Les japonais ne connaissent pas les universitées étrangères. Par contre, j'ai remarqué que le fait d'avoir un MBA en France a vraiment jouer en ma faveur au Japon. (mais concrètement, ils se foutaient de savoir ou j'ai eu mon MBA).
Après ça reste tj un plus sans négligeable.
Pour reprendre l'exemple de la Sorbonne, c'est l'une des meilleures universités françaises qui est souvent considéré comme la meilleure dans les classements d'universités international.
Le nom Sorbonne aussi. Quand on dit université française, c'est ce nom là qui revient en premier, notamment pour sa prestige historique.
Et aussi, dans les entreprises ouvertes aux étrangers, ils arrivent souvent qu'il y ai au moins une personne qui à des connaissances à ce niveau.
J'ai déjà été cette personne, on m'a déjà demandé, pour un potentiel recrutement, si je connaissais HEC et une autre école de commerce dont je connaissais pas le nom, et laquelle était la "meilleure".
Ça me fait penser à un truc : je connais pas mal de jeunes femmes de mon entourage qui ont fait science-po, avec en parallèle un fort engagement humanitaire (aide aux migrants de Calais) et/ou sportif. Et bien limite les entreprises françaises, et étrangères, y sont davantage sensibles plutôt qu'à la marque Science-Po. Du coup je me demande : c'est pareil au Japon ? C'est valorisé ce genre d'activités annexes (en plus des "soft-skills") ?
Le 22 septembre 2019 à 11:19:49 Hiji_sama a écrit :
Ça me fait penser à un truc : je connais pas mal de jeunes femmes de mon entourage qui ont fait science-po, avec en parallèle un fort engagement humanitaire (aide aux migrants de Calais) et/ou sportif. Et bien limite les entreprises françaises, et étrangères, y sont davantage sensibles plutôt qu'à la marque Science-Po. Du coup je me demande : c'est pareil au Japon ? C'est valorisé ce genre d'activités annexes (en plus des "soft-skills") ?
Je pense qu'ils sont sensibles à ce genre d'expérience parce qu'elles ont fait science po non?
Bien sûr ça dépend dans quoi, mais y'a plus énormément de choses qui sont mieux que science po.
Après c'est sûr que ça reste des points en plus pour se faire démarquer.
Bah je ne sais pas si la marque Science-Po joue autant en entretien. Dans mon cas, pour combler une période de chômage, je me suis lancer dans projet photo à Calais sur les migrants avec en parallèle une engagement humanitaire, et c'était bien vu. Pour le côté aide à autrui / se bouge.
Le 22 septembre 2019 à 11:19:49 Hiji_sama a écrit :
Ça me fait penser à un truc : je connais pas mal de jeunes femmes de mon entourage qui ont fait science-po, avec en parallèle un fort engagement humanitaire (aide aux migrants de Calais) et/ou sportif. Et bien limite les entreprises françaises, et étrangères, y sont davantage sensibles plutôt qu'à la marque Science-Po. Du coup je me demande : c'est pareil au Japon ? C'est valorisé ce genre d'activités annexes (en plus des "soft-skills") ?
Moi je pense que c'est plutôt le fait d'être actif qui est très apprécié, car on y revient : c'est la preuve que tu peux ganbaru (si tu n'es pas familier au japonais, c'est un mot sacré là-bas qui résume des notions comme bosser dur ou donner le meilleur de soi, se donner à fond).
J'avais demandé à quelqu'un une fois : " ok, donc à l'université au Japon on glande, on étudie des trucs sans aucun rapport avec le métier envisagé, on raque 40 000€ pour un cursus dans une fac renommée, on a aucune expérience et tu cherches ton premier travail : les recruteurs, ils te demandent quoi ? "
La réponse, c'était qu'ils regardaient deux choses : ton activité dans ton club, et tes baito. Parce que du coup ils savent que les étudiants se paluchent, donc ils voient s'ils se sortent les doigts des fesses à côté.
Effectivement, je ne connaissais pas le terme de "ganbaru", merci