Je viens de terminer une introduction à la théologie de Thomas d'Aquin, et là je lis Le Sorceleur, quatrième volume. Absolument aucun lien entre les deux mais j'aime lire la fantasy pour me détendre, et la saga de Gwynbleidd présente un miroir qu'il est plaisant d'étudier, au-delà de l'intrigue.
Pourtant les deux fantasment sur de la magie sans lien avec le monde réel, le rapport est plutôt cohérent.
Le 05 juillet 2021 à 23:10:10 :
Pourtant les deux fantasment sur de la magie sans lien avec le monde réel, le rapport est plutôt cohérent.
Il me semblait que tu étais protestant...On peut détester le catholicisme mais l’œuvre de Thomas d'Aquin en impose philosophiquement et théologiquement.
C'est un petit troll gentillet ça va.
Par contre je suis localement, malgré son importance, en opposition assez violente avec certaines de ses théories, notamment sur l'organisation de l'espace social.
Mais c'est aussi le revers de faire une somme, on ne peut pas parler de tout sans prêter le flanc à être fragile parfois.
C'est pour ça que je respecte les penseurs à système malgré tout, parce qu'ils osent prendre des risques ne serait-ce qu'en entamant ce genre d'entreprises.
Je trouve que la systématique est un manque de modestie quelque part. L'épistémo' nous a appris qu'il était impossible - hors postulat métaphysique particulier - d'utiliser des causes explicatives qui marchaient à tous les coups, et dans la pensée ça se traduit par des trous gênants.
Dans la traduction artistique de ce principe, je trouve très peu d'artistes "cosmiques" - entendre par là, qui créent un monde composé de règles précises, plus ou moins référentiel, qui fonctionne au moins au premier degré en vase clos selon une logique interne - qui se tiennent bien.
A part Balzac.
Toute systématique est une entreprise égocentrique quelque part, mais cela me pose moins de problèmes quand c'est totalement assumé.
"C'est arrivé la nuit" de Marc Levy. J'avais jamais lu cet auteur.
Si on veut oui. Mais là je rebondissais spécifiquement sur la question du système pour la faire glisser sur la question du monde, qui est une sorte d'(éco)système à part entière.
La notion de démiurge ou d'auteur démiurgique ne m'a jamais parlé tant que ça. J'ai jamais pris l'artiste pour Dieu, l'artiste ne Crée pas. Par contre il peut concevoir des boîtes. Un monde, un cosme, c'est jamais que ça, un carton plus ou moins rangé.
C'est limite une lapalissade pour moi qui suis en théologie, dans le sens où pour nous seul Dieu peut créer ex nihilo.
Bref, sinon je suis en train de lire Tu chercheras mon visage de John Updike qui fait un procès assez pertinent et non-caricatural de l'art contemporain, très bonne surprise pour le moment - j'espère que cela tiendra sur la longueur.
Pour les croyants c'est une évidence oui.
Mais aujourd'hui la "sacralisation" de l'acte dit créatif dans les domaines les plus profanes a pris une telle importance que c'est une nuance qui peut être convoquée dans certains cercles, notamment le forum Livres sur JVC. D'autant plus à une période où tout ce qui se vend se markete maintenant à travers des liens communautaires, identitaires, tribaux.
Je suis pas du genre à jeter le bébé du modernisme avec l'eau du bain du progrès (ça ne veut rien dire) mais la communication de marque qui ne vend plus ni des produits ni des idées mais une appartenance de groupe a quelque chose de presque littéralement idolâtre maintenant.
Y a des gens pour qui ce gros sac à purin de Martin a quelque chose de presque """""divin""""" si tu regardes la manière dont ils laissent pénétrer un univers fictionnel de merde dans leur propre vie.
Le 06 juillet 2021 à 19:19:14 :
Pour les croyants c'est une évidence oui.Mais aujourd'hui la "sacralisation" de l'acte dit créatif dans les domaines les plus profanes a pris une telle importance que c'est une nuance qui peut être convoquée dans certains cercles, notamment le forum Livres sur JVC. D'autant plus à une période où tout ce qui se vend se markete maintenant à travers des liens communautaires, identitaires, tribaux.
Je suis pas du genre à jeter le bébé du modernisme avec l'eau du bain du progrès (ça ne veut rien dire) mais la communication de marque qui ne vend plus ni des produits ni des idées mais une appartenance de groupe a quelque chose de presque littéralement idolâtre maintenant.
Y a des gens pour qui ce gros sac à purin de Martin a quelque chose de presque """""divin""""" si tu regardes la manière dont ils laissent pénétrer un univers fictionnel de merde dans leur propre vie.
Ah je vois mieux
Jean Calvin disait que les hommes sont des machines à fabriquer des idoles, et nous croyants ne sommes pas tout à fait à l'abri, cependant nous disposons de quelques garde-fous supplémentaires.
Ça me fait penser aux Potterhead.
Les fans de Kubrick en viennent parfois même à oublier qu'il s'est surtout inspiré de livres.
Journal Intime Tome VII De Henri-Frédéric Amiel.
Le 06 juillet 2021 à 20:45:38 :
Journal Intime Tome VII De Henri-Frédéric Amiel.
Tu le lis dans quelle édition khey ?
Le Banquet des Cendres de Giordano Bruno
crime et châtiment, de dostoievski
j'avais l'édition de poche depuis longtemps mais j'ai cru lire que c'était pas top niveau traduction et j'ai zappé.. puis j'suis tombé sur l'édition rencontre lausanne dans une foire aux livres, 1euro les 2 tomes, donc je m'y met
j'aime beaucoup pour l'instant
Le 06 juillet 2021 à 21:17:19 :
Le 06 juillet 2021 à 20:45:38 :
Journal Intime Tome VII De Henri-Frédéric Amiel.Tu le lis dans quelle édition khey ?
Celle de L'Age d'Homme.
Le 06 juillet 2021 à 23:48:57 :
Le 06 juillet 2021 à 21:17:19 :
Le 06 juillet 2021 à 20:45:38 :
Journal Intime Tome VII De Henri-Frédéric Amiel.Tu le lis dans quelle édition khey ?
Celle de L'Age d'Homme.
Ah propre, je ne savais pas qu'ils éditaient Amiel !