Soutiens possibles

Duessel/Amelia
Duessel/Cormag
Duessel/Ephraim
Duessel/Knoll

Duessel/Amelia

Soutien C

Amelia : Général Duessel !
Duessel : Ah, c'est vous, Amelia.
Amelia : Oui ! Oh, vous n'êtes pas blessé, n'est-ce-pas, général Duessel ? Nous nous battons tous si dur, mais vous semblez ne pas être fatigué du tout. Vous êtes un homme impressionnant.
Duessel : ...
Amelia : Qu'y a-t-il, général Duessel ? Quelque chose ne va pas ?
Duessel : Oh, euh, désolé. Votre... Dès le premier regard que j'ai posé sur vous, votre visage... J'étais sûr de l'avoir vu avant.
Amelia : Vraiment ? Vous voulez dire, avant que je rejoigne l'armée de Grado ?
Duessel : Tout à fait, mais je ne me rappelle pas où je l'ai vu... La vieillesse a ses défauts.
Amelia : Ne dites pas de bêtises ! Vous êtes encore si jeune, général Duessel !
Duessel : Eh bien, vous avez maintenant mon attention ! Pourquoi êtes-vous venue voir ce vieux soldat ?
Amelia : Même parmi les jeunes chevaliers, vous n'avez pas d'égal. Et, euh...
Duessel : Ah ah ! Je ne suis pas si vieux que ça ! Ne gaspillez pas votre salive pour flatter mon ego.
Amelia : Ah... euh... Je suis désolée
Duessel : Non. Ne vous excusez pas. En fait, j'apprécie votre compagnie. Et je suis sûr que je ne suis pas le seul dans cette armée à ne penser que du bien de vous. Le combat est féroce, Amélia. Faites très attention à vous ! Je tâcherai de vous protéger aussi longtemps que vous resterez près de moi. Si vous avez besoin de moi, je serai là en un éclair. Battez-vous sans vous inquiéter.
Amelia : Oui, général ! Merci beaucoup. Me battre à vos côtés, général Duessel, est un grand honneur. Bien, je dois y aller.
Duessel : Ah bientôt ! (elle part) … Mais... je ne sais plus où...

Soutien B

Duessel : Amelia.
Amelia : Général Duessel.
Duessel : On dirait que désormais, vous maniez la lance avec aisance.
Amelia : Oui, général ! Merci.
Duessel : Vous avez bien fait de choisir cette arme. Elle vous sied à merveille. La lance augmente votre portée d'attaque et vous permet de frapper plus fort. Même une épée ne vous aurait pas offert autant de puissance. Chaque arme a des caractéristiques uniques. Vous savez que certaines armes sont plus puissantes que d'autres ?
Amelia : Vous voulez parler du Triangle des Armes ?
Duessel : Tout à fait. Et apparemment, votre niveau de maîtrise de la lance est excellent. Si vous persévérez dans vos efforts, vous améliorerez votre force et votre précision.
Amelia : Vraiment ? Ah, je suis heureuse.
Duessel : Hum, pour commencer, la lance est une arme relativement complexe... Mais les attaques se composent de trois mouvements extrêmement simples. Pied droit, pied gauche et lancer.
Amelia : Pied droit, pied gauche et lancer... Je vous suis.
Duessel : Excellent ! Mais écoutez, Amelia.
Amelia : Oui ?
Duessel : Parce qu'ils sont simples, il est facile de les apprendre mais très difficile de les perfectionner. Il n'existe pas de techniques plus puissantes et plus pures. Entraînez-vous à parfaire chaque geste. Et souvenez-vous que la lance est une arme aussi redoutable que subtile.
Amelia : Oui, général !
Duessel : Il va sans dire que les autres armes ont elles aussi leurs points forts. Les épées sont des armes simples à utiliser et très pratiques, tandis que les haches possèdent une force dévastatrice. Il faut apprendre à manier chaque type d'arme. Si vous maîtrisiez tous les types, vous deviendrez invincible. A condition, bien sûr, que vous dépassiez vos propres affinités naturelles. Pour commencer, vous devez vous cantonner à essayer de maîtriser un type d'arme. Vous pourrez ensuite changer d'arme au fur et à mesure, jusqu'à toutes les maîtriser. C'est ainsi que j'ai procédé moi-même. C'est ce qu'on appelle la « multicompétence ». J'aimerais vous en dire plus sur les différents types d'arme, mais cette leçon devra attendre.
Amelia : Waouh... Général Duessel, vous en connaissez un rayon sur les armes, n'est-ce-pas ? Je ne m'étais même pas rendu compte de mes progrès. J'y vais !
Duessel : Qu'y a-t-il ? Où allez-vous ?
Amelia : Je veux appliquer les conseils que vous venez de me donner. Les bases... pied droit, pied gauche, lancer. C'est bien ça ?
Duessel : Hum, c'est exact. Cependant... J'apprécie votre enthousiasme, mais il n'y a pas le feu au lac !
Amelia : Pour être honnête avec vous... Il y a quelqu'un, un chevalier de Renais, contre lequel je ne veux pas perdre.
Duessel : Ah.
Amelia : Il ne s'agit pas d'un duel ou d'un règlement de comptes. C'est juste que nous suivons de près les progrès de chacun et... Bref, c'est juste entre nous.
Duessel : Je vois. Je pense que c'est une bonne source de motivation. Allez-y.
Amelia : Oui, général ! Oh... Je crois que je vais m'entraîner, euh, là-bas. Si vous me regardez, ça va me déconcentrer. Je préfère m'exercer toute seule. Je reviendrai plus tard pour vous faire une petite démonstration.
Duessel : Entendu.
Amelia : Génial ! À tout à l'heure ! (elle part)
Duessel : Ah ah ah... Que d'énergie ! Je me sens tout rajeuni quand elle est près de moi.Ce n'est qu'une enfant, mais un jour, elle deviendra une femme belle et gracieuse. Oh, ce visage... où l'ai-je... !!! Un instant... serait-ce possible ? Oui ! Je m'en souviens ! J'en suis sûr à présent ! Amelia ! Amelia ! Où peut-elle bien être ?!

Soutien A

Duessel : Amelia ! Ah, vous voilà !
Amelia : Oh, général Duessel.
Duessel : Je vous cherchais et je vous ai enfin retrouvée.
Amelia : Que se passe-t-il ? C'est la première fois que je vous vois aussi agité !
Duessel : Je dois vous demander quelque chose. Non, j'aimerais vous dire quelque chose.
Amelia : Euh, très bien. Je vous écoute.
Duessel : Je me souviens. Je vous ai dit que votre visage m'était familier, n'est-ce-pas ?
Amelia : Euh, oui.
Duessel : Ça y est, je me souviens.
Amelia : Oh, vraiment ? Ne me faites pas attendre, dites-moi tout.
Duessel : … Amelia. Comment s'appelle votre mère ?
Amelia : !!! … Maman...
Duessel : ...
Amelia : Ma mère s'appelle... Melina.
Duessel : Et que lui est-il arrivé ?
Amelia : Des bandits l'ont enlevée alors que je n'étais qu'une enfant. J'avais déjà perdu mon père et j'étais totalement... sniff... Je suis désolée... … Je suis seule au monde... …
Duessel : … J'avais raison ! Vous pouvez être rassurée, Amelia. Votre mère est vivante. Elle va bien.
Amelia : Comment ?!
Duessel : Ça remonte à quelques années. Je dirigeais une patrouille non loin de la frontière de Grado. Nous avions surpris un groupe de bandits. Nous nous sommes battus. Après nous être débarassés d'eux, nous avons sauvé une pauvre femme qu'ils retenaient prisonnière. Nous avions compris qu'elle avait été kidnappée dans un village, mais elle était en état de choc. En fait, à cause du traumatisme qu'elle avait subi, elle était devenue amnésique. Elle avait tout oublié. Son corps était très affaibli. Elle pouvait à peine parler. Elle nous a fait tellement pitié que nous l'avons emmenée dans un village paisible que nous connaissons bien. Là-bas, nous lui avons offert un logis pour lui permettre de reprendre des forces et de vivre en paix. Après quelques années, elle était complètement rétablie. Petit à petit, elle s'est rappelée les souvenirs perdus de son passé. Ce n'est que récemment qu'elle s'est souvenue de sa fille. J'ai pris quelques jours de congés pour aller visiter son visage natal. Mais les habitants m'ont dit que sa fille avait quitté le village quelques temps auparavant. Personne ne savait où elle était allée. J'avais perdu tout espoir de la retrouver. Et voilà que je la rencontre au moment où je m'y attendais le moins...
Amelia : (elle s'avance) C'est impossible ! Cette femme... Comment s'appelle-t-elle ?
Duessel : Elle s'appelle Melina. Amelia, c'est votre mère.
Amelia : Comment ?! Vous... en êtes sûr ?
Duessel : Absolument certain. La ressemblance est frappante. Il n'y a pas de doute possible. N'est-ce-pas merveilleux, Amelia ?
Amelia : Ma... mère... Sniff... Merci ! Merci...
Duessel : Mm...
Amelia : Sniff... ouinh... Ouinh... ouiiiinnnnh !!!
Duessel : Amelia...
Amelia : Je vous... remercie... Sniff... je vous... remercie... Sniff...
Duessel : Je, euh, suis heureux pour vous, Amelia... Sniff... Oh, non. Ces conduits lacrymaux ont dû se desserrer avec l'âge... Sniff... Sniff....

Duessel/Cormag

Soutien C

Duessel : Cormag…
Cormag : Sieur Duessel.
Duessel : Vous allez bien ?
Cormag : Comme vous pouvez le voir, je me porte bien.
Duessel : Je ne parle pas de votre état physique. C’est votre état spirituel qui me préoccupe.
Cormag : …
Duessel : Je suis ici parce que j’ai moi-même pris la décision de quitter Grado. Heureusement, l’un des chefs est une vieille connaissance à moi. Je n’ai pas le cœur tranquille pour autant mais j’ai trouvé une cause à laquelle je peux croire. Cependant, vous…
Cormag : Moi aussi, j’ai choisi d’être ici. Il est inutile de vous inquiéter. Moi, j’ai la foi. Peu importe où je me trouve. Peu importe où je vais et ce que je fais, je suis sûr que mon frère comprendrait.
Duessel : Cormag.
Cormag : De plus, général Duessel, vous faites vous aussi partie de cette armée. Il n’y a pas de honte à se battre avec l’homme qu’on surnommait l’Obsidienne.
Duessel : Mm. Cormag, gagnons cette guerre au nom des principes auxquels nous croyons.
Cormag : Oui !

Soutien B

Cormag : Sieur Duessel.
Duessel : Félicitations, Cormag. Vos aptitudes sont impressionnantes.
Cormag : Elles sont bien inférieures aux vôtres, général Duessel. Au fait, j'ai une faveur à vous demander.
Duessel : Qu'est-ce que c'est ? Dites-moi.
Cormag : D'après les récits, vous avez toujours une petite lance sur vous. Puis-je la voir ?
Duessel : Suis-je le sujet de récits ? C'est intéressant. Voici la lance que vous désirez voir. Examinez-la tant que vous voudrez.
Cormag : C'est... C'est vraiment... C'est une Gavaleus...
Duessel : Oh ! Vous connaissez Gavaleus ? Vous devez être un expert en matière de fabrication d'armes. C'est l'une des dernières oeuvres de ce grand créateur. Je possède toute une collection d'armes, mais c'est celle-ci la plus belle. Bien qu'on puisse se battre avec, je ne ternirai pas sa beauté en la tachant de sang ou de saleté. Je jure de ne l'utiliser qu'à ma dernière heure.
Cormag : Elle brille comme si elle pouvait enflammer l'âme de son détenteur. Vous avez raison. Moi aussi, j'hésiterais à entacher sa beauté.
Duessel : Ah, vous me comprenez, alors ? Cormag, vous êtes très perspicace.
Cormag : Merci. Mais je sais que jamais je ne serai votre égal, général Duessel.
Duessel : N'exagérons rien. Vous savez, votre frère m'a lui aussi demandé de lui montrer cette lance.
Cormag : Mon frère ?
Duessel : Tout à fait. Vous vous ressemblez tellement ! Ses commentaires coïncident presque avec les vôtres.
Cormag : Vraiment ?
Duessel : Tout guerrier perçoit son arme comme sa vie. Je suis content que vous le compreniez. Un jour, vous deviendrez un chevalier wyverne aussi splendide que votre frère.

Soutien A

Duessel : Cormag... je voudrais vous montrer quelque chose. Regardez cette lance et dites-moi ce que vous en pensez.
Cormag : Incroyable ! Elle est si puissante ! Elle me glace le sang... Je ne suis pas assez fort pour maîtriser une arme pareille.
Duessel : Hum, vous croyez ? Je tremble d'effroi quand je la porte. J'ai si peur que je n'ose pas m'en servir pour me battre. Cette lance... elle peut faire sombrer son détenteur dans la folie.
Cormag : La folie, vous dites ?
Duessel : Oui, Cormag. C'est une arme magique de conception obscure. Elle appartient à ma famille depuis des siècles. La tradition veut que le chef de la famille la porte toujours, sans jamais l'utiliser. Il est strictement interdit de se battre avec, sauf si la folie domine le monde. C'est une part de mon héritage, mais... … j'ai commis une grave erreur. J'ai laissé Valter se servir de cette lance.
Cormag : Vous avez laissé Valter...
Duessel : Oui... Nous étions au milieu d'un combat. Valter avait cassé sa lance et il a pris cet objet de famille pendant que j'avais le dos tourné. Puis il a subitement changé. Il tuait tout le monde, même ceux qui s'étaient rendus. Je lui ai repris la lance aussitôt après avoir compris ce qui venait de se passer, mais il était déjà trop tard. La folie avait touché Valter et elle se propageait dans tout son corps. Il ne vivait plus que pour le combat et pour le sang... Valter n'était pas une blanche colombe avant cela, mais sa soif de violence ne pouvait plus être étanchée. Et c'est à cause de cette lance maudite.
Cormag : … Cette étrange lumière, elle semblait familière... C'était Valter... C'est cette lumière que Valter avait dans les yeux sur le champ de bataille. Valter est fou à cause de cette lance. … Sieur Duessel, m'autorisez-vous à prendre cette arme ?
Duessel : Comment ? Vous ? Mais...
Cormag : Vous craignez que je finisse comme Valter ?
Duessel : Non... …
Cormag : Cette lance... quelqu'un doit la maîtriser. J'en ai l'intime conviction. Une arme est aussi bonne ou mauvaise que son détenteur. Dans les mains d'un homme juste, elle peut être vertueuse. Dans les mains d'un homme perfide, elle est un danger pour nous tous. Croyez-moi, je n'ai pas été séduit par cette lance. Je veux juste l'utiliser en tant qu'arme de combat.
Duessel : … Je vous comprends, Cormag. Je veux bien vous la laisser. Je n'ai pas de fils. Je n'avais pas encore choisi d'héritier. Je me rends compte que je devrais la laisser à quelqu'un à qui je vous une confiance aveugle. Votre admiration des armes est contrebalancée par un respect mesuré. De plus, vous avez de la clairvoyance et vous possédez une force immense. Le jour où vous aurez dompté cette arme me paraît proche. Si la folie qu'elle contient peut être réprimée, cette arme sera sans égale. … Je n'ai jamais eu le courage de l'utiliser, mais je voudrais qu'elle soit entre des mains saines et vertueuses. Je vous la confie en vous souhaitant bonne chance.
Cormag : J'accepte votre cadeau, sieur Duessel. Mais je le recevrai après ce combat, quand nos coeurs seront plus sereins. Si je la prenais dans ce climat de chaos, je pourrais finir comme Valter. C'est une possibilité qu'il ne faut pas écarter.
Duessel : Oui, je vois. Cormag... je compte sur vous. J'attends le jour où cette lance sera utilisée à bon escient.
Cormag : Entendu. En attendant ce jour, essayez de ne pas vous faire tuer, général Duessel !
Duessel : Ah !

Duessel/Ephraim

Soutien C

Ephraim : Duessel, j'ai besoin de vous parler.
Duessel : Oh, sieur Ephraim. Je vous écoute, mon ami.
Ephraim : Je vous dois des excuses pour vous avoir forcé à vous retourner contre Grado.
Duessel : Vous dites n'importe quoi ! Je vous en prie, utilisez-moi comme vous l'entendrez pour mettre fin à cette guerre.
Ephraim : Je suis honoré de pouvoir à nouveau me battre avec vous. Montrez-moi comment vous maniez votre lance, comme à l'époque où vous étiez mon professeur.
Duessel : Hum... Ephraim, vous avez énormément progressé depuis cette époque. La première fois que je vous ai rencontré, vous ne saviez même pas tenir une lance ! Il m'était difficile de vous mentir en vous disant que vous n'étiez pas si mauvais que ça !
Ephraim : Ne soyez pas aussi cruel ! Je sais que j'étais un élève difficile.
Duessel : Laissez-moi terminer ! A l'époque, j'étais déjà très impressionné par votre force de caractère et par votre volonté. Le premier jour de votre entraînement, vous vouliez déjà me défier ! Je me souviens de l'entrain avec lequel vous m'attaquiez. Vous étiez déterminé à gagner. Mais... vous étiez destiné à perdre ce jour-là. Toutefois, j'étais très choqué. Vous n'essayiez pas d'apprendre mes techniques. Vous vouliez vous les approprier ! Jusqu'à ce jour, je pensais qu'un élève devait obéir à son maître.
Ephraim : Au combat, il faut respecter son adversaire, sans se soumettre à lui. Par ailleurs, vous m'avez vaincu tellement vite. Je ne vous ai presque pas touché.
Duessel : Je n'avais jamais désiré tester mes aptitudes contre un prince de Renais. Mais, après ce duel... Oh, j'avais changé d'avis. Je savais que ça serait intéressant d'avoir pour élève quelqu'un comme vous.
Ephraim : Maintenant, c'est vous qui dites n'importe quoi ! Ah, je sais... Après ce combat, faisons un duel ! J'ai mûri et je suis mieux entraîné maintenant. Je suis certain de pouvoir vous battre, cette fois.
Duessel : Hum... d'accord. J'aimerais bien savoir où en est votre entraînement.

Soutien B

Duessel : ...
Ephraim : Duessel, vous avez une minute ?
Duessel : Ah, Ephraim. Bien sûr.
Ephraim : Etiez-vous en train de penser à Grado ? Vous aviez l'air songeur. Je me demande si j'ai bien fait de vous envoyer vous battre contre l'empire.
Duessel : Ne vous en faites pas. J'ai quitté Grado pour des raisons personnelles. Peu m'importe contre qui je dois me battre, ma détermination est inébranlable.
Ephraim : C'est bon à entendre... En fait, je suis là pour une revanche. J'ignore comment vous avez fait pour me battre la dernière fois, mais aujourd'hui, je sais que je peux gagner !
Duessel : Hum. On dirait que vous n'avez toujours pas retenu la leçon. Vous savez qu'on me surnommait autrefois "l'Obsidienne". J'étais l'un des Trois Impériaux. Je ne suis pas prêt de laisser un jeune débutant me battre à la lance !

Soutien A

Ephraim : Ouf...
Duessel : Jolie performance, Ephraim ! On dirait que vous n'avez plus rien à apprendre de moi.
Ephraim : Ne dites pas de bêtises ! J'ai encore tant de choses à apprendre de vous, Duessel. J'ai l'intention de devenir le plus grand lancier que Magvel ait jamais connu. J'ai renoncé à l'épée quand j'ai remarqué comment elle fléchissait face à la lance. L'épée, la hache, la lance, l'arc... et même la magie. J'ai vu toutes les armes. La lance les domine toutes. Et je veux que la mienne soit la meilleure au monde.
Duessel : Hum... C'est une déclaration intrépide et ambitieuse. Mais c'est à vous de prouver qu'elle est vraie, mon garçon.
Ephraim : Je voudrais vous remercier, Duessel. C'est grâce à ce que vous m'avez enseigné que je suis toujours vivant. Une amitié profonde liait nos nations. Vous m'avez toujours traité comme un fils...
Duessel : Je suis un guerrier. Il est normal que je cherche à améliorer mes aptitudes et à les transmettre aux jeunes générations. Si l'élève a dépassé le maître, soit ! C'est là la nature de la guerre. La jeunesse nous surpasse et nous remplace. Et je suis heureux de me battre aux côtés d'un élève aussi doué.
Ephraim : Duessel...
Duessel : Je sais que partout on parle de moi comme d'un traître. Je m'y étais préparé. Je n'ai qu'un seul regret. Je regrette d'avoir trahi mon empereur...
Ephraim : Vous ne l'avez pas trahi. Vous êtes resté loyal envers les principes qu'il défendait au moment où vous avez prêté serment. Non, c'est Grado qui a trahi les idéaux qui lui étaient si chers. Et aujourd'hui, comme par le passé, vous êtes mon maître. Rien n'a changé. Non, vous n'êtes pas un traître. Au contraire, vous êtes le dernier fidèle de Grado.
Duessel : Ephraim... Hum, un élève ne devrait pas être une source d'inspiration pour son professeur. Ephraim. Soyez fort. Restez juste. Croyez en vous et agissez en conformité avec vos convictions. Peu importent les évènements, soyez un roi fort et constant.
Ephraim : Oui, ne vous en faites pas pour ça. Là a toujours été mon intention, depuis le jour où je tiens cette lance. Peu importe ce que l'avenir nous réserve... je ne changerai pas. En tant que roi, j'agirais suivant mes principes et convictions.

Duessel/Knoll

Soutien C

Duessel : Ne me dites pas que vous faites vous aussi partie de cette armée ?!
Knoll : Général Duessel... Le prince Lyon a perdu le contrôle de la capitale. Je n'avais plus aucune raison de rester...
Duessel : Knoll, il y a quelque chose que j'aimerais vous demander. Qu'est-il arrivé exactement à Sa Majesté et au prince Lyon ?
Knoll : ... Etes-vous vraiment prêt à entendre la vérité ? C'est peut-être quelque chose que vous n'avez pas envie de savoir.
Duessel : Que voulez-vous dire ?
Knoll : Connaissez-vous cette fable étrangère ? Elle met en scène deux hommes affamés et les restes d'une miche de pain. S'ils partagent cette miche, ils mourront tous les deux de faim, et...
Duessel : Knoll, je me moque de ces histoires ! Entrons dans le vif du sujet ! Je suis prêt à entendre la vérité. Rien de ce que vous me direz ne pourrait me surprendre.
Knoll : Si c'est là votre souhait, général. Duessel, je vais être franc avec vous. C'est quelque chose que même le prince Ephraim ne sait pas. Personne ne devrait le savoir.

Soutien B

Knoll : Nous, étudiants en magie ancienne, nous assistions le prince Lyon dans ses recherches sur des techniques obscures perdues il y a très longtemps. Nous avons pu reproduire un étrange phénomène, mais seulement brièvement.
Duessel : ...
Knoll : Je devrais être plus concis. Le prince Lyon et moi-même avons percé le voile qui occulte notre futur.
Duessel : Comment ? Vous pouvez... voir l'avenir ? Comment est-ce possible ? Quelle magie serait assez puissante pour...
Knoll : Le temps est comparable à l'eau d'une rivière : il s'écoule éternellement sans jamais s'arrêter. Certaines interférences peuvent causer des ondulations qui descendent le courant à toute vitesse. Ceux qui voient l'eau peuvent lire le courant, les ondulations et les vagues.
Duessel : Hum...
Knoll : C'est possible, général. Et facile. Si on peut prévoir les catastrophes, les gens pourront être évacués à temps. Avec un tel pouvoir, tant de vies seront sauvées. Le prince Lyon nous l'a expliqué avec beaucoup d'émotion dans la voix. Enfin, son pouvoir allait aider les citoyens de Grado...
Duessel : ...
Knoll : Nous avons donc poursuivi nos recherches. Des cérémonies, des rituels, des horreurs défilaient devant nos yeux. Puis nous l'avons vu. Bientôt, Grado sera ravagé par une terrible catastrophe.
Duessel : Une catastrophe ? Serait-ce...
Knoll : Non, il ne s'agit pas du conflit auquel nous sommes actuellement mêlés. L'évènement dont je parle appartient encore à l'avenir. Nous avons vu Grado. Nous avons vu la terre trembler. Nous avons vu nos proches mourir. Nous avons vu la forme qu'allait prendre notre avenir.
Duessel : Comment ? C'est une folie ! Une absurdité ! Je ne suis pas né de la dernière pluie et je n'ai jamais entendu une chose pareille. Jamais !
Knoll : Cela ne m'étonne pas que vous ne me croyiez pas. Nous aussi, nous étions incrédules. Nous essayions de réfuter ce que nous avions vu. Mais rien ne pouvait ébranler cette vision. La catastrophe va ruiner Grado. Il y aura d'innombrables victimes. Ceux qui auront eu la chance de mourir sur le coup ne connaîtront pas l'horreur de la famine, qui torturera les survivants lentement. Au fait, ça remonte au jour où l'empereur est mort. Lyon était accablé par le désespoir. Il s'est consacré à ses recherches corps et âme, et la Pierre Maudite a fini par être créée...
Duessel : Qu'est-il arrivé ensuite ? Est-ce à ce moment que la décision d'envahir Renais a été prise ?
Knoll : Je l'ignore. Une seule personne connaît la vérité.
Duessel : ...
Knoll : Je vous raconte seulement les faits dont j'ai été témoin.

Soutien A

Knoll : ...
Duessel : Knoll.
Knoll : C'est vous, général Duessel ?
Duessel : Vous êtes fatigué, n'est-ce-pas ? Je vous comprends, mais sur le champ de bataille, ça peut être fatal.
Knoll : Vous avez probablement raison, mais ce serait un soulagement.
Duessel : Quels sont vos projets ?
Knoll : Je ne sais pas... Je me suis perdu. Il aurait peut-être mieux valu que je sois exécuté à la capitale.
Duessel : ...
Knoll : J'ai jadis étudié la magie noire avec le prince Lyon. Il avait une âme si bonne. Il était trop gentil pour pouvoir survivre. Le prince Lyon rêvait d'apporter le bonheur à tous les citoyens de Grado.
Duessel : ...
Knoll : Aujourd'hui, le prince n'est plus là. Et moi, j'ai tout perdu.
Duessel : J'ai moi aussi tout perdu. Et tous les deux, nous ne retrouvons plus notre chemin. Nous sommes des hommes morts qui ont quitté leur tombe bien trop longtemps. Mais souvenez-vous, Knoll... On ne peut pas voir l'avenir, mais on peut revoir son passé. Regardez et apprenez. Et rappelez-vous. Qu'est-ce qui a donné du sens à votre vie et qu'est-ce qui l'a ôté ?
Knoll : ...
Duessel : Si vous possédez toujours ces convictions qui vous guidaient à Grado, vous êtes prêt pour un nouveau départ. C'est ce que je dois faire... La honte nous égare, mais nous sommes encore vivants, mon ami.
Knoll : Général Duessel... Je ne suis pas aussi fort que vous. Toutefois, je crois que vous avez raison. Je devrais chercher un nouveau chemin. Un chemin que je suivrais pour réaliser les rêves si chers au prince Lyon.

Il a des soutiens lui?

Et ouais. Mais vraiment qu'avec les pires tocards de Grado.
Mais il y a deux soutiens de bien, celui avec Cormag et le A avec Amelia.

Celui avec Amélia.
Et avec Cormag, ça m'avait choqué quand je l'ai fait.

"
Duessel : Cormag... je voudrais vous montrer quelque chose. Regardez cette lance et dites-moi ce que vous en pensez.
Cormag : Incroyable ! Elle est si puissante ! Elle me glace le sang... Je ne suis pas assez fort pour maîtriser une arme pareille.
Duessel : Hum, vous croyez ? Je tremble d'effroi quand je la porte. J'ai si peur que je n'ose pas m'en servir pour me battre. Cette lance... elle peut faire sombrer son détenteur dans la folie.
Cormag : La folie, vous dites ?
Duessel : Oui, Cormag. C'est une arme magique de conception obscure. Elle appartient à ma famille depuis des siècles. La tradition veut que le chef de la famille la porte toujours, sans jamais l'utiliser. Il est strictement interdit de se battre avec, sauf si la folie domine le monde. C'est une part de mon héritage, mais... … j'ai commis une grave erreur. J'ai laissé Valter se servir de cette lance.
Cormag : Vous avez laissé Valter... "

C'est pas drôle, c'est triste.

J'allais le dire.

Mais tu ne l'as pas fait.

J'allais le dire.

Cesse de vouloir, et fais.

Mes pattes sont pas salées il me faut du sel

• pâtes

Mets-en pas trop par contre.