Je suis allongé dans le noir
Seul à errer dans le Tartare
Pour compagnie le désespoir
La Mort m'a piqué de son dard
Dans les cendres je marche droit
Le repos éternel ne viendra pas
Car j'ai failli à ma foi
Pour seule destination le trépas
Une pluie acide tombe sur la pleine
Il faut profiter de cette aubaine
Car ma gorge se fait sèche
Et que ma peau devient rêche
Buvons ensemble l'eau de mes pêchés
Ma lâcheté enfin retrouvée.
Je ne pense pas que le rap m'ait influencé car je n'en écoute pas, mais sans doute le reste de la musique récente oui. Après comme je l'ai dit, je ne suis qu'un néophyte dans ce domaine, alors désolé si la mise en page ou certaines fautes d'inattention vous piquent les yeux...
Sympahtique tout ça, néanmoins si j'étais toi, j'appliquerai le conseil de Lunabeth: essayer de faire des vers et des rimes plus recherchés, sachant que les rimes en "é" et en "a/oi" sont somme toute assez fréquentes. Pour plus d'infos sur les rimes, je te laisse allez voir ici => http://babelnet.sbg.ac.at/canalreve/ecritspassions/rime.htm
C'est condensé et bien expliqué, ça permet pas de faire du Baudelaire mais ça devrait t'aider un peu!
C'est sur que les rimes en "a/oi" et "é" sont trop fréquentes et donne un aspect débutant au poème. Mais j'aime bien ton dernier (à part la faute pleine > plaine, j'imagine).
Pour le coup du "pleine" le correcteur de mon navigateur a littéralement foiré et quand je relis, je vois pas mal de fautes inattentions...
Je navigue sur le fleuve Achéron
En direction du monde des défunts
Sur sa barque, au côté de Charon
Bientôt nous ne feront plus qu'un
Sur ce rafiot j'agiterai l'étendard
Tout mon corps est en effervescence
Que tu puisses me voir depuis le rempart
Car bientôt se sera l'union de nos sens
Même au cœur de l'ouragan, quand je ne te vois plus
Au fin fond de l'océan, quand je t'ai perdu de vue
Je te sens venir comme une prémonition
Et sur cette terre de désolation
Je t'aimerai pour l'éternité
Nos lèvres liées à jamais
1ère tentative de sonnet:
Par l’in-inspiration, ces alexandrins,
Comme tentatives désespérées de rimes,
Naissent de mes doigts collants: de vidés pantins.
De toute vie ils sont drainés; leur mèr‘: Déprime.
Ce squelette décharné vivra-t-il encore
Lorsque de folie mon âme sera éprise?
Lorsque, dans la fadeur, il entendra la mort
Sonner le glas d’sa vie, son âme sera prise.
Quand de dicter les fils du grec se lasseront,
Leurs marionnettes arracheront leurs fils et,
Seules maîtresses de leurs destins, danseront.
Les restes du cadavre se recouvriront
D’une chair fraîche et appétissante. Ô Poésie!
Temps disciplinée, tu redonneras volon[té]
DanaliethV2 > Pas mal ce dernier!
Je suis conscient d'être encore débutant, mais j'aimerais pouvoir m'améliorer et les critiques seront les bienvenues !
Les hypocrites philosaphiques ordonnent,
Qu'à leurs lois éthiques, nous nous abandonnions.
Leurs yeux pervertis lisent en nous perversion,
Quand il n'y a que d'amour et de coeur l'aumône.
Exilés trop loin de leurs monarchies hargneuses,
Leurs tentatives de coup d'état à cheval,
Dans leurs armures de croisade poussiéreuses,
Restèrent aussi vaines que le biais pénal.
Leurs phobies toujours plus nombreuses, solidaires,
Ils se complaiseront dans leur haine de l’Autre
Au milieu des ruines de leurs gloires sectaires.
L’Autre quant à lui, jouira des plaisirs de vie,
Bourrant et bourré, son vin s’écoulera à flot,
Lors de gargantuesques et dépravées orgies.
L'amour, ce poison à action lente
Un grand barillet de trente-deux coups
Dont il faut continuellement presser la détente
Et continuer la partie jusqu'au bout
Une maladie aux symptômes incertains
Mais dont la fin ne fait aucun doute
Elle me broie déjà les intestins
Ce venin je l'ai bu jusqu'à la dernière goutte
Ma meurtrière est déjà partie bien loin
Mais j'attends toujours dans cet horizon incertain
Car elle est la source de mon addiction
J'ai moi-même sceller la sortie de ce trou profond
Mais quand on connait déjà le résultat
Il vaut mieux jouer avec un beretta
Entailles.
Comme une larme de miel au coucher de soleil
Comme un sourire invisible parmis tant de larmes
Eclairant, un instant, ce pays aux merveilles
Renfermant rires, pleurs, sourires, souvenirs et lames
Eclatantes et effrayantes, éclairs de douceur
Transperçant sans cesse mon coeur, si fou et malade
Et laissant s'écouler le sang, et la douleur
D'un "non" si anodin, si cruel, et si fade
Un sourire peut-être pourrait panser ces plaies
Mais ce soin si tardif, s'il n'est pas bientot fait
Ne pourrait qu'avec peine me faire cicatriser
Mais déjà le soupir, si long, s'envole au loin
Emportant avec lui peine, tristesse et chagrin
Laissant derrière lui le droit de pouvoir aimer
Elle se croyait au-dessus des anges
Comme si nous vivions en son sein
Pensant nous guider dans ce monde de fange
Nous méprisant moi et les miens
Elle observait depuis sa tour d'agent
Se dissimulant parfois dans la foule
Nous étudiait de cet œil perçant
Se serait bientôt le début de la houle
Mais elle avait bien tord
Car ici règne la loi du plus fort
Si c'est bien de son lait dont nous nous abreuvons
Les enfants ingrats que ne sommes lui mordrons le téton
Et sous ses apparentes formes
Elle n'en reste pas moins Homme
Ahhh!! mon Dieu!! Sa tour d'argent* et pas "d'agent"... clavier pas sensible pour deux sous!
J'aime bien ce que tu fais Danalieth. Et plus ça va, plus j'aime. ^^ J'ai bien l'impression que tu as pris acte des critiques qui t'ont été faites à propos de la taille de tes vers. C'est vrai que du coup tes poèmes prennent en qualité. ^^
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Un petit poème en prose :
L'herbe fraiche aux reflets cérulés s'étendait par dessus les entrelacs des collines, chaque brin soumis aux variations du zéphir. Une mer tout de mouvement où chaque bourrasque est vague, olivine. Un capiteux parfum de lys flottait dans l'air. Quelques chênes déshérités, apatrides des bois se dressaient par dessus la marée, ils contemplent ce que le sol ne voit pas, lui qui s'étire jusqu'à l'horizon sans jamais suspendre sa course. La plaine n'avait pas de fin, l'espace sans limite. Le temps, aussi. Le temps semblait s'écouler comme d'une plaie sans pouvoir pleinement circuler, enfermé dans le passé. Car ici est un lieu de mémoire. Sous quelques monceaux de mousse, entre les racines d'un hêtre : des archives. Ca et là, un crâne dépassant du sol, un os recouvert d'humus faisant mine d'être pierre, des pièces de métal saillant hors de terre. La Guerre était passée par là, s'était assise et avait contemplé le spectacle de l'Homme, il y a de ça des années. Depuis, l'Histoire ici tourne en rond, elle se souvient. Ici, les temps sont faux.
Là où s'arrête mon regard
Tu continues seule ton chemin
Le Vide de toute part
Sur cette route de pèlerin
Tu pars au pays des rêves
Me privant de mon dernier espoir
Me laissant sur ce sol dur et ferme
Rien ne prévoyait ton départ
Tu t'envoles loin de moi
Peu à peu se dissipe ton aura
Tu en deviens presque cruelle
Toi qui m'avais prise sous ton aile
Est-ce cela ma damnation
Une ultime tentation
J'avance dans cette sombre avenue
Où règne le silence et la désolation
Les corps des défunts à perte de vue
Marchant droit dans cette destruction
Je te cherche, fantôme du passé
Mes lèvres murmurent ton nom
Ton souvenir remue le couteau dans ma plaie
Voici donc la promise punition
Je tourne en rond parmi les morts
Trébuchant encore et encore
Sans aucune possibilité de rédemption
Cette affliction m'a déjà fait perdre la raison
Seul et sans aucun repère
Bienvenue dans mon Enfer
SimRack- > J'aime beaucoup, surtout la dernière phrase.
Merci.
Certains rêvent de défier Dieu
Cette tour de Babel inachevée
Les païens croupissant en ce lieu
Par le feu cette hérésie sera purgée
Moi je creuse sans répit
Le soleil brille à l'entrée de la mine
A la recherche de ce que je chérie
Je n'ai que faire de cette lumière divine
Le roc se fait plus dur
A sa fin touche mon aventure
Car je t'ai enfin trouvé
Ma douce, ma tant désiré
Elle est reine de tout plaisir
Ma perle du désir
Tu te voudrais être notre guide
Nous menant depuis les cieux
Tenant dans ta main note bride
L'unique Vérité se trouvant en tes yeux
Déesse aux nombreuses faces
Mais avec le poing vengeur de Jupiter
Ce n'est que du vent que tu brasses
Tu n'es encore qu'une bergère
Guidant quelques illuminés
Pour toi ils se sacrifieraient
Un jeune bouton de rose sublime
Sur ta tige de multiples épines
Diamant aux multiples facettes
Tu n'en restes pas moins imparfaite
Il est pour toi Cunning.