alors vite vite je t'en prie et aussi celle de Den qui est ^lus paru depuis un moment snif ^^

Vivement la suite aussi. Ici sa s'annonce surprenant surtout avec le jedi ou l'ombre jedi de Korriban. Comme d'habitude bravo Tamène ! C'est toujours aussi agréable à lire !

Dans une vie antérieur tu devais être bourreau Taméne , car tu prend un malin plaisir a nous laisser sur notre faim .

la suite est pour bientôt, je compte sur vous pour être au rendez vous. Slade va apprendre a ses dépends que le courage et l'audace ne suffisent pas, de plus... je ne vous en dis pas plus. @+

Jour après jour, Slade reprit des forces ; ses biceps et ses trapèzes souffraient chaque fois qu’il balançait un grand coup de Vibrolame, ou chaque fois qu’il tentait de faire une pirouette pour lancer une estocade. La première leçon de Charéos était une vérité que Slade avait du mal a accepter, il ne savait pas se battre, lui qui croyait avoir tout appris de son maître découvrit qu’il n’était encore qu’un enfant, outre le maniement des armes blanches le Koruun apprenait aussi comment combattre plusieurs adversaires a la fois. Les cinq premiers jours, Slade dormit sur une petite tente en toile que Charéos lui avait prêtée. Tout les matins il se levait et partait courir pieds nues dans le déserte de Korriban, il devait s’endurcir et ignorait la douleur, si il devenait bon aujourd’hui, demain il sera meilleur voir plus. Et chaque nuit de solitude, en s’endormant, il voyait deux visages flotter dans son esprit ; Saraï, qu’il aimait plus que la vie, et Wyyrlock, le sorcier Sith qu’il devrait affronter de nouveau, un jour.

Il se remémora le combat de Saraï avec Wyyrlock, elle aurait pu le battre car elle avait une bonne maîtrise du sabre, mais Slade répondit automatiquement comme si la réponse lui vint par magie. Saraï n’était pas prête, elle avait la force mais pas le talent. Wyyrlock était un sabreur aguerri par des années de pratiques, sans oublier sa maîtrise de la force. Saraï ne faisait pas le poids malgré son courage et sa détermination, de grandes qualités qui ne l’ont pas sauver contre l’expérience et la pratique de son Sith de père. Et lui l’esclave enchaîné ? Quelle chance a-t-il de tuer un seigneur Sith ? Aucune, il n’est pas assez fort, pas encore en tout cas. Même son projet insensé de libérer les esclaves lui parut idiot et stupide. Combien d’esclaves il y avait ? Des centaines voir plus, comment fera-il pour les faire quitter Korriban ? Il n’y avait pas beaucoup de cargos pour les transporter tous, et encore ou il les emmènera-t-il ? Il ne connaissait pas de mondes ou de systèmes surs, le Koruun grogna de fureur. La réalité était qu’il ne pouvait pas les aider même en y appliquant sa force et sa volonté, de plus il n’avait aucune chance contre les Sith du temple bien plus nombreux. Autant charger contre un troupeau de Chiens Akk et se laisser massacrer en agitant les bras.

Il se rappela les champions que Charéos cita, Klay l’entailleur. Slade l’avait vu combattre dans l’arène de Malastar et même a l’époque il su qu’il n’avait aucune chance contre lui, trop rapide et trop imprévisible, il maniait ses haches avec adresse et certains disaient même qu’il aurait battu un Jedi dans un combat singulier. Hego le Wookie blanc est une légende qui n’a jamais mordu la poussière, avec sa Vibrolame surdimensionnée aucun gladiateur n’oserait l’attaquer de face, autant creuser une tombe si l’idée venait de le combattre. Mais ces deux là ne sont rien a coté de Zharia Vos, la reine écarlate.

Slade ne l’avait jamais vu et ignorait tout d’elle, mais il a entendu des histoires étranges sur cette femme. Elle était une sorte de boucher, surnommée la reine écarlate parce qu’elle dirigeait les pirates de l’espace et lançait des raides contre des mondes isolées. Même les vois commerciales entre le secteur de la mâchoire et le bras de Tingel ne sont plus pratiquées. Zharia Vos dirigeait le plus puissant consortium de piraterie de la galaxie, même les Hutt et le soleil noir évitaient de s’attirer ses foudres. Et combattre dans l’arène était l’un des divertissements préférés de la reine des pirates. Charéos racontait qu’il l’avait vu une fois combattre, et que lui-même en maître d’arme accompli ne lui arrivait pas a la cheville. D’aucun disaient que Kol Skywalker en personne faillit perdre la vie en tentant de la capturer, d’autres Jedi avaient essayé, aucun n’était revenu. Slade en se remémorant ces histoires découvrit que la galaxie était deux fois plus étendue que le monde aride de Korriban.

Le jour suivant il s’entraînait aux arts Echanis avec Charéos, et le maître d’arme luic riait dessus sans arrêt.

- Non ! Non ! Non ! Gronda Charéos. Tu relèves toujours ton menton et tu mets encore ta tête en avant. (il recula et ramassa une serviette pour essuyer la sueur qui coulait sur son visage.) Essaie de comprendre, Slade, que si tu laisses voir une ouverture, on va te crever un oeil – ou les deux. Recommence et n’oublis pas ton jeu de jambe, essaie de bouger en gardant ton équilibre.

- Je ne suis pas doué pour la danse du feu. Crache Furieusement le Koruun. Je préfère charger et en finir rapidement.

- Contre un adversaire normal, tu pourrais gagner, mais ton point faible est là, tu comptes trop sur une seule technique. Tu dois apprendre a bouger et a te tortiller même si cela te parait ridicule. Les combattants Echani utilisent un jeu de jambe a la fois complexe et harmonieux, et cela pour mieux tromper leurs adversaires. Un combattant expérimenté comme moi pourrait deviner tes prochains coup rien qu’en observant ton jeu de jambe, alors arrêtes de râler et recommences.

Slade se mit en garde puis chargea en donnant des coups de poings et tranchants mais Charéos para le premier et contre attaqua rapidement en lui assénant une gauche si rapide qu’elle frappa Slade de plein fouet. Ce dernier furieusement se lança a l’attaque mais Charéos lui empoigna le bras et l’envoya au sol en le tournoyant comme un levier.

- Rentre ton menton, imbécile. Ne l’expose pas.

Slade secoua la tête et grogna de fureur, cela fait des jours qu’il se battait avec Charéos mais pas une seule fois il ne le toucha. Le maître d’arme était si bon qu’il paraissait invincible.

- Je n’arrive pas à te battre.

- C’est exact.
- Et pourtant tu dis que tu n’arrive pas a la cheville de Zharia Vos, elle est si bonne que ça ?

Charéos poussa un soupir et le regarda avec gravité.

- Je vais te montrer quelque chose.

Charéos retira sa tunique et lui montra son torse musclé. Slade écarquilla des yeux en découvrant des cicatrices en forme de croix, sur la poitrine et sur son ventre.

- J’étais si sur de ma force que je l’ai défié au combat singulier sur Kejim. J’étais parti là bas pour entraîner des soldats impériaux et c’est là qu’elle nous a attaqué avec sa flotte. Elle accepta le défi mais je voyais bien qu’elle s’amusait avec moi. Cette femme est le diable incarné, elle a une force et une adresse qu’un seigneur Sith envierait, j’avais perdu avant même de commencer. C’est là que j’ai appris a mes dépends une grande leçon d’humilité, je ne faisais pas le poids, alors dis moi Slade ? Toi qui t’entraînes pour combattre un Sith, pourras-tu survivre ? Ou auras-tu de la chance comme moi ? je te le souhaite

Le Koruun garda le silence un moment puis secoua la tête

- Tu avais raison, je ne suis pas assez fort pour libérer les esclaves, je ne pourrais même pas battre les grands guerriers comme Klay ou Hego, et sans parler de la reine écarlate. Alors contre les Sith….

- Alors que feras-tu ?

- Je vais libérer les esclaves. Et ensuite je vais connaître le monde.

- Pourquoi ?

- Pour le changer, dit Slade en regardant ses mains. Et il faut que j’apprenne aussi a vivre, Saraï est morte et elle ne reviendra pas, et Wyyrlock paiera pour son meurtre, de même que les Sith.

- Dois je comprendre que tu as abandonné l’idée de libérer les esclaves ?

- Non, mais Je ne suis pas idiot Charéos, je sais bien qu’attaquer le temple Sith est une folie, je ne sais pas comment concocter un plan, je ne possède aucune science hormis celle de mes poings. Je suis un inculte dans un univers qui ne pardonne pas. Rien qu’un esclave.

- Admettre l’ignorance est le début de la sagesse. Mais apprends a réfléchir de façon géométrique, attaquer le temple est une folie, j’en conviens, alors comment procéder ?

Slade réfléchit un moment puis :

- Avant il faut savoir combien il y a d’esclaves dans le bascloître.

- Pourquoi ?

- Pour calculer le nombre de cargos capables de les transporter. Ensuite il faudra un endroit sur pour qu’ils disparaissent loin des Sith.

- De préférence dans des secteurs reculés dans l’espace sauvage. Fit Charéos en opinant du chef.

- Oui, mais il reste le problème des seigneurs Sith présents. Il faut trouver un moyen de les éloigner du temple, non de Korriban.

- Et la garnison en place ?

Slade réfléchit une seconde puis :

- La garnison est moins nombreuse, si nous armons les esclaves ils ne feront pas le poids.

- Pour un inculte tu te débrouilles pas trop mal, le grand amiral Thrawn avait écris que le secret de la victoire réside dans la préparation minutieuse et méthodique.

- Il a écris un livre qui explique comment gagner une bataille ?

- Un livre très rare que j’ai récupéré et que je vais te donner a lire, l’art de la guerre te sera utile, il t’apprendra comment réfléchir et comment analyser la situation. Thrawn était un stratège inégalé, tu apprendras beaucoup en lisant son livre.

- Je vais le faire.

- En attendant, reprends l’entraînement. Tu dois améliorer ton jeu de jambe, tu as la grâce d’un droïde et tu continues de sortir ton menton.

Slade se releva mais bloqua un coup de poing et riposta sans crier gare, Charéos sourit et opina du chef.

- Tu commences à apprendre, petit. Aller bouge ! Fais moi voir ce que tu sais faire

Ca y est Slade commence à entrevoir la sagesse et à grandir et j'espère qu'il arrivera à ses fins.
Sinon toujours bien écrit et palpitant je dit une seul chose commme toujours ^^, A QUAND LA SUITE!!!!!

Slade commence a comprendre qu'en l'état actuel des choses il sera balayé comme une crotte de bantha , c'est bien , car comme on dit " le doute est le commencement de la sagesse ".

Le bascloître demeurait toujours le même endroit sinistre d’aussi loin que remontaient les souvenirs de Slade. La misère régnait en maître et les esclaves semblaient perdre toute étincelle de vie. Le Koruun marchait de nuit comme il le faisait jadis, sauf que cette fois il était enveloppé d’un manteau a capuchon, de loin il paraissait sinistre et même un garde en patrouille n’oserait pas interpeller un personnage sombre. Les Sith faisait régner une terreur sans nom et aucun ne voulait s’attirer les foudres d’un Sith qui a décidé une nuit de se promener au quartier des esclaves. Slade arriva devant sa maison et la regarda avec tristesse. Malgré ses années de souffrance, lui et sa mère avaient vécu des moments de joie. Elle lui manquait atrocement, de même que Saraï. Slade tourna la tête en entendant un bruit, sans hésiter il dégaina un couteau et se cacha dans l’ombre. Un garde passa et Slade le regarda s’éloigner puis sortit de sa cachette et se faufila entre les ruelles, en arrivant devant une porte, il frappa tout en regardant les alentours. Après une minute elle s’ouvrit et la tête de Nera apparut. Cette femme était la meilleure amie de sa mère et quand elle aperçut le Koruun elle ouvrit subitement la porte et le somma d’entrer en vitesse. Une fois a l’intérieur elle le serra dans ses bras, puis le regarda a la fois surprise et heureuse.

- Nous te croyons mort, mon garçon. Je suis si heureuse de te savoir en vie, mais ou étais-tu passé et comment…

- Doucement Nera, fit Slade d’une voix apaisante. Comme tu le vois je suis vivant, mais la mort n’est pas passée loin.

- Que fais-tu ici ? Gronde Nera. Tu aurais dû quitter Korriban.

- Et vous laisser pourrir dans cet enfer ?

- Tu es un idiot. Comment comptes-tu libérer tous les esclaves tout seul ?

- J’ai un plan, et j’ai besoin de ton aide. Où est ton mari ?

- Il dort, les Sith nous font travailler deux fois plus durement depuis que tu as défier Wyyrlock. Il rentre tout les soirs et s’écroule sans rien avaler.

- C’est à cause de moi si vous êtes dans cette situation, aussi je vais te demander de prévenir tout les gens de confiance que tu connais. Dans deux jours je vous ferais quitter cette maudite planète et vous serez tous libres, fais moi confiance.

- Mais comment comptes-tu libérer mille esclaves ? Demande Nera effrayée.

Slade lui sourit et l’embrassa dans le front.

- Ce n’est pas moi qui vais vous libérer mais les Sith eux même.
Sur ce il l’embrassa sur le front et se retira en relevant sa capuche. Nera le regarda s’éloigner et pria ses dieux qu’ils lui viennent en aide. Comment les Sith vont-ils les libérer ? Slade paraissait si sur de lui qu’elle en était touchée, ce garçon ne cessera jamais de l’étonner. De son coté le Koruun quitta le bascloître en direction du de Dreshdae pour rejoindre Charéos, ce dernier était parti se renseigner dans la cantina et Slade devait le rencontrer au statioport. Sur le chemin il se remémora un des articles sur l’art de la guerre selon l’amiral Thrawn. Le Koruun en le lisant avait pénétré dans l’esprit d’un génie. Thrawn était une singularité de la nature. et Slade en lisant ses écris, sentait qu’il s’adressait a lui derrière chaque mots et chaque phrases.

Selon Thrawn cinq choses principales doivent faire l'objet de nos continuelles méditations et de tous nos soins, comme le font ces grands artistes qui, lorsqu'ils entreprennent quelque chef-d'oeuvre, ont toujours présent à l'esprit le but qu'ils se proposent, mettent à profit tout ce qu'ils voient, tout ce qu'ils entendent, ne négligent rien pour acquérir de nouvelles connaissances et tous les secours qui peuvent les conduire heureusement à leur fin. Si nous voulons que la gloire et les succès accompagnent nos armes, nous ne devons jamais perdre de vue : la doctrine, le temps, l'espace, le commandement, la discipline.

La doctrine fait naître l'unité de penser ; elle nous inspire une même manière de vivre et de mourir, et nous rend intrépides et inébranlables dans les malheurs et dans la mort.

Le temps en le connaissant nous permet de savoir les modifications des éléments; le temps de leur union et de leur mutuel concours pour la production du froid, du chaud, de la sérénité ou de l'intempérie de l'air.

L'espace n'est pas moins digne de notre attention que le temps ; étudions le bien, et nous aurons la connaissance du haut et du bas, du loin comme du près, du large et de l'étroit, de ce qui demeure et de ce qui ne fait que passer. Un allié des plus précieux.

J'entends par commandement, l'équité, l'amour pour ceux en particulier qui nous sont soumis et pour tous les hommes en général ; la science des ressources, le courage et la valeur, la rigueur, telles sont les qualités qui doivent caractériser celui qui est revêtu de la dignité de général ; vertus nécessaires pour l'acquisition desquelles nous ne devons rien négliger : seules elles peuvent nous mettre en état de marcher dignement à la tête des autres.

Et enfin la discipline, posséder l'art de ranger les troupes ; n'ignorer aucune des lois de la subordination et les faire observer à la rigueur ; être instruit des devoirs particuliers de chacun de nos subalternes ; savoir connaître les différents chemins par où on peut arriver à un même terme ; ne pas dédaigner d'entrer dans un détail exact de toutes les choses qui peuvent servir, et se mettre au fait de chacune d'elles en particulier. Tout cela ensemble forme un corps de discipline dont la connaissance pratique ne doit point échapper à la sagacité ni aux attentions d'un chef.

Slade n’avait pas fini le livre, mais comprit aussitôt les bases que Thrawn a placé pour comprendre l’art de la guerre. Mais quelque chose en lui tourbillonna, un plan se dessina en tête, et il l’exposa a Charéos et a Yara. L’Arkanienne n’y avait pas compris, mais le maître d’arme avait gardé le silence puis lui posa des questions et Slade répondit a chacune. Le maître d’arme opina du chef et déclara que le plan avait des chances de marcher, même si il comportait des risques.

- Tout est dans la persuasion. Explique Slade. Si nous parvenons a convaincre les bonnes personnes, nous pourrons libérer tout les esclaves sans verser une goûte de sang. Le temps pour les Sith de comprendre notre supercherie nous serons déjà loin.

- D’autant que Dark Stryfe n’est pas connu pour son intelligence, mais il reste sensible a la force, si il sent un trouble tout capoterait.

- Justement, ce sera son chien de garde Cavijak qui lui parlera, il ne sentira aucun mensonge puisque ne le Nikto croira que c’est la vérité. Mais il faut agir vite avant le retour de Wyyrlock et des autres Sith.

- Demain je vais a la cantina, c’est la bas qu’il traîne.

- Parfait on se retrouve spatioport.

- Avant toute chose mon jeune ami. Fit Charéos en levant la main. Je tiens a te révéler que tu n’es pas de taille a affronter des Sith. Encore moins des soldats d’élite, tu n’es qu’au début du chemin.

- Mais tu m’as appris des techniques… fit Slade nerveusement.

- Je t’ai appris ce que tu as besoin d’appendre. Réplique froidement Charéos. Tu es un bon guerrier, mais tu n’es pas assez bon, si tu croises Cavijak abandonne l’idée de l’affronter, c’est un être ignoble, mais il a livrer bataille dans de nombreux mondes et lui possède l’autodiscipline contrairement a toi. Sais-tu ce que c’est ?

- C’est je crois se donner des ordres à soi-même ? Je ne suis pas sûr de compr…

Au même moment, Charéos lui asséna une claque en plein visage. Slade fut projeté sur le côté. Paralysé par le choc, il resta interdit un instant, puis la colère prit le dessus. Il se jeta sur Charéos, qui s’écarta de sa trajectoire et le fit trébucher d’un croc-en-jambe. Slade fit une roulade et se releva aussitôt, la main posée sur la dague à sa ceinture. Charéos fit un pas en avant, lui attrapa le bras et l’envoya une nouvelle fois au sol. Slade heurta violemment la terre, mais se releva de nouveau – pour découvrir que Charéos était assis calmement sur un rocher et le regardait.

- Le coeur et la tête, dit doucement Charéos. C’est un équilibre difficile à trouver. Sans coeur et sans passion, un guerrier ne peut pas donner son maximum, mais sans tête il ne peut pas survivre.

Charéos se pencha en avant et regarda le Koruun dans les yeux.

- Quand je combat je ne m’énerve jamais Parce que je garde tout à l’intérieur, déclara-t-il en se tapant sur la poitrine. À l’extérieur, je suis lisse, et je laisse mon corps faire ce pour quoi il a été entraîné.

- Grand bien te fasse, dit Slade en grognant.

- Clame toi mon garçon, C’est pour cela que je t’ai demandé si tu comprenais la signification d’autodiscipline, expliqua Charéos. Sans elle, tu échoueras. J’ai quarante-huit ans, et je viens de te battre deux fois de suite. La première fois parce que je t’ai pris par surprise, la deuxième parce que tu as réagi avec ton coeur et pas avec ta tête. Même les Sith ne laissent pas leur émotion refléter sur leur visage, une erreur qui a coûté la vie à Saraï, n’est ce pas ?

Slade se calma aussitôt, le combat de Saraï lui revint en mémoire, Wyyrlock était calme et serein et repoussait facilement les assauts furieux de sa fille.

- Je m’en souviendrais. Promit Slade d’une voix calme.

- Rendez vous au statioport comme convenu. Réplique le maître d’arme.

Cavijak buvait tranquillement sa bière Corellienne, le Nikto était heureux. C’est lui maintenant qui va diriger les esclaves et plus personne n’osera lui mettre des bâtons dans les roues. Le Koruun était mort en même temps que sa maîtresse, il pourra s’amuser a torturer et passer du bon temps avec les jeunes esclaves sans être embêter. Mais quelque part il regrettait déjà la mort de son rival. Il aurait voulu le tuer de ses propres mains et prouver a tout le monde qu’il n’était qu’un minable, mais la providence s’en est chargé toute seule. Cavijak vida son verre et en commanda un autre. Bientôt il allait partir avec son maître pour chasser du Jedi et rien que d’y penser, ses doigts picotaient délicieusement. Oh que oui il va tuer et éprouvera du plaisir, l’avenir appartenait aux Sith et Cavijak se tiendra a leurs coté pour savourer leur triomphe.

Aussitôt quelqu’un s’assit en face et le Nikto faillit bondir de son siège pour tuer celui qui osa troubler es pensées. Mais il se calma aussitôt en apercevant Charéos le maître d’arme. Comme toujours il se déplaçait sans bruit et le Nikto se maudit de ne pas toujours garder ses sens en alerte.

- Salut maître d’arme ! Aboya-t-il froidement.

- A ce que je vois tu es a ta troisième boisson. Dit Charéos d’un ton calme qui énerva le Nikto. Tu fêtes quelque chose ?

- Ouais, la mort de ton protégé et de sa chutta.

- C’est la vie, dit Charéos en haussant les épaules. Il est mort pour avoir défié les Sith, il n’a ce qu’il mérite. Moi je regrette déjà de l’avoir entrainer. C’était une perte de temps et d’argent et sur ce deuxième point, je reste intransigeant.

- Riche comme tu es, ce n’est pas si dramatique.

- Justement, ça l’est. Comme tu le sais, Slade occupait le poste de chef d’esclaves et lui et moi avions un arrangement financier. Comme il est mort, cet arrangement tombe a l’eau.

Cavijak se pencha en avant et le regarda avec des yeux brillants.

- De quel arrangement tu parles ?

Charéos sourit amusé.

- Allons mon ami, tu n’es pas connu pour faire des affaires. De plus toi tu n’as pas besoin de faire du commerce pour gagner ta vie.

- Peut être que cela m’intéresse, alors vide ton sac.

- Et si tu me paye quelque chose à boire. Dit Charéos amusé.
Cavijak fit un signe a la serveuse d’apporter une bouteille d’eau de vie de Sélonia. Charéos remercia la jeune femme et dégusta son eau de vie tout en ignorant le Nikto qui s’énervait de plus en plus. Le maître d’arme poussa un soupir en finissant son verre.

- Du douze ans d’âge. S’exclame le maître d’arme ravi. Magnifique je te remercie, je t’avais mal jugé Cavijak, tu es très connaisseur en vin.

- Beaucoup me sous estiment, dit Cavijak froidement, et beaucoup l’ont regretté depuis. Et si tu arrêtes de tourner autour du pot et que tu m’expliques dans quoi ce fumier Koruun trafiquait avant de clamser.

- Rien de plus simple, il voulait par mon intermédiaire faire affaire avec les Hutt pour vendre tout les esclaves du bascloître.

- Tu te moque de moi ! Ce type était un encrassé moralisateur de première. Et là tu me dis qu’il voulait entuber tous ceux qui l’adoraient comme un saint ?

- Un esclave fait tout pour gagner sa liberté, même entuber les autres si tu préfères. Maintenant qu’il est mort je ne peux plus conclure cette affaire, et les Hutt ne vont pas me le pardonner.

- Ouais ! Ces limaces ont la rancune très tenace. A combien s’élève la somme promise par les Hutt.

Charéos versa un autre verre, et le Nikto attendit patiemment qu’il termine sa boisson.

- A plus de trois millions.

Cavijak en resta bouche bée. Trois millions ! Une somme colossale capable de le faire vivre comme un roi, pas étonnant que le salaud voulait entuber ses amis esclaves, n’importe qui aurait vendu père et mère pour gagner cette fortune, il s’humecta les lèvres et regarda le maître d’arme avec un sourire de chacal.

- Et si je te dis que cette affaire m’intéresse, t’en dis quoi ?

- Fais attention, fiston ! Dit Charéos froidement. D’abord je ne te fais pas confiance et de plus tu n’es pas connu pour être réglo. Alors autant oublier cette histoire.

- Je suis sérieux mon ami. Je serais prêt a reprendre l’affaire et tu pourras même gagner plus avec moi.

- C’est possible, dit Charéos méfiant. Tu proposes quoi ?

- On fait cinquante-cinquante, c’est aussi simple.

- Contre offre. Je sais que tu trafiques des bâtons de la mort dans le système Corelliens, tout comme je sais que tu as vingt cargos de classe trident qui t’aident a passer les barrages. Je te les achète tous à moitié prix et tu prends soixante dix pour cent de part une fois la transaction terminée, tu me donne les numéros de tes comptes maintenant, et tu recevras une avance dans une heure.

- Que veux-tu faire de mes cargos ?

- Disons que je me lance dans le commerce moi aussi, mais t’en fais pas, je ne tiens pas a vendre des bâtons de la mort même si l’affaire est juteuse, je vais acheter un dépôt de carburant et faire du commerce dans le système Corelliens, une fois que je serais sur pied je te revends les cargos a moitié du prix acheté, marché conclu ?

- Marché conclu, c’est génial de faire les affaires avec toi, maître d’arme. Trinquons a notre nouvelle association.

- Oui, une association très enrichissante. Dit Charéos en souriant.

J'adore cet fic , j'aime tout les persos qui sont dedans , alors surtout n'hesite pas a prendre ton temps pour developper cet magnifique fic , et a faire grandir ce fier guerrier korunnai .

en espérant que le passage n'a pas était trop choquant.

bah alors, ps de com ? l'époque de commencement est bien révolu a ce que je vois.

Laisse moi le temps de le lire et après je te le dit mais moi perso j'ai plus autant de temps qu'avant maintenant que je bosse donc voilà sinon un coinseil prend ton temps pour écrire les suite puis sort nous un gros chapitre comme çà tu auras beaucoup de commentaire et d'avis sans oublié bien sur tes autres fic notamment le "Soldat 2".

Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que Slade va devenir un mandalorien.
Sinon la claque avec la prise de conscience de Slade était vachement bien écrite.
SWEEEEEETTT !

ok voila une suite une longue suite.

Chapitre 2
Un soldat d’exception

Sept années étaient passées après le coup d’état perpétré par les Sith pour prendre le pouvoir. Bastion, monde capital du système de Sartinayian et du secteur de Braxant. Située dans la Bordure Extérieure, une planète qui joua un rôle capital dans la période suivant le meurtre du Grand Amiral Thrawn, abritant notamment le Conseil des Moffs. Elle fut aussi importante dans la résolution de la crise des documents de Caamas. Malheureusement, elle eu, comme tant d’autres, à souffrir d’une attaque Vong dirigée par B'shith Vorrik qui détruisit une partie de la flotte Impériale et décima la surface du monde. Cette planète fut néanmoins reprise à l’ennemi et se fortifia considérablement pour ne pas refaire les mêmes erreurs que par le passé. Bastion devint, 130 ans après la bataille de Yavin, le siège des Vestiges de l’Empire et capitale du nouvel Empire avant que ce dernier ne soit déplacé vers Coruscant.

Alors que le monde était plongé dans la nuit, une navette Impériale se posa sur une immense plate-forme où étaient stationnées en rangs des centaines de stormtroopers. Une passerelle se déploya et un homme richement vêtu descendit en compagnie de trois chevaliers impériaux. L’homme en question était l’empereur en exil ; Roan Fel, un homme au charisme certain qui inspirait le respect. Il regarda les soldats et fit signe aux chevaliers de le suivre. Les chevaliers impériaux étaient la garde d’élite de Fel, des Jedi qui ont prêter sermon d’allégeance a l’empereur, servir l’empereur et l’empire, utiliser la force au services de l’empire, et surtout, protéger l’empereur contre le coté obscure de la force. Le plus puissant d’entre eux était leur chef ; Antares Draco un jeune homme au regard sévère et a la loyauté indestructible. Un fin bretteur et pilote hors pair. Draco servait l’empire depuis ses quinze ans et portait l’armure rouge des chevaliers depuis ses dix sept ans, admiré et respecté, il fera tout ce que son empereur lui ordonnera sans discuter et sans ciller. Son compagnon et ami s’appelait Ganner Krieg. Un chevalier impérial comme Draco mais plus calme et plus paisible, Krieg avait des cheveux blonds attachés en fine queue de cheval, il suivait son empereur tout en gardant ses sens en alerte. Draco le respectait pour sa sagesse et écoutait toujours ses conseils avant de prendre des décisions, le duo parfait quand il s’agit de les envoyer ensemble en mission. Sigel Dare était la troisième, une femme noire au regard aussi farouche que Draco, mais à la dévotion proche du fanatisme. Et qui est surtout connu pour son aversion des Jedi, pour elle, ils n’égaleraient jamais un chevalier impérial, aucun en date n’avait succombé au coté obscure depuis la création de l’ordre une centaine d’années plutôt. Le chevalier impérial est le guerrier parfait, même dans sa maîtrise de la force.

Roan Fel de son coté marcha d’un pas digne, un jeune officier le salua pour la forme.

- Monsieur, je suis le lieutenant Kiefer. Je dirige l’armée impériale de Bastion au nom du l’empereur Krayt, Et il a ordonné votre arrestation. Rendez vous !

Fel regarda ce jeune soldat dans les yeux puis répondit d’une voix puissante et ferme.

- Je ne suis pas venu sur Bastion pour me rendre, lieutenant. Mais pour prendre possession de la planète au nom du trône impérial, mon trône.

Fel se tourna vers l’armée mobilisée et continua sans prêter attention au jeune officier.

- « Je suis, par droit de naissance et de choix, votre véritable Empereur ! Pas cet usurpateur Sith, Krayt ! C’est à moi que vont votre légitimité et votre allégeance ! Je vous invite, mes loyaux stormtroopers, à vous joindre à moi et à reprendre notre Empire que vous avez si longtemps et loyalement servi. »

A la surprise de Kiefer tous les stormtroopers posèrent un genou à terre en signe de respect et d’allégeance envers leur chef. Le jeune officier était désemparé et il cria a plein poumon :

- Relevez vous ! Notre devoir est de servir le trône impérial et non à l’homme.

Fel se tourna vers Kiefer et le regarda froidement.

- Lieutenant, je vous conseil de vous agenouillé devant moi si vous tenez a la vie.

- Pas question, j’ai juré sermon d’allégeance a l’empereur Krayt, rugit Kiefer, si ces traîtres refusent d’accomplir mon devoir, moi je le ferais.

le lieutenant dégaina son blaster et mit en joue Fel. Avant qu’il ait pu mettre sa menace à exécution, il fut abattu par un stormtrooper. Aussitôt un autre militaire se présenta a Fel.

- Général Oron Jaeger, votre majesté. 501ème légion de Bastion. Bienvenu a la maison.

- Merci général. Dit Fel reconnaissant. Je vous présente Antares Draco, chef des chevalier impériaux. Est-ce que toute les troupes impériales on pu se regrouper sur Bastion ?

- Pas toute malheureusement, répondit Jaeger. La 908ème est mobilisée sur Borosk, j’étais sur le point d’envoyer des renforts et…

- Non général. Dit Fel d’une voix stricte. La 908ème devra se débrouiller seule mais pas question de mobiliser la 501ème légion. Elle a trop de valeur et doit être envoyée pour des missions plus stratégiques.

- Sauf votre respect majesté. Dit Jaeger calmement. La 908ème comporte des éléments de valeurs, des vétérans qui ont sacrifié leurs vies pour l’empire, et pour vous. Je trouve inacceptable d’abandonner des soldats loyaux contre un ennemi supérieurement armé et équipé. Nous devons leur envoyer des renforts.

Draco intervint rapidement.

- Contre qui se battent-ils général ?

- La 407ème légion, Krayt les a envoyé pour reprendre Borosk quand la 908ème a refusé de le reconnaître comme empereur. Ils sont demeurés loyaux a l’empire, c’est pour ça qu’on ne doit pas les abandonner.

- Et c’est pourtant ce que nous allons faire, général. Je ne tiens pas a ce que Krayt sache que j’ai repris Bastion, vous comprenez ? Ajoute Fel avec en le regardant froidement.

Jaeger inspira longuement, il devait ne pas s’emporter contre cet homme, mais une partie de lui regrettait d’avoir abattu Kiefer.

- Je n’ai jamais abandonner un soldat derrière moi, majesté.

- Nous ne pouvons pas envoyer de renfort, général. Dit Fel d’une voix calme (pas question pour lui de s’aliéner Jaeger). C’est triste mais il y a beaucoup en jeu qu’une seule légion de soldat, je n’hésiterai pas a les sacrifier pour le bien de l’empire galactique la 908ème devra se débrouiller seule. Ce sont des guerriers et je suis sur qu’ils vont s’en sortir.

Fel et ses chevaliers empruntèrent un turbo-élévateur mais Jaeger resta sur place, la 908ème était condamnée si jamais il obéissait a Fel. Mais il était un soldat, et les soldats obéissent aux ordres, même si ils proviennent de la bouche d’un salaud d’aristo habillé en robe de chambre. Il aurait du laisser Kiefer descendre ce fumier. La seule chose qu’il lui restait à faire c’est de croire au courage de ces hommes, ils ont en besoin.

Borosk était située dans la Bordure Extérieure, plus précisément dans le secteur Prefsbelt, elle appartenait à ce qu'on appelait autre fois les Vestiges de l'Empire. Tout comme sa voisine, Yaga Minor, ce petit monde apparemment insignifiant était située pile sur la frontière de l'espace impérial ce qui explique certainement pourquoi elle était lourdement armée dans le but d'éviter toute reprise par l’alliance galactique. Ses défenses étaient constituées de turbolasers planétaires semi-automatiques, de canons à ions et de boucliers et la planète était entièrement entourée par des champs de mines à ions. Sans compter la forteresse et les différents avant-postes, on pouvait dire qu'elle était bien mieux protégée que Bastion, capitale du nouvel empire.

La matinée était sèche et Jes Gistang scrutait les alentours avec des yeux de lynx. Née sur Corellia, Jes aurait pu mal finir si la Mission Impériale ne lui avait pas donné une chance de rejoindre l'Empire. Elle intégra les Stormtroopers et fit partie de l'escouade des Jokers, sous les ordres du sergent Harkas et du lieutenant Gil Cassel. Sur Yinchorr, base de la 407ème division. Elle s’entraîna durement et rencontra tout les membres de son unité qui devinrent sa seconde famille. Elle jeta un regarda a son coéquipier et sourit derrière son casque. Slade Vastor avait rejoint les Joker une année plutôt mais c’était comme s’il appartenait a l’escouade depuis des années. Le Koruun dégageait un charisme et une présence intimidante et même les grincheux de l’unité ont évité de le bizuter. Il faut dire que ces deux mètres de muscles puissants suffisaient largement a décourager les plus idiots. Sauf peut être Vox Potorr qui n’a pas hésiter a le chercher la première fois. Jes s’en souvenait comme si c’était hier.

Les Joker étaient déployés sur Cestus et ils avaient pour ordre de ratisser la planète qui était tombée entre les mains des Maladiens. Des assassins humanoïdes très bien entraînés, ils faisaient des ravages en attaquant les impériaux de nuit, ou en tendant des embuscades de jour. Le plus effrayant chez eux était qu’ils gardaient des trophées de leurs victimes. Jes se souvenait des soldats morts retrouvés avec des yeux et des oreilles arrachés. Cestus devint un tombeau et Harkas avait de plus en plus de mal a progresser dans son secteur. Un jour un transport arriva avec des recrus pour combler le vide laissé par les soldats tués. Jes comme tout le monde les a regardé de haut et a même parier sur leur chance de survie. Les recrus étaient effrayées et tendus sauf un que Vox remarqua aussitôt. Il était plus grand que ses camarades et plus calme aussi. Mais il était de nature solitaire et préférait s’isoler au loin. Vox décida d’aller lui souhaiter la bienvenu a sa manière.

- Hé mon gars, je crois qu’on a fait une erreur, on n’engage pas de Wookie chez les Joker, alors si tu pouvais grogner ailleurs si j’y suis.

Slade inspectait son fusil Blaster DC sans prêter attention a Vox et au type qui l’accompagnait, ce dernier n’arrêtait pas de jouer avec un couteau et Slade le gardait dans son champ de vision tout en inspectant son arme.

- Tu n’es pas du genre bavard toi, dit Vox en s’asseyant en face de Slade.

Jes arriva a son tour et observa le nouveau, même habillé en armure de stormtrooper elle devinait qu’il avait des muscles capable de broyer les os.

- Laisse tomber Vox. Finit-elle par lâcher, ce gars n’est pas un bleubite.

- Je confirme, ajoute l’homme au couteau avec gravité.

- A ouais, moi je crois plutôt que c’est un pauvre gars qui s’est perdu en croyant venir jouer les durs.

Slade finit d’inspecter son arme puis jeta un regard dénué d’émotion a Vox, ce dernier serra nerveusement les lèvres.

- Les gens croient ce qu’ils ont envie de croire, déclare-t-il d’une voix sombre. Et n’entendent que ce qu’ils ont envie d’entendre. il fut un temps où je t’aurais buter sans hésiter. Mais j’étais jeune et impétueux. Aujourd’hui, je ne tire aucun plaisir à faire de la purée de crevette. Alors un conseil, à l’avenir ne la ramène pas trop en ma présence.

Vox se força à rire.

- Tu ne me fais pas peur, et je pense pas que…

Slade se leva brusquement et lui balança un revers de la main en plein visage. Vox fut projeté en arrière et tomba au sol en gémissant. Son nez était cassé, il pissait le sang.

- Effectivement tu ne penses pas, affirma Slade.

Instinctivement Jes pointa son arme sur Slade et l’homme cessa de jouer au couteau. Le Koruun les ignora mais Jes était sure qu’il se tenait sur ses gardes, non ce n’était pas un bleu et Vox se releva furieusement, il s’apprêtait a dégainer son arme quand une voix familière aboya derrière eux, tous se mirent au garde a vous sauf Slade qui continuait d’inspecter son arme.

- Qu’est ce qui se passe ici ? Demande Harkas en les regardant froidement, il y a un problème ?

L’homme ou couteau continua de regarder Slade puis répondit a son sergent d’une voix sereine.

- Rien monsieur, on faisait juste connaissance avec notre nouvel ami.

- Cet homme est notre nouvel éclaireur, c’est lui qui va vadrouiller en avant pour sauver vos fesses. Gistang ! Ajoute-t-il froidement.

- Monsieur ?

- Tu feras équipe avec lui.

- A vos ordres.

- Vox ! Qu’est ce qui t’es arriver au visage ?

- Son nez a heurté ma main. Dit Slade avec un léger sourire.

Malgré elle, Jes éclata de rire, même l’homme au couteau sourit aussi. Vox pour sa part s’assit a nouveau en face de Slade et ce dernier lui tendit une compresse. Harkas s’éloigna et Jes prit place au coté de Vox et tendit la main a Slade.

- Jes Gistang, et le crétin là c’est Vox Potorr. Il n’est pas aussi emmerdeur une fois qu’on le connaît mieux.

- J’en suis persuadé.

L’homme au couteau s’assit avec Slade et lui tendit aussi sa main.

- Hando Karr, c’est un plaisir.

- Slade Vastor.

- Bienvenu chez les Joker Slade. S’exclame Vox en riant.

Une grande amitié était née depuis, surtout Vox qui était le plus attaché a Slade, le voyant comme un grand frère. Même Hando l’impénétrable n’hésitait pas a se confier au Koruun de tout et de n’importe quoi, et elle ? Bien sur l’amitié s’était muée en une relation plus intime. Bien sur leur relation était un secret mais tous finirent par deviner qu’ils étaient plus que de simples équipiers.

Sur Cestus, Slade prouva qu’il était bien plus qu’un simple éclaireur, il avait compris qu’une armée regroupée faisait une meilleure cible pour des assassins habitués a utiliser les attaques éclaires et les embuscades, aussi il recommanda de disperser les escouades et de n’offrir a l’ennemi que des cibles difficiles a attaquer. Slade retourna la tactique des Maladiens contre eux. Tout doucement et a petit pas, les escouade de la 407ème purent progresser en territoire ennemi en utilisant une tactique de guérilla qui s’avéra plus qu’efficace. Harkas parla au lieutenant Cassel de Slade et ce dernier l’intégra définitivement a l’escouade Joker, après seulement trois mois de combat intensives. Cestus revint à l’empire et les Maladiens furent battus dans une grande bataille décisive.

Aujourd’hui sur Borosk, un combat des plus durs les attendait. Et Jes était nerveuse, cette fois c’est des stormtroopers qu’ils vont combattre. Des gars de la 908ème qui étaient restés loyaux envers Roan Fel, rien que ça. Elle regarda Slade et le vit inspecter des traces sur le sol. Elle enviait sa concentration et son calme olympien, tout comme elle enviait en lui.

- Ils sont passés il y a trois heurs, déclare Slade avec gravité. Ils vont chercher à nous contourner pour nous tenir en pince.

- En quoi ? Dit elle surprise.

- En pince, fit Slade en se levant en regardant l’horizon. Il va falloir changer de campement et trouver une place en hauteur, a moins qu’ils ne possèdent des transports blindés ce qui est probable, alors là on sera broyés comme des asticots.

- Harkas trouve que cette campagne pue. Dit elle froidement, moi aussi d’ailleurs, ce sont nos frères d’armes, on ne peut pas les tuer comme ça.

Slade sourit avec ironie. Il fut un temps ou lui aussi aurait tenu ce discours, mais il a changé. Rien n’est simple et facile dans cette galaxie. Les bonnes intentions ne suffisent pas.

- Pour le moment c’est nous qui somme dans le bourbier, Jes. De plus la 908ème est condamnée, ils mourront pour ce qui est juste.

Jes enleva son casque et essuya la sueur sur son front. C’était une brave et belle jeune fille avec ses cheveux châtain roux attachés en nattes et ramenés en arrière. Ce que Slade aimait en elle c’est qu’elle disait tout ce qu’elle avait au cœur, une Corellienne de pure souche.

- Comment tu fais pour rester aussi détaché ? Dit-elle acceptant une gourde qu’il lui donna.

- Je n’aime pas philosopher, je ne vais pas combattre ces gars parce qu’ils sont mauvais ou quoi que ce soit. Je respecte leur décision, mais en désertant Krayt pour rejoindre Fel, ils étaient conscients des conséquences.

- Ouais t’as raison. Dit elle en buvant une gorgée. Merci, ajoute-t-elle en lui rendant sa gourde.

- On ferait mieux de retourner au camp. Dit Slade.

- Attend ! Fit-elle en regardant les alentour, tu es sur que le secteur est sécurisé et tout ?

- Oui, n’y a pas de danger. Dit-il d’une voix rassurant

- Parfais !

Brusquement elle lui fit un croche pied et le fit tomber au sol. Gistang tout en regardant les alentours, commença a enlever son plastron. Slade la regarda surpris.

- Jes, attend…

- Ferme là ! Dit-elle en lui enlevant aussi son armure. Ça fait deux mois que je n’ai pas fait l’amour, et j’ai vraiment besoin de décompresser.

Sans attendre sa réponse, elle l’embrassa avec fougue et Slade s’abandonna aussitôt, puis elle se releva et enleva son haut et fit jaillir une poitrine moyenne mais désirable. Pour Jes Gistang il n’y a plus de guerre en cet instant, seulement de l’amour.

Intéressant Slade commence à ressemble à Kampo (un petit peu en tous cas) sinon la suite très vite j'espère et comme d'hab je dit que c'est très bien écrit et tous lol.
Mais une question persiste dans mon esprit: où sont donc passer les Jedi ^^?

Pas Kampo mais Kompo pardon tamene .