La corruption politique est une maladie infectieuse qui gangrène silencieusement nos institutions. Cette plaie doit être combattue. La création d’un cadre normatif étroit, dans la lignée des différentes lois votées au cours des années 1990, réglementant le financement des partis politiques, ou davantage de transparence au sein de nos institutions, avec pourquoi pas un statut particulier accordé à certaines ONG qui pourraient contrôler plus librement les activités de nos élus, sont des solutions régulièrement invoquées.

Suite à l’affaire Cahuzac, François Hollande a annoncé la mise en place d’une série de dispositifs pour renforcer la transparence, dont la fameuse déclaration publique du patrimoine des Ministres. C’est intéressant, mais ces mesures surviennent, comme toujours, après l’éclosion du scandale. Le mal est déjà fait. L’image de nos institutions et de notre personnel politique est écornée à chaque fois, renforçant la défiance de nos concitoyens à l’égard du pouvoir. Ne parlons même pas des condamnations qui ne tombent jamais, la relaxe ou le non-lieu faisant partis du quotidien de ces voyous de la politique.

Mais les citoyens Français semblent être atteints d’Alzheimer. En effet, même lorsqu’un politique est mis en examen, ou plus rarement condamné, les médias et les experts se déchaînent contre cet individu immoral, comme Cahuzac récemment. Pourtant, il n’est pas rare de voir des gens soutenir ces élus, comme les rassemblements de soutien à Cahuzac dans sa ville d’origine. Ne parlons même pas de Jacques Chirac dont la popularité reste grande malgré sa condamnation dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris ; ou de Serge Dassault, voire des Balkany qui se font réélire régulièrement malgré d’énormes soupçons de magouille.

Evidemment, il ne s’agit pas de la population Française dans son ensemble, mais ces cas sont intéressants. Ils mettent en évidence un paradoxe entre la critique unanime de la corruption et la faiblesse, pour ne pas dire l’absence, de conséquences politiques et électorales durables sur ces individus.

J’aimerai donc votre avis sur le sujet, et cette attitude incongrue qu’ont les Français à l’égard de la corruption.

avec pourquoi pas un statut particulier accordé à certaines ONG qui pourraient contrôler plus librement les activités de nos élus, sont des solutions régulièrement invoquées.

Les ONG qui le font actuellement s'appelle les banques, les multi-nationales, et bruxelles

L'action de Bruxelles n'est pas toujours négative. Le Parlement européen et les institutions judiciaires pointent souvent du doigt la corruption dans le pays.

JohnRawls Voir le profil de JohnRawls
Posté le 2 décembre 2013 à 16:09:21 Avertir un administrateur
L'action de Bruxelles n'est pas toujours négative. Le Parlement européen et les institutions judiciaires pointent souvent du doigt la corruption dans le pays.

Et font certaines lois dans les pays

Où est le problème?

+ Ce n'est pas le sujet.

C'est simple : le peuple français est lui même corrompu.

Quand on se plaint du privilèges que réclament certains lobbys et qu'en même temps on en demande soi-même on approuve la corruption.

JohnRawls Voir le profil de JohnRawls
Posté le 2 décembre 2013 à 17:17:41 Avertir un administrateur
Où est le problème?

+ Ce n'est pas le sujet.

Je sais. Le problèmes, c'est que des pays ( l'UE ) décident des lois ( comme le budget ) d'un pays

Dans la mesure où le droit européen doit être approuvé par les Parlement nationaux pour avoir force de loi dans un pays, je ne vois pas le problème.

Le problème c'est que l'action des parlements n'est pas forcément l'intérêt du peuple, il arrive que les 2 soient totalement opposés.

Les politiques français ne sont pas plus corrompus que les citoyens français, ce ne sont pas des extra terrestres : ils sont à l'image du pays, surtout quand on en voit certains du peuple, pauvres ou riches, qui bossent au black, font bosser au black, grattent à droite à gauche, je vois pas pourquoi les politiciens, issus de ce meme peuple, seraient différents, faut arrêter de nous prendre pour des .. et tout mettre sur le dos des boucs émissaires habituels. Le problème est plus global.

qui bossent au black, font bosser au black

--> Euh non, ça c'est pas un problème.

Bosser au noir est une injustice; c'est ne pas vouloir coopérer avec l'état.

Les Français, pour une part, eux-même soutiennent ou ne condamnent qu'à moitié la corruption puisqu'en France celui qui réussit à contourner la loi et à s'enrichir peut être vu comme un malin ou un astucieux, tandis que le type qui suit bien les règles est vu comme ennuyeux et sans relief. Sans compter le fait qu'avoir quelqu'un avec une moralité douteuse comme dirigeant est rassurant sur sa propre moralité "je suis toujours mieux que les politicards moi".

Les Français sont pour une large part atteints du syndrome de Perrichon : ils préfèreront toujours l'option qui satisfera leur vanité, quelqu'un de vertueux les blessera dans leur orgueil et ils finiront pas ne pas l'aimer (voir le cas Jospin).

Le 02 décembre 2013 à 19:10:01 Pseudo supprimé a écrit :
Les politiques français ne sont pas plus corrompus que les citoyens français, ce ne sont pas des extra terrestres : ils sont à l'image du pays, surtout quand on en voit certains du peuple, pauvres ou riches, qui bossent au black, font bosser au black, grattent à droite à gauche, je vois pas pourquoi les politiciens, issus de ce meme peuple, seraient différents, faut arrêter de nous prendre pour des .. et tout mettre sur le dos des boucs émissaires habituels. Le problème est plus global.

Non, le problème est surtout politique. Plus il y a un sentiment d'impunité, plus ce genre de comportement se manifestent. Il faut détruire leur statut pour atténuer leurs nuisances.

En donnant un plus grande part au citoyen et à la société civile sur le système politique, on en renforce son contrôle.

Voilà pourquoi la démocratie occidentale > tous les autres régimes de merde sur cette planète.