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Sujet : Excusez moi V

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-Penelope_Cruz- -Penelope_Cruz-
MP
Niveau 7
05 mars 2009 à 17:04:37

Dans sa fable L'Anneau de Gygès, Platon raconte l'histoire de Gygès qui trouve un anneau qui lui permet de devenir invisible. Dans la discussion sur la justice qui est le sujet de La République, l'anneau de Gygès jour le rôle de ce que l'on appelle aujourd'hui une expérience de pensée. Dans le livre I de la République, Thrasymaque, défendant le droit du plus fort, avait soutenu contre Socrate l'idée que l'injustice est profitable et que la justice est le fait des faibles. Mais la réfutation que lui administre Socrate ne convainc pas Glaucon et Adimante, les deux frères de Platon. Dans le but de discuter plus à fond la position de Thrasymaque, Glaucon reprend cette position à son compte, sans toutefois l'approuver, et l'illustre, en la renforçant, par la fable de Gygès. Ce dernier découvre qu'en tournant vers l'intérieur de sa main le chaton d'une bague découverte par hasard, il peut devenir invisible. Il en profite pour voler, tuer et satisfaire tous ses désirs. La question que posent donc les frères de Platon est simple: Est-ce qu'être un homme juste ce n’est pas en réalité être assez naïf pour respecter les lois et la morale même si cela peut être désavantageux ? Cette hypothèse permet de débattre, exemple à l'appui, sur les motivations de la moralité: résulte-t-elle seulement d'une convention sociale et arbitraire, ou bien d'un pur intérêt moral ? Le rôle de cette fable est fondamental pour la discussion et l’analyse du concept de Justice dans la République de Platon. Le premier Livre de la République est en partie consacré à tout une série de tentatives de définitions de la justice toutes mises en pièce par Socrate. C’est tout particulièrement Thrasymaque qui expose la définition la plus importante. Selon lui, la justice est le fait de respecter les lois et ses engagements même si cela peut être désavantageux. Être juste, c’est donc être trop malhabile ou pusillanime pour détourner la morale et les lois à son avantage. Une autre personne plus rusée et cynique fera elle semblant de respecter les lois et la morale afin de servir au mieux ses intérêts. On en déduit que la justice rend l'Homme mauvais et ne contribue pas à l'intêret général ce qui ne peut pas aboutir à une égalité parfaite entre tous les individus. Dans sa fable politique La Fable des Abeilles, Bernard Mandeville développe avec un talent satirique la thèse de l’utilité sociale de l'égoïsme. Les vices des particuliers sont les éléments nécessaires du bien-être et de la grandeur d’une société. L'Angleterre y est comparée à une ruche corrompue mais prospère et qui se plaint pourtant du manque de vertu. Jupiter leur ayant accordé ce qu’ils réclamaient, la conséquence est une perte rapide de prospérité, bien que la ruche nouvellement vertueuse ne s’en préoccupe pas, car le triomphe de la vertu coûte la vie à des milliers d’abeilles. On en déduit que, selon l'auteur, l'égoïsme de l'individu déclenche une aggravation des clivages socio-économiques qui débouche sur “l'extermination” des plus pauvres. Dans son Traité des délits et des peines, Cesare Beccaria donne son point de vue sur la peine de mort et apporte des solutions pour lutter contre le crime. Dénonçant la cruauté de certaines peines comparées au crime commis, il juge «barbare» la pratique de la torture et la peine de mort, et recommande de prévenir le crime plutôt que de le réprimer. Ses théories et ses solutions ont pour but “d'améliorer” la justice car elle n'est pas idyllique. Sa pensée se révèlera assez visionnaire car ses jugements et ses opinions ont eu des répercussions sur la justice de nos jours. En effet, Cesare a dit : « Pas de crime, pas de punition sans loi » qualifié de principe de légalité. La non-rétroactivité de la loi plus sévère vient de sa citation (reprise dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen 1789) : « La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement appliquée ». Enfin, la présomption d'innocence vient encore d'une de ses citations : « Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il soit déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne sera pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi » (reprise aussi dans le texte fondateur de 1789). Il s'oppose à la peine de mort : «  Il me semble absurde que les lois, qui sont l’expression de la volonté publique, qui détestent et punissent l’homicide, en commettent un elles-mêmes, et, pour éloigner les citoyens de l’assassinat, ordonnent un assassinat public ». Et envisage des solutions : "Enfin le moyen le plus sûr mais le plus difficile de lutter contre le crime est de perfectionner l’éducation". Nous pouvons en déduire que les analyses de Beccare ont pour but de prouver que la justice doit être corrigée car elle n'est pas parfaite pour assurer une égalité économique. Dans son oeuvre Principes de la philosophie du droit, Georg Hegel énumère les différentes étapes de la “vie éthique” : L'individu quand il naît et jusqu'à son adolescence est dans le moment de la famille. Il ne se différencie pas de sa famille, son univers est clos. A partir de l'adolescence, le jeune homme devient contestataire vis-à-vis de sa famille et entre dans la société civile, c'est le deuxième moment constitutif de la négation du premier moment ou de sa différenciation vis-à-vis de la famille. Enfin à partir du moment où le jeune homme se réconcilie avec le monde, et cesse d'être dans la différenciation, mais peut s'appuyer sur le monde pour s'affirmer, tout en reconnaissant autrui aussi bien que lui même, ou alors quand il peut gérer par lui même ses propres différences, c'est le moment de la réconciliation, le troisième moment, celui de la citoyenneté, dans l'État. Nous pouvons en déduire qu'un individu n'est pas conditionné dans une société où la justice est maître car il ne cesse d'être en conflit avec ses proches et l'Etat avant qu'il se réconcilie. Durant ce dualisme, la justice n'est rien pour l'individu qui a des idées plus ou moins anarchiques.

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