V. Vignar Magnus (3437 – 3482)
Fils du précédent
Fils du roi Athellor et de Asta Brundl, Dame d’Ironbind, Vignar naît du sang de sa mère et appartient à la race des Nordiques. Il grandit à la cour de Daenia, apprenant les intrigues de la Cour grâce à son père. Il en tirera une bonne éducation d’intrigant, mais sera toujours davantage intéressé par le noble art de la diplomatie, de la rhétorique et de la persuasion. Marié à 16 ans à Hreirek Djel, Dame de Caractacus, au nord de l’Ile Impériale de Cyrodil, il devient veuf quelques mois à peine après ses noces lorsque son épouse est assassinée par son propre oncle, Humilis Stuhn, Baron de Valtgard. La Dame de Caractacus rejoint la crypte de son château avec l’enfant qu’elle portait, et Vignar, dévasté, retourne à la cour de son père Athellor.

Peu après, ce dernier se retrouve en incapacité de régner pendant cinq ans et Vignar prend la régence de Daenia. Il effectue un travail remarquable, sans accrocs, si bien que lorsqu’Athellor est de nouveau en mesure de régner il prend ses dispositions pour que Vignar soit couronné roi. Ayant abdiqué, Athellor quitte Daenia, où il a régné pendant 53 ans, et s’en va à la découverte du monde. Il finira par rejoindre l’Ordre des Chevaliers de Fer dont il deviendra le Grand-Maître.

Lorsque son père s’en va, Vignar prend les rênes de Daenia et cherche un bon parti. Il épouse Dumania Aylerian, une Nordique, fille de Venaros Aylerian, Jarl de Roebeck et de Farragut, tous deux en Cyrodil. Il s’assure ainsi de puissants alliés dans la capitale, puisque, par ses sœurs, il est le beau-frère des rois du Nibenay et de Cyrodil.

Vignar se lance alors dans une série d’expéditions militaires. Il vassalisa la Dame de Bhoriane et prend la Baronnie d’Alcaire, mais ne franchit pas la frontière de la principauté d’Ada-Mantia par respect pour le Prince, son arrière-grand-oncle Aldaril, 156 ans. Il marcha ensuite sur la seigneurie de Menevia mais, quelques jours avant que les défenseurs ne se rendent, il apprit le décès de sa mère, Asta. Celle-ci avait été vilement emprisonnée par son seigneur-lige, Skjor Stuhn d’Ansilvund, et avait péri dans ses geôles. Vignar devenait par droit du sang Thane d’Ansilvund, et jurait de venger sa mère. Dans un premier temps, il remit ses armées en marche et annexa la seigneurie de Blain, auparavant aux mains du cruel Rislav Wavrick, Comte de Blancport. Le peuple de Blain vit cette annexion comme une libération du joug tyrannique du comte et nombre de locaux joignirent les armées de Daenia pour libérer leurs terres.
Vignar poursuivit ses ambitions et annexa la baronnie de Tulune, à l’ouest de Daggerfall. Il monta une expédition pour capturer Lorient, mais, alors que la campagne suivait son cours, Ghorbash, le chef des Orcs installés à Camlorn, fit sécession. L’Orsimer avait réussi à tuer le grand chef orc d’Orsinum et, selon les lois en vigueurs dans le Code de Malacath, le culte des Orcs, il était devenu le chef de la capitale orque. Ne pouvait tolérer que la capitale des Orsimers soit soumise à un roi humain, Ghorbash avait fait sécession… mais en prenant le soin de conserver pour lui-même les terres que le roi Athellor lui avait confiées, au lieu de les rendre à Vignar, à qui elles revenaient de droit ! Vignar se mit à chercher un moyen de les récupérer sans pour autant s’attirer la colère de tous les Orcs d’Orsinum.

Malheureusement le décès de son épouse Dumania, emportée par le typhus à l’âge de 34 ans, ne l’aida pas. Son épouse était un esprit brillant et l’avisait de judicieux conseils, et commandait également le flanc droit des armées royales de Daenia. Après une période de deuil, il épousa en troisièmes noces Fridrika Heart-Fang, fille du Thane de Ravenstead. Par ses ancêtres maternels, Fridrika descendait de Freydis Flame-Hair, la dernière reine de Bordeciel unifié, puis devenue reine d’Estemarche lors de la dissolution du Haut-Royaume de Skyrim.

Les noces ne se passèrent pas comme prévu. Si, au début de la fête, tout le monde était gai et s’enivrait de bière et d’hydromel, certains des invités finirent par avoir l’alcool mauvais. Ainsi le Maire Olfrid de Falmouth vomit ses tripes sur le prince Aldaril d’Ada-Mantia qui, en tant qu’Altmer précieux, quitta la réception en en tenant ombrage au marié, son arrière-petit-neveu Vignar. Peu après, un cri retentit en provenance des cuisines : Vignar s’y précipita, avec quelques-uns de ses invités, et vit la Dame Claudette de Blain, épouse du Thane Grégoire de Blain, hurler des invectives à l’encontre de son mari tandis que celui-ci remontait ses chausses, prit en flagrant délit de fornication avec une jeune servante. Vignar, embarrassé, ne sut trop quoi faire. C’est alors que, n’en pouvant plus des insultes que son épouse proférait, Grégoire hurla « Silence, femme ! » avant de lui abattre un violent coup de poing en plein visage. La Dame de Blain tomba à terre, le visage ensanglanté ; Vignar ordonna immédiatement à la Garde royale d’intervenir et de mettre le Thane aux arrêts.

Inutile de préciser que l’ambiance de la fête venait de se refroidir légèrement. Les invités les plus intelligents commençaient à trouver des excuses pour partir : à certains, il restait une longue route à faire ; à d’autres, une migraine venait de se déclarer ; de nombreuses femmes furent étrangement victimes de leurs indispositions mensuelles… D’autres, par contre, préféraient continuer d’exercer leur activité de pique-assiette en vidant le plus possible les tonneaux et le garde-manger de Daenia.

Vignar voulut prendre quelques minutes de repos et s’isola dans ses quartiers pour réfléchir à ce qu’il venait de se passer. Se dirigeant vers sa chambre, il entendit du bruit : il s’y faufila discrètement posant la main sur la dague qu’il portait à la ceinture, au cas où. Il entrouvrit la porte et vit alors un homme fouiller dans ses affaires : l’individu était de dos, mais il reconnut l’un des invités, Arthur, Maire de Grouville, dans le sud du pays. Vignar voulut aller chercher la garde, mais la lourde porte de bois trouva que c’était le meilleur moment pour émettre un grincement strident.

Le fouineur sursauta en se retournant, et vit le visage du roi l’observer.

- Sire ! clama-t-il, visiblement paniqué.
- Je peux savoir ce que vous êtes en train de foutre dans ma piaule, Grouville ?

Observant l’intrus d’un regard sévère, Vignar avait finalement pénétré dans la chambre et s’était avancé jusqu’à lui. Les deux hommes se tenaient à un mètre l’un de l’autre.

- Eh bien je… euh… c’est-à-dire…
- Vous cherchiez quelque chose à voler, c’est cela ?
- Non ! Du tout ! J’étais juste… J’ai entendu un bruit, et je suis venu voir si tout allait bien…
- Un bruit qui provient de ma garde-robe ? Une chemise qui a agressé une paire de chausses, peut-être ?
- Je ne sais pas comment l’expliquer…
- Je crois plutôt que vous vous êtes éclipsé de la fête et que vous vous êtes dit qu’en tant que roi, j’avais probablement un peu de biens dans ma chambre, et que je ne remarquerais pas leur disparition. Ne niez pas, Grouville.

Le Maire Arthur ne tenta pas de bafouiller une nouvelle excuse, bien conscient que son intention était claire et que les circonstances ne laissaient pratiquement aucune place au doute.

- Je vais appeler la garde, Grouville. Vous n’êtes pas digne de régner en mon nom sur une ville du Royaume. Au terme d’une procédure sommaire, vous serez déchu de vos titres et privilèges puis, après un emprisonnement minimum, banni à vie de Daenia. Puissent les Huit avoir pitié de vous.

Vignar se retourna et se dirigea vers la sortie. Grouville, voyant sa vie s’effondrer, s’imaginant déjà en pauvre vagabond errant dans les villages de Hauteroche pour quémander un peu de nourriture, fut pris de panique. D’un geste rapide, il empoigna la dague qu’il portait à la ceinture, la leva au ciel et l’abattit dans le dos du roi.

Vignar poussa un cri en sentant la froide lame de métal s’enfoncer entre ses côtes, et il tomba à genoux pendant que son agresseur lui assénait un deuxième coup. Il dégagea alors son pied en arrière, frappant Grouville dans le bas du ventre. Celui-ci recula sous la douleur, permettant à Vignar de se retourner et de s’emparer de sa propre dague. Il eut à peine le temps de la brandir que Grouville se jeta de nouveau sur lui, le plaquant au sol.

Ce fut la dernière erreur de Grouville. S’étant jeté de tout son long sur un homme tenait une dague aiguisée en mains, en chutant sur le sol, il se la planta lui-même dans la poitrine. Il n’avait cependant pas manqué de blesser une troisième fois Vignar, le poignardant à nouveau.

Un garde, alerté par tout ce tintamarre, finit par débouler dans la chambre et trouva les deux hommes à l’agonie, Grouville allongé de tout son long sur Vignar. Le garde se précipita vers eux et, après avoir dégagé Grouville d’un formidable coup de pied dans les côtes, ce qui l’envoya rouler sur le côté, il s’agenouilla près du Roi pour examiner l’étendue de ses blessures. Mais Vignar gisait déjà dans une mare de sang, sa vue se troublait et il se sentait vaciller, tout doucement, vers l’autre monde. Il tenta d’adresser une dernière parole à l’attention du garde, comme pour l’informer d’une ultime volonté, mais il n’en sentit pas la force. Comme s’il tombait de fatigue, Vignar ferma les yeux et s’endormit pour ne plus se réveiller. Grouville, agonisant juste à côté, le rejoignit dans l’autre monde quelques instants plus tard.

Et bah ! Y'a toujours de l'animation chez les Magnus

J'avoue qu'on s'ennuie pas chez eux XD

Et d'ici quelques années la Knahaten Flu va rejoindre la piste de danse

Cette maladie merveilleuse qui a tué mon héritier favoris sur la Dc :D

Pays des orques indépendant!!! ... En meme temps vu la mort de merde de ce roi comme la plupart de ses prédécesseurs je comprends que les orques soient moyennement satisfaient de vivre sous le règne de tels bras-cassés

Le 13 décembre 2015 à 19:15:40 [Neko-Chan] a écrit :
Cette maladie merveilleuse qui a tué mon héritier favoris sur la Dc :D

Attends de voir vendredi prochain.

Quoique, je vous le filerais bien avant vendredi celui-là.

cela annoncerait une mort trèèèèès prématurée?

Shit happens...

Uhuh je suis sûr que mes suppositions seront pas à la hauteur de la réalité.

Le 14 décembre 2015 à 08:35:50 Bigrat a écrit :
Shit happens...

Enfin, ça arrive surtout dans la famille Magnus

VI. Olaf Magnus (3468 – 3483)
Fils du précédent

Fils du roi Vignar de Daenia et de sa seconde et seule véritable épouse Dumania Aylerian, descendant par sa mère des rois de Skingrad et des seigneurs d’Estemarche et de Hjaalmarche, Olaf devient roi de Daenia à l’âge de 13 ans lorsque son père et le maire Arthur de Grouville s’entretuent au cours d’un combat singulier. Inexpérimenté et manquant de préparation même, Olaf débute son règne en prenant toute une série de mauvaises décisions qui dépouillent son héritage ancestral. Il perd les baronnies de Glenpoint, Ilessan, Aubigny, Anticlere et Graymont, qui passent toutes sous la coupe de vassaux de la couronne. Mais sous son règne se produit la plus grande des catastrophes du siècle, voire du millénaire : une incroyable épidémie d’un mal terrible, le « Knahaten Flu ». Ce fléau, provenant d’Argonia, se répandit en quelques mois à peine comme une traînée de poudre et infecta l’ensemble de Tamriel, d’Argonia à Morrowind, de Hauteroche à Val-Boisé et de Bordeciel à Elsweyr. Même Alinor, le royaume des Altmers, fut touché. Hommes, femmes, et enfants de toutes les races mourraient chaque jour par milliers aux quatre coins du monde, la maladie frappant toute les conditions sociales sans aucune distinction.

Bientôt, le roi Olaf montra les premiers symptômes de la maladie. Les meilleurs médecins et alchimistes du royaume furent appelés à son chevet, mais aucun ne vint : la maladie était trop contagieuse, et nul ne voulait risquer d’être infecté. Olaf passait ses journées seul dans sa chambre, crachant ses poumons par la poitrine lors d’interminables quintes de toux. Ses repas lui étaient apportés par une servante qui se contentait de poser le plateau de nourriture sur un chariot de bois muni de roues, qu’elle poussait ensuite dans la chambre du roi. Celui-ci jetait ensuite le petit chariot ainsi que ses déchets par la fenêtre, où tout était brûlé. La mesure semblait cruelle, mais elle avait été décidée par Olaf lui-même : né sous le signe du Seigneur, il savait se conduire en véritable roi et faire passer son peuple avant lui-même, aussi préférait-il s’assurer que sa cour et son château ne seraient pas infectés par la maladie, quitte à le priver d’un peu de confort. Olaf pensait qu’il finirait par guérir… mais chaque matin il se réveillait de plus en plus affaibli, et finit par penser qu’il ne s’en sortirait probablement pas. Il fit appeler un serviteur et exigea qu’on lui apporte de la nourriture en suffisance, puis que l’on cloue la porte de sa chambre de l’extérieur. On ne l’ouvrir que dans deux cas : soit à son trépas, soit à sa guérison. Il voulait à tout prix protéger le château de lui-même : il ne savait pas si, sous peau, il ne deviendrait pas fou et ne chercherait pas à s’enfuir de son mouroir, quitte à condamner la moitié du château avec lui.

Laissé seul comme il le désirait, Olaf passait le plus clair de son temps à dormir, tousser et vomir. Un jour, alors qu’il avait réussi à trouver le sommeil, Olaf entendit finalement un bruit dans la chambre. Il ouvrit doucement les yeux… et constata avec stupeur son jeune frère, Olofr, âgé de huit ans, assis sur son lit.

- Par toutes les putains de Dibella, Olofr, qu’est-ce que tu fous ici ?
- … Les servantes disent que j’ai pas le droit de venir te voir… Elles disent que t’es malade… mais quand quelqu’un est malade on lui rend visite, hein ?
- Que… mais…
- Tu me manques, Olaf… Tu manques à Ulfberht et à Higil aussi… Quand est-ce que tu reviens jouer avec nous ?
- Depuis combien de temps est-ce que… tu es là ?
- Quelques heures. Je t’ai regardé dormir.
- Et… tu es resté si près de moi tout ce temps ?
- Ben, oui. À un moment tu t’es mis à saigner du nez en dormant, j’ai pris un linge et je t’ai essuyé. Je pensais que ça te réveillerait… même pas ! Tu as le sommeil lourd !

Olaf s’effondra en arrière, ferma les yeux et serra les poings. De grosses larmes se mirent à couler le long de ses joues.

- Qu’est-ce qu’il y a, Olaf ? Tu es triste ? C’est à cause de moi… ?

Olaf ouvrit doucement les yeux et regarda le jeune garçon, assis sur le lit. Il baissait à moitié les yeux, ne comprenant pas la tristesse de son frère mais se sentant comme coupable à l’avance, au cas où il aurait fait quelque chose de mal.

- Il est trop tard, Olofr… Tu…

Olaf hésita. Il finit par se dire que ce n’était peut-être pas une bonne idée d’informer son jeune frère de l’inévitable qui l’attendait désormais. Il renifla bruyamment, puis se poussa sur le côté.

- Viens t’allonger près de moi, petit frère.

Un sourire illumina le visage du bambin qui se précipita aux côtés de son frère. Il s’enfouit sous les couvertures et se blottit contre son aîné.

- Tu vas voir, Olaf, tu vas aller mieux. Je vais veiller sur toi.

À peine Olofr eut-il fini sa phrase qu’il entama une violente quinte de toux. Olaf tenta de retenir ses larmes lorsqu’il passa son bras au-dessus de son frère puis, le serrant contre lui, il tenta de le rassurer :

- C’est gentil à toi d’être venu, Olofr. Maintenant dormons, nous avons une longue journée de jeu qui nous attend demain…

Le garçonnet sourit, heureux à l’idée de retourner jouer avec son frère dans la forêt de Daenia. Il s’endormit le sourire aux lèvres, impatient comme jamais que l’aube se lève. Olaf releva les yeux et jeta un regard par la fenêtre : il vit le soleil se coucher et disparaître à l’horizon, comme avalé dans les forêts de Daenia. Puis il referma les yeux et rejoignit son petit frère dans le monde des rêves, un monde duquel ils ne sortiraient plus jamais.

( J'ai caché les frères d'Olaf pour ne pas spoiler le destin d'Ulfberht et d'Higil, mais je n'ai rien inventé : Olaf avait bien un frère cadet de 8 ans et les deux sont morts le même jour du mal d'Argonia. )

Tant de drama, c'est si beau

Triste destin que celui de ces deux frères

La Knahaten Flu a fait des ravages chez les Magnus, ce ne sont pas les seules victimes

En fait la famille a failli s'éteindre, après la mort de ces deux-là et d'Athellor il ne restait plus qu'Ulfberht et Higil

JE CHIALES POUR DE VRAI PUTAIN!:snif2::snif2::snif2:

JE CHIALE, PUTAIN !!
https://www.youtube.com/watch?v=vFoEolYzLKc

Uhuh je me demande qui va récupérer le trône au final.