Journey
Du voyage à la transcendance…
Apparu sur la PS3 en 2012, ce jeu « indépendant » a eu l’effet d’une petite bombe et a ouvert la porte à une branche du jeu vidéo qui avait pour ainsi dire presque disparue des radars.
Journey se présente comme un petit jeu d’aventure vous glissant dans la peau d’un carillonneur dont le but est d’atteindre une lumière sur la montagne. Si ce pitch, peu avantageux ne semble pas intéressant de prime abord, il se révèle être une parfaite illustration du monomythe et amènera le joueur à des émotions bien plus intenses qu’il n’y paraît.
Ses paysages désertiques, presque post-apocalyptiques deviennent rapidement une source de quiétude pour le joueur qui les parcourt. Sublimés par l’OST d’Austin Wintory (dont je vous recommande l’écoute) vous serez alors immergés, le temps de 2h dans un univers enchanteur que vous n’oublierez pas de sitôt.
Sur l’aspect Gameplay, si l’on peut déplorer un certain manque de variété, nous sommes forcés de reconnaître qu’avoir « plus » n’aurait pas forcément été utile et cet aspect minimaliste convient dès lors à ce jeu.
Concernant les potentielles réflexions autour de Journey, chaque joueur se fera sa propre image du jeu et sa propre interprétation. J’y vois personnellement une quête de la transcendance de l’être conscient au travers d’une évolution ingénieusement mise en place par l’équipe de thatgamecompany.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré Journey et le recommande vivement. N’hésitez pas à en discuter et je me ferai un plaisir de prendre part à toutes formes de débat autour de ce jeu et de ses idées !
Le lien de l’article complet se trouve ici : https://dissertoplay.fr/2021/06/11/journey-du-voyage-a-la-transcendance/
Merci de votre lecture et à très vite ! 😊