Mes fourreuses,

Ce message est cri du cœur. Pour ne rien vous cacher, je tiens tout d'abord à vous expliquer le pourquoi du comment.

Voila quelques années maintenant que mon entreprise tourne à plein régime. Ma société, implanté au Laos depuis peu, génère 18M€/an. C'est une fabrique de bouchon en tous genre ( capsule couronnée, sertie ou vissante; bouchon mécanique, souple ou à came, tige à urètre et poire anale ).

On aura beau faire, cette chienne de vie sera souvent battue mais jamais défaite.

Je suis de ceux qui aime "déloc" comme on dit dans le milieu. J'ai commencé par le Maghreb où de suite j'ai apprécié la relation libre patron / employé. Cette faculté à accepter le matraquage verbale est une de leurs plus belles qualités. Mais depuis le printemps arabe, j'ai dû plier bagage. Voila que ces messieurs voulaient de la "considération" ! Il ne manquait plus qu'ils exigent des toilettes en état de fonctionnement ...

Rien n'est plus logique que la persécution.

Me voila donc au Laos, terre d’accueil des forçats du bifton. L'avantage chez eux, c'est qu'on peut non seulement les injurier mais également obtenir certaines "faveurs" sous le bureau. Comme je le raconte lors de repas de famille " Ces p'tits laotiens, ils ont le bouchon bien élastique ! ".

Ma femme est un fantôme depuis de longs mois, ça sent la permutation ...

Hier donc, le jeune Tong se permet de rentrer dans mon bureau sans frapper à la porte. Le Laotien est un petit être intrépide et sournois.

"Tong" ( comme j'aime tous les surnommer, gain de temps oblige ) se croit porter d'une mission pieuse. Il compris du revers de ma main en plein visage, un geste parfait qui me surpris moi-même ( j'ai d'ailleurs fais monter son petit frère, "Petit Tong", pour qu'il filme la scène de nouveau. Il fallu plusieurs prises pour retrouver l’authenticité du premier geste ) qu'il ne pouvait pas décemment se comporter de la sorte.

Ma réussite est caractérisée par une incompréhension naturelle de la vie d'entreprise.

Après quelques minutes de coma en plein milieu de mon tapis persan, il décide enfin de se réveiller suscitant au passage l'émoi de son frère, néanmoins occupé à prendre soin de son " papounet " ... Ce sursaut maladroit ne manqua pas d'arracher 18cm d'un instrument que l'on surnomme, dans les quartiers chauds de Luang prabang, " La Poutrelle ". Ce petit novice pris le raccourci de sa vie : une défenestration en bon et du forme.

Relativement agacé par le cours de choses, je faisais une pierre deux coups avec le mort vivant. Ratant une première fois la lucarne, je m'y repris à 8 fois. Sans doute n'y ai pas mis toute la volonté du monde ...

J'ai toujours préféré viser l'intelligence du public que l'insolence du Tong.

Seulement voila, le problème qui se pose est le suivant : Mon ennemi Ping à filmé la scène. Je suis donc forcé de quitter ce si beau territoire.

Connaissez-vous un autre pays pour ma prochaine "déloc" ? Je compte me lancer dans les tubes ( pneumatique, Pipeline, digestif, pince à testicules et développeur vulvaire ).

Merci.

la Bulgarie,

Dimitrov : Ce smiley ne rendra pas votre réponse plus pertinente ...