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Sujet : Fanfic : Evil Twin, Retour à T'Souli

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kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
16 octobre 2011 à 01:53:00

Voici une fanfic racontant les événnements se déroulant après l'aventure de Cyprien sur T'souli. Que va t-il lui arrivé ?
Certes, peu de personne liront cette fics, mais je le fais pour mon plaisir. Quant à ceux qui liront, j'espère que vous aimerez !

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
16 octobre 2011 à 01:53:12

Chapitre 1 : Question sur le lit…

Cela faisait presque une semaine que Cyprien avait triomphé de son combat contre le maitre et pourtant, il ignorait encore si tout ce qu’il avait vécu était ou non un rêve. S’il n’avait écouté que lui-même, il aurait tenu ces aventures pour authentiques, mais pourtant, tout, dans l’orphelinat où il vivait depuis le tragique accident qui avait couté la vie à ses parents, se déroulait comme si rien ne s’était passé. Ses amis, Vincent, Jocelyn, Stéphane et David ne semblaient gardé aucun souvenir de leur enlèvement pas le Maitre.
Cyprien avait bien tenté de les interroger sans en avoir l’air (c’est-à-dire en évitant soigneusement de leur demandé s’ils se rappelaient avoir été enfermé dans un bulbe, transformé en monstre féroce, forcé à faire un travail sans fin, ou transformé en esclave du maitre). Il leur avait demandé combien de temps il était resté bouder dans sa chambre avant qu’ils ne viennent le chercher. Aucun d’eux ne semblait comprendre de quoi il parlait. À en croire David, ils l’avaient attendu une demi –heure qu’il vienne avant de voir ce qui s’était passé. Ses copains affirmaient qu’ils ne l’avaient pas vu à la fête. Cyprien était un peu soulagé qu’ils ne se souviennent pas de son coup de colère, mais l’idée que ses amis soient persuadés que son absence avait durée, pour eux, si peu de temps alors qu’il était certain de s’être absenté quelque jour ne le réjouissait pas. Même Lenny, son nounours, pour qui il avait affronté tant de danger, changeait de sujet lorsqu’il lui faisait part de ses interrogations.
Mais pourtant, trop d’évènements étranges s’étaient déroulés depuis son retour. Le premier avait eu lieu le lendemain de son anniversaire. Un terrible cri avait surgit depuis la serre. Cyprien et Jocelyn, qui avaient reconnu la voix de Vincent, s’étaient précipités pour voir ce qui s’était passé. Ce qu’ils y avaient trouvé leur avait fendu le cœur : Vincent, en larme, contemplait ce qu’il restait de ses plantes. Toute la végétation avait pourri. Ses protégés, insectes, rongeurs, fleurs, n’avaient pas survécus. Seuls Néphila, la petite araignée blanche qu’il avait élevé avec amour, et George, un des quatre scarabées qu’il avait adopté, avaient survécu à l’hécatombe. Comment, en une nuit, tout un écosystème pouvait disparaitre malgré tant de soin ? Vincent, aidé des quatre autres, avait bravement entrepris de soigné le peu de végétation qui restait. Mais il était inconsolable.
La journée n’avait pas été rassasiée en ce qui concernait les phénomènes mystérieux. Durant la matinée, pendant le cours de sport, David, pourtant le meilleur de sa classe, avait été particulièrement mauvais au karaté. Il avait affirmé que cette faiblesse était due à des courbatures, « comme s’il avait été roué de coups », mais Cyprien aurait juré qu’il évitait soigneusement les prises trop violentes, comme s’il avait eu peur de blesser ses adversaires. Même Jocelyn, qui haïssait le sport, avait réussi à le faire tomber. Lorsque Cyprien lui avait demandé ce qu’il se passait, David avait simplement répondu, hagard, qu’il ne se sentait pas dans son assiette.
La journée avait continué en bizarrerie jusqu’au déjeuner. A peine Jocelyn avait pris une bouché que son teint était devenu grisâtre. Une horrible indigestion l’avait cloué au lit pendant deux jours. L’infermière, une femme maigre, sèche et si désagréable que peu d’enfant faisait semblant de tombé malade pour sécher les cours, affirmait que son système digestif était pourtant intacte. Le problème semblait être d’ordre psychologique. Pourtant, Jocelyn avait été incapable de manger quoique ce soit pendant deux jours entiers, et même la vue de ses plats préférés lui avait donné des hauts le cœur. Heureusement, passés ces deux jours, il avait pu à nouveau manger normalement.
Quant à Stéphane, il avait catégoriquement refusé, pendant trois jours, de retourné en cours. Le directeur avait presque du le ramener de force, persuadé qu’il jouait les malades pour ne pas travailler. Mais lorsque Stéphane était retourné dans la salle de classe, il avait été pris de nausées si violentes qu’il avait fallu l’amener d’urgence à l’infirmerie. Le docteur n’avait pourtant rien trouvé d’anormal, mais aller en cours le rendait malade. Tout comme Jocelyn, Stéphane n’avait aucune idée de ce qui avait provoqué cette angoisse, et tout comme lui, il avait finis par aller mieux.
Allongé sur son lit, les bras callés sous sa nuque comme un oreiller, Cyprien réfléchissait à ces peurs quasi phobiques. Très tôt, beaucoup plus tôt que n’importe quel être humain, il avait été confronté à ses propres faiblesses et ses propres peurs. Ce qu’il avait vécu, en rêve ou non, l’avait profondément changé. Avoir failli perdre ses amis, voir les malheurs qu’il avait provoqué dans son monde imaginaire lui avait fait prendre conscience de leur importance. Peut-être qu’il ne s’agissait que d’un rêve que son subconscient lui envoyait pour l’avertir, comme dans ces dessins animés moisis qu’il détestait.
Il se retourna sur le côté, les yeux grands ouverts. Il avait fini par se convaincre qu’il n’aurait sans doute jamais la réponse. Mais il n’en était pas si mortifié. Tant que lui et ses amis continuaient de vivre, Supercyp et T’Souli continueraient à exister. Il l’avait compris hier soir, quand il avait fait part de ses inquiétudes à Lenny. Ce dernier l’avait rassuré : même si dans son rêve, Supercyp était mort, tant que lui, Cyprien, penserait à lui, tant que sur terre il y aurait au moins une personne pour penser à cet être imaginaire, il serait immortel.
Ce fut à ce moment que Cyprien décida de devenir dessinateur de bande dessiné. Il avait toujours été doué pour le dessin. A l’insu de ses amis, il avait déjà terminé le chapitre de l’Ile végétal. Ainsi, même si lui et ses amis mourraient, le monde de T’Souli demeurerait une légende éternelle. Il se demandait seulement s’il oserait montrer son œuvre à ses amis, au vu du caractère on ne peut plus personnelle de ces récits.
Tourné sur le côté, il pouvait voir la table sur laquelle il travaillait ses planches. Les restes de son travail étaient encore dessus. Il hésitait à entamer le chapitre sur le peuple Gens ou enchainer directement sur le chapitre de l’Ile de Jocelyn. Il se demanda aussi s’il allait un jour illustrer le coup de colère qui avait tout déclenché.
Il se retourna sur le dos, ferma les yeux et, pour oublier ses angoisses, il égara ses pensées vers la jeune fille qu’il avait rencontré le jour de son anniversaire.
Il repenserait à tout cela demain. Les souvenirs de son rendez-vous avec elle rendra la nuit plus douce.
La suite au prochain épisode.
Dans le prochain épisode :
_ En parlant de drogue…t’es pas le seul à avoir fait un rêve zarbi !
_ Je te jure Cyp, quand on a vu cette fille on s’est dit : ha ! Elle a un caractère de cochon ! C’est sûr, elle va lui plaire !

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
30 octobre 2011 à 23:40:37

Chapitre 2 … et réponses sous le lit.

Le lendemain matin, en cour, Cyprien, assis au fond de la classe à côté de David, griffonnait sans y penser quelques croquis, incapable de se concentrer sur ce que disait le professeur. Derrière lui, Stéphane pliait et dépliait nonchalamment un bout de papier pour en faire un avion. David, le seul du groupe capable de résister à la voix soporifique du professeur, parvenait à prendre des notes. De temps à autre, Cyprien levait les yeux vers Vincent et Jocelyn, assis dans la rangée du milieu. Vincent regardait le tableau d’un œil vitreux, et Jocelyn avait attaché une sucette sur son crayon qu’il faisait semblant de mâchouiller.
Cyprien s’attarda un moment sur cette image, se demandant combien de temps le professeur mettrait pour s’en rendre compte. Il prit soudain conscience qu’on l’observait. Il tourna la tête et remarque que David s’était arrêté d’écrire pour le regarder, un sourire narquois aux lèvres.
Suivant son regard, Cyprien s’aperçu avec horreur qu’il était en train d’écrire le nom de sa petite amie qu’il avait entouré d’un cœur. Les oreilles aussi rouges qu’un poivron avarié, il gomma son œuvre, tout en sachant que son geste ne le mettrait nullement à l’abri des moqueries.
« _ j’en déduis que cette nuit, ce n’est pas du monde merveilleux de Peter Pan dont tu as rêvé ? lança David.
_ De quoi je me mêle ? répliqua Cyprien avec toute la fouge dont il était capable. Vous ne pouvez pas me lâcher avec ça ?
_ Ha ! Non ! répondit Stéphane qui écoutait la conversation. On n’a pas épuisé tout notre stock de vanne ! Et comme tu te rends chaque jour ridicule avec cette histoire, ce n’est pas près d’être terminé !
_ Je ne me rends PAS ridicule !
_ Faut voir, répondit David. Tu veux qu’on reparle de la fois où tu as essayé de lui parler dans sa langue natale, et que tu t’es débrouillé pour lui dire « laisses-moi m’introduire » au lieu de « laisses-moi me présenter » ?
_ T’inquiètes pas, ajouta Stéphane. Je suis sûr qu’elle ne va pas trop se foutre de toi ! Elle en aura juste parlé à deux ou trois copines. Qui en auront parlé aux leurs. Qui en auront parlé à leur famille. Qui en auront parlé à leur collège de travail.
_ C’est vrai, t’aura jusqu’à la fin de la semaine pour te racheter une vie social !
_ Puisqu’on en parle, cracha Cyprien, vous avez fini de payer la vôtre ? Vu le niveau vous l’avez acheté d’occasion, non ?

_ Ho allez ! Dit Stéphane, ce n’est pas comme si t’avais pas passé une bonne soirée, pas vrai ? Quand on l’a vu, on s’est dit qu’elle était plutôt jolie ! Mais quand on lui a parlé…
_Je te jure Cyp, acheva David quand on a vu cette fille on s’est dit : ha ! Elle a un caractère de cochon, c’est sûr, elle va lui plaire !
_ Quand on lui a dit qu’elle pourrait te rencontrer à ton anniversaire, elle a dit : « Et qu’est-ce que je suis sensée faire ? Surgir de son gâteau en maillot de bain ? ».
_ C’est à ce moment qu’on a conclu qu’il fallait qu’on te la présente ! Cela dit, tu devrais t’acheter un dictionnaire des langues, histoire de ne pas finir célibataire ! »
Cyprien choisi d’ignorer sa remarque et de se venger plus tard. La gomme n’avait pas réussi à effacer le nom de la jeune fille. Le Nom d’ Ako restait bien visible au milieu des trainées grises.
Il griffonna des traits légers, représentant la jeune fille asiatique, à la queue de cheval ébouriffée. Sans trop savoir lui-même pourquoi, il l’incarna en esprit des loups, entourés de ses alliés, observant la pleine lune avec un air déterminé. Il se rappelait ses beaux yeux noirs, son accent japonais, son énergie et son sale caractère qui lui avait valu d’agréables joutes verbales pendant la soirée.
Cyprien état passionné de bande dessinées, quel que soit son origine, et les mangas ne faisaient pas exception à la règle. Cela l’avait poussé à se renseigner sur la langue et la coutume du japon. Il n’avait bien sûr pas commis l’erreur de dire à Ako qu’il était passionné de manga tout de suite après avoir appris qu’elle était japonaise (ce qui aurait été aussi grossier que de dire à un allemand qu’il adorait la choucroute garnie), mais il n’avait pas pu s’empêcher d’essayer de lui dire au moins les formules de politesse. Il s’était rendu compte que malheureusement pour lui, ses copains s’étaient cachés pour les espionner. Ako, (qui ne les avait pas repérés) lui avait fait remarquer son erreur. Fort heureusement, elle ne maîtrisait pas complètement le français et ne connaissait pas tous les sens du mot « introduire ».Cyprien avait été soulagé d’avoir évité une catastrophe, mais il s’était douté qu’aucun de ses amis ne le louperait.
Après s’être rendu compte de la présence des quatre garçons, Ako avait fait mine de lui parler normalement. Puis, elle avait compté jusqu’à trois dans sa langue, avant de l’attraper par le bras et se de mettre à courir.
Cyprien sourit à ce souvenir, repensant aux cris de frustration de Stéphane. Cessant le vas-et-viens de la mine de son crayon, il regarda à nouveau ses camarades. Il interrompit le flot de ses pensées à la vue de ce qu’il avait devant lui.
« _ Hey ! murmura Cyprien. Vous avez vu Vinnie ? »
Vincent avait la tête dans les mains et était pâle comme un mort. Depuis quelques minutes, il s’était affalé sur la table, comme pour dormir. Jocelyn, inquiet, était penché sur lui en ayant l’air de lui demander ce qui n’allait pas. Voyant qu’il réagissait à peine, il leva la main.
« _ Monsieur ? demanda Jocelyn. »
Le professeur arrêta son monologue. Il tourna son visage de bouledogue agonissant vers Jocelyn.
« _ Qui a-t-il ? demanda le professeur.
_ On peut sortir un instant s’il vous plait ? Vincent ne va pas bien… »
Le professeur avança vers leur place et se pencha pour mieux regarder.
« _ En effet, dit-il d’un air distrait. Bien, emmène- le à l’infirmerie. »
Cyprien suivit des yeux ses deux camarades. Vincent semblait à peine capable d’ouvrir les yeux, et il aurait juré que Jocelyn le soutenait.
« _ Bordel ! Lâcha Stéphane. Qu’est ce qui lui arrive ?
_ Il est comme ça depuis la destruction de la serre, remarqua David, soucieux. On ferait bien de voir ce qui ne va pas. »
Vincent et Jocelyn ne réapparurent pas à la fin des cours. Cyprien ignorait pourquoi, mais le malaise de Vincent le troublait profondément. Sur le chemin qui menait à l’infirmerie, il comprit que ce qu’il ressentait était de la culpabilité, bien qu’il fût incapable d’en déterminer l’origine.
Dans le prochain épisode :
_En parlant de drogues…tu n’es pas le seul à faire des rêves zarbi.
_ Je ne crois pas que ton ennemi soit un simple croquemitaine mon garçon.

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
01 novembre 2011 à 02:58:09

Chapitre trois : Le cauchemar de Vincent.

Vincent était assis sur un des lits de l’infirmerie. Il avait l’air d’aller un peu mieux, discutant avec Jocelyn, l’air presque gêné d’être là. Ils interrompirent leur conversation en voyant leurs compagnons arrivés.

« _ On aurait pu lui apporter des fleurs ? Plaisanta Stéphane.
_ Si tu veux un conseil, rétorqua sombrement Cyprien, ne lui fais pas cette vanne.
_T’inquiètes, je sais quand il faut me taire !
_ Ça va les gars ? demanda Vincent qui n’avait rien entendu.
_ Disait celui qui est malade comme un chien, ajouta Jocelyn.
_ Mais je vais mieux ! répliqua Vincent. ‘fin j’veux dire, je suis pas malade quoi !
_ Tu avais l’air d’être sortie d’un cercueil, déclara Stéphane ! C’est pas la première fois que ça t’arrive d’ailleurs.
_ chui juste….fatigué…c’est tout…j’ai juste mal dormi…rien de grave, des cauchemars c’est tout… »

Etait-ce son imagination ou Vincent semblait évité de les regarder ?

« _ Quel genre de cauchemar ?
_ Rien, laisse tomber, dit Vincent qui avait l’air d’avoir honte, comme s’il en avait trop dit.
_ Ne Fais pas ton timide ! Dit Jocelyn. Vas y raconte ! »

Vincent avait l’attitude de quelqu’un qui aurait volontiers accepté que la terre se dérobe sous lui. Il entortilla les draps entre ses mains et jeta un coup d’œil à l’infermière pour vérifier qu’elle ne les écoutait pas. Il parlait tout bas, comme s’il leur racontait un secret inavouable.

« _ Dans mon rêve, je flotte, commença-t-il.
_ Tu « flottes » ? répéta David, perplexe. Comment ça, tu « flottes » ?
_ Ben…Je flotte quoi ! »

Stéphane et Jocelyn échangèrent un sourire. Vincent n’avait jamais été doué pour les conversations. Il était loin d’être stupide. Simplement, il prenait et expliquait les choses de la façon la plus basique qui soit. S’il estimait qu’il n’était pas nécessaire d’expliquer ou de développer quoique ce soit (ce qui était objectivement le cas ici, puisque David savait parfaitement ce que signifiait le mot « flotter ») il ne le faisait pas, et ce, sans prendre en compte le fait que le contexte ou la situation était inhabituels.
Cyprien fut le seul à ne pas rire. Le dialogue lui donnait un très désagréable sentiment de déjà-vu.

« _ Bon ok, dit David. Donc, tu flottes, ok. Et après ? »
Cyprien aurait préféré qu’il arrête la conversation tout de suite.
« _ Je…je flotte, poursuivit Vincent, les yeux baissés. Je flotte, et je me sens…vraiment bien. Mais je…je suis enfermé…et je m’en fiche…
_ Comment ça tu t’en fiche, demanda Jocelyn ? Hé ! Calmes toi ! C’est qu’un rêve, tu n’as rien fait de malsain non ?
_ Je sais que…je dois sortir, expliqua Vincent ignorant la remarque. Mais je…je ne veux pas…
_ Pourquoi ?
_ Fait trop chaud dehors…c’est dur… Je…je sais qu’il faut que je sorte…on veut que je bouge, mais moi je ne veux pas ! Je ne veux pas…»

Jocelyn, Stéphane et David échangèrent un regard. Tous les trois se demandaient probablement pourquoi il se mettait dans un tel état, surtout pour un rêve aussi étrange, dans lequel, apparemment, il n’avait subi aucun péril.
Cyprien, lui, ne voulait à aucun prix croiser le regard de Vincent. Il avait la bouche sèche et le cœur qui battait. Par bonheur personne ne faisait attention à lui. Vincent continuait de parler. Sa voix était de plus en plus basse, mais tous purent entendre : « ce truc était en train de me tuer je crois ». Un long silence régnait dans la salle, ponctué par les pas de l’infermière qui marmonnait dans son coin sans faire attention à eux. Ce fut Stéphane qui rompit le silence.

« _ Ha bas putain s’exclama-t-il. Je ne sais pas avec quoi tu assaisonne ta nourriture mais, ça à l’air bon ! Parlant de drogue, tu n’es pas le seul à faire des rêves zarbi !
_ Ha non ? répondit Vincent en relevant la tête. Tu as rêvé ? De quoi ?
_ J’ai rêve qu’on pouvait s’aimer ! Au souffle du vent…
_ Bon dieu Steph ! L’interrompit David. Jamais tu ne t’arrêtes ?
_ Jamais ! répondit l’intéressé en souriant. Pas même les week end et les jours fériés ! Enfin sauf le jour d’Halloween bien sûr !
_ Le jour d’halloween ? répéta Jocelyn, pris au dépourvu. De quoi tu parles ?
_ Un fantasme, déclara Cyprien, mi amusé, mi exaspéré. T’aimerais bien, hein Steph, qu’une jolie sorcière te jette un sort ? Hum ?
_ J’avoue ne pas comprendre, dit Jocelyn, qui, étant le plus jeune de la bande, ne comprenait pas toujours les allusions de ses ainés. »

Cyprien se retint de dire « tu comprendras quand tu seras grand ». Il était presque soulagé que Stéphane ait fait cette blague ridicule. Il était convaincu que, si Stéphane avait lui aussi fait un rêve similaire, évocation de souvenir refoulés de T’Souli, il n’aurait pu s’agir d’une coïncidence.

« _ Tiens, Cyp, Dit soudain David. Et si tu montrais le dessin que tu as fait d’Ako ?
_ Ha tiens, s’étonna Jocelyn, tu as fait un portrait d’Ako ?
_ Bon, bougonna Cyprien, vous n’allez pas me lâcher alors… »

Cyprien sortie la feuille et la montra à Vincent.

« _ Jaime bien tes dessins, dit Vincent.
_les premiers jours où tu étais là, se souvint Jocelyn, tu nous avais montré un dessin de SuperCyp. Alors nous, on t’a dit qu’on était aussi des super héros. Et sans qu’on te donne plus de détails, alors que tu ne nous connaissais même pas, tu as réussi à tous nous dessiner comme on le voulait ! Et tu as imaginé non pourvoir sans qu’on te dise ce qu’on quoi que ce soit sur nos goût ! Comment tu as fait ?
_ Ho…fit Cyprien qui avait du mal à cacher qu’il était flatté. J’ai juste…j’en sais rien…je me suis dit « tiens celui-là je le verrais bien en combattant, ou celui-ci avec les pouvoir de la nature ». Ça m’était venu, comme ça !
_ C’est comme ça qu’un dessinateur doit faire non ? ajouta Stéphane. Bien cerner les choses. Je me materais bien tes autres dessins d’ailleurs…ceux que t’as faits avant sur nous !
_ Ils sont dans ma chambre, répondit Cyprien. »

Stéphane se leva et s’avança vers la porte de l’infirmerie. Puis, juste avant d’ouvrir la porte, il s’arrêta, pris d’une impulsion soudaine. Il se retourna vers eux et lança :

« _ Hé, au fait, Cyp, du coup, tu imagines ta copine en louve ? Bon dieu, attend ta majorité avant d’être zoophile, mec !
_ Hé, Steph, répliqua Cyprien sur le même ton, Ako m’a appris comment on dit « Ta gueule » en japonais ! Ça se dit…
_ On se calme ! Coupa David. »

Stéphane sortie de la pièce en riant. Cyprien continua quelque secondes à le maudire encore un peu.

« _ Des pouvoirs magiques, dit soudain David, pour lui-même. Moi, je n’en demande pas tant. A la rigueur, être le meilleur guerrier, pouvoir maîtriser tous les type d’arme…
_ Ho ? dit Vincent. C’est le combat qui t’intéresse ?
_ Non, plutôt la protection d’un tiers. C’est un peu niais de parler comme ça, mais je ne veux pas jouer les bourrins. Plutôt un héros qui protège les plus faibles. Enfin, comme il y a 450000 manières d’être fort et d’être faible…
_Tu auras du pain sur la planche ! Acheva Jocelyn. Moi j’aimerais pouvoir soigner. Tu sais, un guérisseur ! C’est vachement important un guérisseur ! Et toi Vinnie ? Tu veux toujours les pouvoirs de mère Nature ?
_ Oui, répondit Vincent. Je trouve ça cool moi…et Steph il veut quoi ?
_ Bas ! Répondit Cyprien. Tu lui demanderas quand il reviendra pour se foutre de ma gueule !
_ Ha, soupira David, les bonnes vieilles joutes verbales entre ces deux-là ! Elles sont très…épiques ! Mais au fait, qu’est-ce qu’il fout ? Ça prend pas trois ans pour chercher des dessins non ? Tu es sûr qu’ils sont dans ta chambre ?
_ Bien sûr ! Je les ai mis sur mon… »

Cyprien s’interrompit, horrifié. Ce début de phrase lui avait rappelé quelque chose qu’il avait oublié. Il devait être pale comme un mort car ses amis le regardaient d’un air inquiet. Mais il n’avait pas le temps de donner d’explication. Sans tenir compte de ses camarades qui lui demandaient ce qui lui arrivait, ni de l’infermière qui lui criait dessus (On ne court pas dans l’infirmerie ! hurla-t-elle), la peur au ventre, il se précipita hors de la pièce et courut en direction de sa chambre, espérant contre toute vraisemblance que Stéphane ne trouverait rien.
Il courait, courait en priant le ciel pour qu’il n’ait pas l’idée de regarder ce qu’il y avait sur son bureau. Il savait que cela était stupide, que son bureau serait le premier endroit que Stéphane fouillerait. Mais il restait un infime espoir. Pourquoi avait-il fallut qu’il laisse Stéphane y aller seul ? Il ne fallait en aucun cas qu’il aille regarder ce qu’il avait mis sur son bureau. Car à cet endroit il y avait…
Il enfonça presque la porte de sa chambre, et glissa sur le sol pour éviter de heurter la table dans son élan. Atterré, il reprit difficilement le souffle qui lui avait manqué dans sa course, d’autant plus difficile à récupérer que ce qu’il voyait faisait tomber son cœur comme une pierre.
Stéphane le regardait, debout près de son bureau. La brève surprise sur son visage (provoquée par son entrée fracassante) laissa place à une expression de franche stupeur. Il dévisageait Cyprien comme s’il le voyait vraiment pour la première fois.
Dans, sa main, il tenait les planches de la bande dessinée sur laquelle Cyprien travaillait. C’était le chapitre de l’Ile Végétale.

Dans le prochain épisode :
_ Je croyais que j’étais tout seul…mais ce monde vous appartient à vous aussi !

_ Je ne crois pas que ton ennemi soit un simple croquemitaine mon garçon.

Modernity Modernity
MP
Niveau 1
15 novembre 2011 à 03:37:42

:rire:

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
20 novembre 2011 à 21:19:54

Apparrement, tu trouve ma fics un peu ridicule ? ho je me doute que ça ne plairait pas à tout le monde

mickael745 mickael745
MP
Niveau 3
28 novembre 2011 à 12:27:45

t'inquiete pas a ce que je voi c'est limite une pation pour toi d'écrire des scenario de jeu video =) s'en est tout a ton honneur :) et surtout je t'encourage a continuer car tu gère rien que de voir celle de Obscure 2 sa ma fait baver telement c'etait bien continue pour toi et pour tes fan qui te suivrons quoi qu'il arrive :) peace

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
04 décembre 2011 à 21:06:05

Je te remercie!^^ ça me fait du bien de lire ça !^^

Altoblaspheme75 Altoblaspheme75
MP
Niveau 12
11 janvier 2013 à 19:59:50

Hé bé

Altoblaspheme75 Altoblaspheme75
MP
Niveau 12
11 janvier 2013 à 20:00:19

tu veux de l'aide ? :)

minolol minolol
MP
Niveau 3
14 mars 2018 à 11:58:46

Bouh remonte tout... mais comme ce jeu m’a marqué jeune... bah voilà j’aime ta fic ! J’aurais aimé une suite mais je pense que c’est mort en tout cas je trouve ça suivait bien la fin du jeu. Et la personalité de Cyprien qui ai joué à la perfection !

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