Je débute en poésie désolé
ca m´énerve.
Alors écoute les Beatles
Depuis toujours l’Homme est sauvage
Il ne cesse de faire des ravages
Il ne comprend les différences
Que si celles-ci ne sont qu’éloquence
Black, blanc ou beurre
Ceux-la lui font peur
De leur couleur
Il s’invente une douleur
Au premier soupir de la vie
Il s’en ai fait un ennemi
De ces hommes affolés
Esclaves il en a fait
Dans la logique de sa pensée
Etre différent est insensé
Douleur, moral ou physique
L’Homme de couleur ne rêve qu’au Pacifique
Lui qui a tant souffert d’être mal-aimé
Il ne mérite que du respect
Leur famille on a massacré
Un statut égal est réclamé
Ce temps la est terminé
Nos ancêtres les barbares étant partis damné
Leur exemple n’est pas a prendre
Quitte a tout perdre autant tout prendre
Un,deux,trois,quatre,cinq,six,sept,huit,neuf,dix,o
nze,
Sur ma tête,je recevrai un ténor bronze.
Cette distique, je vous l´accorde, est d´une compréhension mallarméenne!
Je vous propose 3 poémes que j´ais écrit il y a longtemp ! Mais je me suis dis, tien y a un forum écriture ! Proposons ! Voila
Insomnie :
Quel mot ? Quel musique? Quel odeur pourrait décrire ou représenter l´ambiance qui tourne autour de l´insomnie ...Un monde à part mes amis que vous n´êtes pas ... On se met au lit à une heure raisonnable en espérant être en forme demain ... Et la ... Mon lit, lieu supreme de mon dodo, de mes ébats sexuel, ainsi qu´à la lecture et toute autre activité banal et anodine ... Se transforme en trône de mes pensées les plus folles, et j´apercois au loin du "Nouveau", comme un changement grondant en moi, et attendant l´oportunité d´exploser en plein jour. Au combien mes pensées nocturne sont différente de mes pensées dyurne. Et chaque nuit je me retrouve seul, en m´habituant peu à peu a ceux statut jusqu´à y prendre plaisir au premier rayon de soleil qui, par la meme ocasion fait redescendre en moi cette exitation, ce monstre, dont je tairais le nom.
Réaction :
Entouré par mille réactions, je me sens tournoyer de mille visage, converti en image ! Il y a en moi milles sentiments qui se confondent et se fondent. Se multiplie et se convertie ! Me change et me transforme. Je vois en moi un chaos des plus profonds. Blottie au fond se cache une lumiére.
Et encore je joue et je joue attendand de devenir ce que je voudrais être, de ce que je voudrais avoir. Pour enfin planter dans le monde que tous le monde partage la Boite que je convoite tant . Mais pourtant, je n´ai pas besoin de la montrer aux autres, je n´ai pas besoin de ces autres ...
Les golems invisibles
Je flotte parmi les golems invisibles. Je les ressens près de moi, chantant leur secret. Leur voix solide et titanesque, criant à mes yeux l´aspect sous lequel ils se présentent, fesais vibrer mes oreilles. Intensément jaune, comme le soleil, leur dureté impressionne mon coeur. Mais que je transcende cet étonnement de mon coeur naïf ! Que le leurre qui est la beauté fonde a mes yeux. Mon intérêt doit se concentrer sur le chant de ces chimères éblouissantes, car La profondeur prodigue des lumières emplies de plus de vérité que la beauté dont émanent les mensonges.
Sur un ton serein, permanent, se glisse à mes oreilles leur vérité qui depuis si longtemps c´était enterré. Leur vision, emplie de mille couleurs, brûlait mon coeur endormie. Milles faces aux expressions différentes se présente a moi, et de visage se convertissent en image !
Après un temps, habituer à me laisser porter par ces chants je compris que tous ce que je savais à présent, jamais nul langue ne pourra l´exprimer, car il y est des secrets si sombre et lointain, que nous les apprécions rarement, et aucun mot ne fut donc inventer pour ces secrets ! Seule la langue des golems invisibles pourra vous citer ces secrets, sublime et étrange, en chantant a votre conscience ...
Voila ! Donner moi vos avis ! Soyez franc ! Personnelement je trouve les deux premier a chier et le troisiéme correcte !
Folie meurtière
je tente de pousser quelques vers
à défaut de pousser quelques verres
pour ne pas prendre ce teint vert
qui nous fait tous gerber de travers
et si quelque part dans l´univers
j´arrive à embrasser votre mer
je pourrai sans doute être fière
mais mon but n´est pas aussi pervers
mes blessures sont difficiles à faire taire
elles alourdissent l´atmosphère
et font que comme une épave j´erre
à la recherche d´autres chimères
aussi sombres que celles d´un pirate corsaire
digne descendant de cet infâme Lucifer!
Vous ne deviendrez pas mon tortionnaire
je lutterai dignement, au fond des abîmes, des enfers
pour en ressortir vivant et encore plus téméraire
pourfendant tous les mécréants de la terre
par le feu, le sang et la violence mercenaire
et à la fin, le fidèle cerbère
ma quête affolée saura satisfaire
par un repos bien éphémère
pitié, que mon esprit se libère...
Voilà deux de mes vieux délires. Le deuxième était le plus difficile, je voulais être très stricte sur la forme, le rythme et la musique, mais avec la petite astuce en plus c´était pas facile ( je vous laisse la trouver je pense que c´est assez visible ).
Le premier :
Et l´Amour et la Mort
Les larmes amères des mères sans nulle arme
Aux lames de la mer se mêlent au vacarme
Des âmes aux remords mourant au cœur des flammes
Infâmes de la mort de l’Amour qui se pâme.
Les larmes de l’Amour aux lames de la Mort
Désarment les mourants de ces dames aux mors
D’oriflammes, chimères clamant l’Ephémère,
Blâme des mères hurlant aux gammes des mers.
Et l’Amour et la Mort mêlées au macadam
Murmurent les remords marmonnés de ces femmes,
Anathèmes des carmes aux messes amères,
Blasphèmes qui s’arment, promesses à la mer.
Le deuxième:
Un amant las abandonna un matin, là,
Un ruban blanc dans son carcan sur un banc blond,
Laissant autant au languissant chant du violon
Qu’à l’aquilon soufflant au parc son amour las.
La bora, là, dansant au flanc du val roula
Aux bras ballants d’un baldaquin aux sanglots longs,
Palais d’ajoncs au bord d’un lac, l’amour oblong,
L’arrachant à son ban d’antan dans son bal las.
Balayant bas l’aura aimant du nonchalant
Champ d’avant-jour aux bâtons fins, au chant allant,
La baladant, flânant, lourd, sur un flou flottant,
L’ouragan doux traîna l’amour, grand, ballottant.
Ainsi, au loin, un ruban blanc, volant, valsant,
Porta haut la passion passant, à chair, à sang.
C´est bien mélancolique tout ça...
Makse, tes vers me font penser aux saules pleureurs avec les "lon" et les "la". C´est très joli mais un peu trop languissant pour ma part.
Redsissi, ton poème démarre en tristesse et finit tout en hardiesse, comme lorsque le clairon sonne le rassemblement. Du moins, c´est l´impression qu´il m´a produite. Sympathique!
Petite fable enjouée pour ensoleiller vos journées et soirées...
Le soleil et le nuage
Le soleil est haut dans le ciel
L’enfant joue avec insouciance
Sourie au passant tout miel
Trottant avec nonchalance
Survient un joufflu nuage
Peignant de la couleur de nuit
Le décor dans son sillage
Peinant la belle-de-nuit
Qu’as-tu belle fillette ?
Murmure le vent curieux
Sa voix jouant une ariette
Pourquoi ce petit air sérieux ?
Tout est couleur de terre
Mon cœur a perdu ses ailes
Mes terreurs se déterrent
Mon ardeur perd son zèle
Que nenni, jouvencelle
La nuit annonce le jour
Ce n’est que son ombrelle
La loge de ton amour
La brise sage s’enfuit
Laissant l’oiselle rieuse
Blessé, le nuage fit pluie
Bah! L’enfant resta joyeuse
Cheminant à pas trainants
Le passant vint, plein de fiel
Chaviré par l’entrain gênant
Le vil pastel, grain dans son ciel
Qu’as-tu sotte caillette ?
Nos cieux déversent l’encre
Carient nos têtes de paillettes
Nos yeux reflètent le chancre
Que nenni, sombre merle
La pluie prédit le soleil
Ce ne sont que ses perles
Le puits de ses merveilles
Ils sont impressionnantes vos poèsies et d´une grande source d´inspiration pour moi. Je tenais à vous le dire à tous et surtout à toutes.
Redsissi et sanphi, je vous et vous "kif" trop !!
Merci pour vos commentaires Gokaden et Sanphi
je ne passe plus beaucoup sur le topic et je viens de moins en moins souvent, par manque d´inspiration je crois mais aussi par manque d´envie
mais j´aime bien vous voir aller tous les deux aussi
Et moi vous dites rien sur les miens dois je comprendre que c´est de la grosse merdouille !
Souvenir Les gens içi commentent rarement la prose
Une petite pour ma part, je pense pas que ce soit extraordinaire, mais bon:
Senegal:
Je vis dans un pays où le bronze est diamant
Où les cieux sont jaunis par cendres et sables
Là où l’ultime rêve arrive d’occident
Où seule la misère demeure immuable
Je vis dans un pays où les peaux sont d’ébènes
Où les sourires brillent dans les ténèbres
Je vis dans un pays sauvé de la haine
Où on entend l’espoir dans les chants funèbres
Je vis ici, à deux pas de la mer
Dakar perdu, pointe de l’Afrique
Presqu’île et de béton et de fer
Epaves d’autres siècles, déchets antiques
Là où tout commence et rien ne s’achève
Sénégal, où Dieu est encore tout-puissant
Où il s’est abrité de la science et du temps
Sénégal, où les chaînes brisés par l’océan
Où s’est abattu un jour une pluie de sang
Afrique, terre d’exode qui ploie sous le vent
Une terre où le manioc est encore d’argent
Terre où les hommes sont encore vivants
Terre où le monde se construit, lentement.
Je vis ici, à deux pas de la mer
Dakar perdu, pointe de l’Afrique
Presqu’île et de béton et de fer
Epaves d’autres siècles, déchets antiques
Là où tout commence et rien ne s’achève
Petit poeme:
Je suis une métaphore
Rapprochée d´une oxymore
Qui abandonne la rose
De la vie en prose
Je n´ai ni de larmes
Égoïste dans mes pleurs
Je ne veux qu´avoir peur
Quand partiront les âmes
Je ne veux qu´un style lyrique
Pour que vraiment cet amour
D’un ton poliment cynique
Respire les pleurs courts
Il n´y a jamais eu tant de nuits
Qu’en ta présence mon étoile luit
Je t´aime mais favorise l´oubli
Pour conserver a tout prix ta vie
Chatparesseux Ne t´inquiètes pas. Comme l´a dit Negatum, la poésie est rarement commentée.
De plus je crois que lorsqu´on se relit, on trouve tous, toutes les raisons du monde pour se dire que ce que l´on écrit n´intérêssera personne.
FAUX ! Car qui peux savoir ou ira une bouteille jetée à la mer
Le principal étant dans la création et non dans l´objet de celle-ci.
De plus le cap le plus difficile, dans la poésie, est de "s´exposer nu(e)" aux autres, et à toi qui franchit ce premier pas
Negatum : ton poème sonne comme une chanson. On a presque envie de le lire sur de la musique cool genre reggae ou Noah par exemple!
Chatparesseux : Je fais écho à Gokaden...
Chère Elise,
Ma plume s’envole sur le papier
Telle une nuée de moineaux affolés
Perdus dans l’ouragan faisant rage
Eperdu, j’erre depuis, sans ancrage
Ecorché par le ressac de l’océan
Des affres de délicieux tourments
Pluie et soleil s’alternèrent sans fin
Puis un matin, un arc en ciel enfin
Il ne fallait plus enfouir mes élans
Illuminer sans fard le mal troublant
Je cueille apeuré mes pieds-de-lion
Jette aux orties pudeur et rébellion
Elise, fais-moi la grâce d’écouter
Et d’entendre mon appel sans douter
Pas une nuit sans que tu ne me hantes
Pas une aube sans que je ne te chante
Brisé, fourbu, j’en ai perdu le sommeil
Grisé, troublé, j’encense tes merveilles
Elise, restitue à l’instant ma plénitude
Et mets fin à ma bien cruelle incertitude
Veux-tu être la fleur chère à mon cœur ?
Vœu qui contribuerait à mon bonheur
Dédaignes-tu mes ardeurs sans ciller ?
Dédale où mes peurs vont se dessiller
Dix-sept ans
Un jour encore qui se lève, qui s’élève,
Et ouvre son oeil unique,
Ecorcheur d’un ciel qui saigne et qui pleure,
Ecorcheur de mes rêves
Ephémères,
Ecorcheur de mon cœur
Solitaire,
Juge aveugle sans paupière
Admirateur saoul
De ma chute interminable
Au fond de moi, au fond du gouffre, au fond de tout.
Un jour encore qui s’engrosse, qui s’égrène,
Sur le désert brûlant
De mes larmes d’argent, d’amant, d’enfant,
Sur le désert nu
De mon esprit perdu,
Sur le désert de mon cœur
Solitaire,
Dieu d’anathème
Qui contemple ma misère sans fin
Mon malheur borgne sans frontière
Que j’aime, que je hais, qui m’indiffère.
Un jour encore qui roule, qui s’écoule,
Et va et vient sur Terre,
Comme la marée froide
Crachant et ravalant son écume,
Comme la marée blanche
Ajoutant sa peine au sable,
Comme la marée triste de mon cœur
Solitaire,
Statue éternelle au regard vide
Qui s’enivre de ma souffrance
D’hier, d’aujourd’hui, de demain.
Un jour encore qui me vole, qui s’envole,
Et souffle sur les herbes mortes abattues
Dans la poussière noire
Du monde qui s’enlise, qui s’ennuie, qui s’enfuit,
Dans la poussière chaude
Des jeunesses brisées, saignées, sacrifiées,
Dans la poussière de mon cœur
Solitaire,
Témoin silencieux immobile
De ma prison invisible
Qui m’attache, qui m’étreint, qui m’étouffe.
Un jour encore qui s’ajoute aux autres,
Aux étoiles innombrables, aux sourires disparus,
Un jour encore qui m’écartèle,
Un poids de plus sur mon cœur,
Cœur mélancolique, cœur affligé,
Cœur de papillons noirs,
Spectre de lumière, de Ténèbres, de grisaille,
Ame morte, disloquée, déchirée
De solitude,
Je m’efforce mais m’enfonce et m’effondre
Sans vie, sans joie, sans rien.
Pourquoi ?
J’ai dix-sept ans.
je n´ai pas l´habitude de ce genre de textes mais j´en ai écrit un pour une amie qui m´est chère (ça fait gnagnan je sais), il fait référence à son surnom dans les dernières strophes.
Le mât de cocagne
Cynique comme pas un
Misanthrope comme pas deux
Mes semblables étaient des gueux
A les côtoyer j´aimais les chiens
En haut de mon mât dieu que j´étais bien
Loin de tout et de noir encocardé
Pas de réflexion tout dans le même sac
A chaque au revoir je fus dépeuplé
J´aimais à croire que je n´étais pas le vilain
En haut de mon mât dieu que j´étais bien
Dénigrant la vie je fermais la porte
Point de judas seulment des oeillères
Des sentiments je me déporte
Je suis nu face à ce plaisir divin
En haut de mon mât dieu que j´étais bien
Je ne me retrouve plus face à ce miroir
Tout est redevenu poussière
Je n´y voyais que désespoir
Et voici que tout s´éclaire
En haut de mon mât dieu que j´étais bien
Je suis tombé de mon mât de Cocagne
Moi qui me prenais pour Charlemagne
Colosse impérial, indétrônable
Une marionette m´a rendu minable
En haut de mon mât dieu que j´étais bien
Dénigrant la vie je fermais la porte
Une marionette a voulu voir derrière
Devant l´angoisse de l´éphémère
C´était bien moi le poltron
En haut de mon mât dieu que j´étais con.
Mais non, cela ne fait pas gnagnan, ou alors on l´est tous ici! la poésie est là pour ça justement, exprimer ses sentiments .Son surnom est Marionnette ?
Bon, sinon, voici un petit poème que j´ai écrit il y a quelques jours. Il est en anglais. Désolée, il m´est venu dans cette langue...
Petit lexique pour aider la compréhension
"snare" = piège
"raise the hare" = lever le lièvre
"flare" = flamme, éclat
"damsel" = damoiselle
"knight" = chevalier
"bloom" = s´épanouir, fleurir
"soar" = s´envoler
"Spark" = étincelle
"lily-white" = blanc comme neige
"wither away" = se faner
"fray" = s´effilocher"
"Rosebay" = laurier-rose (très jolie plante mais un véritable poison mortel)
"swap" = changer, troquer
"ash gray" = gris cendre
Nothing in the air
Except maybe despair
I feel now the snare
But I raise the hare
Nothing can prepare
To turn dark into flare
I was right off aware
Too cheerful to beware
As damsel finds her knight
Flowers bloom as I write
As the stars light the night
My pen soars as a bird flight
As a lady in satin white
Spark inside me is bright
Feelings sound lily-white
A crystal note of delight
But it was yesterday
Now time turns grey
Flowers wither away
As my muse ran away
But passion doesn’t fray
Till I really can portray
This secretive Rosebay
That swaps rose for ash gray