J'ai l'impression que le savoir, le recul, la prise de conscience des conditions humaines et sociales (en bref l'élévation intellectuelle et spirituelle) désensibilisent
Que plus tu comprends les ressorts de la société, des humains et de ce qui les relient, plus tu perds en subjectivité et en sensations
Quand tu vois ces liens de façons objectives, ça te coupe l'impulsivité et endigue l'émotivité et les émotions.
En définitif, est-ce que l'élévation de l'Homme a pour conséquence finale la perte de ses émotions et de ses impulsions ?
Tu te compares quand même pas à Baudelaire jean poète ?
Arkanis serait-il en passe de finalement devenir un adulte?
Il ne me semble pas que Baudelaire parle de la perte d'émotivité induite par l'élévation, mais tu connais au moins le nom d'un de ses poèmes, c'est notable.
Je pense que la corrélation est douteuse; il suffit d'avoir un recul historique pour se rendre compte que les gens, pourtant moins cultivés, n'étaient pas moins violents (en parlant de la population moyenne). Et il n'y a pas besoin de remonter jusqu'au 5e siècle pour s'en apercevoir.
La colère, la haine, l'instinct de survie, le doute ainsi que tout ce qui découle de la violence est une nécessité à l'homme avant d'être une tare. On la porte tous en nous (peu importe la couleur, la race, le pays et par-dessus tout : l'individu). Elle a été nécessaire à la survie de l'Humanité et continue d'être utile.
C'est pour ça que des mots comme "racisme" sont vides de sens et ne servent dans un débat, une idée, ou un poste sur un forum, qu'à illustrer le peu d'intelligence et le manque d'argument flagrant face à une autre idée.
T'es HS Thrice, la violence n'a rien à voir la dedans. D'ailleurs tu peux être violent de manière très méthodique sans aucune impulsivité.
Par "perte d'émotivité" je n'entendais ni devenir moins violent, ni plus violent. Ce serait propre à la personnalité de chacun.
J'entendais un profond éloignement affectif envers ses proches, sa propre condition, son propre avenir et celui de l'humanité. Des concepts majoritairement métaphysiques qui, avec la réalisation de leurs tenants et aboutissants, amènent à l'engourdissement de ses émotions.
La raison est l'opposée de l'émotivité oui. Y a qu'à voir... ♂️ & ♀️
Le 31 mai 2020 à 15:21:50 Arkanis88 a écrit :
Par "perte d'émotivité" je n'entendais ni devenir moins violent, ni plus violent. Ce serait propre à la personnalité de chacun.J'entendais un profond éloignement affectif envers ses proches, sa propre condition, son propre avenir et celui de l'humanité. Des concepts majoritairement métaphysiques qui, avec la réalisation de leurs tenants et aboutissants, amènent à l'engourdissement de ses émotions.
Tu veux dire, un espèce de sage dans la montagne façon Zarathoustra ?
L'op go lire Marc Aurèle et les stoïciens tout y est et très accessible pas besoin d'avoir fait OS Philo.
Le 31 mai 2020 à 15:16:36 LogiciticienPhD a écrit :
T'es HS Thrice, la violence n'a rien à voir la dedans. D'ailleurs tu peux être violent de manière très méthodique sans aucune impulsivité.
Non mais on est d'accord, mais que ce soit raisonné ou émotionnel, ça reste une question de violence (à mon sens).
Sinon, en effet, j'avais plutôt compris quelque chose de "moins métaphysique" que ce qu'il essaie d'exprimer et, du coup, un peu HS.
Le 31 mai 2020 à 15:28:14 ThriceGreat a écrit :
Le 31 mai 2020 à 15:21:50 Arkanis88 a écrit :
Par "perte d'émotivité" je n'entendais ni devenir moins violent, ni plus violent. Ce serait propre à la personnalité de chacun.J'entendais un profond éloignement affectif envers ses proches, sa propre condition, son propre avenir et celui de l'humanité. Des concepts majoritairement métaphysiques qui, avec la réalisation de leurs tenants et aboutissants, amènent à l'engourdissement de ses émotions.
Tu veux dire, un espèce de sage dans la montagne façon Zarathoustra ?
Mmhh ce serait une conséquence possible d'un tel éveil. Mais je me demandais surtout si un éveil de la sorte impliquait nécessairement cet engourdissement des émotions ou si l'on pouvait être "éveillé" et malgré tout conserver l'amour, l'affection, la haine, bref, continuer d'être subjectif et émotif.
Le 31 mai 2020 à 15:38:48 Arkanis88 a écrit :
Le 31 mai 2020 à 15:28:14 ThriceGreat a écrit :
Le 31 mai 2020 à 15:21:50 Arkanis88 a écrit :
Par "perte d'émotivité" je n'entendais ni devenir moins violent, ni plus violent. Ce serait propre à la personnalité de chacun.J'entendais un profond éloignement affectif envers ses proches, sa propre condition, son propre avenir et celui de l'humanité. Des concepts majoritairement métaphysiques qui, avec la réalisation de leurs tenants et aboutissants, amènent à l'engourdissement de ses émotions.
Tu veux dire, un espèce de sage dans la montagne façon Zarathoustra ?
Mmhh ce serait une conséquence possible d'un tel éveil. Mais je me demandais surtout si un éveil de la sorte impliquait nécessairement cet engourdissement des émotions ou si l'on pouvait être "éveillé" et malgré tout conserver l'amour, l'affection, la haine, bref, continuer d'être subjectif et émotif.
C'est pas justement le stade ultime de l'éveil? Avoir comme une sur-conscience qui te permet d'être résigné...
Perso plus je viellis moins je me sens émotif.
Je pense que ton postulat n'est qu'une partie des raisons expliquant cette baisse d'émotivité. Autres raisons (liste non-exhaustive):
- On apprend la résilience à force de coups durs et d'échecs.
- On apprend que l'on est pas le centre du monde et qu'en fait notre existence est insignifiante à long terme, donc on apprends à relativiser nos problème.
- On apprends à aimer la difficulté
- On observe qu'avec le temps tous s'en va, même les plus chouettes souvenirs, donc ca sert à rien de trop stresser.
A écouter en faisant une ballade dans la nature
https://www.youtube.com/watch?v=WksfoAWtiTc
Le 31 mai 2020 à 15:52:19 Wall_Of_Bass a écrit :
Perso plus je viellis moins je me sens émotif.Je pense que ton postulat n'est qu'une partie des raisons expliquant cette baisse d'émotivité. Autres raisons (liste non-exhaustive):
- On apprend la résilience à force de coups durs et d'échecs.
- On apprend que l'on est pas le centre du monde et qu'en fait notre existence est insignifiante à long terme, donc on apprends à relativiser nos problème.
- On apprends à aimer la difficulté
- On observe qu'avec le temps tous s'en va, même les plus chouettes souvenirs, donc ca sert à rien de trop stresser.
Et qu'en est-il de ton bonheur ? Est-ce que cette sorte de sérénité et ces réalisations te permettent d'en tirer du positif et d'améliorer ton moral, ou est-ce majoritairement négatif et décourageant ?
Le 31 mai 2020 à 15:53:30 Wall_Of_Bass a écrit :
A écouter en faisant une ballade dans la naturehttps://www.youtube.com/watch?v=WksfoAWtiTc
L'op cherche pas à s'instruire il veut juste flatter son égo avec un topic de merde. Je me souviens mtn qu'il avait déjà pondu un sujet du genre y a quelques mois auquel je lui avait proposé la même lecture, apparemment il a rien retenu.
Le 31 mai 2020 à 15:58:51 Arkanis88 a écrit :
Le 31 mai 2020 à 15:52:19 Wall_Of_Bass a écrit :
Perso plus je viellis moins je me sens émotif.Je pense que ton postulat n'est qu'une partie des raisons expliquant cette baisse d'émotivité. Autres raisons (liste non-exhaustive):
- On apprend la résilience à force de coups durs et d'échecs.
- On apprend que l'on est pas le centre du monde et qu'en fait notre existence est insignifiante à long terme, donc on apprends à relativiser nos problème.
- On apprends à aimer la difficulté
- On observe qu'avec le temps tous s'en va, même les plus chouettes souvenirs, donc ca sert à rien de trop stresser.Et qu'en est-il de ton bonheur ? Est-ce que cette sorte de sérénité et ces réalisations te permettent d'en tirer du positif et d'améliorer ton moral, ou est-ce majoritairement négatif et décourageant ?
Oui Jean-Eudes, continue avec tes questionnements rhétoriques à 2 balles.
Le 31 mai 2020 à 15:58:51 Arkanis88 a écrit :
Le 31 mai 2020 à 15:52:19 Wall_Of_Bass a écrit :
Perso plus je viellis moins je me sens émotif.Je pense que ton postulat n'est qu'une partie des raisons expliquant cette baisse d'émotivité. Autres raisons (liste non-exhaustive):
- On apprend la résilience à force de coups durs et d'échecs.
- On apprend que l'on est pas le centre du monde et qu'en fait notre existence est insignifiante à long terme, donc on apprends à relativiser nos problème.
- On apprends à aimer la difficulté
- On observe qu'avec le temps tous s'en va, même les plus chouettes souvenirs, donc ca sert à rien de trop stresser.Et qu'en est-il de ton bonheur ? Est-ce que cette sorte de sérénité et ces réalisations te permettent d'en tirer du positif et d'améliorer ton moral, ou est-ce majoritairement négatif et décourageant ?
Je dirais qu'en général je suis plus serein et heureux oui.
Je pense qu'en général plus les gens vieillissent plus ils sont heureux contrairement à ce qu'on pourrait croire.
Le 31 mai 2020 à 16:08:45 Wall_Of_Bass a écrit :
Le 31 mai 2020 à 15:58:51 Arkanis88 a écrit :
Le 31 mai 2020 à 15:52:19 Wall_Of_Bass a écrit :
Perso plus je viellis moins je me sens émotif.Je pense que ton postulat n'est qu'une partie des raisons expliquant cette baisse d'émotivité. Autres raisons (liste non-exhaustive):
- On apprend la résilience à force de coups durs et d'échecs.
- On apprend que l'on est pas le centre du monde et qu'en fait notre existence est insignifiante à long terme, donc on apprends à relativiser nos problème.
- On apprends à aimer la difficulté
- On observe qu'avec le temps tous s'en va, même les plus chouettes souvenirs, donc ca sert à rien de trop stresser.Et qu'en est-il de ton bonheur ? Est-ce que cette sorte de sérénité et ces réalisations te permettent d'en tirer du positif et d'améliorer ton moral, ou est-ce majoritairement négatif et décourageant ?
Je dirais qu'en général je suis plus serein et heureux oui.
Je pense qu'en général plus les gens vieillissent plus ils sont heureux contrairement à ce qu'on pourrait croire.
Certes, sans oublier le facteur genre https://www.livescience.com/2728-older-men-happier-older-women.html