va me falloir donner toutes les armes à mon fils pour qu’il puisse avoir enfin un règne tranquille et prospère. Cela commence par identifier les différentes menaces, dont nos vassaux, qui s’agitent et veulent profiter de l’instabilité qui secoue l’Autriche pour renforcer les pouvoirs du Conseil. Ils m’envoient un ultimatum le 10 mai 1049 que je suis contrainte d’accepter afin de préserver nos maigres troupes. Dans le même temps, le Kaiser signe une paix blanche avec le Roi d’Alsace. Une paix relative règne enfin au sein de l’Empire. Peut-être vais-je enfin pouvoir me consacrer à l’éducation de mon fils et a redonner une consistance à l’Autriche.

L’année 1050 est marquée par deux évènements majeurs. D’une part j’ai trouvé une fiancée pour mon Folmar. Une jeune princesse Ravensberg d’Alsace, dénommée Hélène. Elle a quelques années de plus que mon fils mais sa réputation fait d’elle une enfant a l’esprit déjà très affuté et développé. Elle pourrait faire une formidable Archiduchesse.
Le deuxième évènement majeur nous vient de notre Kaiser. Celui-ci, lassé du Pape, lui déclare la guerre pour le déposer et vassaliser la Papauté au Saint-Empire Romain. La Chrétienté continue de se déchirer tandis que des révoltes hérétiques continuent à éclater un peu partout dans le monde Catholique. La guerre durera à peine un an, le Pape sera vaincu et remplacé par l’Antipape impérial.

(A partir de là mes screenshots ont bugué jusqu'en 1059, je sais pas pourquoi. Toutes mes excuses)
En cette année 1052, alors que mon Folkmar fête ses 4 ans, je vois une opportunité. Le Bourgmestre Humbert de Krems, maréchal de l’Archiduché, déclare la guerre à la Bohème pour une dispute frontalière. Son courage lui fait honneur mais je n’oublie pas qu’il menait les traitres qui ont envoyé un ultimatum quelques années plus tôt. Je charge aussitôt mon Chancelier, le Comte de Trungau, de fabriquer des revendications sur les terres du Bourgmestre, afin d’en chasser ce traitre roturier.
En 1053, le puissant Empire Umayad déclare la Guerre à la France pour le Duché de Barcelone. Le Kaiser se joint aussitôt au Roi de France. L’armée impériale marche jusqu’à Barcelone où elle écrase impitoyablement les mahométans, les obligeant à la reddition. Il semblerait que Dieu n’ait pas totalement abandonné les Catholiques en ce bas monde.
Le domaine Archiducal est trop faible, et j’aurai besoin d’alliés pour combattre et soumettre mes vassaux. Pour parer à cela, je décide de fiancer Isentrude, ma fille, avec le fils du Roi d’Alsace, et noue dans la foulée une alliance avec lui.

1054 restera une année sombre. Maudit soit le sang de mon époux Lambert ! Son damné rejeton Nicolas, toujours mineur, a réussit à se faire élire Roi d’Alsace contre toute attente, et bien évidemment il refuse de renouer notre alliance, prévoyant tout naturellement de revendiquer nos terres par la suite ! Que le diable l’emporte, ses troupes sont bien plus nombreuses que les nôtres, s’il nous déclare la guerre, nous n’aurons aucune chance ! Le seul moyen que j’ai de montrer mon courroux est de rompre les fiançailles de ma fille. Je me sens bien impuissante…

Pour couronner le tout, peu après le solstice d’été, le Kaiser Gunther Ravensberg, dit le Téméraire, a rendu l’âme sans réussir à faire élire sa progéniture. C’est la fin de notre lignée au pouvoir. En lieu et place, c’est le Duc du Rhin, Augustin van Weisberg qui lui succède. Un vieillard sénile de 62 ans ! C’est donc là tout ce qu’ambitionnent les électeurs princiers pour le Saint Empire ?

Pour la nouvelle année 1057, j’arrive enfin à faire quelque chose de Jutta, la fille que m’a laissé mon époux. Je la fiance à notre voisin, le Roi de Bavière, qui accepte de signer une alliance. Enfin nous avons un puissant allié pour nous protéger de Nicolas.
En cette année 1057, le nouveau Kaiser Augustin déclare la guerre à la France. Alors que notre précédent Kaiser Gunther avait aidé le Royaume Catholique Franc, voilà que nous le poignardons dans le dos, tout ça pour un petit duché.
Courant 1058, j’apprends par une missive de mes espions que le Maréchal a subit une cuisante défaite contre le Roi de Bohème après des années d’une guerre ruineuse. Je me réjouis de son échec et pousse le Chancelier à donner son maximum pour me fabriquer ces revendications. Alors que je m’entretenais avec le Comte de Trungau, Folkmar est entré dans la pièce et a surpris notre conversation. Je craignais qu’il prenne mal le fait que je conspire que nos vassaux, mais il a semblé prendre ça avec le plus grand sérieux. Suite à cet évènement, je crois que je vais passer plus de temps avec Folkmar, et lui apprendre tout ce que je sais sur l’art de la conspiration.

1059 est une année chargée et charnière. Pour commencer, je trouve en Mars un nouveau parti pour ma fille Isentrude, et la fiance avec le Roi des Alpes, qui accepte de signer une alliance avec l’Autriche. Avec la Bavière et les Alples, je me sens dorénavant en sécurité. Je sais que le Roi d’Alsace peut attaquer autant qu’il veut, tout comme nos vassaux, nous avons de quoi nous défendre.
Par la suite, le Roi de France concède enfin sa défaite et restitue Trêves au Kaiser. Que d’hommes et d’énergie gaspillée. D’autant plus que le Sultan Umayad a profité de nos querelles pour déclarer de nouveau la guerre à la France. Dans une situation ubuesque, sitôt la paix signée, le Kaiser Augustin renvoie les troupes impériales à Barcelone pour combattre aux côté des troupes françaises, qu’elles combattaient pourtant quelques semaines auparavant ! De mon côté, je me décide à embaucher un Physicien, l’êveque Welf.
Pendant l’été, mes machinations aboutissent enfin. Le Comte de Traungau m’annonce fièrement que nos revendications sur les territoires du Bourgmestre Alberich de Krems sont prêtes et toute ce qu’il y a de plus officielles. Je n’attend pas plus longtemps et envoie dans la foulée un ultimatum à ce dernier en lui demandant de restituer ses terres à la couronne autrichienne. Bien évidemment, ce roturier refuse et nous déclare la guerre. Mais je suis prête, cela fait des années que je nous prépare à cela. J’appelle nos alliés à l’aide pour mater l’insurrection !
En Septembre, le Kaiser Augustin décède. C’est un membre de sa famille, Ernst Van Weisberg, qui lui succède… à 61 ans ! Encore un vieillard sénile. De toute façon j’ai d’autres choses à faire pour le moment pour me préoccuper de la cour impériale. La seule chose que je remarque c’est que pendant la succession, pour une raison qui m’échappe, le Pape a repris son indépendance. A croire que les Van Wesiberg veulent effacer toutes les actions glorieuses des Ravensberg….
Alors que je passais les fêtes de fin d’année avec mon fils Folkmar, celui-ci s’est mis à me surnommer « Colombe » ! J’étais émue de voir que ma progéniture m’appréciait autant… et tout aussi surprise de le voir ordonner à toute la cour de désormais me surnommer la Colombe d’Autriche.

L’année 1060 est marquée par la guerre contre Alberich de Krems. Alors que nos alliés nous aidaient à mener les sièges, j’en profitais pour faire lire à Folkmar l’histoire glorieuse de la famille Ravensberg, et lui apprendre pourquoi il nous fallait reprendre tout le duché d’Autriche, ainsi que comment y parvenir. Son écoute et sa soif d’apprendre m’ont très agréablement surprise. Il n’avait peut-être pas les prédispositions qu’ont certains à la naissance, mais c’est un excellent élève malgré tout.
En Septembre, Alberich de Krems est vaincu et faire prisonnier. Je fais révoquer ses titres et le jette dans les plus profondes oubliettes qui soient. Nous voici maintenant avec 4 comtés sur les 6 que comporte l’Autriche. Les prochains seront donc Steyr et Trungau…

Début 1061, la guerre résonne de nouveau. Notre allié le Roi des Alpes est attaqué de toute part par le Roi de Souabe et le Roi d’Alsace, le perfide Nicolas, qui revendiquent tous les deux sont titres. C’est tout naturellement qu’il nous appelle aux armes et que nous y répondont favorablement. Malheureusement, les armées autrichiennes sont encore trop faibles pour attaquer frontalement, et je suis obligée d’adopter une posture défensive. La Souabe et l’Alsace sont nos voisins, tandis que les terres du Roi des Alpe sont loin au nord. Je vais donc attendre que nos ennemis dégarnissent leurs terres pour ensuite les attaquer dans le dos. Risquant ainsi un minimum de perte pour nos armées.
En mars, j’abandonne toutes mes préoccupations militaires, au diable la guerre ! Folkmar, mon précieux fils, est pris de vomissements ! Je somme immédiatement notre physicien, l’êveque Welf, de faire son maximum pour sauver mon fils ! Grâce aux Dieux, il est rapidement remis sur pieds.
Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, en fin d’année c’est la fiancée de Folkmar, la princesse Hélène, qui décède à son tour.

1062. Mon cher fils Folkmar a 15 ans et est un élève des plus brillants. Je commence discrètement a lui déléguer quelques tâches, car de mon côté, je n’ai plus qu’une seule préoccupation : Lui trouver une future femme. L’avenir de la lignée en dépend. Je suis moins présente à Vienne et je parcours l’Europe à la recherche de la perle rare. Je finis par la trouver en la personne de la Duchesse Stoyenka de Thessalonique, de 4 ans cadette de Folkmar, vassale du Tsar de Bulgarie et elle-même au pouvoir depuis son plus jeune âge. Son régent accepte de conclure les fiançailles. Ce qui permettra peut-être à l’avenir pour mes petits-enfants d’hériter de terres grecques, vu que leurs textes de lois m’informent du fait qu’ils ont recours à la primogéniture.

1063. Il est grand temps pour moi de me retirer. Après une régence de 16 ans, mon rôle prend fin. Je n’ai plus qu’une seule et grande hâte. Assister au couronnement de mon fils, Folkmar, Archiduc d’Autriche.

Euh je crois que tu t'es un PEU Embrouillé : Kiara est la mère de Folkmar ET Nicolas. J' ai Verifié

Parce que le Récit est un peu incohérent la, après je veux admettre qu' elle haïsse son Aîné à la Marie de Médicis .

Et d'ou sort Jutta ? J' ai eu Aucun Event ou sa Mère était enceinte, le jeu as oublié de me le dire ?

Enfin quel bazar dans l' Empire, on dirait Westeros ou le Vraie SERG .

Sinon On devrait peut être changer de nom de Famille pour s'appeler les Targaryen/Lannister ou de Religion pour passer en Sang Divin parce que Mon Perso s' est mariée avec une Cousine, j' ai eu une Bâtarde avec une Cousine, et Folkmar as été fiancée avec une Cousine, c' est magnifique non !

Après je suis sur qu' avec tous les gamins qu' as pondu Bigrat on doit être apparentée à la Moitié de l' Allemagne.

Partie 2 : Le Sang Rouge de l’Autriche
Une histoire Allemande : Folkmar et Stoyenka

J’ai 16 ans. Me voici enfin au pouvoir. Après 16 longues années à me faire couver et protéger par ma Colombe, ma mère. Elle m’a tout donné. Tout appris. Je suis Folkmar d’Autriche, une Ombre insaisissable, et descendant de Magnus le Rouge et de Saint Jakob. Ce que mes ancêtres ont jadis conquis par le charisme et leur force, je le récupèrerai par la Mort. Mon père, mon grand-père, et tant d’autres avant eux sont morts prématurément, assassinés ou vaincus. Je ne ferai pas les mêmes erreurs. J’éviterai les combats. J’assassinerai les comploteurs. Je donnerai un sens au rouge qui orne le drapeau de mon Archiduché.
Mon premier objectif est de reconstituer mon domaine. Tout d’abord je veux totalement contrôler mn duché tutélaire, et pour ça je dois me débarrasser du Comte de Steyr, fils du conspirateur qui a envoyé un ultimatum a ma mère. Et du comte de Traungau, notre fidèle chancelier.
Le Prince-êveque de Salzbourg nous est relativement fidèle. Reste le cas du Steinmark. Ce duché appartient de jure à l’Autriche, mais est en possession de mon frère, le Roi d’Alsace. Pour le moment. Car les terres d’Autriche n’appartiennent qu’aux Autrichiens, et uniquement à eux.
En étudiant la vie des mes ancêtres, j’ai découvert que Saint Jakob avait eu de nombreuses aventures, et avait découvert comment s’y prendre avec les femmes. J’ignore si c’est un prérequis pour devenir Saint, mais une chose est sûre, savoir charmer les femmes sera très utile pour ourdir des complotes. Je choisis donc de m’entrainer à la séduction, et sélectionne une proie facile : La Princesse Hélène, fille de feu l’Archiduc Lothaire. De vingt ans mon ainée mais trainant la réputation de se faire passer dessus par tous les hommes d’Autriche.

Mais tout d’abord je dois conclure la guerre dans laquelle le Roi des Alpes nous a empêtrés. Sans cela je ne pourrai pas être couronné Archiduc. Je mobilise donc toutes mes armées pour assiéger au plus vite Souabe et Alsace. Et me donner un visage guerrier.
En sous-main, je nomme ma mère Klara Maitre-Espionne d’Autriche. Je tiens à la garder à mes côtés. Et je l’envoie espionner le Comte de Steyr pour programmer son assassinat. Par un heureux hasard, j’ai découvert que le Comte de Steyr n’avait qu’une sœur pour héritière, et aucun autre membre dynastique. Si je me débarrasse des deux, leur comté me reviendra alors de droit.
En cette fin d’année 1063, alors que je mets mes plans en marche, le Kaiser Ernst décède à 63 ans, et se fait succéder par son fils Gerlach.

Ah, la froideur de l’hiver 1064. Un messager vient de m’apprendre que, tout juste majeur, le Comte de Steyr vient de décéder dans de mystérieuses circonstances, laissant sa place à sa sœur. Quelle tragédie. J’envoie immédiatement mes sincères condoléances à la jeune comtesse. Le courrier est une bonne idée. C’est plus formel et elle ne verra pas mon sourire Par ailleurs, ma mère Klara m’informe que le Comte de Traungau, notre chancelier, conspire pour revendiquer le Duché d’Autriche. A croire que les missions confiées par ma mère jadis lui ont donné de mauvaises idées. Patience, son cas viendra.

Dans la foulée, Hélène donne naissance à mon batard, Christopher. Et elle espère que je le légitimise. Quelle bonne blague, comme si je n’allais ne serait-ce que le reconnaitre. Je ne sais pas qui est ce Christopher, et je ne le saurais jamais. Et puis, une nuit dans ma couche et elle saura me pardonner.

En ce 19 avril 1069, je dois offrir mon plus triste visage à la population de Steyr. Leur comtesse, Agathe, vient à son tour de trouver la mort. A croire que Dieu à abandonné leur maison. C’est donc la mort dans l’âme que je récupère leurs terres et assure à son bon peuple que je les protègerai. Dans la foulée, je décide de m’occuper du Comte de Traungau. Sa famille étant nombreuse, je ne peux pas employer la même stratégie, mais sur les conseils de ma mère Klara, j’entame un complot pour revendiquer et révoquer son titre.
A peine deux jours plus tard, mes armées se déplacent chez le Comte pour lui apporter mon ultimatum eux même. Malgré la menace de mes troupes, ce dernier se rebiffe et refuse de se rendre !

Le 28 Juillet, un messager du Roi des Alpes m’apporte une grande nouvelle. Le Roi de Souabe a accepté de signer une paix blanche, laissant mon frère Nicolas seul et unique belligérant du conflit. La paix se rapproche, et mon couronnement aussi.

Des incapables ! Je suis entouré d’incapables ! En ce 17 octobre, mes généraux sont venus m’annoncer avec fierté avoir éliminé le traitre de Traungau sur ses remparts, mettant de facto fin au conflit sans que je ne puisse revendiquer ses terres ! Je sais qu’on ne peut pas compter sur des militaires pour comprendre la subtilité d’une manœuvre politique, mais ils me font perdre un temps précieux ! Je dois redémarrer mon complot contre le successeur du Comte ! Et accessoirement choisir un nouveau Chancelier.
En attendant que mon nouveau complot aboutisse, je profite que mon Conseil soit assainit pour révoquer le droit du Conseil d’attribuer des titres. Désormais, ce titre est le mien et uniquement le mien.

Il semblerait que mon efficacité et mon application à la séduction soient des plus efficaces. Je constate que plus aucune femme au château ne sait me résister. Ni même ailleurs ! Le seul problème c’est que cela a terni ma réputation, et que l’on me surnomme désormais le Lubrique !

En ce début d’année 1065, je mobilise de nouveau mes armées et les renvoit à Traungau avec mon ultimatum. Le régent du Duc refuse de nouveau de me rendre ce qui me revient de droit. Alors ce sera la guerre, et sans bévue cette fois car le nouveau duc est mineur !

Mon été en cette année 65 est dédié aux loisirs et à la politique. Côté politique, j’apprend qu’enfin mon frère à conclu la paix blanche avec le Roi des Alpes, me libérant de mes obligations guerrières. Une fois que j’aurai soumis Traungau, je pourrais enfin procéder à mon couronnement. Dans l’idée de féliciter mon frère pour sa réussite, je décide qu’il est grand temps de démarrer un complot pour l’envoyer rejoindre notre père.
Pour les loisirs, mon amante Hélène me pond un nouveau Batard. Elle l’appelle Lambert dans l’espoir de m’amadouer. Je décide en guise de réponse de rompre avec elle, puisqu’elle m’est dorénavant totalement inutile.

Le siège de Traungau se conclut en début d’année 1066. Le Comte se rend, et je révoque son titre immédiatement et l’envoi également au fond de mes oubliettes. Enfin, j’ai réuni tout le Duché d’Autriche sous ma coupe, et je me suis débarassé de tous les vassaux inutiles, hormis le Prince-evêque de Salzbourg. Maintenant, je vais pouvoir procéder à mon couronnement. Je le veux imposant, dans ce but j’envoie immédiatement une missive au Pape. Pour l’amadouer et aussi contrebalancer ma réputation de séducteur, je décide de rejoindre l’Ordre des Dominicains. C’est dans la foulée que je me décide à commencer ce livre.

J’avais peur que le Pape ne saigne mes finances, mais il n’en a rien été. Le Saint-Père ne réclame qu’une de mes reliques, un clou de la sainte croix qu’un de mes ancêtres avait récupéré. Cette babiole me laisse indifférent et je la lègue avec joie au Saint-Père, investissant mes économies dans le faste de la cérémonie.
Mon couronnement a finalement lieu le 28 Avril.

Peu de jours après mon couronnement, alors que je suis avachi sur mon trône, ma mère et Maitre-Espionne Klara vient me trouver. Le complot avance et mon frère n’a pour enfant qu’une fille batarde non légitimée, me laissant donc seul successeur de l’ensemble de ses titres. Mais elle a également une mauvaise nouvelle : Elle a découvert que mon ignoble frère complotait lui aussi pour me tuer. Ainsi donc, c’est un concours ? Soit, je vais donc consacrer le reste de mes finances en cadeau et autres pots-de-vin pour accélérer le processus. Je somme dès lors à ma mère de rester à Vienne pour surveiller et déjouer les tentatives de meurtre à mon égard.

En ce début d’année 1067 est venue l’heure de mon mariage. Je n’ai jamais rencontré ma promise, une duchesse bulgare habitant à Thessalonique que m’a dégoté ma mère. La cérémonie est prévue pour le 2 Janvier, et ma fiancée arrive à Vienne le 1er Janvier. Notre première rencontre m’a laissé plutôt indifférent, elle a certes beaucoup de charmes, mais j’ai déjà courru tant de femmes. J’ai toutefois l’agréable surprise de voir que Stoyenka a quelques notions d’allemand, et semble moins réfractaire que moi à notre mariage. Je décide que ce dernier sera célébré en grandes pompes, avec un maximum de faste possible.

Par la suite, mon confesseur chez les Dominicains me conseille de partir en Pèlerinage pour le salut de ma foi. L’idée de faire un si long voyage et de déjà abandonner mon épouse me déplait, mais d’un autre côté, je trouverai peut-être l’illumination, qui sait. Ma mère Klara me pousse en ce sens, et se propose pour assurer la régence en mon absence. Je décide donc de partir sur les traces d’un Saint. Je sélectionne Saint Augustin, dont la tombe se situe en Afrique, et me met en route. Le voyage se passe difficilement car les conditions climatiques sont redoutables. Des bandits tentent de m’agresser, en vain, et un serpent me mord pendant une nuit dans le désert !
Le pire reste qu’une fois sur place, je découvre avec stupeur le tombeau à l’abandon. Saint Augustin serait donc presque oublié ? Voilà qui m’attriste et m’amène à une profonde réflexion. Les grands hommes ne doivent pas être oubliés. Lorsque je rentre à Vienne en fin d’année 1067, je me rends immédiatement au tombeau de Saint Jakob pour me recueillir et m’assurer de son entretien.

A peine suis-je rentré que ma mère Klara a d’excellentes nouvelles pour moi. Pendant mon absence, elle a réussi à convaincre les derniers hésitants, et le complot contre mon frère est prêt à exploser. Littéralement. Une idée poétique est venue à mes conspirateurs : Profiter d’une visite de mon frère chez ses paysans pour le faire exploser dans un tas de fumier. Comme c’est poétique !
Le 25 Novembre 1067 est un très grand jour ! Enfin, ENFIN, ce maudit Nicolas est devenu le déchet qu’il aurait toujours dû être ! Le plan a parfaitement fonctionné et le voilà disparu de la surface de la terre, et parti aux côtés de feu notre père !
Je récupère donc comme il se doit les duchés d’Alsace, de Transjuranie, de Steinmark ainsi que les comtés de Bern, de Vaud et de Nordgau ! Dans un signe d’apaisement, je rend au nouveau Roi d’Alsace qui a très peu de terres le Duché d’Alsace dont je n’avais qu’un seul comté. Il ne m’était d’aucune utilité de toute façon.
Ultime cadeau, je reçois de l’héritage de mon frère la Grande Epée du Roi Liutbrand, une épée de meilleure facture que celle de Magnus le Rouge.
Enfin, l’Archiduché d’Autriche est reconstitué et plus encore, même. Enfin, l’Autriche est digne d’être appelée Autriche.

Autant pour moi pour Klara et Nicolas, j'étais tellement versé dans l'envie de supprimer mon ainé que j'ai pu/du occulter ce détail... pour contre pour Jutta j'en sais rien, à toi de me dire avec qui tu as couché xD

La suite arrivera après 20h, pour des questions d'emploi du temps de votre serviteur.

Magnus le Rouge apprécie qu'on honore son épée