Soutiens possibles

Rennac/Colm
Rennac/Dozla
Rennac/L'Arachel
Rennac/Tethys

Rennac/Colm

Soutien C

Colm : Hé, toi ! Je connais ton secret.
Rennac : Hein ? Mon secret ?
Colm : Tu es aussi un voleur, pas vrai ? Crois-tu qu'une telle conduite est acceptable, quand on fait partie de l'entourage d'une princesse ?
Rennac : Ah ah ah ! Où as-tu appris à si bien parler, jeune homme ? Non que cela te concerne, mais Son Altesse sait déjà tout sur mes... passe-temps. Tu n'essaierais pas, par hasard, de me faire du chantage ? C'est amusant. Jamais je n'aurais pensé me faire réprimander par un enfant !
Colm : Hé, vieux chnoque, arrête de me rabaisser ! Je ne suis pas un enfant. Je suis Colm ! Et je ne te fais aucun chantage. Je suis juste surpris de voir un voleur tiré à quatre épingles.
Rennac : J'en déduis que tu fais partie de la profession. Les chiffons que tu portes te trahissent. Tu n'as peut-être aucune fierté à soigner ton apparence, mais je suis différent. Tu vois cette veste ? Ses broderies sont en soie, une mode que j'ai lancée à Carcino. Ça t'étonne car tu ne vois aucun point de couture, n'est-ce-pas ? C'est normal, car ils se trouvent à l'intérieur de la veste. Mais je ne vais pas te les montrer. Un homme cultivé et raffiné se soucie de chaque détail. Je perdrais mon temps à essayer d'expliquer tout ça au pauvre enfant que tu es.
Colm : Pourquoi te vantes-tu d'une chose aussi laide ? Et sache que je ne suis pas un pauvre enfant ! Mon Dieu, je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi irritant que toi !
Rennac : Oh, ne monte pas sur tes grands chevaux, mon pauvre enfant ! Si tu veux devenir comme moi, fais-toi plus d'argent et travaille ton habileté. Le but du jeu, c'est de devenir riche. L'argent est tout ce qui compte. C'est ta seule bouée de secours. Travaille dur pour fuir la pauvreté.
Colm : Primo, je ne veux surtout pas devenir comme toi ! Secundo, je vais te montrer de quoi je suis capable !
Rennac : Attention à ne pas te froisser un muscle, mon pauvre enfant.

Soutien B

Rennac : Hé, petit bonhomme, tu as réussi à te faire un peu d'argent ?
Colm : Arrête de me parler comme si j'avais dix ans ! On raconte que ton père est un riche marchand de Carcino.
Rennac : Oui, et alors ? Mon père est un riche marchand et son fils est un voleur. Nous formons une belle famille, non ?
Colm : Puisque tu es riche, tu n'as pas besoin de voler. Tu as les moyens de t'acheter tout ce que tu désires.
Rennac : Tu es un garçon tellement naïf ! Un jour, tu seras aussi mûr que le fruit qui traîne depuis plus d'un mois dans mon sac.
Colm : Qu'est-ce que tu veux dire ? Et puis d'abord, les fruits secs, je n'aime pas ça !
Rennac : Oh, c'est vraiment dommage. Ecoute, mon garçon. Tous les marchands sont près de leurs sous. C'est un trait marquant de leur personnalité. Mon père était particulièrement avare. Il ne donnait jamais rien. Nous devions travailler pour tout ce que nous avions. Mes frères et moi, nous avons appris très tôt la valeur de l'argent. Tu comprends maintenant ?
Colm : Ce n'est pas facile d'être le fils d'un marchand, n'est-ce-pas ? Etre obligé de travailler à un âge précoce. J'ai également eu une enfance difficile. Je devais chasser et jardiner avec mon père. On dirait que nos vies ne sont pas si différentes, après tout.
Rennac : Chasser et jardiner, ce n'est pas comme suer au travail. Si c'était la même chose, nous aurions évolué de la même façon.
Colm : Eh bien, je vais te montrer ! Un jour, en te réveillant, tu remarqueras que quelque chose d'important pour toi aura disparu ! Je t'aurai prévenu, mon vieux !
Rennac : Tu sais, avertir les gens de tes plans, ce n'est pas un très bonne stratégie. Bref, je suis impatient de te voir à l'oeuvre.

Soutien A

Rennac : Bonjour, petit bonhomme. Je ne t'entends plus te vanter. Je pensais que tu avais peut-être tiré un trait sur tes plans.
Colm : Je suis du genre coriace. Je suis venu te voir car... Attends, tu n'as rien remarqué ?
Rennac : Qu'est-ce que je n'ai pas remarqué ?
Colm : Ah ah ah ! J'ai gagné !
Rennac : Tu m'as vraiment volé quelque chose ?! Ne me dis pas que... Ah ah !
Colm : Tu as donc enfin remarqué ! Oui, j'ai secrètement volé les broderies de ta veste. Alors, que penses-tu de mes méthodes ?
Rennac : En effet, les broderies ne sont plus là. Joli travail. Mais il est encore trop tôt pour chanter victoire. Les broderies représentaient un poney, n'est-ce-pas ?
Colm : Hein ? Oui...
Rennac : Malheureusement, c'étaient des fausses. Je savais que tu allais essayer de les voler. Je les avais donc remplacées. Les broderies originales représentent un phénix. Mais je ne te les montrerai pas. Non, jamais.
Colm : Tu n'es pas très fair-play !
Rennac : Dans cette profession, tout est permis. Mais je suis impressionné. Je n'aimerais pas être ton ennemi.
Colm : Hé hé hé... moi non plus. Je suis content que nous soyons alliés. Allez, rends-moi mes bottes maintenant !

Rennac/Dozla

Soutien C

Rennac : Ah... Pourquoi le destin s'acharne-t-il sur moi ?
Dozla : Ah, Rennac. Tu sembles ravi d'avoir retrouvé L'Arachel. Je suis content que nous soyons tous en un seul morceau !
Rennac : Tu n'as pas changé, Dozla. Ta méconnaissance de la psychologie humaine ruine toute conversation. Je suis malheureux, mon vieux ! Ma mauvaise fortune me met hors de moi ! Tu es un serviteur qui a juré de servir la princesse L'Arachel. Si tu es ici, c'est à juste titre. Mais moi, je ne suis qu'un employé temporaire ! Je ne suis pas son valet !
Dozla : Bouah ah ah ! Tu es toujours aussi intéressant. Comme d'habitude, j'ai du mal à te suivre, mais...
Rennac : Ce n'est pas une conversation pour te divertir, et elle est simple à suivre ! J'apprécie d'être dans cette armée, mais voyager de nouveau avec elle... Je n'ai toujours pas reçu mes appointements pour mon dernier travail.
Dozla : Oh, c'est donc une histoire de sous ? Alors, ne t'inquiète pas, Rennac. Tout ce que tu as à faire, c'est protéger la princesse L'Arachel jusqu'à son retour à Rausten. Si tu réussis, Sa Majesté te paiera le montant que tu auras fixé.
Rennac : C'est ce qu'on m'a dit la dernière fois, mais as-tu une idée de ce que je désire ? Lorsqu'elle m'entendra, Sa Majesté aura certainement un arrêt cardiaque !
Dozla : C'est 1000 écus que tu veux ?
Rennac : Quoi ? Ça ne suffirait même pas pour acheter une épée digne de ce nom !
Dozla : 5000 écus, alors ?
Rennac : Tu devrais apprendre à aligner les zéros, mon vieux.
Dozla : Oh, toutes mes excuses. Tu veux 500 écus, c'est ça ?
Rennac : Non ! C'est moins, et ça ne peut pas être moins !!! Je veux plus ! Je veux 50 000 ! 50 000 écus ! Et je tirerai 50 000 oreilles pour obtenir mon dû ! Quelqu'un finira bien par m'écouter !
Dozla : Oh, ça y est. Je comprends ! Il te faut 50 000 oreilles, c'est ça ? Très bien. Lorsque nous serons à Rausten, je rassemblerai 50 000 personnes ! Attends... ça fait 100 000 oreilles. Bref, tu auras autant d'oreilles que tu voudras !
Rennac : C'était une métaphore, andouille ! Bah ! Je n'aurais pas dû me plaindre.

Soutien B

Rennac : La vie... est une créature bien capricieuse, n'est-ce-pas ?
Dozla : Pourquoi ce défaitisme, Rennac ? Sans espoir, toute victoire est impossible !
Rennac : Ce voyage m'a appris le caractère éphémère et aléatoire de la vie. Ah, à quelle fin travaillons-nous aussi dur dans ce monde impitoyable ? Pourquoi est-ce que nous vivons ?
Dozla : Pourquoi est-ce que nous vivons ? Eh bien, si on ne vit pas c'est qu'on est mort, et... Euh... si on est mort, on ne peut plus manger, et... Qu'est-ce que je disais déjà ? Je crois que je commence à avoir faim. Je me demande ce qu'il y a au menu de ce soir. Mon estomac gronde !
Rennac : Comme la vie doit être douce quand remplir son estomac est le seul souci qu'on ait ! Et, mon vieux, tu n'es pas le seul dans ce cas-là. Je suis sûr qu'une certaine demoiselle n'a elle aussi aucune inquiétude.
Dozla : Quoi ? Tu veux parler de la princesse L'Arachel ? Ma princesse croit que le monde sera ce qu'elle désire qu'il soit. Le mot "inquiétude" a un sens qui lui échappe totalement.
Rennac : C'est une position fort enviable. Moi, je suis le fils d'un riche marchand de Carcino. Je croyais qu'on pouvait changer le monde avec de l'argent. L'argent était tout ce qui comptait. Je croyais que quand on était riche, il ne restait plus rien d'inaccessible ! J'aimais l'argent ! J'adorais l'argent ! Est-ce que tu comprends ?
Dozla : C'est une chance d'avoir pour père un riche marchand.
Rennac : Il y a des gens qui peuvent tout achever sans un seul écu... Elle est dominatrice et égoïste, mais elle nous mène tous à la baguette. C'est un talent que les gens normaux ne possèdent pas.
Dozla : C'est ma princesse L'Arachel ! Elle rend l'impossible possible ! Tu es avec elle, car elle a fait une forte impression sur toi, n'est-ce-pas ?
Rennac : Une forte impression ? Je suis plutôt choqué et j'ai le cerveau gelé.
Dozla : Quoi ? Ton cerveau est gelé ? Aurais-tu oublié ton chapeau ? Laisse-moi faire. Je vais le dégeler.
Rennac : Arrête tes bêtises ! Je parlais au sens figuré ! Tu comprends ? Le contraire du sens propre ? Tu es trop fort pour faire ce genre de plaisanterie ! Arrête ça !
Dozla : Bouah ah ah ! Je te taquinais !
Rennac : Pfff... Décidément, les deux font la paire. Tu sais que tu es le seul qui arrive à supporter la princesse L'Arachel, vieille branche ?

Soutien A

Dozla : Rennac, j'étais en train de réfléchir à quelque chose. Ces combats sont difficiles pour le vieil homme que je suis. Il est probable que je ne puisse pas rester jusqu'à la fin.
Rennac : D'où te vient cette drôle d'idée ? J'espère que ce n'est pas un présage.
Dozla : Je veux voir la princesse L'Arachel dans une belle robe blanche un jour. C'est mon rêve le plus cher : la voir mariée et heureuse.
Rennac : Ton rêve ne va pas se réaliser juste parce que tu me le racontes. Trouver un prince digne qui accepte d'épouser la princesse L'Arachel ? Ça relève du miracle.
Dozla : Si je finis en nourriture pour corbeaux et que je ne peux pas escorter la princesse à la maison, je veux que tu prennes soin d'elle à ma place.
Rennac : Hein ? Pourquoi moi ? Je refuse ! Tu ne peux pas me forcer. Désolé, mais c'est non ! C'est toi son serviteur, vieille branche. Je suis une simple escorte, un voleur. Après cette guerre, je recevrai mon dû et je disparaîtrai. Suis-je assez clair ? La princesse L'Arachel ne quittera probablement plus Rausten. Cet avenir ne m'attire pas du tout.
Dozla : Tu es si égoïste, Rennac... Je suis déçu. Je suis sûr qu'elle sera très jolie. La princesse L'Arachel, en jeune mariée... Quand je ferme les yeux, je peux voir le glorieux spectacle que ce sera.
Rennac : Si tu as juste besoin de quelqu'un qui t'écoute, je veux bien faire un effort. C'est quel genre de spectacle ?
Dozla : Un couple d'amoureux qui échange des voeux sacrés. Les citoyens de Rausten, plus euphoriques que jamais !
Rennac : "Félicitations, dame L'Arachel !" "Toutes nos condoléances, mon prince !"
Dozla : Les jeunes mariés souriront et salueront les foules au passage du carrosse royal. Peux-tu voir les fleurs ? Les couleurs dorées et argentées des gemmes qui brillent au soleil ?
Rennac : Quoi ? Leur carrosse est incrusté de gemmes ? Je ne peux pas manquer ça ! Je serai dans la rue, arborant un drapeau, puis je courrai les féliciter !
Dozla : Tu es sérieux ? C'est une heureuse nouvelle ! La princesse L'Arachel sera surprise de te voir courir derrière eux !
Rennac : Oui, et elle me regardera avec un visage béat et elle dira : "Oh, Rennac. Que faites-vous ici ? Allez, mettez-vous en rang et ne soyez pas à la traîne !"
Dozla : Puis la princesse L'Arachel fera le tour du monde pour sa lune de miel. Oui ! Tu seras son garde du corps lors de ce voyage. Fantastique ! Magnifique !
Rennac : Non ! Tu t'emballes !
Dozla : Tu es maintenant le serviteur de la princesse L'Arachel, corps et âme. Bouah ah ah !
Rennac : J'ai la terrible impression que je ne pourrai jamais me défaire de la princesse L'Arachel...

Rennac/L'Arachel

Soutien C

L'Arachel : Juste un instant, Rennac.
Rennac : Zut !
L'Arachel : Qu'est-ce que ce "Zut !" signifie ? Suis-je d'une compagnie aussi désagréable ?
Rennac : C'est juste que j'ai du mal à me concentrer quand il y a des gens bruyants autour de moi.
L'Arachel : Des gens bruyants ? Que vous êtes grossier ! N'auriez-vous pas pu dire "démonstratifs" ou "flamboyants" ?!
Rennac : Mais ce serait un mensonge ! Vous être réellement bruyante. Vous rendez-vous compte que vous criez en ce moment même ?
L'Arachel : Crier ? Moi ?! Jamais ! Vous allez trop loin ! Rennac, n'oubliez pas que votre première mission est de me protéger.
Rennac : Ce n'est désormais plus le cas. Ces gens respectent mes capacités et apprécient mes compétences.
L'Arachel : Très bien. Je concède que vous êtes d'une grande utilité au combat. Cependant, Rennac, vous n'avez aucune idée de comment on traite une dame ! Je vous conseille de vous presser d'apprendre les bonnes manières.
Rennac : De nous deux, qui est le plus impoli ? Je suis un gentilhomme. Par exemple, je me suis fait une petite réputation de bon danseur.
L'Arachel : Vous ? Un danseur ? Vous êtes trop flatteur envers vous-même !
Rennac : Vous croyez que je ne sais pas danser ? Dans ce cas, testez-moi ! Allez, descendez de votre cheval.
L'Arachel : Moi ? Danser avec vous ? Croyez-vous que je vais m'abaisser à danser avec un roturier ? Vous savez aussi bien que moi que mon rang me l'interdit.
Rennac : Ce n'est pas une question de rang. Dansons et vous verrez. A moins que... Attendez une minute ! Et si c'était vous qui ne saviez pas danser ?!
L'Arachel : Rennac ! Vous dépassez les bornes ! Très bien ! Puisque vous osez dire de tels blasphèmes, je n'ai pas le choix ! Lors de notre prochaine rencontre, je testerai vos vantardises moi-même ! Mais comprenez qu'il est déplacé que je danse avec quelqu'un de votre statut. Parce que je vous fais cette faveur, j'attends de vous de la reconnaissance. Vous comprenez ?!
Rennac : Oui, oui. Je comprends.
L'Arachel : Très bien. Je vous conseille d'utiliser le temps qu'il vous reste pour vous entraîner.
Rennac : Maintenant, c'est vous qui dépassez les bornes ! Vous allez regretter ce que vous venez de dire.

Soutien B

L'Arachel : Ah, Rennac. Nous nous rencontrons enfin. Vous souvenez-vous de notre accord ?
Rennac : Dame L'Arachel ! Bien sûr que je m'en souviens, mais... Ce n'est pas l'endroit idéal pour danser, vous ne trouvez pas ?
L'Arachel : Cessez de chercher des prétextes ! Vous devez être disponible quand je vous le demande, monsieur. Allons-nous danser à la fin ?!
Rennac : Vous êtes sérieuse ?! Ici ? Mais c'est grotesque ! C'est ridicule...
L'Arachel : Très bien. Commençons.
Rennac : Ça va, je connais la chanson. Oh, quelle plaie...
L'Arachel : 1... 2... 3... Pas lent... lent... Rapide, rapide, lent... Ah ! Oh... Pas mal... Non, c'est bien... Très bien même... Vous SAVEZ danser ! Vous êtes bien meilleur que ce que je pensais.
Rennac : Merci. Mon père était marchand. Nous étions régulièrement invités dans des bals. Je devais danser avec les femmes et les filles de ses associés. Puis j'y ai pris goût et j'ai commencé à m'entraîner pour améliorer mes pas.
L'Arachel : Vraiment ? Je vois. Ce n'est pas très fair-play d'avoir gardé ce secret. Vous dansez avec aisance et élégance. Toutefois, votre façon de traiter les dames laisse à désirer. De plus...
Rennac : Stop. Je n'ai pas le temps de papoter. Je dois partir. Adieu.
L'Arachel : Attendez, Rennac ! Oh ! ... J'ignore pourquoi, mais je suis très contrariée.

Soutien A

Rennac : Pfff...
L'Arachel : Ne savez-vous pas que c'est impoli de soupirer en voyant quelqu'un, Rennac ? Vous avez beau être un bon danseur, vos mouvements sveltes et légers ne suffisent pas à compenser vos mauvaises manières. Si vous étiez sincèrement heureux de me voir, vous ne soupireriez pas ainsi. Dites-moi, Rennac, qu'est ce qui pourrait faire votre bonheur ?
Rennac : Laissez-moi réfléchir... Mmmm... Je ne me suis jamais posé la question. Sous la pression, je dirais l'argent.
L'Arachel : L'argent, dites-vous ? Si vous étiez riche, vous seriez heureux. C'est bien ça ?
Rennac : Eh bien, quand on a de l'argent, on peut acheter tout ce qu'on désire. Les mercenaires se battent pour l'argent. Les chevaliers, quant à eux, risquent leur vie parce qu'ils ont prêté serment. Mais il y a plus. Ils acquièrent un certain statut social en échange de leur serment.
L'Arachel : Donc, en obtenant tout ce qu'on désire, on est heureux ? C'est ça ?
Rennac : Où voulez-vous en venir ?
L'Arachel : Au lieu de vous lamenter sur ce que vous ne posséder pas, vous devriez vous réjouir de ce que vous avez. C'est une leçon qu'il est primordial d'apprendre, vous ne pensez pas ? N'est-ce-pas là la route qui mène au vrai bonheur ?
Rennac : Dame L'Arachel... Je sais que vous voulez bien faire en disant ces choses-là. Mais quand je sais que ça vient de la part de quelqu'un qui a tout, je trouve que c'est un peu abuser !
L'Arachel : Ceci n'a rien à voir avec mon statut. Et pourquoi avez-vous besoin d'argent ou de notoriété, puisque vous m'avez moi ! L'honneur de me servir est le plus grand bonheur que vous puissiez connaître.
Rennac : C'est donc ça le fond de votre pensée ?
L'Arachel : Vous servez une femme belle et adorable. Nombreux sont ceux qui rêveraient d'être à votre place. Il est impossible d'aspirer à un bonheur supérieur à celui-ci.
Rennac : ... Je me suis toujours demandé, madame, comment votre ego a pu enfler à ce point...
L'Arachel : Vous vous plaignez beaucoup trop ! Venez, Rennac. Il est temps de partir. Suivez-moi et évitez d'être à la traîne.
Rennac : Ah, dame L'Arachel ! Parfait... Le vrai bonheur ? Est-ce vraiment ce qu'on ressent quand on est heureux ?

Rennac/Tethys

Soutien C

Rennac : Etes-vous Tethys, la danseuse qui envôute son public ?
Tethys : Puis-je savoir qui vous êtes ?
Rennac : Oh, vous ne me connaissez pas ? Je suis déçu. Je suis Rennac de Carcino. Soyez indulgente avec moi...
Tethys : Je suis enchantée, Rennac. Mais je suis très occupée. Vous voulez bien repasser une autre fois ?
Rennac : Oui, d'accord. Une autre fois.
Tethys : Oui.
Rennac : Et peut-être que vous pourrez dans rien que pour moi.
Tethys : Comment ? Bien sûr, je danserai si vous me le demandez. Mais rien que pour vous ? Essayeriez-vous de me courtiser ? Si c'est le cas, arrêtez. J'ai...
Rennac : Non, là n'est pas mon intention. Cependant, toutes celles qui ont prétendu ne pas être intéressées ont fini dans mes bras.
Tethys : Eh bien, dans ce cas, je vais garder un oeil sur vous. S'il s'avère que vous êtes un bon parti, je réviserai mes positions.
Rennac : C'est un compromis qui me convient. Je vous demande donc d'observer ma conduite de très près. Au revoir.
Tethys : Oh là là... Il n'a aucun sens de l'humour ! J'espère que ma plaisanterie ne l'a pas encouragé.

Soutien B

Rennac : Ah, ma belle Tethys ! C'est une joie de vous revoir. Alors ? Ai-je déjà conquis votre coeur ?
Tethys : Eh bien... votre conduite est... irréprochable. Mais il vous reste encore un long chemin à faire.
Rennac : N'êtes-vous pas trop sévère avec moi ? Auriez-vous une requête particulière ?
Tethys : Oh, eh bien... pourriez-vous m'apporter quelque chose ?
Rennac : Vous apporter quelque chose ? Vous voulez un cadeau, c'est ça ? Très bien. Que désirez-vous ?
Tethys : Hum...

Soutien A

Tethys : Oh.
Rennac : Tethys. Je vous cherchais. Vous n'essayeriez pas de m'éviter, par hasard ?
Tethys : Oh, bien sûr que non. Hi hi hi...
Rennac : Vous souvenez-vous de l'objet de notre précédente discussion ? Je l'ai là. Vous voulez bien regarder ?
Tethys : Oh, oui. Ça. Bien sûr.
Rennac : Vous avez oublié ce que vous m'avez demandé, n'est-ce-pas ?
Tethys : Ce n'est... pas vrai.
Rennac : Dans ce cas, regardez. Voici votre cadeau.
Tethys : Oh...
Rennac : Comment le trouvez-vous ?
Tethys : Il est très joli.
Rennac : Il est aussi gros qu'un poing. Et des reflets rouges, blancs et bleus parcourent la surface de ses pierres précieuses.
Tethys : Je n'y crois pas !
Rennac : Avez-vous dit quelque chose ?
Tethys : Non, rien.
Rennac : Eh bien, j'ai apporté ce présent pour vous, comme promis. Ça prouve que je suis digne de vous, n'est-ce-pas ?
Tethys : Oui. Malgré les apparences, je me rends compte que vous êtes persévérant. Est-ce que ça fait de vous un bon parti ? Je n'en suis pas convaincue.
Rennac : Vraiment ? Je suis déçu. Vous désirez autre chose ?
Tethys : Laissez-moi réfléchir... Oui, il y a autre chose.

" Et pourquoi avez-vous besoin d'argent ou de notoriété, puisque vous m'avez moi ! "

Plus narcissique tu meurt

Rennac quoi.