Woh. Ça cogite mon khey.

Ne t'en fais pas, tu auras tes réponses. Teleri est un personnage compliqué, et avec un drôle de caractère.

Ah ça me passionné ta fic et les intrigues khey.

Tu soulève de grande question.

Oui teleri est très complexe je trouve.

Cette fic est sous cotée ou sont les lecteurs ?

Vous rattrapée tous les anciennes ?

Je pense que l'âge des fics est révolu mon bon khey.

Le jeu est sorti depuis 10 ans, les gens sont moins dans la hype, donc probablement moins enchantés par l'univers, et donc probablement moins enclins à se plonger dans des créations dérivées.
Ne passent plus sur ce forum que des gens qui ont besoin d'une aide technique, d'un conseil pour une quête, etc. Et éventuellement quelques habitués. L'époque des gens qui trainaient sur le forum parce qu'ils étaient hypé par l'univers est terminée.

C'est ainsi et on le savait. Et c'est pas bien grave hé. On écrit avant tout pour le plaisir.

Putain je t'aime mec (no homo)

No homo bien sûr khey.

Sweeeeeeeeeet ?

Aujourd'hui mon khey.

Bon plus tard dans la soirée, j'ai un imprévu à cause du taff, mais en principe je n'ai plus qu'à relire.

Cool mec

Sweeeeeeeeeet

Chapitre 33: Pas de repos pour le brave.

Percius Ostorius n’eut pas le loisir de partir en permission une fois que nous fûmes de retour en Cyrodiil. En effet, le CSOJ enchaîna directement avec une opération de sauvetage dans le sud-est d’Elsweyr - une histoire qui n’avait rien avoir avec la nôtre soit dit en passant - et ce furent les sections Varen et Weston de l’unité Molag qui furent mobilisées et prêtes à partir sur le champ.
J’avais de la peine pour l’officier légat, d’une certaine manière, et ne pouvais que comprendre le refus de Celwen de tenter la passerelle des officiers. On était tous crevés, tous gris, tous cernés, on s’apprêtait tous à aller dormir, ou simplement se détendre quelque part, mais pour Percius Ostorius par contre, c’était une toute autre histoire. Le mec avait même pas posé le pied en dehors du zeppelin qu’il était déjà attendu en salle d’instruction…
-Le pauvre. Commenta Titus en le voyant s’éloigner immédiatement vers le bâtiment principal de Fort-Lancier.
-Mieux vaut pour lui que pour moi. Grogna Linus en épaulant son sac à dos et en s'éclipsant dans la foulée.

Je gagnai à mon tour le tarmac de la zone de décollage, et fût accueillie par la lumière naissante de l’aube estivale.
-Celwen, tu viens prendre une bière ? Questionna la voix de Rexus depuis l’intérieur du zeppelin.
-Tu sais bien que non… Répondit la voix dépitée de la Bosmer.

Hélas, un peu à l’instar d’Ostorius, elle n’était pas libre de s’en aller elle non plus. Elle devait assurer la prise en charge de Luther, l’escorte de Rory Hedoren, mais également consigner tout notre matos, et il y en avait un paquet. Et le pire, c’est qu’on ne pouvait même pas l’aider. L’équipement échelon un était du matériel de pointe, premièrement, et était aussi et surtout de l’armement de guerre. On ne parlait pas d’un simple glaive lambda acheté dans une armurerie lambda, ou d’une bête arbalète destinée au marché civil. C’était un équipement soumis à des règles extrêmement strictes, aussi sa prise en charge, son entretien et son rangement ne pouvait être accompli que par un agent spécialisé. En l'occurrence, un agent logistique comme Celwen.
Elle non plus, elle n’était pas prête de se reposer...
-Une bière ? Me proposa Rexus en s’arrêtant à côté de moi.
-Il est six heures du matin.... Glissai-je.
-Ben… Et donc ? Questionna le colosse, l’air perplexe.
-Je sais pas moi… A cette heure-ci généralement on privilégie le café, C-A-F-É, tu connais ?
-Breuvage d’homme soja ! Éructa l’Impérial.

Titus quitta le tarmac lui aussi, sans vraiment ajouter quoi que ce soit. Et ça me fit un peu drôle d’ailleurs. Moi qui avais été habituée au formalisme des services de renseignements et à toutes leurs coutumes de bureau, j’avais encore un peu du mal à cerner ce monde où tout le monde se barrait de son côté dès la fin d’une mission, sans plus de dialogue ou d’explication, comme si de rien n’était. Peut-être était-ce dû au caractère beaucoup plus flexible du métier d'opérateur échelon un, où l’on était appelable et décrochable un peu n’importe quand, si bien qu’on en perdait les protocoles d’usage visant simplement à se dire “bonjour” ou “au revoir” comme le faisaient généralement les employés de bureau travaillant selon un horaire fixe.
Après tout, au RAC, on était amenés à se voir tout le temps, et en toutes circonstances...
-Bon, allez vous reposer. Ordonna Telrav en arrivant à notre hauteur lui aussi. M’est avis qu’on va pas tarder à être rappelé.
-Une bière ? Lui proposa Rexus.

Le chef de section souffla du nez, adressa une bonne tape sur l’épaule de son numéro trois, puis s’en alla lui aussi.
-Moi je serais plutôt pour un café. Lança soudain la voix d’Endril derrière nous.
-Bah ! Tu vas pas retrouver ta famille toi ? Commenta Rexus en se retournant vers lui.
-Favilea est déjà à son taff à l’heure qu’il est, et Serila à l’école, donc j’ai le temps. Commenta le Dunmer en épaulant son propre sac à dos.
-Bon bon… deux contre un, le café l’emporte. Grommela le colosse. Allons-y.
-Hey hey ! Une minute ! L’interrompis-je aussitôt, vexée. Tu crois que je suis pendue à un clou ?! Moi aussi, j’ai peut-être une famille qui m'attend !

Rexus s’esclaffa, comme si c’était tout bonnement impossible, et m'entraîna avec lui sans même me demander mon consentement.
Nous quittâmes l’enceinte de Fort-Lancier avant même que ne commencent à arriver les premiers employés administratifs. On croisa bien le sergent Hiriel à l’entrée de la garnison, mais il semblait tellement occupé à pester contre son nouvel emploi du temps post-sélections, la gueule rivée dans son carnet de notes, qu’il ne nous remarqua même pas.
Nous prîmes la station de RDS située juste en face de la caserne, direction l’arrondissement de Terre-Neuve, l’un des plus proches, et l’un des moins crades surtout. Le Dun, ça restait le Dun après tout. Lorsque nous débarquâmes place du châtelet - la plus grande et la mieux desservie de tout l'arrondissement - je sentis aussitôt les regards de mes collègues se braquer sur moi, en l’attente de mes directives. Terre-Neuve était reconnu comme l’un des rares endroits potables du Dun, il y avait consensus à ce sujet, même pour ceux qui n’y avaient jamais mis les pieds. Par contre, j’étais la seule des trois à y avoir vraiment vécu, du coup, ce fut à moi de me coltiner le rôle de guide touristique…
-Le café Belle-vue. Commentai-je simplement tout en désignant du doigt une petite enseigne modeste. C’est posé, pas cher, pas mauvais, et pas trop mal fréquenté.

Nous traversâmes la place du châtelet d’un pas rapide. Il était encore tôt, mais le quartier commençait déjà à se réveiller. Partout, les innombrables commerces et autres tavernes qui ornaient l’endroit ouvraient leurs portes, alors que les travailleurs allaient et venaient. Certains filaient au pas de course, soucieux de ne pas rater leur navette de RDS, alors que d’autres, plus détendus, s’accordaient un petit café avant leur départ.
Et puis il y avait nous, trois soldats en tenue semi-militaire, cernés, bouffis, en quête d’un peu de détente...
-Chef on peut s’asseoir en terrasse ? Questionnai-je au tenancier du café Belle-vue, alors que ce dernier s'empressait de dresser son mobilier.
-Ouai ouai allez-y ! Répondit frénétiquement le Dunmer d'âge moyen, visiblement à la bourre. Je termine de mettre les tables puis je suis à vous !

Quelques instants plus tard, il revenait vers nous, un carnet à la main.
-Café crème pour moi. Annonçai-je.
-Noir pour moi. Répondit Endril.
-Une triple phalèniste. Commenta Rexus.
-Putain Rexus… Souffla Endril, exaspéré. Prends un café comme tout le monde, merde.

Le tenancier s’éclipsa quelques instants, le temps pour nous de débattre du bien fondé de s’enfiler une bière spéciale dès sept heures du mat. Et à ce sujet, on était vraiment pas d’accord entre nous.
-...un de ces jours, ils vont t’attraper à la chaîne médicale ! Insista Endril en agitant un doigt menaçant devant son collègue. Et tu sais qu’ils rigolent pas ! Tu vas pisser de la bière et ils vont te foutre au ban ! Tu t’es déjà fait virer du PRAX pour ça je te signale !
-C’était l’infanterie, que des peignes-culs. Se défendit le colosse.
-Ça change rien ! La cavalerie à des règles elle aussi !
-Il a raison Rexus. Intervins-je. Pochtron et forces spéciales, ça fait pas bon ménage.
-Vas dire ça aux opérateurs de la SOC ! Railla l’Impérial. Parait qu’ils ont une descente dix fois pire que la nôtre !
-Ouai mais ils ont des missions dix fois moins cruciales que les nôtres aussi… Répondis-je.
-Bon ! Déjà toi t’es nouvelle, alors t’as rien à me dire !

Le tenancier revint quelques secondes plus tard, nous distribua nos boissons, puis s’en alla prendre la commande du quatuor de jeunes Dunmers qui venait tout juste de s’asseoir deux tables plus loin.
-Santé ! Scanda Rexus en levant son verre.

Endril souffla, et agita sa cuillère dans sa propre tasse. De mon côté, je ne pus m’empêcher de jeter un oeil au quatuor de Dunmers, car ces derniers semblaient effectivement étonnés de la présence de Rexus ici, à en juger leurs mines inquisitrices. Faut dire, les Impériaux, ça courrait pas les rues dans le Dun. Garanti que si Rexus n’avait pas été accompagné de deux Dunmers lui aussi, il se serait pris une réflexion de leur part.
-Au fait, vous vivez dans quel coin ? Questionnai-je soudain, curieuse de connaître le lieu d’habitation de mes deux compagnons.
-Banlieue impériale. Éructa Rexus.
-Pareil. Répondit Endril.
-Ah ouai… On gagne si bien sa vie que ça au RAC ? Soufflai-je, étonnée.
-Pourquoi tu dis ça ? C’est pas si cher la banlieue. Releva Endril en fronçant les sourcils d’un air perplexe.
-Ouai tu parles, j’habite dans le Dun par plaisir bien sûr... Marmonnai-je. J’avais justement cherché un appart’ dans la banlieue quand je suis rentrée dans le renseignement, mais quand j’ai vu la gueule des loyers…
-Ben ouai mais si tu cherches du côté du Bois du Cerf ou de l’ancienne couronne, c’est clair que c’est pas donné ! Releva le Dunmer. Mais t’as plein d’arrondissements tout à fait abordables hein. T’as pas bien cherché à mon avis. Regarde, moi par exemple je paie un peu moins de six cents septims pour soixante-dix mètres carrés avec deux chambres.
-Un peu moins perso, mais c’est plus petit, et dans l’arrondissement de carne-sur-mont. Réfléchit Rexus.
-Hein ?!
-Ben oui, t’as pas bien cherché je te dis. Insista Endril face à ma surprise. T’as dû regarder les coins les plus connus, mais tu sais, la banlieue impériale, c’est pas juste les arrondissements du Bois du Cerf ou de l’ancienne couronne. C’est vaste, il y a de tout.

Je portai mon café crème à mes lèvres, et bus une gorgée, un peu décontenancée. Trente-et-un balais que je vivais à Cyrodiil, et voilà seulement que j’apprenais que le département de la banlieue impériale pouvait offrir des loyers comparables à celui du Dun.
-T’as toujours vécu dans le Dun, c’est pour ça. Observa Endril, comme en réponse à mes pensées.
-Qu’est-ce que t’en sais ? Questionnai-je.
-Ça se voit, c’est tout. Répondit le Dunmer. Ce putain de département rend les gens tarés, et…
-Merci. Commentai-je à mi-voix.
-... et de manière générale, quand tu restes trop longtemps au même endroit, t’es plus en mesure de voir la réalité qui existe ailleurs. Poursuivit-il. La preuve, t’étais persuadée que la banlieue impériale c’était hors de prix, alors que pas du tout.

Bizarrement, j’avais l’impression que Endril savait de quoi il parlait, quand il prétendait que le Dun rendait fou à la longue.
-T’as déjà vécu ici ? Repris-je après quelques secondes de réflexion.
-J’ai vécu dans l’arrondissement de Courte-crique jusqu’à mes douze ans. M’expliqua le Dunmer. Ensuite mes parents ont déménagé vers la banlieue pour leur travail. A l'époque, ça m’a fait chier de lâcher la cité, mais avec du recul, c’était la meilleure chose qui pouvait nous arriver. Je sais pas trop comment j’aurais tourné si on était resté la-bas…

Endril n’eut pas besoin de m’en dire beaucoup plus. L'arrondissement de Courte-crique, c’était l’un des pires coupes-gorges de tout le Dun, et de tout Cyrodiil par la même occasion. Les agressions, les rackets, les trafics de drogues, les meurtres et les règlements de compte entre gangs y étaient monnaie courante, et si Endril avait vécu là les douze premières années de sa vie, il devait forcément avoir vu et vécu son lot de violence quotidienne. A titre de comparaison, l’arrondissement de Terre-Neuve, où j’avais toujours vécu, était franchement tranquille.
Cela étant dit, c’était probablement le déménagement de sa famille qui avait rapproché Endril de l’Empire, et l’avait finalement mené sur la voie de la Légion Impériale. Tout ceci s’était passé il y a une trentaine d’années - Endril avait plus de quarante ans aujourd’hui - mais il avait raison dans les faits: sa vie n’aurait certainement pas été la même si il était resté là-bas. C’était peut-être bien ça qui expliquait son mépris pour les racailles de cité d’ailleurs. Endril avait expérimenté la violence du ghetto, et avait ensuite vécu la délivrance. Voir ses frères et soeurs de race désoeuvrés se cacher derrière leur culture d’origine et mépriser cet Empire qui les avait pourtant accueilli devait lui paraître insupportable, lui qui pouvait justement estimer à sa juste valeur le mensonge orgueilleux et la misère inavouée dans lesquels vivaient beau nombre de Dunmers de Cyrodiil.
-Enfin, même Terre-Neuve, ça craint tu sais. Me confia le Dunmer après quelques instants d’un silence pensif. Ça a beau être plus animé, plus développé sur le plan économique, ça reste un arrondissement du Dun. Toutes ces conneries pro-Morrowind, anti-Empire, t’as dû en bouffer toute ta vie toi aussi.
-Ah ça… Admis-je en portant de nouveau mon café crème aux lèvres.

Je bus une gorgée, réfléchis rapidement, puis reposai mon café et poursuivis:
-Enfin cela dit, j’ai grandi dans un orphelinat impérial, donc j’étais quand même pas mal épargnée. Mais oui, j’en ai vu et entendu.
-Ça se voit. Confirma Endril.
-Ouai mais non. Me défendis-je. Par exemple, j’ai jamais été impliquée dans des trafics de drogue, des rackets, des affaires de gangs ou…

Je m’interrompis brusquement, repensant à ma mission d’infiltration au sein de la Confrérie Dunmer.
-Enfin, dans ma vie civile je veux dire… Me repris-je presque aussitôt.
-Non, tu comprends pas. Me coupa Endril. Je suis pas en train de prétendre que t’es une ancienne racaille. J’ai bien compris que c’était pas le cas. Ton dossier parle pour toi de toute façon, vu que t’es rentrée à l’armée dès l’âge de seize ans. Mais malgré tout, t’as vécu toute ta vie dans le Dun, t’as toujours été entourée par ces conneries, t’y as été confrontée en permanence. Ça se sent dans ta manière d’être, dans ta manière de parler. Ça trompe pas ce genre de vécu, je connais...

Je sentis mes sourcils se froncer d’eux même, vexée par les propos du Dunmer. Certes, j’avais toujours été entourée par les ghettos, les gangs et la vie un peu chaotique du Dun, mais j’estimais tout de même m’en être très bien sortie moi aussi, et ne pas avoir gardé de séquelle quelconque de ce passif socio-culturel.
-T’as grandi dans quel orphelinat ? Questionna finalement Rexus, qui était resté silencieux jusqu’ici.
-Ben… L'orphelinat impérial de Terre-Neuve. Répondis-je bêtement.

Je repris une gorgée de café crème, toujours dubitative face aux propos d’Endril, puis enchaînai en direction du colosse:
-Bon et toi du coup ? Parce qu’on parle un peu de nous là, mais toi ? Raconte ta vie ?
-Oh moi j’ai pas grand chose à raconter. Confia Rexus en faisant machinalement tourner sa bouteille de bière entre ses doigts. J’ai toujours vécu dans la banlieue. Mon père était maçon, ma mère femme de ménage… J’ai eu une vie tout à fait normale figurez-vous, sans histoire...

Notre discussion fut bientôt altérée par le quatuor de jeunes Dunmers assis deux tables plus loin. Comme tous bons mecs de cité qui se respectaient, ces derniers se mirent en effet à raconter des conneries, à parler fort et à se faire remarquer.
-Nan frère, jamais je me marie à une Impériale ! Pesta l’un d’eux. Elles sont impures ! Une petite meuf du bled, il y a que ça de vrai !
-Ça c’est vrai, elles ont des valeurs elles au moins ! Renchérit l’un de ses compagnons.

Je manquai de peu de recracher mon café, alors que Endril de son côté, leva les yeux au ciel d’un air agacé.
-Putain… Voilà typiquement le genre de conneries que je supporte pas… Grommela-t-il. Quatre petits merdeux qui vivent, mangent, pissent et chient Impérial, n’ont jamais vu Morrowind autrement qu’à travers une carte, ne voudraient y aller pour rien au monde d’ailleurs, mais qui vont tenter de te faire croire que c’est idyllique et en comparaison du méchant Empire...
-Surtout, c’est très mal connaître les énormes salopes décadentes qui peuplent Morrowind. Pouffai-je. Il y a pas plus pervers qu’une bledarde, dans tous les sens du terme.
-Sérieux ? Releva Rexus en me dévisageant d’un air où se mêlaient incrédulité et franc intérêt.
-Ben oui, c’est connu hein !
-Non arrête… Commença le colosse.
-Si si, elle a raison. Contra Endril. Les Dunmers de Morrowind, elles brillent pas par leur pudeur. Mais bon ça vaut pour les mecs aussi cela dit. Peuple de menteurs, de voleurs, de manipulateurs et d’assassins.

Rexus nous dévisagea à tour de rôle, à la fois perplexe et ébahi de nous voir ainsi tacler nos propres frères et soeurs de race. En même temps, Endril avait tout juste, je pouvais le confirmer pour l’avoir expérimenté moi même: tous ces Dunmers impérialisés qui vantaient ouvertement Morrowind et sa culture étaient principalement ceux qui ne la connaissaient pas du tout, en fin de compte...
-... non la vérité, dès que j’ai les papiers, je me casse au bled. Reprit l’un des quatre jeunes, le visage sombre. Plein le cul de cet Empire tout claqué.
-Beh ca va gros, c’est pas si mal quand même. Tempéra l’un de ses compagnons.
-Ouai mon cul, il y a rien de bon dans cette société pleine d’Impériaux tout pourris là… Insista le premier.

Il jeta un regard mauvais à Rexus, mais tourna presque immédiatement la tête en apercevant le regard encore plus mauvais que lui lançait Endril.
-Chef, t’es pas d’accord avec nous ? Lança-t-il soudain au tenancier de la taverne, occupé à nettoyer la table à côté.

L’intéressé esquissa un rictus, marmonna un truc incompréhensible, puis reprit son nettoyage.
-Allez frère, raconte. Insista le jeune.
-Bon tu sais quoi ? Répondit brusquement ce dernier, exaspéré. T’es encore un gamin, t’as les hormones qui frétillent, tu te prends pour un fou parce que t’as lu deux sermons de Vivec. C'est bien, t'es mignon. Moi je vais te dire un truc : Cyrodiil c’est très bien. T’as beaucoup de chance d’y vivre mon petit. Le bled en comparaison, c’est une merde pas possible. Mais vas donc y faire un tour si t’as envie. T’auras tout le temps de te rendre compte de ta connerie quand tu devras te taper deux heures d’échassier à chaque fois pour trouver la moindre taverne. Et là-bas ils acceptent pas tes Septims hein gamin. Ça te rend la monnaie en MST et en coups de couteaux dans le dos.

L’un des quatre jeunes étouffa un rire, alors que le pro-Morrowind balbutiait d’un air offensé.
Heureusement, il n’y avait pas que des idéalistes orgueilleux chez les Dunmers de Cyrodiil. Il y avait également des gens censés, conscients de la chance qu’ils avaient de vivre ici, au sein de l’Empire. Mais ce genre de remise en question n’était malheureusement pas si fréquente que ça. En tout cas, elle n’était pas socialement acceptable dans la plupart des arrondissements du Dun. Souvent, admettre les bienfaits de l’Empire, c’était se faire passer pour un traître, ni plus ni moins. C’était quelque chose qu’on ne voyait jamais chez les Khajiits par exemple. Culture moins forte, racisme moins systématique… Les raisons étaient probablement nombreuses, toujours est-il que les Khajits de Cyrodiil ne tombaient jamais dans ce genre de travers haineux. Au contraire même, ils étaient les premiers à remercier la culture Impériale - indépendamment des ghettos merdiques dans lesquels ils vivaient évidemment - à l’adopter, et même à tacler ouvertement leurs origines. A titre d’exemple, j’avais fréquemment vu Luther vanner les autres Anéquiniens en prison, à base de “frère t’es tellement velu je parie tu te laves les mains au shampoing !” ou encore “Au bled c’est des attardés gros ! Ils prient un vieux clochard sale plein de dreads !”.
Même Maro, plus récemment, s’était plusieurs fois illustré à imiter et dénigrer l’accent des bledards d’Elsweyr, ce qui m’avait fait éclater de rire à chaque fois d’ailleurs.
Ca, c’était typiquement le genre de truc qu’on ne voyait que trop rarement chez les Dunmers de Cyrodiil. Pour eux, leur culture d'origine, c’était sacré. C’était ce truc auquel ils s'agrippaient coûte que coûte, même si ça n’avait plus le moindre sens, même si ça en devenait ridicule…
-Vous voulez le journal ? Nous proposa le tenancier une fois que les quatre jeunes furent partis.
-Ah oui volontiers ! Répondis-je en attrapant la gazette que me tendait le Dunmer.

Endril termina son café d’une traite, puis entrepris de ramasser son sac.
-Bon, m’en voulez pas, mais je sens que la fatigue commence à me rattraper. Commenta le chef de section adjoint tout en se levant. Je vais aller me reposer un peu chez moi. On se voit bientôt de toute façon.

Nous le saluâmes Rexus et moi, et le suivîmes du regard durant quelques secondes, jusqu’à le voir disparaître au niveau de l’entrée de la station de RDS. Je me tournai ensuite vers l’Impérial, et remarquai alors son regard vitreux.
-Ouai, la bière me monte déjà la tête… Me confirma-t-il, en réponse à mon regard amusé. Je suis crevé. Je vais pas tarder moi non plus. Tu fais quoi toi ?
-Bah, j’habite pas très loin d’ici. Expliquai-je. A mon avis, je vais me reprendre un café, puis je prendrai tout doucement la direction de l’appart’...

Comme de fait, le colosse ne tarda pas à s’en aller lui aussi, un peu hésitant, un peu titubant, bien que c'était plus volontiers à cause d’une terrible fatigue que d’une quelconque ébriété. Après tout, nous n’avions pas fermé l’oeil depuis plus de vingt-quatre heures.
Je me décidai finalement à ouvrir le journal, maintenant que j’étais seule, et à parcourir vaguement ses principaux articles.

“Le Courrier du Cheval Noir – édition du 13 Hautzénith 4E231.

Morrowind: révélation choc sur la famille royale !

La grande maison Hlaalu était déjà dans le collimateur de ses détracteurs depuis de nombreuses années, voire de nombreux siècles prétendront les plus mauvaises langues. La frivolité du roi Helseth, entre autres choses, avait en effet été pointée du doigt à des nombreuses reprises par l’opposition politique de Morrowind, notamment par la grande maison Indoril, qui ne laissait jamais passer la moindre occasion de signifier à Tamriel toute entière à quel point le souverain était un homme volage, et donc bien peu fiable.
D’aucun aurait pu penser que la démission récente du roi Helseth, et la passation de pouvoir à sa fille cadette, la princesse Daynila Hlaalu, enterrerait ces histoires désormais vieilles de plusieurs siècles. C’était sans compter sur l’excellente mémoire dont semblent faire preuve les Elfes Noirs lorsqu’il s’agit de se nuire mutuellement. Si vous avez lu nos éditions précédentes, vous vous rappellerez certainement la déclaration enflammée dont s’était fendu Faven Sadalvel, l’un des portes paroles de la grande maison Indoril, en Plantaisons dernier:
-La grande maison Indoril pardonne, mais elle n’oublie pas ! Avait martelé le porte-parole à nos confrères de “La Plume” lors d’une entrevue sur la nouvelle ligne politique menée par l’Union Dunmeri. Le roi Helseth a laissé sa place à sa propre fille, et nous saluons bien évidemment la nouvelle direction prise par la reine Daynila Hlaalu. Nous sommes convaincus de sa bonne foi, convaincus qu’elle ne répétera pas les erreurs de son père, et convaincus qu’elle représente aujourd’hui une image forte pour notre nouvelle Union Dunmeri. Malgré tout, nous n’oublions pas les intrigues douteuses et autres malversations auxquelles s’est adonnée la grande maison Hlaalu sous le terrible règne du roi Helseth ! On parle quand même de détournements massifs, de fraudes électorales et de multiples recours à l’assassinat politique ! Entre autres choses, on parle également de liaisons amoureuses hautement condamnables avec quelques roturières durant la quasi-totalité de son règne ! Nous SAVONS que Helseth a eu d’autres enfants que ses trois filles officielles ! Combien de bâtards cet homme a-t-il semé à travers Morrowind ?!

Sans toutefois cautionner les propos de Faven Sadalvel (ce serait oublier un peu vite les multiples exactions auxquelles s’est livrée la grande maison Indoril elle-même ces dernières années, notamment dans le Marais Noir), la question restait toutefois de mise, d’autant qu’elle faisait référence à une très ancienne rumeur: le roi Helseth était-il, oui ou non, père d’un enfant illégitime, caché aux yeux de Tamriel toute entière ?
Une question qui semble avoir finalement trouvé réponse dans la bouche de la reine Daynila elle-même. C’est en effet à la suite du grand conseil mensuel de Longsanglot que la reine nouvellement nommée à mis un terme brutal et sans équivoque à toute cette histoire:
Son père, le roi Helseth Hlaalu, a bel et bien eu une quatrième fille, née entre les princesses Alvela et Daynila. Plus étonnant encore, cette quatrième princesse serait bel et bien le fruit de l’union royale, et non pas une héritière illégitime comme le laissait entendre la rumeur.
C’est donc aujourd'hui chose faite: la princesse Sedris Hlaalu est désormais reconnue comme étant la fille officielle de Helseth Hlaalu. Elle accède ainsi au rang d’héritière légitime, au même titre que les princesses Medresi, Alvela, et Daynila.
-C’était un long combat, et je ne puis blâmer mon père pour ses choix passés. S’est sobrement défendue la reine Daynila à nos confrères de “La Plume”. L’époque à laquelle est née la princesse Sedris était une époque compliquée. La décision de mon père a été motivée par des raisons légitimes, sur lesquelles je ne m’attarderai toutefois pas ici. Le passé est le passé. Je tiens simplement à signifier tout mon soutien à ma soeur, qui a vécu des moments véritablement difficiles durant son exil. Je tiens également à rassurer les grandes maisons de Morrowind: cette nomination était une formalité qui ne change en rien notre engagement pour le futur. Notre nouvelle Union Dunmeri est notre priorité absolue. Nous rendrons à Morrowind sa gloire d’antan, et ferons de cette région dévastée par les multiples crises une nouvelle terre d’accueil, de paix et de prospérité.

Des propos encourageants, voire prometteurs, mais qui n'occultent toutefois pas certaines questions que l’on est en droit de se poser: si la princesse Sedris est bel et bien un enfant légitime, pourquoi l’avoir si longtemps cachée au yeux de Tamriel toute entière ? Qu’est-ce qui pourrait bien expliquer une telle manoeuvre de la part du roi Helseth, lui qui ne craignait pourtant rien ni personne, et s’est souvent révélé comme un monarque puissant et intraitable ?
-Les raisons peuvent être multiples. Nous confie Larus Saccus, directeur adjoint des services de renseignements. Les menaces politiques notamment, ont toujours été un véritable problème en Morrowind. Les infanticides royaux étaient monnaies courantes par le passé. Cela pourrait être une véritable piste, bien que ça n’explique pas pourquoi les princesses Medresi, Alvela et Daynila ont été épargnées de leur côté. La princesse Sedris serait-elle tout simplement née au mauvais moment ? Allez savoir.

Et le directeur adjoint d'enchaîner, face à notre insistance:
-Aujourd’hui, elle porte le nom officiel de Sedris Hlaalu, mais ceux qui se sont intéressés à cette histoire savent qu’elle ne date pas d’hier. Helseth Hlaalu a toujours été dans le collimateur de ses ennemis, et les rumeurs sont allées bon train. L'hypothèse d’un enfant caché au sein de la famille royale de Morrowind était déjà largement débattue dès la fin de la troisième ère. Et bien d’autres hypothèses, toutes plus folles les unes que les autres, s’en sont suivies: On parlait d’une handicapée mentale, d’une mal-formée, d’une naine, d’un bébé possédé par une sombre magie daedrique… Et ça ne s’est pas calmé au fil des années. Même aux services de renseignements, on a tout entendu (rires). Cet enfant caché serait devenu danseuse érotique, brigande de grand chemin, comptable royal, voir même assassin de la Morag Tong. Et elle serait allée partout, en Cyrodiil, en Bordeciel, en Elsweyr, voire elle aurait même disparu en Akavir, ou en Atmora. Non, sincèrement, nous portons peu de crédit à toutes ces rumeurs aujourd’hui. La vérité, la vraie, est tombée. Helseth a bel et bien eu une quatrième fille en la personne de Sedris Hlaalu, et c’est très bien ainsi. Laissons donc à cette princesse les joies d’une vie paisible au sein de sa nouvelle famille, et concentrons nous plutôt sur notre alliance bienvenue avec Morrowind, qui promet déjà de riches échanges, aussi bien militaires que commerciaux.

Peut-être en apprendrons-nous d’avantage au fil des prochains mois, car pour l’heure, il semble bien difficile de déterminer qui est réellement Sedris Hlaalu, la principale intéressée n’ayant pas souhaité répondre à nos questions pour le moment.
Pour plus d’informations sur la famille royale de Morrowind, nous vous invitez à lire notre édition hors série “De Barenziah à Daynila: les secrets d’une famille aux mille visages”.”

Je fus interrompue dans ma lecture par un bruit d’altercation, et relevai rapidement la tête dans la direction indiquée. Là, au beau milieu de la place du châtelet, un jeune Dunmer venait de coller une grosse balayette à un autre jeune Dunmer, à la vue de tout le monde, et semblait désormais occupé à le menacer de plus belle. Pour une histoire de fric et de revente, d’après les bribes de conversations que je percevais d’ici.
-Je vous ressers quelque chose ? Questionna le tenancier, qui ne semblait même pas avoir remarqué l'accrochage de son côté.
-Je vais reprendre un autre café crème. Répondis-je tout en déposant quelques Septims sur la table.
-Un café crème. Conclut le Dunmer en repartant à l’intérieur de son établissement, alors que je me replongeais dans ma lecture de mon côté.

Je tournai plusieurs pages au hasard, en quête d’un article un peu plus distrayant que quelques rumeurs concernant la vie de la famille royale de Morrowind. En même temps, quelqu’un en avait-il réellement quelque chose à foutre des frasques de quelques nobles planqués à Longsanglot ? Parce que moi, sincèrement, non...
Je trouvai ce que je cherchais page six, à savoir un bon petit fait divers s’étant visiblement déroulé en Elsweyr l’avant-veille.

“Règlements de compte en Elsweyr: les gangs de cavaliers encore à l’honneur !

Juchés sur des chevaux coiffés de crêtes ou de tresses ostentatoires, barbus, tatoués, affublés de leurs vestes en cuir au nom de leur clubs respectifs, ces cavaliers ne sont pas des enfants de coeur, et ils aiment le faire savoir. Dernier épisode en date, et pas des moindres: une violente altercation qui a opposé les Lances Noires aux Ultra Septima tirdas dernier, dans le district de Dune, faisant deux morts, et plusieurs dizaines de blessés. Si l’origine de cet affrontement reste inconnue, d’aucun aura probablement son avis sur la question. Guerre de territoire ? Trafic de drogues ou d'armes qui aurait mal tourné ? Vieilles rancoeurs exacerbées ?
-Nous menons toujours l’enquête à l’heure où nous en parlons. Nous confie Draninus Rulician, capitaine de la garde du district nord d’Elsweyr. Tout ce que nous pouvons vous affirmer, c’est qu’une bagarre a éclaté entre une poignée de cavaliers à une station relais de la périphérie de Dune, et que la situation a rapidement dégénéré lorsque plusieurs dizaines de leurs collègues ont débarqué pour venir leur prêter main forte. Comme c’est toujours le cas, malheureusement…

Selon la garde impériale, ce seraient pas moins de vingt-neuf arrestations qui auraient été menées, nécessitant l’intervention d’une cinquantaine d’agents. Le calme serait apparemment revenu assez vite, mais les tensions restent palpables, surtout au sein de la garde impériale.
-Ces gangs de cavaliers sont un véritable problème ici. Nous confie Draninus Rulician. En dehors de Cyrodiil, ils se sentent tous puissants, car ils ont très peu de concurrence, et l’Empire n’a pas les moyens de les chasser comme il le voudrait. Pour le moment, le calme est revenu, mais jusqu’à quand ? On parle quand même de deux morts, et il y a fort peu de chances que ces cavaliers en restent là.

En effet, ce n’est pas la première fois que les Lances Noires et les Ultra Septima s’affrontent de la sorte, et probablement pas la dernière fois non plus. Originaires de Cyrodiil, fondées par d’anciens cavaliers de la Légion Impériale après la grande guerre, ces deux clubs de cavaliers ont rapidement évolué au fil des années, et se sont également ouverts à de nouveaux profils. Autrefois simples groupes d’anciens militaires cherchant à partager la passion commune du cheval, l’on parle aujourd’hui de véritables petits empires du crime, composés de plusieurs milliers de membres, et disposés en “chapitres”, sortes de succursales réparties un peu partout en Tamriel. Le cadre y est militaire, la vie rude, les rapports de forces bruts, et permanents. Plus important encore: loin de se rassembler sous une même bannière, ces clubs, pourtant semblables en tous points, entretiennent aujourd’hui une impitoyable rivalité, à l’image des Lances Noires et des Ultra Septima, les plus grands et les plus connus de tous ces gangs de cavaliers impériaux.
-Nous tentons d’assurer la sécurité comme nous le pouvons, mais l’attitude démissionnaire du Domaine Aldmeri vis à vis du nord d’Elsweyr est un problème. Soupire Draninus Rulician. En l’absence du Thalmor, et de la Légion pour les canaliser, ces cavaliers ont un véritable boulevard devant eux. Ils enchaînent les méfaits, les trafics, et leurs actions violentes ont un impact direct sur la population locale. Le district de Dune est devenu un champ de bataille.

Questionnés par nos soins, plusieurs portes paroles de la Légion Impériale et d’ors et déjà martelé leur promesse de régler une bonne fois pour toutes le problème posé par ces cavaliers sans foi ni loi.”

L’article continuait sur une bonne page et demi. Hélas, je n’eus pas le loisir d’en continuer la lecture. Sans crier gare, Salmo venait brusquement d'apparaître, et de s’asseoir à côté de moi...
-Bonjour ! Me lança l’Altmer en me gratifiant d’un sourire rayonnant.

Je clignai plusieurs fois des yeux, éberluée.
-Mais… Comment… D’où tu… Bégayai-je.
-Hé, je suis rentré dans le renseignement, je sais comment te trouver désormais. Railla-t-il.

C’était peut-être bien la fatigue - probablement d’ailleurs - toujours est-il que mon cerveau s’embourba durant de longues secondes, ne comprenant décidément pas bien par quel miracle Salmo avait pu me retrouver moins de deux heures après mon retour en Cyrodiil.
-Bon, peu importe. Conclut l’Altmer en agitant la main d’un air pressé. Pose ton journal, parce qu’il y a quelques trucs dont on doit parler.

J'ai toujours aimer ta façons d'intégrer des problème de notre époque à ton récit.

Comme les banlieu, l'intégration.....

Étant d'origine magrebhine ça me parle beaucoup

Je me reconnais dedans

Merci de ton soutien khey.

J'ai toujours eu le souhait de moderniser un peu l'univers des TES dans mes récits, en incluant des thèmes de notre propre univers. Bon par contre, ça reste de la fiction donc le parallèle s'efface à un moment donné. On parle quand même de races fictives intégrées à un univers fictif.
Donc il ne faut pas spécialement chercher à comparer les Dunmers/Khajiits et leurs mentalités aux cultures de notre propre monde. Ça reste de la fiction.

Mais l'idée générale est là en effet.

Je passe à la page suivante.