Bon, c'est donc le mangeur de crêpes qui l'emporte, je commence
Ce niveau de chance
VI. Custentin de Cornouaille (836 – 860)
Custentin est le fils de Gurthcid, comte de Kernev, et de Gundrada, princesse des Asturies. Par son père, Custentin descend des comtes de Kernev, qui eux-mêmes descendent de Gradlon de Cornouaille, petit-fils du roi Hoël III de Bretagne. Descendants des rois de Bretagne, son ascendance patrilinéaire connue remonte au roi gallois Einudd Prydain (221 – 300). La famille s’est ensuite déplacée dans les états celtiques pour gouverner les Bretons ; après la destruction du royaume de Bretagne, les ancêtres de Custentin sont demeurés dans leur fief de Kernev pendant deux siècles. Et par sa mère, Custentin est le petit-fils de Rechiar de Suebennia (773 – 833), noble d’origine suève ayant fait tomber la Maison de Cantabria en usurpant le trône des Asturies. Par sa mère également, il est un arrière-arrière-petit-fils du roi Carloman, fils de Pépin le Bref. En bref, donc, Custentin est de sang noble et prestigieux.
Son père décède à l’âge de 26 ans des suites d’une grave maladie et laisse au petit Custentin, alors âgé de 7 ans, la charge de Comte de Kernev. Une régence est instituée et menée par la mère de Custentin.
En 854, arrivé à l’âge de 18 ans et au moment où commence ce chapitre de cette chronique, Custentin a réussi à organiser un mariage intéressant : il a épousé la princesse Geperga Baugulfson, fille du roi de Germanie Baugulf le Séducteur. Custentin prend alors les têtes de la Maison de Cornouaille, divisée en deux branches : la branche principale règne sur Kernev, mais une branche cadette s’est emparée il y a dix ans du comté d’Ulster en Irlande du Nord et y règne toujours.
Le grand rêve de Custentin est alors de réunifier la Bretagne sous une seule et même bannière, mais il sait que cela ne sera pas chose aisée : la Bretagne est divisée en cinq parties inégales. La pointe de la péninsule est divisée entre son comté de Kernev et le comté de Léon, aux mains du comte Concar Leon ; son centre est divisé entre le comté de Broërec, aux mains du comte Guilhomarch Breizh, et le comté de Domnonia, aux mains du comte Guethenwoïon de Dinan. Enfin, les comtés de Nantes et de Rennes sont, eux, aux mains d’un Allemand et d’un Français qui sont tous deux vassaux du roi de Bavière.
Habile diplomate, Custentin parvient à négocier une alliance avec le roi de Germanie et le roi d’Aquitaine. En 858, il envoie à ce dernier 700 hommes pour l’aider à repousser une invasion de Vikings ; en remerciement, le roi d’Aquitaine vient à son tour en aide à Custentin en 860 lorsque celui-ci envahi le comté breton de Léon.
Les relations entre le roi Florènç d’Aquitaine et Custentin sont cordiales et chaleureuses depuis les fiançailles du jeune fils aîné de Custentin, Salomon, et de la fille cadette du roi, Raisenda ; si bien que Florènç promet à Custentin de conquérir le Léon en son nom et sans assistance. Satisfait, Custentin remercie chaleureusement son allié, qui lui permet ainsi de conserver ses troupes à Kernev afin de parer à toute éventualité.
Le 11 août 860, alors que l’armée d’Aquitaine fait le siège de Kastell-Paol, l’on signale à Custentin que 1200 Germains sont actuellement en marche vers Kernev et arrivent en renfort pour aider à la conquête du Léon. Flatté de voir autant d’hommes marcher en son nom pour l’aider à atteindre ses ambitions, Custentin se précipite au sommet de la plus haute tour de son château afin de voir l’armée de Germanie de loin. Custentin se penche sur le parapet de la tour pour mieux observer les hommes du roi Ferdulf défiler en colonne à travers le pays breton… quand soudain, un craquement. Custentin ne comprend que trop tard que le parapet a été saboté et, le temps qu’il réagisse, les gonds ont déjà cédé sous son poids. Ses rêves de réunification de la Bretagne volèrent alors en éclats en même temps que son crâne sur les rochers en contrebas de la tour.
Situation des dynasties précédentes au 11 août 860 :
I. Les Capet
Robert de Luxembourg est mort et c’est son fils Richard qui est devenu duc de Luxembourg. Adalbald Capet contrôle toujours Looz.
II. Les z Wieletow
Aucun changement, ce sont toujours Barnim et Krzeslaw qui se partagent les deux tribus.
III. Les Berengling
Teutbert est toujours roi de France et de Francie Médiane. Il a déplacé sa capitale de Guînes à Saintonge. Il subit actuellement une invasion viking pour le Poitou.
IV. Les Arasid
Fella, le fils d’Aras, est toujours en vie. Toujours mineur, sa régence se passe sans problème.
Tirage pour chapitre 7
0) Salomon de Cornouaille, héritier du précédent
Cf. chapitre VI !
1) Friedrich Emichid, comte de Leingen
Comte allemand, âge mûr, assez faible, petite famille, aucune alliance, un seul fief…
2) Dayir Bayad, Khan de Hotan
Khan féodal mongol, pourquoi pas même s’il n’est pas de première jeunesse…
3) Fadil Taid, émir de Jérusalem
Émir arabe, âge mûr, pas mal de potentiel mais il semble plus prédisposé à manger – boire – baiser qu’autre chose.
A vos votes !
J'ai rit Une belle mort , vraiment magnifique.
Et du coup , je vote pour le fils, je suis resté sur ma faim
Je vote pour l'allemand, c'est mieux quand c'est plus chiant
Dayir Bayad, Khan de Hotan
Le Khan !
Dayir : II
Salomon : I
Friedrich : I
Fadil : 0
Ce niveau d'hérésie du détenteur de la Ville sainte
Sinon je vote le Khan
Je vote pour le petit breton parce que son père est parti trop vite et parce qu'il va obtenir le comté de Léon en terminant la guerre de son papa
Je vote aussi pour le khan
Rah, tain.
Ça se termine jamais bien.
Je sais pas pour qui voter. Je garde mon vote pour plus tard, pour départager au cas où.
Le Khan semble prendre de l'avance
Dayir : IIII
Salomon : II
Friedrich : I
Fadil : 0
Envie d'encore un peu jouer aujourd'hui, il y a eu assez de votes et Dayir l'emporte, je reprends donc avec lui !
Me suis bien amusé Le résumé arrive
VII. Dayir Bayad (813 – 878)
Dayir est le fils de Khutula le Conquérant, aventurier et chef d’une bande d’armée mongole qui s’est installée à Karachar avant de conquérir la région, Khutula en devenant le Haut Chef. La mère de Dayir, elle, était une concubine iranienne de confession bouddhiste prénommée Tarma.
À la mort de Khutula en 836, c’est tout naturellement que Dayir prend sa succession car il est son seul enfant de sexe masculin. Parvenant à se faire respecter sans difficulté, Dayir pousse les conquêtes de son père vers le sud et s’empare de Kashgar, Fergana et Khotan. Dayir fonde ainsi le royaume de Khotan officiellement le 24 avril 860 et prend le titre de roi – Khan en mongol.
Le 11 août 860, quand commence ce chapitre de la chronique, Dayir est un souverain déjà âgé mais puissant, qui contrôle de vastes terres principalement peuplées d’Iraniens sogdiens et tokhariens et de Mongols, vivant dans une relative harmonie, même si les deux premiers sont presque tous bouddhistes et que les derniers sont des fidèles de Tegri, l’antique dieu des peuples altaïques. Dans ce contexte, les étrangers font tache mais sont acceptés par la population : ainsi on compte à la cour de Dayir un Franc, blanc de peau et catholique, Guadulf Emichid, dont le père n’était autre que Khubilai, l’oncle de Dayir. Métissé, à cheval entre l’Extrême-Orient et l’Occident, Guadulf était un personnage à part. Cependant Dayir fait face à une révolte d’envergure : plusieurs milliers de bouddhistes se sont soulevés et ont pris les armes et réclament leur indépendance. Dayir est seul et n’a aucun allié : il ne peut compter que sur lui-même et ses vassaux, mais leurs troupes sont bien inférieures en nombre.
Malgré cela, Dayir rassemble ses forces et se lance dans la lutte contre les rebelles. Le 14 février 861, la Bataille de Dandan-Uiliq oppose les 3500 guerriers du Khan à plus de 8000 rebelles bouddhistes. Grâce au talent des généraux mongols, ces derniers seront écrasés jusqu’au dernier, et les troupes de Khanat perdront même moins de 15% de leurs effectifs. Dayir rentre à sa capitale de Karashar en véritable triomphe.
Prenant goût à la gloire, Dayir s’aventure à l’ouest et s’empare sans grande difficulté du comté indépendant de Chach, puis planifie une invasion du Turkestan, dominé par l’émir bédouin Sa’daddin III Bajanid. En 863, l’invasion est lancée et, si Dayir commence par dominer les combats, l’alliance par mariage imprévue entre Sa’daddin et les Zunbils afghans de Gaandhara vient changer la donne. Avec les Afghans, ce sont près de six mille hommes qui viennent prêter main forte à leurs frères sunnites, et Dayir subit une violente défaite à la Bataille de Navekat… mais il n’a pas dit son dernier mot.
Dayir retourne en hâte à Karashar où il prépare une contre-offensive. Rassemblant plusieurs milliers d’hommes en vitesse, il reprend le chemin des armes pour poursuivre la lutte et constate que l’armée des Zunbils s’est divisée en plusieurs petites forces. Dayir planifie alors une embuscade et, le 23 juillet 863, prend sa revanche à la Bataille de Sayram. Les forces mongoles fondent sur l’arrière-garde afghane et massacrent l’armée sunnite, mais ferrent également un gros poisson : le chef des Zunbils en personne, Eyyub II de Gandhara. Or, Dayir sait qu’Eyyub n’a aucun enfant majeur : il le fait donc décapiter. Ainsi, non seulement l’alliance par mariage entre les Zunbils et Sa’daddin tombe à l’eau, mais en plus Dayir force-t-il l’héritier d’Eyyub à se retirer du conflit et à retourner à Gandhara pour sécuriser sa propre prise de pouvoir.
Cette guerre durera finalement neuf longues années, de 862 à 871, et aboutira par une victoire totale de Dayir qui s’empare du Turkestan d’Ili à Syr Darya, et s’offre même le luxe de conquérir en plus le comté d’Oshrusana. Mais il ne désire pas s’arrêter là : réprouvant le culte musulman qui convertit de plus en plus de nobles seigneurs et de populations en Orient et souhaitant rendre à Tengri son prestige d’antan, Dayir ambitionne de conquérir la Perse, aux mains de plusieurs seigneurs bédouins indépendants, puis de se lancer à l’assaut du grand chef des mahométans, le calife Abdul-Jaleel Abbasid qui règne à Damas. Mais la route sera encore longue d’ici là… Fin 871 toutefois, Dayir s’en prend à l’émirat d’Uways Taid, occupant une vaste partie de l’ancien royaume de Khiva.
Cette nouvelle guerre sera également très longue et épuisante puisqu’elle durera jusqu’en 877, mais se soldera par une nouvelle grande victoire de Dayir, qui ne veut toujours pas en rester là et marche bientôt sur Samarcande.
C’est devant cette antique cité, dont il fait le siège, que le Khan Dayir s’éteindra paisiblement le 15 mai 878.
Putain la capture des screens des anciennes dynasties et du nouveau tirage a complètement foiré.
Putasserie de FRAPS, pas foutu de prendre dix screens d'affilée sans faire de la merde
Ca sera pour demain.
Situation des dynasties précédentes au 15 mai 878 :
I. Les Capet
Pas mal de changement pour les Capet. Adalbald Capet contrôle toujours Looz, mais le duc Richard de Luxembourg a été assassiné par l’épouse de Guichard Berengling. Sa fille Berthildis Capet a hérité du Luxembourg, mais est morte à l’accouchement en mettant au monde sa fille Burgundofara Capet, l’actuelle Duchesse de Luxembourg.
II. Les z Wieletow
Les deux frères Barnim et Krzeslaw ont tenté un soulèvement contre le roi de Ruthénie, mais ont échoué et sont morts dans les geôles du roi. Les deux tribus sont passées à leurs fils.
III. Les Berengling
Teutbert est mort en 862 des suites d’une grave dépression. Son fils, élu roi de France et de Francie Médiane sous le nom de Loup II, est mort en 865 au cours d’un combat contre le roi Ferdulf de Germanie. Loup II ne laisse aucun fils : une crise de succession éclate. Les vassaux de France élisent comme roi Dodon Abbonid et ceux de Francie Médiane élisent Guichard Berengling, comte de Guînes ; ce qui provoque un nouveau partage des royaumes. En France, Dodon meurt en 870 et cède le pouvoir à son frère Duran, qui meurt en 873 et cède le pouvoir à son fils Lothaire. En Francie Médiane, Guichard est déposé deux mois et un jour après son élection et remplacé par Hans Babebenrger, cette lignée cadette de la dynastie Capet. Hans cédera le pouvoir à son fils Merogais, mais à la mort de ce dernier c’est Renaud Bouvinid, le duc de Lorraine, qui est élu roi de Francie Médiane. L’Europe est à nouveau fortement divisée, et les Berengling ne sont plus que des acteurs mineurs contrôlant Guînes, Verdun, Vendôme et le Poitou.
IV. Les Arasid
Fella II d’Ifriqiya a marché dans les traces de son père et est devenu un mutazilite cynique et lubrique. Se vautrant dans la luxure, il a lui aussi attrapé une maladie vénérienne en plus de la variole, ce qui l’a rendu fou. Jugé inapte à régner, ses vassaux se sont révoltés : à l’ouest de Tunis, les vassaux ont déclaré leur indépendance, à la grande joie de la Lombardie qui a pu recommencer ses conquêtes tranquillement en avalant la Kabylie. À l’est, par contre, les vassaux ont préféré rester unis et déchoir Fella de son titre et remettre les Muhallabides sur le trône en la personne d’Amessa, demi-frère cadet d’Aras. Ce dernier, issu par sa mère des Omeyyades, tente tant bien que mal de réparer les dégâts causés par son neveu, qu’il garde dans ses geôles.
V. Les de Cornouaille
Le jeune Salomon a poursuivi la guerre de son père et s’est emparé du Léon breton, mais a ensuite subi une invasion de Vikings qui lui a coûté le comté historique de Kernev. Les Vikings ont ensuite été chassés par la duchesse capétienne du Poitou, mais leur présence a laissé des traces, si bien qu’aujourd’hui Kernev a été rebaptisée Cornouaille, fait partie du royaume de France et est peuplée majoritairement de Bretons catholiques mais est dirigée par un souverain occitan païen germanique.