Soutiens possibles

Forde/Eirika
Forde/Ephraim
Forde/Franz
Forde/Kyle
Forde/Vanessa

Forde/Eirika

Soutien C

Forde : Aaaaah…
Eirika : Forde, vous avez bonne mine.
Forde : Ah, madame ! Oui, j’essaie de me ménager un peu. Vous aussi, vous semblez en très grande forme. Sauf que…
Eirika : Oui, Forde ? Qu’y a-t-il ?
Forde : En fait… J’étais juste en train de penser à quelque chose. Madame, vous ne trouvez pas que votre armure vous découvre… un peu trop ?
Eirika : Je vous demande pardon ?
Forde : Vous savez bien. Surtout au niveau de la … euh… taille. N’avez-vous pas que, au beau milieu d’un combat, elle se… euh...
Eirika : Qu’elle s’envole ?
Forde : Ah! Oh… Oh… Vous… plaisantiez. Waouh! Vous m’avez fait peur!
Eirika : Oh, je suis désolée. Ça a dû vous paraître peu distingué. Mais, honnêtement, j’aime beaucoup cette armure. Elle n’est pas trop lourde. Elle ne gêne pas mes mouvements, et c’est très important en combat.
Forde : Eh bien, chacun ses goûts. Mon armure me protège depuis de nombreuses années.
Eirika : J’imagine, oui. Maintenant que je la contemple, je peux voir toutes les entailles laissées par vos combats.
Forde : La plus grande fierté d’un chevalier, ce sont les entailles que porte son armure. Ma carapace de combat est le seul emblème de valeur que je possède. Elle est la preuve que je me suis battu pour mon roi et pour mon pays.
Eirika : Forde…
Forde : Quoique, dans mon cas, certaines de ces bosses ont été causées par mes chutes de cheval. Oh, et puis, à plusieurs reprises je me suis écroulé sur mes armes, après m’être assoupi. Hum…
Eirika : Vous êtes resté auprès de mon frère après notre séparation, n’est-ce pas ? Je n’ai jamais eu l’occasion de vous remercier.
Forde : Oh, ce n’était rien. Vraiment! Pour être franc, Ephraim m’a sauvé la peau plus souvent que moi la sienne.
Eirika : J’en doute fort. Mon frère se jette dans la mêlée sans réfléchir aux conséquences. Je crois que vous avez su réprimer son insouciance et son imprudence. Je vous suis redevable, à Kyle, et à vous.
Forde : Dame Eirika…
Eirika : Forde, Renais vous remercie. Puissiez-vous toujours nous défendre.
Forde : Avec plaisir, madame.

Soutien B

Forde : Dame Eirika! C’est bon de vous voir.
Eirika : Ah, Forde. Comme je suis heureuse que vous vous battiez avec nous! C’est grâce à vos aptitudes que nous sommes ici aujourd’hui.
Forde : Eh bien, nous nous investissons tous dans ce combat, madame…
Eirika : Oui, il n’est plus question de reculer à présent.
Forde : Je l’avais bien compris. Madame, laissez ce combat aux soldats. Malgré le torrent de flèches qui s’abat sur nous, nous avancerons pour assurer votre sécurité.
Eirika : Oh… merci, monsieur le chevalier! Dites-moi, Forde…
Forde : Oui ?
Eirika : Qu’allez-vous faire quand ce combat sera fini ?
Forde : Quand le combat sera fini ? Hum, c’est une bonne question. Eh bien… Je vais retourner à Renais et faire une très longue sieste.
Eirika : Je n’en attendais pas moins de votre part. Et après ?
Forde : Après ? J’aimerais m’adonner à ma passion : la peinture.
Eirika : Vous peignez ?
Forde : Oui, madame, je peins. Par le passé, j’ai essayé de ne pas parler de mon goût pour la peinture. Mais des membres du groupe ont découvert mon petit secret.
Eirika : Vraiment ? J’aimerais beaucoup voir vos œuvres, un jour.
Forde : Ah, ce serait avec plaisir. Ce n’est pas du grand art, mais je serais heureux de vous montrer quelques-unes de mes toiles.
Eirika : J’en meurs d’impatience. Oh… Et… ?
Forde :Oui ?
Eirika : Serait-il possible que vous fassiez mon portrait ?
Forde : Pardon ?
Eirika : L’idée vous déplaît ?
Forde :Non! Non… C’est juste que je ne fais quasiment jamais de portraits.
Eirika : Vous ne voulez pas alors ?
Forde : Je n’ai jamais dit cela! Cette requête vient de ma princesse. C’est avec joie que j’accepte.
Eirika : Merci Forde.

Soutien A

Forde : Dame Eirika.
Eirika : Forde.
Forde : L’autre fois, vous m’avez demandé ce que je comptais faire après ce combat.
Eirika : Oui, je me souviens.
Forde : Eh bien, c’est une question que je souhaitais vous retourner. Qu’allez-vous faire quand ce combat sera terminé ?
Eirika : Ce que je vais faire ?
Forde : Oui.
Eirika : Je… Je vais m’efforcer de reconstruire le royaume de Renais et de rendre bonheur et prospérité à mon peuple.
Forde : Dame Eirika…
Eirika : La guerre se terminera et nous rentrerons chez nous, mais ça ne suffira pas. Mon frère deviendra roi, mais ça ne suffira pas. Tout cela ne suffira pas à assurer le bien-être d’un pays.
Forde : …
Eirika : Notre peuple mérite d’être heureux. Sans peuple, il ne peut y avoir de dirigeant.
Sans peuple, il ne peut y avoir de Renais.
Forde : Pour vivre heureux, pour être fiers de notre nation… Pour restaurer la prospérité de notre peuple…
Eirika : Oui, c’est maintenant mon rêve le plus cher. C’est un objectif vague et un peu abstrait, mais…
Forde : Non! Absolument pas!
Eirika : Non ?
Forde : Je veux que dire que reconstruire un pays est effectivement un objectif abstrait. Mais ce que vous décrivez est une ambition noble et altruiste. Je n’ai jamais été aussi fier de servir le royaume de Renais.
Eirika : Forde…
Forde : J’ai pris une décision! Je sais que j’ai déjà fait un serment, mais… Je voudrais le réitérer. Je vous en prie, laissez-moi vous aider à réaliser ce rêve! Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider, tant que vous ne me demanderez pas de soulever des montagnes.
Eirika : Merci… Cela me touche beaucoup, Forde. Cette guerre semble s’éterniser. Nos gens ont perdu tout espoir. Mais c’est grâce à des gens de votre trempe, toujours optimistes, qu’ils pourront être sauvés.
Forde : Oh, non. Vous exagérez. Je n’ai rien de spécial. Je ne peux pas me morfondre quand il reste des ennemis à combattre. C’est vous qui êtes spéciale. Vous avez une profonde influence sur notre moral à tous.
Eirika : Moi ? Comment cela ?
Forde : C’est grâce à vous que nous trouvons la force de continuer. Ephraim et vous, vous risquez votre vie pour votre peuple. Vos conseils, vos ordres… Ils donnent un sens à nos vies.
Eirika : Un sens… à vos vies ?
Forde : Oui, nous vivons pour rendre son sourire radieux à votre beau visage.
Eirika : Oh!
Forde : Je me bats dans l’espoir de revoir votre sourire, pour effacer les inquiétudes qui plissent votre front. Si j’y parviens, je serai plus qu’enchanté de peindre votre portrait.
Eirika : Oh, Forde…
Forde : C’est ensemble que nous y parviendrons. Chaque jour qui passe est un pas de plus vers la fin de la guerre. Un pas de plus vers votre rêve.
Eirika : Oui!

Forde/Ephraim

Soutien C

Ephraim : Hé, Forde...
Forde : Oui ? Oh ! Qu'y a-t-il, sieur Ephraim ?
Ephraim : ... Que cachez-vous ?
Forde : Pardon ? De quoi parlez-vous ? Nous sommes au beau milieu d'un combat, vous savez. Au lieu de vous focaliser sur moi, concentrez-vous sur l'ennemi !
Ephraim : Non, Forde. Cessez ces cachotteries et montrez-moi ce que vous avez là.
Forde : Bien.
Ephraim : Qu'est-ce que c'est ? Une peinture ?
Forde : Non, euh... c'est une carte topographique ! Oui, c'est ça. C'est pour... élaborer notre stratégie de combat. Quand je me bats, j'aime regarder cette carte pour analyser la position de l'ennemi...
Ephraim : Mais... ce tableau représente clairement un paysage.
Forde : ...
Ephraim : Vous en êtes l'auteur ?
Forde : Euh... oui. Il y a longtemps.
Ephraim : Vous m'impressionnez, Forde. Vous maniez le pinceau aussi bien que l'épée ! Vous savez, quand Eirika et moi étions plus jeunes, nous faisions de longues balades à cheval. Nous aimions regarder le soleil se coucher derrière les montagnes. Nous parlions pendant des heures devant ce beau spectacle. Votre peinture me rappelle cette époque.
Forde : ... Sieur Ephraim...
Ephraim : Mais... le champ de bataille n'est sûrement pas l'endroit idéal pour vous adonner à votre passion. Et si quelque chose vous arrivait ?
Forde : Je ne suis pas stupide, sieur Ephraim. Je suis toujours sur le qui-vive. Je ne laisse jamais l'avantage aux ennemis qui croisent mon chemin. Eh bien, monsieur, bonne chance !
Ephraim : Hé... Vous n'êtes qu'un beau parleur.

Soutien B

Ephraim : Forde... vous ne faites pas l'imbécile, d'accord ?
Forde : Sachez que je ne fais jamais l'imbécile sur un champ de bataille, monsieur.
Ephraim : Au combat, peut-être. Mais à côté de Franz, vous semblez toujours à moitié endormi.
Forde : Vous comprendrez sûrement que c'est très irritant d'être constamment comparé à son frère. Contrairement à vous, la princesse a l'air si douce et raisonnable. Et tellement attentionnée !
Ephraim : Je vois. Oui, ce n'est pas facile quand on vous reproche de ne pas avoir les qualités de votre soeur ou de votre frère.
Forde : Vous trouvez aussi ? Alors, arrêtons tout cela et retournons nous battre.
Ephraim : Cependant...
Forde : Hem ? Qu'y a-t-il, sieur Ephraim ?
Ephraim : Eirika est toujours restée à mes côtés... dans les bons comme dans les mauvais moments. Sans elle, je serais incapable de sortir mon peuple de cette misère.
Forde : Je comprends ce que vous voulez dire, monsieur. A la mort de mes parents, j'étais abattu. Franz m'a aidé à faire face. Sans lui, je ne sais pas ce que je serais devenu...
Ephraim : Nous sommes devenus qui nous sommes, parce qu'ils nous ont toujours soutenus dans les moments difficiles. Gagnons vite cette guerre, Forde. Pour eux. Surtout pour eux.
Forde : ... Oui.

Soutien A

Ephraim : Comment allez-vous, Forde ?
Forde : Moi ? J'irai bien aussi longtemps que j'aurai une épée dans la main.
Ephraim : Ah, au fait, Forde... Quand vous aurez du temps, pourriez-vous me remontrer votre peinture ?
Forde : Vous voulez la revoir ? Pourquoi ?
Ephraim : La scène que vous avez peinte, c'est le Renais d'autrefois. Ces champs magnifiques et ces paisibles villages fermiers... Quand je contemple votre peinture, je peux oublier quelques secondes que nous nous trouvons sur un champ de bataille. Je veux reconstruire le Renais de votre tableau. Je veux restaurer ces paysages qui m'emplissent de bonheur quand je les contemple. Je voulais revoir cette peinture pour mieux m'en souvenir.
Forde : Si vous l'aimez tant, sieur Ephraim, je serais honoré de vous en faire cadeau.
Ephraim : Vraiment ? Vous êtes sûr, Forde ?
Forde : Bien entendu. Allez-y, prenez-la.
Ephraim : Merci, Forde ! C'est vraiment très beau. Vous avez étudié l'art ?
Forde : Non, j'ai juste... Lorsque j'étais jeune, je dessinais pour Franz. Notre père était souvent absent. Franz pleurait la nuit, car papa lui manquait. Mais je n'étais qu'un enfant. Je ne savais pas comment m'y prendre pour le consoler. Un jour, je lui ai montré un portrait de nos parents que j'avais dessiné. Soudain, Franz s'est arrêté de pleurer. C'est ainsi que je me suis mis à peindre.
Ephraim : Je vois...
Forde : J'ai une idée... Il y a quelque chose que vous pouvez faire en échange du tableau.
Ephraim : Et ce serait ?
Forde : Quand vous aurez atteint votre objectif et rendu à votre royaume toute sa gloire passée, pourrai-je avoir des vacances ?
Ephraim : Vous ne pensez donc qu'à vous prélasser ? Si vous voulez des vacances, il faut les mériter !
Forde : Très bien, très bien. Je vais donc continuer de risquer ma vie pour vous protéger, sieur Ephraim.
Ephraim : Je compte sur vous, Forde.

Forde/Franz

Soutien C

Franz : Mon frère.
Forde : Franz!
Franz : Je suis content de voir que tu es resté en un seul morceau! A cause du dernier combat, j’ai commencé à me faire du souci.
Forde : Moi aussi, je suis content que tu ailles bien. Au fait, félicitations! Ta technique de combat est parfaite.
Franz : Merci, Forde. Je n’arrête pas de penser à cette guerre. A ton avis, que va-t-il se passer ?
Forde : Aucune idée. Ce qui doit arriver arrivera, non ?
Franz : Il faut toujours que tu sortes des dictons débiles! Allez, dis-moi vraiment le fond de ta pensée ?
Forde : Hé, mais j’étais sérieux. Nous sommes les héros de notre époque, mais l’ennemi est en surnombre. Tout ce que je peux te dire, c’est que j’espère que nous gagnerons.
Franz : Pour gagner, il ne suffit pas d’espérer. Nous devons nous battre pour ça. Nous sommes des chevaliers de Renais. Notre devoir est de combattre.
Forde : Tu te prends trop au sérieux. Tu te comportes comme Kyle. Si tu prends ce combat trop à cœur, tu risques de commettre une grave erreur.
Franz : Tu crois ?
Forde : J’en suis sûr! C’est bien d’avoir le sens des responsabilités, mais il existe des choses bien plus importantes.
Franz : Je vois ce que tu veux dire.

Soutien B

Franz : Mon frère... As-tu repris la peinture ?
Forde : Hem ? Eh bien, oui... C'est mon passe temps. Et toi, tu pêches encore ?
Franz : Oui.
Forde : Qu'est-ce qui t'attire dans la pêche ?
Franz : Eh bien... ce n'est pas comme quand on chasse les autres animaux. Il faut plus de patience. Quand je tiens une canne à pêche, je sens mon bras qui se muscle.
Forde : Au repos, tu devrais t'arrêter de penser aux lances et aux épées.
Franz : Ce n'est pas tout...
Forde : Oui ?
Franz : Je me sens en paix avec moi-même.
Forde : Hum... La pêche semble être une activité agréable, capable de te faire oublier les horreurs du champ de bataille.
Franz : Oui, c'est exactement ça !
Forde : Et c'est important, n'est-ce-pas ? Il est parfois vital de s'arrêter pour faire le vide et se reposer, pas vrai ? Hé, tu devrais faire une pause pour aller pêcher dans le coin !
Franz : Hein ?! Au beau milieu d'une guerre ? J'espère que tu plaisantes !
Forde : Je ne t'ai pas dit d'y aller maintenant. Fais-le quand tu n'es pas de service. Tu réussiras peut-être à réapprovisionner nos réserves de nourriture.
Franz : Tu crois ?
Forde : Oui, bien sûr. Attrape-nous un gros poisson et je le mangerai. Tu ne peux pas refuser une offre pareille !
Franz : Hem ? Oh... d'accord.
Forde : J'ai maintenant une raison de me réjouir.
Franz : Hum... tu avais cette idée derrière la tête depuis le début ? Tu veux juste que je te ramène du poisson frais ?

Soutien A

Franz : Mon frère.
Forde : Franz, c'est le meilleur poisson que j'ai jamais mangé. Merci !
Franz : Alors que je pêchais, je me sentais un peu coupable. Je n'étais pas de service, mais nous sommes tout de même en temps de guerre. Bah, ce n'est pas si grave. Le général Seth semblait lui aussi apprécier cette partie de pêche.
Forde : Puisque tout le monde est content, il n'y a alors aucun problème.
Franz : … J'ai pris conscience d'une chose.
Forde : Ah bon, et de quoi ?
Franz : Tu es un modèle pour moi.
Forde : Franz, qu'est-ce qui te prend ? Soudain, tu...
Franz : Non, ce n'est rien de soudain. En y réfléchissant bien, c'est uniquement pour te ressembler que je suis devenu soldat. Et maintenant, je vais redoubler d'efforts pour devenir un aussi grand chevalier que toi.
Forde : Mais... Ça n'a pas de sens ! Tu as vu comme je suis paresseux ? A ta place, je suivrais un autre exemple.
Franz : Non, non. Tu aimes faire le pitre. C'est ce qui fait ton charme, non ? Mais quand le combat commence, tout le monde peut voir avec quelle aisance tu te bats.
Forde : Vraiment ?
Franz : Puisque je te le dis. Et je sais que tu aimes faire le clown, car tu veux donner aux soldats épuisés une occasion de sourire.
Forde : …
Franz : Et tu manies si bien la lance et l'épée que tu n'as pas d'égal parmi les chevaliers qui servent Renais, Frelia ou les autres nations.
Forde : Waouh. Je ne mérite pas autant de compliments...
Franz : Si tu peins, c'est uniquement pour acquérir une meilleure compréhension de la géographie et te servir de ces connaissances au combat.
Forde : Non... C'est juste un passe-temps. Cesse de me mettre sur un piédestal !
Franz : Je ne te surestime pas. Si ma mémoire est bonne, tu ne peins que des paysages, non ?
Forde : … L'unique et dernier portrait que j'ai fait était celui de maman.
Franz : De maman ?
Forde : Oublie ça, ce n'est pas important. Quoi qu'il en soit, je suis choqué. Oui, si tu cherches un modèle, il y a le général Seth.
Franz : Tu as raison. Le général Seth est quelqu'un d'admirable. Mais je ne lui voue que de l'admiration. C'est toi mon modèle.
Forde : … Je ne peux pas te dicter ce que tu dois penser. J'espère seulement que tu ne le regretteras pas.
Franz : Ne t'inquiète pas. Ça n'arrivera pas.
Forde : C'est ce que tu dis maintenant.
Franz : Oui, et c'est ce que je dirai dans dix ans ! Allez, fais attention à toi. A bientôt !
Forde : Franz... Tu dois survivre à cette guerre. Toi et moi, nous devons rentrer à la maison ensemble. Lorsque la guerre sera finie, nous reconstruirons nos vies.

Forde/Kyle

Soutien C

Kyle : Je te salue, Forde.
Forde : Quoi ? Oh, Kyle ! Comment vas-tu ?
Kyle : Que fais-tu ici ? Es-tu en train de peindre ?
Forde : Non ! Je... Eh bien, oui. En fait, c'est juste une ébauche. J'utilise ce morceau de charbon pour dessiner et colorier... comme cela.
Kyle : Tu sais que nous sommes au milieu d'un combat, n'est-ce-pas ? Et si quelqu'un te prenait au dépourvu et t'attaquait ?
Forde : Du calme, du calme. Ces images me permettent simplement de conserver des archives de nos combats.
Kyle : Et tu crois que je vais avaler ça ?! Tu es un cavalier. Il est temps que tes actes soient en accord avec ton statut.
Forde : Ça va, ça va. J'arrête. A tes ordres, sieur Kyle, commandant des chevaliers de Renais.
Kyle : Pourquoi faut-il toujours que tu compliques tout ?
Forde : Si tu veux que ça soit simple, cesse de me dire ce que je dois faire !
Kyle : Alors, cesse de faire le pitre sur le champ de bataille ! J'ai des choses bien plus intéressantes à faire que de venir te tirer les oreilles.
Forde : Hein ? Tu as dit quelque chose ?
Kyle : Rien ! Puisque tu te crois permis de jouer à l'artiste pendant que les autres se battent, entraînons-nous.
Forde : Quoi ?! Tu veux t'entraîner maintenant ?
Kyle : Tout à fait. J'utilise le temps d'une manière aussi efficace que possible. Je prends soin de mes armes, de mon cheval et de moi-même. Et ce n'est pas tout ! Je t'assure que le moral de nos troupes est bon et que nos hommes sont en sécurité.
Forde : Tu penses à tout, n'est-ce-pas ?
Kyle : Je suis chevalier. C'est là mon devoir.
Forde : Tu as vraiment besoin de relativiser et de prendre ton devoir moins au sérieux.
Kyle : Et toi, tu as besoin de prendre ton devoir plus au sérieux !

Soutien B

Forde : Mmmmmmm... Oh, pourquoi mes paupières sont-elles si lourdes ?
Kyle : Forde ! Comment peux-tu t'endormir sur un champ de bataille ?! C'est quoi ton problème ?
Forde : Pourquoi es-tu hors de toi ? Je te rappelle que j'essaie de faire la sieste.
Kyle : Tu ne cherches même pas à te protéger ? Pourquoi ? Tu es aussi imprudent qu'un petit enfant, tu sais ?
Forde : Bah, c'est la meilleure ! Quand tu étais petit, tu élaborais des stratégies pour t'emparer de la crèche. Tu as toujours eu la folie des grandeurs. Quand bien même, les filles étaient toutes folles de toi !
Kyle : Ne mélange pas tout ! Les femmes n'ont rien à voir dans tout ça !
Forde : Vraiment ? Oh, s'il te plaît ! N'est-ce-pas important pour toi d'avoir un héritier qui prendra la relève, une fois que tu seras parti ? Regarde ta soeur, Mia ! Elle est mariée et a une belle petite famille, non ? Je suis curieux de connaître celle qui succombera aux charmes d'un chevalier aussi tendu et crispé. Y as-tu déjà pensé ? Tu crois que tu vas la rencontrer dans cette guerre ?
Kyle : Ce n'est pas pour ça que je suis là !
Forde : Ah ah ah ah. Bien sûr que non. Mais je parie que tu plais autant aux femmes qu'avant, n'est-ce-pas ? Je te connais bien. Tu es un vrai gentilhomme, toujours respectueux et galant envers ces dames. Je me souviens que, quand tu étais plus jeune, tu volais au secours de la première petite fille que tu voyais pleurer. J'étais si impressionné. Tu étais si héroïque.
Kyle : Jamais je ne tournerai le dos à quelqu'un qui est en détresse. C'est l'attitude qu'un chevalier se doit d'adopter.
Forde : Oui, mais à l'époque, tu n'étais pas chevalier !
Kyle : Eh bien... c'est aussi l'attitude que doit adopter quelqu'un qui aspire à devenir chevalier !
Forde : Tu as réponse à tout ! Mais j'avoue que tu as tout mon respect. Tu es un homme bien.
Kyle : ...
Forde : Waouh ! Je t'ai embarrassé.
Kyle : Forde !

Soutien A

Kyle : Pfiouh...
Forde : Qu'est-ce qui ne va pas, Kyle ? Cette fois, c'est toi qui sembles fatigué.
Kyle : Oh, Forde. C'est toi. J'étais juste perdu dans mes pensées. J'avais besoin de respirer un peu. J'imagine que c'est pour ça que tu peins tes paysages, non ?
Forde : En effet. Tu comprends maintenant ? Chacun a besoin de se changer les idées, même sur le champ de bataille.
Kyle : Hélas, je ne peux pas laisser un soldat se servir du champ de bataille comme d'un atelier de peinture. Et si les recrues se mettaient à suivre ton exemple ? Mais je te comprends. Chacun a sa façon de faire le vide. Dis-moi... tu dessines depuis combien de temps ?
Forde : ...
Kyle : Qu'y a-t-il ? Tu ne sais plus quand tu as commencé ?
Forde : ... J'ai commencé à dessiner et à peindre à la mort de maman.
Kyle : Vraiment ?
Forde : Dans ma jeunesse, j'ai gagné un tournoi d'escrime...
Kyle : Je m'en souviens. Je suis arrivé deuxième.
Forde : Elle semblait plus se réjouir du portrait que j'avais fait d'elle que de ma victoire. Elle gardait toujours ce tableau près d'elle et le contemplait souvent. Mes aptitudes au pinceau la ravissaient plus que mes aptitudes à l'épée. Je n'avais jamais compris pourquoi. Du moins, jusqu'à récemment.
Kyle : La gentillesse et la douceur de ta mère ont toujours fait forte impression sur moi. Je suis désolé qu'elle soit tombée malade alors que tu étais si jeune.
Forde : J'ai de la chance, car il me reste des souvenirs d'elle. Franz, lui... il était trop jeune pour parler ou marcher. Voilà pourquoi j'ai laissé son portrait accroché au mur de la maison.
Kyle : Je comprends maintenant. Mais j'ignorais que c'était toi l'auteur de ce tableau. Quand tu étais petit, je me souviens que je te regardais t'entraîner à l'épée. Je voulais être comme toi et j'étais irrité de ne pas m'être plus entraîné. J'étais si frustré le jour où j'ai perdu ce tournoi contre toi. Voilà pourquoi j'ai intensifié mon entraînement et cherché à m'améliorer.
Forde : Je ne le savais pas...
Kyle : ...
Forde : Oh, comme je déteste raconter ma vie ! Pourquoi suis-je aussi bavard quand je suis avec toi ? Allons, partons.
Kyle : D'accord. Au fait, Forde...
Forde : Oui ?
Kyle : Quand la guerre sera finie, apprends-moi à peindre.
Forde : Très bien. Mais nous devons d'abord sortir d'ici vivants.
Kyle : Marché conclu.

Forde/Vanessa

Soutien C

Vanessa : Qu'est-ce que c'est, là-bas ?! Titania, allons voir ça de plus près ! Vous êtes blessé ? Vous allez bien ?!
Forde : Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz...
Vanessa : Hem ?
Forde : Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz...
Vanessa : Vous vous moquez du monde ! Comment pouvez-vous dormir quand la guerre bat son plein ? Guerrier effronté, il est l'heure de vous réveiller. Allez, debout, paresseux !
Forde : Mmmmmm... hein ? Zzzzzzzzz...
Vanessa : Quel spectacle affligeant ! Allons-nous-en, Titania ! Monsieur Flemmard semble avoir besoin d'un repos bien mérité.
Forde : Zzzzz... hein ? Vous avez dit quelque chose ?

Soutien B

Vanessa : Oh, regardez-moi qui est réveillé aujourd'hui.
Forde : Vous devez être l'un des chevaliers pégases de Frelia.
Vanessa : Mon nom est Vanessa.
Forde : Oh, c'est ça. Vanessa. Je suis Forde. Enchanté. Au fait, pourquoi ça vous étonne tant de me voir réveillé ?
Vanessa : L'autre jour en parcourant le ciel, je vous ai vu allongé sur l'herbe. Je croyais que vous étiez blessé mais en m'approchant, j'ai vu que vous étiez juste en train de dormir ! Je n'en croyais pas mes yeux ! J'étais si affligée que je vous ai laissé là. Puis j'ai eu peur que l'ennemi vous repère. J'ai donc fait demi-tour. Mais vous étiez déjà parti...
Forde : C'est ma stratégie. Ils approchent en baissant leur garde, et je les attaque par surprise.
Vanessa : Je n'en crois pas un mot.
Forde : Ah ah ah ! En tout cas, merci de vous être inquiétée pour moi.
Vanessa : Vous n'êtes pas du genre tendu ou calculateur, n'est-ce-pas ? Vous êtes si différent du prince...
Forde : Le prince de Frelia ? Ah, vous voulez parler du prince Innes. Je ne connais personne d'aussi stressé que lui. Mais je crois qu'il plaît beaucoup aux filles. Je parie que vous avez le béguin pour lui. Vous rougissez. On dirait que j'ai touché un point sensible !
Vanessa : Vous dites n'importe quoi !
Forde : Une romance entre le prince et l'un de ses chevaliers ? Quel scandale ! Quelle intrigue ! Ceci étant dit, vous avez le droit d'aimer qui vous voulez. Vous devez avoir une ribambelle de rivales, vu qu'il est prince. Il est plus facile d'être amoureux de quelqu'un avec qui vous pouvez rester vous-même. Personnellement, je trouve que je serais un partenaire idéal. Qu'en dites-vous ?
Vanessa : Euh... Partons, Titania. Nous avons perdu suffisamment de temps.
Forde : Vous partez déjà ?! Bien. A bientôt, alors ! Et gare aux archers !

Soutien A

Vanessa : Je crois que je vous ai mal compris.
Forde : Ah bon ? Et vous me comprenez mieux à présent ?
Vanessa : Oui. Vous avez travaillé pour moi depuis les coulisses.
Forde : Oui, mais ne vous en faites pas. J'ai l'habitude de ce genre de malentendu.
Vanessa : Eh bien... merci.
Forde : Hé hé hé. Mais de rien ! Et qu'en est-il du reste ?
Vanessa : De quoi parlez-vous ?
Forde : Suis-je donc si différent d'un prince ?
Vanessa : Euh...
Forde : Je sentais une énergie...
Vanessa : Une énergie ? Mais de quoi parlez-vous ?
Forde : Chaque individu dégage un type d'énergie qui lui est propre. Certaines énergies peuvent soigner les coeurs, d'autres peuvent redonner courage. Lorsque vous m'avez vu assoupi, je rêvais que je courais à travers champs. J'ai senti une énergie chaude envahir mon corps, soufflant sur mon visage avec la même douceur qu'un vent d'été. C'était probablement votre énergie qui m'a procuré de telles sensations.
Vanessa : Mon... énergie ?
Forde : Vous ne voulez pas sentir mon énergie ?
Vanessa : Euh... Je vous promets d'y réfléchir.