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Sujet : [HS] Fic Smash bross

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
01 septembre 2014 à 21:22:19

Salut à tous! :)

Je me présente:AnanasFringuant, auteur de cette fic et l'ami dont mist vous a parlé :oui:

Je n'avais pas internet, et après, je suis parti en vacances, je ne pouvais donc plus donner les chapitres à mon poto, mais c'est fini :sournois: dorénavant, j'essaierai de continuer régulièrement la fic :)

Encore merci à toi mistgun, pour t'en être occupé :-d

Et maintenant, je vous propose dans mes 2 prochains postes 2chapitres :)

AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
01 septembre 2014 à 21:37:42

:d) Royal Smash  :g)  
:d)  Chapitre 3  :g)
:d)  Partie 1/2  :g)

 Son séjour sur l'île Delfino avait été bénéfique à Luigi. Tellement bénéfique, en réalité, qu'à son retour son grand frère ne l'avait presque pas reconnu. Il faut dire que le Luigi qui venait de revenir n'avait plus rien à voir avec celui parti l'année précédente. 

C'est pourquoi Wolf ne reconnut pas tout de suite, en arrivant derrière lui, cette montagne de muscles ultra-bronzée, pas plus qu'il ne reconnut le visage sérieux qui avait remplacé l'air naïf du jeune homme. Il serait toujours en train de se demander qui il avait en face de lui à l'heure actuelle, sans le bandeau vert marqué du L reconnaissable entre tous, ceint autour du front de son vis-à-vis. La salopette caractéristique du jeune homme avait disparu, remplacée par un pantalon de sport vert, qui laissait apparents les muscles du torse du frère de Mario. Il avait grandi, aussi. Beaucoup grandi. Il arrivait maintenant presque à l'épaule de Wolf. 

« Luigi ? Tu as changé. » 
Luigi se contenta de toiser le loup quelques secondes avant de prendre la parole. Si son timbre n'avait pas changé, son ton était bien plus calme, plus posé, plus... Glacial. 
« Toi aussi. Tu as grossi. 
- Disons que ça fait trois ans que je n'ai plus de boulot. L'oisiveté et la bonne bouffe ont fait leur effet. Mais j'ai l'impression d'être resté en forme. Toi, par contre ! Ces muscles !  
-Un an d'entraînement.
 -Aurais-tu quelque chose à prouver à quelqu'un ? » 

Le frère du célèbre plombier fixa quelques secondes le loup dans les yeux, suspicieux. Il ignorait jusqu'où il pouvait aller dans la confidence. 

« Non. », finit-il par répondre froidement. Pas loin, semblait-il.
« Allons, je sais que c'est faux. Je n'ai rien contre toi, Luigi, tu peux me faire confiance. Pour être honnête, je trouve même que t'es un mec bien, mais gâché. Gâché parce que t'auras jamais l'attention que tu mérites. Gâché parce que tout le monde te connaît comme « Le frère de Mario » et pas comme Luigi. Gâché parce que tu vis dans l'ombre. Gâché parce que... 
-Tu peux t'arrêter là. Je vois ce que tu veux dire. » 

Luigi avait énormément travaillé sur lui-même pendant ses vacances, notamment sur sa façon de poser sa voix, qu'il trouvait beaucoup trop enfantine, et bien sûr sur son corps. L'une des choses, cependant, qu'il n'avait jamais réussies à vaincre, était cette rancœur contre Mario, qui accaparait toute la gloire, et l'empêchait de briller par lui-même, comme toutes ces célébrités qui occultent tous les hauts faits de leurs proches. Wolf ne pouvait pas tomber plus juste dans son discours. Lui avouer, ou le lui faire savoir d'une façon ou d'une autre, était cependant hors de question. 

« Je vois ce que tu veux dire et je me torche de comment tu me vois. 
-Eh bien, voilà un homme qui est bien grossier. Pourtant, son frère est toujours si poli, si gentil, si aimable ! 
-Ça ne marchera pas. 
-Oh, je ne me souviens pas d'avoir jamais entendu Mario décourager quelqu'un d'autre. Dommage que son frère ait cette bassesse, ce négationnisme. Franchement, je trouve ça décevant. 
-Pourquoi fais-tu ça, Wolf ? 
-Ouvre les yeux, Luigi. Tout le monde dira des choses comme ça dès que tu ne te comporteras pas comme Mario, et tu le sais. Tout le monde te crachera dessus alors que lui sera porté aux nues par les foules. Il a droit au lit de Peach, tu restes seul avec ta main droite. Tout ce que tu peux avoir, il te le prend, Luigi. 
-D'accord. Et même si ça me dérangeait, qu'est-ce que je pourrais y faire ? » 

Wolf savait. C'était indubitable, maintenant. Écouter ce qu'il avait à proposer ne lui coûterait rien. 
« Cet endroit est un noeud où tout les possibles se rassemblent, où ce qui semblait inconcevable devient faisable, où les destinées se retrouvent modifiées. C'est ici que tu pourras saisir ta gloire ! Et pour ça, il te suffit d'être meilleur que Mario. 
-Si tu me demandes de tuer mon frère, je vais devoir refuser. Et si tu menaces de le faire, t'éliminer sur-le-champ. » 

C'était là être bien présomptueux. Même si ce n'était pas son blaster, Wolf avait toujours un pistolet semi-automatique de plus que son adversaire. Il était en plus à une distance parfaite, et si l'humain essayait de réduire la dite distance, il lui exploserait la tête. Il avait tué bien plus menaçant que lui. Cependant, tuer Luigi maintenant n'avait pas la moindre espèce d'intérêt, donc Wolf décida de continuer à discuter. Le vert avait toujours été influençable, le convaincre ne devait pas être bien difficile. Sans oublier qu'il était particulièrement bête. 

« Allons, allons, c'est mal me connaître. Je vais te proposer quelque chose : Tu restes avec moi, et on coopère pour survivre jusqu'à ce qu'on ne soit plus que dix dans l'arène. Là, tu pourras affronter Mario et lui montrer, comme au reste du monde, que tu vaux quelque chose. À toi la gloire, la richesse, la célébrité, et même le cul de cette rousse dont tu rêves depuis des années ! » 

Luigi réfléchit quelques secondes. Si Wolf avait voulu le tuer, il aurait déjà attaqué. Et il serait mort. Luigi était entraîné, il était devenu fort, rapide, et précis. Le jeune homme peureux avait disparu, laissant sa place à un guerrier. Un guerrier qui ne cracherait sûrement pas sur un loup de compagnie. Et encore moins sur Daisy. 

« Je te suis. Mais à la moindre entourloupe, tu finis empaillé dans mon salon. 
-Alors c'est entendu. Je suppose que tu imagines bien que me poignarder dans le dos revient à un suicide pur et simple. » 

Luigi approuva, faisant semblant de comprendre, comme il le faisait si bien. Le poignarder dans le dos ? Il n'avait pas de poignard... °

['-_-']°['-_-']°['-_-']°['-_-']° 

Elle était armée, mais n'avait pas l'air d'une prédatrice. Elle n'avait croisé personne pour le moment, mais elle avançait avec une prudence que n'ont pas ceux qui croient pouvoir triompher de tout le monde. Non, de toute évidence, la jolie blonde n'était pas de ceux qui tirent avant de parler. Il pouvait y aller. C'était « safe », comme aurait dit son vieil ami en bleu. 

Pac-man attendit qu'elle se soit éloignée d'une dizaine de mètres de plus, et se mit à hurler, comme s'il était terrifié, et se lança dans uns sprint effréné. Samus se retourna, juste devant lui. Elle leva son arme. Il entendit distinctement, malgré la distance, le cliquetis de la sécurité qu'on enlève. 

Il vit sa vie repasser devant ses yeux. Les labyrinthes emplis de fantômes, les pac-gomms jaunes, la peur de ces spectres, puis le repos, l'oisiveté... Elle allait l'abattre comme un chien, sans le moindre égard. En fait, elle avait tout d'une prédatrice. La beauté, la force, la détermination... 

Il ne ralentit pas, et ne cessa pas de crier. Elle ne tira pas. Il la percuta de plein fouet. Ils roulèrent au sol, se débattant, elle pour le repousser, lui pour se relever. Il finit par y parvenir, lâcha un « Il arrive ! » paniqué, et reprit sa course, en silence cette fois. Une fois debout, Samus pointa son arme vers l'endroit d'où il venait, attentive. Rien ne vint. 

Il était loin quand il arrêta de courir, à bout de souffle. Alors il tendit sa main devant lui, et ouvrit le poing. Il s'autorisa un sourie. L'objet était là. Et il était en vie. Mission accomplie. 

Pac-Man entreprit de revenir sur ses pas, dans un grand détour pour contourner Samus. 

Participants en vie:38.

AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
01 septembre 2014 à 21:38:51

:d) Royal Smash  :g)  
:d)  Chapitre 3  :g)
:d)  Partie 1/2  :g)

 Son séjour sur l'île Delfino avait été bénéfique à Luigi. Tellement bénéfique, en réalité, qu'à son retour son grand frère ne l'avait presque pas reconnu. Il faut dire que le Luigi qui venait de revenir n'avait plus rien à voir avec celui parti l'année précédente. 

C'est pourquoi Wolf ne reconnut pas tout de suite, en arrivant derrière lui, cette montagne de muscles ultra-bronzée, pas plus qu'il ne reconnut le visage sérieux qui avait remplacé l'air naïf du jeune homme. Il serait toujours en train de se demander qui il avait en face de lui à l'heure actuelle, sans le bandeau vert marqué du L reconnaissable entre tous, ceint autour du front de son vis-à-vis. La salopette caractéristique du jeune homme avait disparu, remplacée par un pantalon de sport vert, qui laissait apparents les muscles du torse du frère de Mario. Il avait grandi, aussi. Beaucoup grandi. Il arrivait maintenant presque à l'épaule de Wolf. 

« Luigi ? Tu as changé. » 
Luigi se contenta de toiser le loup quelques secondes avant de prendre la parole. Si son timbre n'avait pas changé, son ton était bien plus calme, plus posé, plus... Glacial. 
« Toi aussi. Tu as grossi. 
- Disons que ça fait trois ans que je n'ai plus de boulot. L'oisiveté et la bonne bouffe ont fait leur effet. Mais j'ai l'impression d'être resté en forme. Toi, par contre ! Ces muscles !  
-Un an d'entraînement.
 -Aurais-tu quelque chose à prouver à quelqu'un ? » 

Le frère du célèbre plombier fixa quelques secondes le loup dans les yeux, suspicieux. Il ignorait jusqu'où il pouvait aller dans la confidence. 

« Non. », finit-il par répondre froidement. Pas loin, semblait-il.
« Allons, je sais que c'est faux. Je n'ai rien contre toi, Luigi, tu peux me faire confiance. Pour être honnête, je trouve même que t'es un mec bien, mais gâché. Gâché parce que t'auras jamais l'attention que tu mérites. Gâché parce que tout le monde te connaît comme « Le frère de Mario » et pas comme Luigi. Gâché parce que tu vis dans l'ombre. Gâché parce que... 
-Tu peux t'arrêter là. Je vois ce que tu veux dire. » 

Luigi avait énormément travaillé sur lui-même pendant ses vacances, notamment sur sa façon de poser sa voix, qu'il trouvait beaucoup trop enfantine, et bien sûr sur son corps. L'une des choses, cependant, qu'il n'avait jamais réussies à vaincre, était cette rancœur contre Mario, qui accaparait toute la gloire, et l'empêchait de briller par lui-même, comme toutes ces célébrités qui occultent tous les hauts faits de leurs proches. Wolf ne pouvait pas tomber plus juste dans son discours. Lui avouer, ou le lui faire savoir d'une façon ou d'une autre, était cependant hors de question. 

« Je vois ce que tu veux dire et je me torche de comment tu me vois. 
-Eh bien, voilà un homme qui est bien grossier. Pourtant, son frère est toujours si poli, si gentil, si aimable ! 
-Ça ne marchera pas. 
-Oh, je ne me souviens pas d'avoir jamais entendu Mario décourager quelqu'un d'autre. Dommage que son frère ait cette bassesse, ce négationnisme. Franchement, je trouve ça décevant. 
-Pourquoi fais-tu ça, Wolf ? 
-Ouvre les yeux, Luigi. Tout le monde dira des choses comme ça dès que tu ne te comporteras pas comme Mario, et tu le sais. Tout le monde te crachera dessus alors que lui sera porté aux nues par les foules. Il a droit au lit de Peach, tu restes seul avec ta main droite. Tout ce que tu peux avoir, il te le prend, Luigi. 
-D'accord. Et même si ça me dérangeait, qu'est-ce que je pourrais y faire ? » 

Wolf savait. C'était indubitable, maintenant. Écouter ce qu'il avait à proposer ne lui coûterait rien. 
« Cet endroit est un noeud où tout les possibles se rassemblent, où ce qui semblait inconcevable devient faisable, où les destinées se retrouvent modifiées. C'est ici que tu pourras saisir ta gloire ! Et pour ça, il te suffit d'être meilleur que Mario. 
-Si tu me demandes de tuer mon frère, je vais devoir refuser. Et si tu menaces de le faire, t'éliminer sur-le-champ. » 

C'était là être bien présomptueux. Même si ce n'était pas son blaster, Wolf avait toujours un pistolet semi-automatique de plus que son adversaire. Il était en plus à une distance parfaite, et si l'humain essayait de réduire la dite distance, il lui exploserait la tête. Il avait tué bien plus menaçant que lui. Cependant, tuer Luigi maintenant n'avait pas la moindre espèce d'intérêt, donc Wolf décida de continuer à discuter. Le vert avait toujours été influençable, le convaincre ne devait pas être bien difficile. Sans oublier qu'il était particulièrement bête. 

« Allons, allons, c'est mal me connaître. Je vais te proposer quelque chose : Tu restes avec moi, et on coopère pour survivre jusqu'à ce qu'on ne soit plus que dix dans l'arène. Là, tu pourras affronter Mario et lui montrer, comme au reste du monde, que tu vaux quelque chose. À toi la gloire, la richesse, la célébrité, et même le cul de cette rousse dont tu rêves depuis des années ! » 

Luigi réfléchit quelques secondes. Si Wolf avait voulu le tuer, il aurait déjà attaqué. Et il serait mort. Luigi était entraîné, il était devenu fort, rapide, et précis. Le jeune homme peureux avait disparu, laissant sa place à un guerrier. Un guerrier qui ne cracherait sûrement pas sur un loup de compagnie. Et encore moins sur Daisy. 

« Je te suis. Mais à la moindre entourloupe, tu finis empaillé dans mon salon. 
-Alors c'est entendu. Je suppose que tu imagines bien que me poignarder dans le dos revient à un suicide pur et simple. » 

Luigi approuva, faisant semblant de comprendre, comme il le faisait si bien. Le poignarder dans le dos ? Il n'avait pas de poignard... °

['-_-']°['-_-']°['-_-']°['-_-']° 

Elle était armée, mais n'avait pas l'air d'une prédatrice. Elle n'avait croisé personne pour le moment, mais elle avançait avec une prudence que n'ont pas ceux qui croient pouvoir triompher de tout le monde. Non, de toute évidence, la jolie blonde n'était pas de ceux qui tirent avant de parler. Il pouvait y aller. C'était « safe », comme aurait dit son vieil ami en bleu. 

Pac-man attendit qu'elle se soit éloignée d'une dizaine de mètres de plus, et se mit à hurler, comme s'il était terrifié, et se lança dans uns sprint effréné. Samus se retourna, juste devant lui. Elle leva son arme. Il entendit distinctement, malgré la distance, le cliquetis de la sécurité qu'on enlève. 

Il vit sa vie repasser devant ses yeux. Les labyrinthes emplis de fantômes, les pac-gomms jaunes, la peur de ces spectres, puis le repos, l'oisiveté... Elle allait l'abattre comme un chien, sans le moindre égard. En fait, elle avait tout d'une prédatrice. La beauté, la force, la détermination... 

Il ne ralentit pas, et ne cessa pas de crier. Elle ne tira pas. Il la percuta de plein fouet. Ils roulèrent au sol, se débattant, elle pour le repousser, lui pour se relever. Il finit par y parvenir, lâcha un « Il arrive ! » paniqué, et reprit sa course, en silence cette fois. Une fois debout, Samus pointa son arme vers l'endroit d'où il venait, attentive. Rien ne vint. 

Il était loin quand il arrêta de courir, à bout de souffle. Alors il tendit sa main devant lui, et ouvrit le poing. Il s'autorisa un sourie. L'objet était là. Et il était en vie. Mission accomplie. 

Pac-Man entreprit de revenir sur ses pas, dans un grand détour pour contourner Samus. 

Participants en vie:38.

AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
01 septembre 2014 à 21:49:50

Wtf? XD dsl du double post, alors qu c'est le même chapitre x)

Chapitre 3   
Partie 2/2  

°['-_-']°['-_-']°['-_-']°['-_-']° 

Elle s'était battue, pour avoir enfin sa place ici. Quand les hommes de Smash étaient venus, sous le nom de l'Organisation, elle avait lutté, se livrant à une véritable bataille verbale, pour leur montrer qu'elle était capable. Et elle avait réussi. Elle avait été inscrite aux tournois Smash, y prenant la place de son père. Tant mieux. Il valait clairement mieux pour lui que le roi Chrom reste à Ylisse et dirige son pays. 

Lucina s'était battue pour sa place, et n'avait pas l'intention de mourir dans cette arène. Elle avait de la chance, finalement, même si cette pensée lui arrachait une sorte de rictus cynique. Elle avait de la chance d'avoir sans cesse eu besoin de se battre pour sa survie, de tuer pour vivre, de fuir ou d'attaquer, de se cacher et de tendre des embuscades. Ça l'avait préparée. Quand elle voyait Peach ou Zelda, ces grands princesses avec leurs belles robes, qui ignoraient probablement tout de la boue, du sang et de la mort, et quand elle les imaginait dans cette arène pleine de guerriers prêts à tuer, ça la faisait presque rire. 

La plaine autour d'elle ne lui inspirait aucune confiance. Elle se mit donc en route vers les falaises qu'elle apercevait au sud. L'herbe ici lui arrivait au-dessus des hanches, et elle mesurait facilement deux mètres de haut à certains endroits. Une cachette propice aux fourbes, qui lui faisait presque froid dans le dos. Sans savoir pourquoi, elle se mit à courir. 

Elle devina l'éclair avant de le voir, et se jeta au sol, où elle roula avant de se redresser, accroupie. D'un geste rendu fluide et rapide par l'expérience, elle dégaina son épée, Falchion. Naturellement. Elle n'était pas idiote, et savait qu'elle n'atteindrait pas les montagnes sans encombre. L'attaque alla se perdre derrière elle, et elle entreprit de chercher son adversaire. 

Lucina n'avait aucun doute sur son identité. Les attaques électriques étaient la marque de fabrique de Pikachu. Et il était petit, donc facile à cacher dans les hautes herbes, ce qui était loin, très loin, d'être une bonne nouvelle. Elle le chercha du regard pendant quelques secondes, avant qu'il ne se jette sur elle. Ils roulèrent ensemble dans les hautes herbes, puis elle finit par se dégager, se redresser, et balancer son épée, que le pokémon esquiva d'un bond avant de répliquer par une nouvelle Étincelle, qu'elle para de son épée, remerciant en pensée le cuir qui recouvrait la poignée et empêchait l'électricité de la blesser. 

Il revint à la charge, et elle le repoussa cette fois d'un coup de pied, avant d'abattre à deux mains Falchion, qui ne trancha que la terre. Il revint, et elle le repoussa, encore deux fois avant qu'il finisse par prendre le dessus. 

Il se jeta sur elle, au sens propre du terme, avec de l'élan, trop vite pour qu'elle puisse se défendre, et percuta sa poitrine, la faisant tomber en arrière. Il était sur elle, et plus lourd qu'elle ne l'aurait cru. Elle tenta en vain de se débattre. 

Elle savait comment ça finirait. Le Fatal-Foudre réglait toujours ce genre de situations. Et si elle ne se débarrassait pas du pokémon dans les secondes à venir, l'issue du combat serait la mort. Elle tendit la main pour récupérer Falchion, qu'elle avait lâchée dans sa chute. L'épée était trop loin. D'un ou deux centimètres, certes, mais trop loin tout de même. 

Elle était morte. Son épée était trop loin, le pokémon trop puissant, elle n'avait aucune chance. Elle ferma les yeux. Pikachu tressaillit sur elle, et elle attendit l'éclair mortel qui viendrait lui prendre sa vie. Il ne vint pas. Le pokémon, au lieu de ça, sembla tomber sur le côté. 

Elle rouvrit les yeux. Pikachu gisait à côté d'elle, une flèche dépassant de sa gorge. Encore vivant, mais pas pour longtemps. Elle suivit du regard la hampe de la flèche, et finit par trouver le tireur, posté sur la falaise qu'elle voulait rejoindre. C'était un enfant. Malgré le contre-jour qui l'empêchait de distinguer ses traits, sa taille et la forme de son corps ne trompaient personne. C'était un enfant, et il était en train de prendre une nouvelle flèche dans son carquois. 

Lucina avait toujours eu un instinct de survie très développé, aussi elle fut tout de suite prise d'une terreur sourde. Elle bondit sur son épée, puis se mit à courir, une fois de plus, sans savoir où elle allait, sans chercher quoi que ce soit, poussée juste par la peur que lui inspirait le gamin à l'arc. Sans savoir pourquoi ni comment, elle avait l'intime conviction que le moindre affrontement, la moindre tentative de négociation, la moindre interaction sociale quelconque, avec lui, s'achèverait par sa mort, une mort brutale et inévitable. 

Sa trajectoire, brisée, dénuée de toute logique, la rendait difficile à viser. Le Villageois la gardait en joue, patiemment, arc bandé, guettant une occasion. Elle ne vint pas. La demoiselle aux cheveux bleus finit par être trop loin. Il tira alors en cloche, sans manifester le moindre intérêt pour l'endroit où sa flèche atterrirait. Quelle importance ? Il lui en restait trente-quatre. Largement de quoi tuer tout le monde. 

Il fut chanceux. Très chanceux. Son tir aléatoire et sa visée approximative portèrent quand même leurs fruits. Au moment où Lucina se jeta dans les herbes hautes, vraiment hautes, où elle pourrait disparaître de la vue de son prédateur, le trait vint se ficher par derrière dans sa cuisse droite. Elle poussa un gémissement de douleur et de surprise mêlées, avant même de regarder. 

C'était mauvais. Très mauvais. Sans réfléchir, elle déchira dans le bas de sa tunique une longue bande de tissu bleu, qui lui servirait de bandage. D'un coup de Falchion net et précis, elle coupa la tête de la flèche, qui ressortait à l'avant de sa jambe. Elle soupira longuement, avant de se mettre le bandage improvisé dans la bouche. Elle savait que la douleur, pendant l'extraction, serait telle qu'il lui serait impossible de ne pas hurler, sauf si elle avait quelque chose à mordre. Et elle préférait sa tunique à sa langue pour cet office. 

Elle empoigna la hampe, se permit trois longues respirations, avant de serrer les dents, de fermer les yeux,et de tirer d'un coup sec. Sans pouvoir se contrôler, elle enfonça violemment ses dents dans le tissu, si bien qu'elle s'entrechoquèrent malgré l'épaisseur de la bande. Des larmes se mirent à couler le long de son beau visage, incontrôlables, irrépressibles. Sa jambe était un bloc de douleur pure, mais elle se força à rester vaillante et à ne pas se laisser aller à l'abattement. 

« La douleur, c'est dans la tête. » 
Douleur. 
« Tant que tu es vivante, tu peux te battre. »
 Douleur ! « Tu pleureras plus tard, pour le moment soigne-toi. » 
DOULEUR ! 

Tentant de ne pas penser aux ondes de souffrance qui émanaient des trous de sa jambe, qui répandaient l'écarlate dans les herbes de la plaine, elle approcha le projectile de son visage. La tige de bois semblait intacte et parfaitement cylindrique, sur toute sa longueur. C'était une flèche de qualité, qui n'avait pas laissé d'écharde dans la plaie. Pour ça, elle pouvait remercier son agresseur. Elle sortit une bouteille de son sac, arrosa copieusement la plaie, mâchoires serrées, puis la banda. Elle se permit d'avaler un des sandwich qu'ils avaient mis dans son sac, pour reprendre un peu de force, et prit appui sur Falchion pour se relever. Elle avait mal. Terriblement mal. Mais la pensée de l'autre, le gamin, derrière elle, là, tout près, dans les hautes herbes, l'arc dans une main, l'épée dans l'autre, la terrifiait. 

Link Cartoon, car c'était forcément lui, il était le seul enfant à manier l'arc, ne semblait pourtant pas si violent. Il paraissait en revanche assez influençable. Il n'était pas exclu qu'il ait adopté le principe du jeu, et qu'il tue pour survivre. Elle ne regrettait pas Pikachu. Il s'était jeté sur elle, et, en un certain sens, Link Cartoon l'avait sauvée. Mais s'il voulait de la reconnaissance de sa part, il pouvait toujours espérer ! 

Elle reprit sa route en boitillant. Enfant ou pas, si elle le retrouvait, il goûterait à Falchion. Il lui avait fait assez mal pour qu'elle rentre dans le jeu, juste pour lui. Et Lucina n'était pas femme à se laisser faire. Elle se vengerait.

 Participants en vie : 37 

mistgun590 mistgun590
MP
Niveau 50
01 septembre 2014 à 22:20:43

De rien mon ami, , c'est normal :ok:

En tout cas, supers chapitres! Une nouvelle alliance se forme, le villageois continue de tuer (RIP pikachu) et je pense que lucinouille va bientôt y passer :noel:

Et bienvenue sur jvc au fait ^^

Pseudo supprimé
Niveau 7
01 septembre 2014 à 23:09:44

C'est ennuyant. On dirait un épisode des pokemon.

[JV]nat_ttt_han [JV]nat_ttt_han
MP
Niveau 6
02 septembre 2014 à 10:39:56

Yoshi va tt détruire !!

Pseudo supprimé
Niveau 7
02 septembre 2014 à 20:31:21

Même une gamine de 6 ans ferait mieux que ça.

mistgun590 mistgun590
MP
Niveau 50
02 septembre 2014 à 21:15:30

Tu es jaloux de ne pas avoir les compétences d'Ananas pour écrire des histoires player? Sa s' comprend.moi aussi j'aimerai faire comme lui.Mais c'est pas parce que je suis jaloux que je dis que son travail est nul :-p

Pseudo supprimé
Niveau 7
02 septembre 2014 à 22:45:13

Je rigole c'est de l'humour noir qui suis je pour juge tout un travail sa plaie ou ça plaie pas.

AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
03 septembre 2014 à 00:02:00

 Player :d) et comment sommes nous censé savoir que c'est de l'humoir noir?

:d) Royal Smash :g)
:d) Chapitre 4 :g)
:d)  Sections 1 et 2 :g)

Courir après les autres, à quoi bon ? Il était tout aussi bien là, à attendre que ça se passe. Il avait confiance en ses capacités de diplomate, et il pouvait très bien se faire un allié de n'importe quel ennemi. À certaines exceptions près, bien sûr. 

À l'instar de son frère, Mario avait considérablement progressé, ces derniers mois. Il avait gardé sa bonhomie et sa bedaine. Les changements n'étaient pas là. Il craignait cependant d'avoir été bridé par l'Organisation, pour l'égalité et tout. Il testa. 

Sa boule de feu fendit l'air telle une flèche avant d'aller exploser au sol, à quelques dizains de mètres de là, répandant du feu partout. La plaine ne tarderait pas à flamber, mais il n'en avait pas grand-chose à faire. Les champs de bataille étaient faits pour être ravagés. Mario s'assit en tailleur au sol, et commença à attendre. 

Sa première rencontre ne tarda pas à arriver, dans son dos. 
« Voilà une bien étrange pose de combat. 
-Bonjour à toi aussi, Ike. » 
Le guerrier avait l'épée à la main, mais son bras pendait le long de son corps, dans une attitude tout sauf belliqueuse. 
« Tu es mercenaire, n'est-ce pas ? 
-Oui. Et ? 
-Et Peach me récompense grassement à chaque fois que je la sauve. J'ai de l'argent, Ike. Beaucoup d'argent. Et cet argent est à toi si tu me protèges dans l'arène. 

Mario sentit presque Ike réfléchir derrière lui, soupesant le pour et le contre. Il guettait son ombre, prêt à bondir sur ses pieds et à cramer le mercenaire s'il décidait de lever son épée. 
« Combien d'argent ? 
-... Un million de pièces. 
-Deux. 
-Un. 
-Deux. 
-Un. 
-Deux. Je ne céderai pas, Mario. Un million, c'est trop peu. 
-Peuh ! Tu connais le taux de conversion pièce-écu ? Un seul million. 
-Oui. Il me faut deux millions de pièces pour avoir un million d'écus. Plus exactement, un million neuf cent quatre-vingt quatre pièces. 
-Deux millions pour une mission de protection, c'est démesuré. 
-Je peux très bien te tuer tout de suite, ça réglera le problème. 
-... Va pour un million et demi. Pas plus. » 
C'était déjà une somme largement supérieure à ce que Ike espérait. Le silence reprit ses droits, qu'il rompit à nouveau : 

« J'ai trois conditions. 
-Je t'écoute. 
-Je veux que tu m'aides. Si tu restes assis pendant que je me bats pour ta vie, le contrat prend fin. 
-C'est assez évident. 
-Si tu me trahis, le contrat prend fin, et tu meurs. 
-Ouais... 
-Tu me protègeras aussi si je suis incapable de le faire moi-même. Si on m'agresse, que tu te sauves, et que je survis, le contrat prend fin, ainsi que ta vie. 
-Tout ça me paraît logique. Tu veux que je l'écrive ? 
-Inutile. Tous les citoyens de ton monde et du mien sont au courant de ce contrat. J'imagine que ce Royal Smash est retransmis partout, comme les tournois habituels. 
-Soit. Tu es engagé. 
-Rester immobiles ne nous apportera que des ennuis. La plaine brûle, Mario. 
-J'ai vu. Donc on bouge ? Vers où ? 
-Je conseillerais la plage. 
-Soit. Allons-y. » 
Ils se mirent en route. 

°['-_-']°['-_-']°['-_-']°['-_-']° 

« La petite princesse parfaite » se promenait prudemment, arc à la main et rapière au côté, entre les immeubles et les ruines. Elle avait troqué ses belles robes mauves et blanches contre une tenue de cuir brune qui moulait son corps à a perfection. Zelda était terriblement belle, mais, détail rédhibitoire pour lui, plate comme la destination finale. 

Cependant, son absence de topographie pectorale n'allait pas empêcher l'homme de la regarder, surtout aujourd'hui, alors que la mort les guettait et pouvait leur plonger dessus, tel un faucon sur sa proie, à tout moment. 

Zelda avait attaché en une longue tresse ses beaux cheveux bruns, et son visage habituellement empreint de douceur était marqué par une expression d'attention et de méfiance mêlées. Elle avait encoché une flèche et bandait son arc à chaque croisement, brandissant sa flèche au nez de quelque agresseur embusqué. 

Et il la suivait, discrètement, sautant de toit en toit à l'aide de ses jambes athlétiques et de ses talents surhumains. Les ombres avaient commencé à s'allonger depuis au moins une heure quand il décida de se faire connaître de la princesse. 

Il bondit. Elle était au milieu de l'avenue, et il chargea son poing de sa puissance destructrice avant de l'abattre devant la jeune femme, faisant voler des flammes tout autour de lui. Quand elle disparurent et qu'il se releva, il se retrouva nez-à-nez avec une pointe de flèche. 
« Peu judicieux, si tu veux mon avis. » 

Elle était méfiante. Difficile de lui en vouloir. Ils ne se connaissaient que de vue, et, même s'il connaissait par coeur le moindre détail de son corps (merci au trou dans le plafond des douches des femmes !), ils n'avaient pas échangé plus de deux phrases. 

Lentement, prudemment, il posa deux doigts sur le côté de la flèche et la décala légèrement, de manière à ce qu'elle ne soit plus dirigée vers son oeil. 
« Recule ! 
-Pardon ? 
-Recule, Falcon, ou je t'empale le crâne. 
-J'aime les femmes qui ont du caractère. 
-Et moi les adversaires potentiels qui sont morts, ou à distance. 
-Même si je reculais de dix mètres, il ne me faudrait pas deux secondes pour te tuer, si j'en avais envie. J'aurais très bien pu te défoncer le crâne en arrivant, et je ne l'ai pas fait. 
-Et je t'en suis reconnaissante. Maintenant tu recules si tu ne veux pas de flèche dans la tête. 
-Zelda, enfin. 
-Recule, Falcon. C'est mon dernier avertissement. » 

Ses beaux yeux bleus étaient aussi inflexibles que sa voix. Il savait bien qu'elle ne souffrirait aucune contestation, et il n'avait pas l'intention de tester ses capacités d'archère. À cette distance, il ne pouvait la vaincre qu'à l'endurance : tenir un arc bandé était épuisant. Il recula d'un pas. 
« Tu me prends pour qui ? Je connais la portée de tes coups. Tu recules encore d'au moins trois pas. Cinq, pour être sûre. Là, on pourra discuter. Ou se battre. Au choix. » 

Il s'exécuta, et attendit qu'elle baisse son arme, avant de reprendre la parole : 
« Je ne crache jamais sur un combat contre un valeureux adversaire, et tu ne sembles pas manquer de valeur, mais... Je ne frappe pas les femmes. 
-Tiens donc, tu t'improvises chevalier servant ? 
-J'ai toujours respecté un certain sens de l'honneur. 
-On s'est affrontés plus d'une fois, et ton honneur ne t'a jamais empêché de me frapper. » 

Le sourire du capitaine disparut de son visage. 
« T'as pas encore compris, Zelda ? On n'est plus dans l'arène. Ce n'est plus un jeu, on se bat pour nos vies, maintenant. Celui qui prend une épée dans le corps, il se relève pas loin des caméras, intact et avec le sourire. Il meurt. Il saigne, il hurle, il souffre, et puis il meurt. On n'est plus dans un monde rose avec des poneys et des licornes. 
-Mais un quart des combattants dans cette arène survivront. Ça me paraît une bonne raison de te coller une flèche dans le torse. 
-Ce serait une erreur. Tu penses vraiment faire long feu s'il n'y a personne pour veiller sur ton sommeil ? 
-Je peux me débrouiller. 
-D'accord, admettons que tu aies des réflexes surhumains. Quelqu'un t'attaque, tu te réveilles, tu te bats. Tu dois pouvoir vaincre Link, Mini-Link, Marth, Pit, peut-être même Ike ou les nouveaux qu'on ne connaît pas... Et s'ils sont deux ? Trois ? Cinq ? Si Samus ou Fox te tire une balle dans la tête ? Ils ont des flingues, Zelda, des putain d'armes à feu. Le genre de trucs qui te tue avant que tu ne puisses bouger. » 

« Je sais ce qu'est une arme à feu, Falcon. Ils ne me trouveront pas. Je n'ai pas besoin de toi. 
-C'est faux. Ils te trouveront, Zelda, et tu le sais. Tu ne veux juste pas que je meure avec toi s'ils te tombent dessus. Tu en veux t'attacher à personne dans cette arène démesurée, pour ne pas être responsable de la mort des autres. 
-C'est absurde. Je n'aurais aucun mal à te tuer. 
-Je ne prétends pas le contraire. » 
Il disait vrai. Il la croyait sur parole. Il l'avait assez affrontée pour bien la connaître. 
« Je ne parle pas de tuer, je parle de faire mourir. Si tu me tues, je mourrai, et tu n'auras peut-être aucun remords. Si tu montes la garde pendant mon sommeil, que tu te fais tuer, et que je te rejoins en enfer, tu t'en voudras éternellement. Et en me rejetant, c'est de ça que tu te protèges. 
-Tu dis n'importe quoi. Viens avec moi, si ça te tente tant que ça. On va se trouver un endroit où dormir. Tu passes devant, par contre. » 

Il obéit, et attendit d'être passé devant elle pour se permettre un sourire. Il avait toujours eu le don de comprendre les gens en se battant avec, et ça avait marché, une fois encore. Il avait frappé aux points sensibles, pile avec les bonnes phrases, et la petite princesse parfaite était dans sa poche. C'était exactement ce qu'il cherchait. 

Participants en vie:37.

mistgun590 mistgun590
MP
Niveau 50
03 septembre 2014 à 00:23:38

Cpt falcon, ce pervers :rire:

Finalement, Mario n'est pas mal parti avec ike comme allié

Sweet :hap:

AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
03 septembre 2014 à 16:11:32

La suite se soir ou demain soir

AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
25 octobre 2014 à 17:21:56

Desole du retard, mais jai pas eu beaucoup de temps pour poster.En compensassion, jai fait plein de chapitres que je poste a la suite! :)

Royal Smash
    :d) Chapitre 4   Section 3   :g)
°['-_-']°['-_-']°['-_-']°['-_-']° 

Falco avait repéré R.O.B depuis un certain temps déjà, quand ce dernier se rendit compte qu'il n'était pas seul dans cette rue bordée de bâtiments effondrés et de ruines. Il ne savait pas quoi penser du robot qui, par sa nature de robot, justement, n'était pas censé pouvoir réfléchir et prendre des décisions de lui-même. Il avait hésité à se présenter amicalement, puis s'était dit que si l'Organisation avait mis dans la tête de R.O.B qu'il devait tuer à vue, ce n'était pas la meilleure idée au monde. 

Il n'avait donc fait que suivre le robot en observant. Il avait eu raison. Dès que le robot le vit, il tira. Une fois. La balle vint trouer le mur derrière le faucon après avoir défoncé une fenêtre. Il se jeta au sol et dégaina. 

Son blaster lui avait été enlevé, et remplacé par un pistolet semi-automatique, et trois chargeurs pleins de douze balles, de type Shortbolt 3,61. Trente-six coups avant d'arriver à court. Il détestait cette arme. Elle n'était pas mauvaise, pour un combattant régulier, mais il était Falco Lombardi, et il avait la fâcheuse habitude de tirer partout en espérant faire mouche, pratique bien plus adaptée au blaster et à ses lasers illimités qu'à un chargeur. 

Il avait beau ne pas l'aimer, il était bien content de l'avoir. R.O.B était armé, et bien armé. Le tir avait fait exploser une fenêtre, répandant des morceaux de verre jusqu'à cinq mètres, et traversé le mur pour aller s'encastrer dans un autre, derrière. Il avait probablement affaire à une balle de type Shieldpercer 10,84 au moins. 

Le faucon s'autorisa un sourire. Les munitions de cette catégorie, prévues pour équiper les meilleurs fusils de précision, avaient un défaut rédhibitoire : aucun canon connu ne pouvait en tirer deux à moins de trente secondes d'intervalle sans entraîner une surchauffe. Falco se glissa dans un bâtiment, se rapprochant de sa cible. 

R.O.B avait un viseur thermique, et pouvait suivre ses ennemis à travers les murs les plus fins. Il regardait donc Falco se déplacer, immobile, en attendant que passent les trente secondes nécessaires. Même une fois le décompte fini, il attendit que l'autre s'immobilise, ce qu'il finit par faire. 

Trente secondes étaient passées, à peu près. Trente-cinq, même. Le robot l'avait perdu de vue ? Falco s'immobilisa. Il allait se jeter à l'assaut du tas de ferraille quand il remarqua le détail qui aurait pu lui coûter la vie. La sécurité de son flingue, qu'il n'avait pas sur son blaster. Il l'enleva d'un geste rageur. La culasse fusa vers l'arrière puis revint vers l'avant, armée. Il était prêt à tirer. 

Mû par une intuition soudaine, il s'accroupit. Une nouvelle détonation déchira l'air, et la mince couche de plâtre qui servait de mur explosa, laissant passer une nouvelle balle de fusil. Falco se leva, brandit son arme en direction du robot, qu'il voyait clairement au milieu de la rue, et tira trois fois. 

Les trois projectiles rebondirent par terre, et R.O.B tira une nouvelle fois, avec une autre arme cette fois : La balle resta coincée dans le mur derrière Falco, au lieu de la traverser comme les précédentes. « Bon sang, il a combien de flingues, ce con-là ? » cracha l'oiseau en se remettant en mouvement. Une deuxième balle de petit calibre fendit l'air derrière lui, et il s'engagea dans les escaliers de la ruine qu'il occupait. 

Une fois à l'étage, il se tint aussi éloigné que possible des fenêtres donnant sur la rue de R.O.B. Il plaça autant de murs que possible entre lui et son ennemi, avant de se poser pour réfléchir. Il n'avait pas de grenade. Ç'aurait été trop simple. Il déchargea trois balles de son dernier chargeur pour les remettre dans celui qui ornait son arme, afin d'en avoir toujours douze à tirer avant de devoir recharger. 

La vitesse à laquelle le robot avait enchaîné les deux derniers tirs laissait présager des balles de calibre assez réduit, et relativement lentes, ainsi qu'un mode de rechargement semi-automatique, voire automatique. Il semblait au faucon que le robot était, de ce fait, assez avantagé par rapport aux autres, notamment lui, qui n'avait qu'une arme et trente-six balles. 

L'Organisation s'était toujours arrangée pour garder une certaine forme de justice dans les combats. Si R.O.B avait deux armes, dont une qui permettait de tirer à travers les murs, et la capacité de voir à travers ces mêmes murs (comment sinon l'aurait-il repéré dans la maison ?), quels étaient les moyens à sa disposition pour lutter ? 

Le regard de Falco traînait dans le vague quand il se posa sur un objet accroché à sa ceinture. Un sourire vint éclairer son visage. Il avait compris. Il était temps de tenter le coup. 

Pas d'imprudence. Il devait faire des vérifications sur l'armement ennemi. Il s'approcha prudemment de la fenêtre. Ça ne rata pas. Prévisible comme le robot qu'il était; R.O.B tira. La grosse balle traversa le mur, le plancher, et vint percuter le bouclier lumineux que Falco venait de déployer. Elle y rebondit et vint rouler au sol, devant lui. Il rangea son arme défensive. 

Il avait ce bouclier depuis son retour dans l'équipe StarFox, et ne pensait jamais à s'en servir. Il avait toujours eu de la chance avec les tirs ennemis, et n'avait jamais acquis le réflexe de se protéger. Mais maintenant qu'il avait retrouvé la barrière bleue, il pouvait affronter le robot à armes égales. 

Il vint se poster à la fenêtre, et déploya son bouclier. Une petite balle vint y rebondir, puis une deuxième deux secondes après. Il encaissa ainsi deux tirs supplémentaires avant de réagir. Il avait deux secondes entre chaque tir pour riposter. C'était peu, très peu. Mais il devrait s'en contenter. 

Le bouclier disparut dès que la quatrième balle le percuta, et le faucon tira deux fois avant de le remettre. Au moins, sa cadence de tir était plus élevée que celle de son ennemi. En revanche, la précision lui faisait défaut, alors que R.O.B visait systématiquement la tête. Deux nouvelles balles, puis Falco tira avant de se protéger, et ainsi de suite, imposant son rythme à son ennemi mécanique. 

Ce rythme, cette routine, faillit lui coûter la vie. Comme à son habitude, il enleva son bouclier après deux tirs de R.O.B. et visa pour lui tirer dessus, sacrifiant sa cadence au profit de sa précision. Il ne dut qu'à ses réflexes de ne pas se faire arracher la tête par la balle de gros calibre. Il bondit sur le côté, s'éloignant de la fenêtre, trébucha, tomba, se releva, avant de reprendre son souffle. La balle l'avait frôlé avant de trouer le toit et de partir se perdre dans les étoiles. Il avait carrément senti le déplacement de l'air sur son passage ! Il s'imposa deux inspirations profondes, avant de revenir à la fenêtre. 

Il aurait pu fuir, mais la fuite ne lui apporterait pas la victoire. Et rien ne disait que le robot ne le poursuivrait pas. Et s'il était incapable de vaincre un cerveau d'acier, alors comment pourrait-il lutter face à un ennemi intelligent, qui comprenait ses stratégies ? Non, il devait vaincre R.O.B.

Il déploya son bouclier, attendit, le rengaina, visa, tira, et son petit manège reprit. Il finit, par envoyer sa douzième balle dans l'un des immenses yeux de son ennemi. Tout de suite, ses tirs se firent moins précis. Ils restaient toutefois dangereux, et Falco ne commit pas d'imprudence. Il se permit toutefois le luxe de viser à chaque tir, et logea ses cinq balles dans la tête du robot, qui finit par tomber en grésillant, et ne plus se relever. 

Falco attendit, à la fenêtre, cinq bonnes minutes, pour être sûr que l'ennemi était bien hors de combat, avant de redescendre au rez-de-chaussée, puis il sortit du bâtiment par une fenêtre. Il avança prudemment vers R.O.B., pistolet tendu devant lui, avant de s'accroupir près de la carcasse de son ennemi, et, d'un geste brutal, de lui arracher la tête, par laquelle il tirait. Il semblait posséder deux canons, un de gros calibre, et un de petit, dans les yeux. 

Le faucon dégaina le couteau suisse qu'il gardait toujours dans la poche intérieure de sa veste, et démonta d'un geste expert la tête. Il y récupéra cinq balles qui semblaient adaptées à sa propre arme, et deux beaucoup plus grosses, qu'il conserva dans sa poche pectorale gauche, contre son coeur. Il récupéra aussi, dans l'oeil droit intact, une sorte de petit composant informatique, qu'il identifia comme étant le module qui permettait au robot de voir à travers les murs. Un objet qu'il ajouterait volontiers à son écran oculaire, qu'il portait devant l'oeil droit. Il compta les balles qui lui restaient, soit un total de vingt, avant de partir au pas de course vers ce qui lui semblait être le sud. 

Les coups de feu échangés risquaient en effet d'attirer une attention dont il se passerait bien. 

Participants en vie:36.

Ne postez pas svp, jai d'autres chapitres en réserves! :)

AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
25 octobre 2014 à 17:37:10

Chapitre 5 : Soupir nocturne. 

La nuit venait de tomber sur l'arène, et un premier jour marqué par les morts s'achevait avec elle. Harmonie s'assit tranquillement au sol. Elle se tenait sur un promontoire rocheux. En contrebas, un ravin dont le fond disparaissait à mesure que la pénombre grandissait. Et, plus loin, le reste de l'arène qui s'étendait à perte de vue. 

La voute céleste était dégagée, le ciel se constellait d'étoiles et une pleine lune le couronnait. Harmonie se tourna vers son Luma, sa petite étoile jaune qui tournoyait paisiblement à côté d'elle, nullement effrayée à l'idée d'être dans cette arène. 

Quant à la douce Harmonie, elle avait revêtu une tenue moulante bleue qui mettait ses seins en valeur. Pas de robe dans une arène comme celle ci, elle comptait se battre et surtout se débarrasser des gêneurs. Elle avait toujours été dans l'ombre de Peach, une princesse rose qui passait son temps à se faire sauver, encore et toujours. Cette fois-ci, elle ne serait pas reléguée au rôle secondaire. Cette fois-ci, elle tenait sa revanche. 

Mais son rêve de victoire s'arrêta bien vite : un grésillement se fit entendre et prit de l'ampleur. L'annonce du jour allait commencer. Et c'est une voix bien joyeuse qui prit la parole. 

-Bonjour tout le monde, ici Masuhoru Sakarai, l'organisateur de ce tournoi. J'aimerais d'abord vous adresser mes félicitations : Vous avez bien commencé la partie, avec quatre morts en six heures. C'est un résultat tout à fait honorable. J'adresse aussi des félicitations particulières à un certain concurrent, qui a fait deux fois plus de victimes que le deuxième dans la course aux points ! Les morts de la journée, par ordre chronologique : Link Cartoon, Lucario, Pikachu, et R.O.B. 
-Et pas cette garce de Peach, souffla Harmonie. 
-Bravo aux survivant de cette fabuleuse journée ! Je vous souhaite de vous amuser encore plus par la suite, et de nous offrir du beau spectacle ! On veut des larmes, on veut du sang ! … Bonsoir, Harmonie. Tu sais, l'Organisation n'aime pas énormément les lâches, et tes méthodes nous plaisent moyennement. Prenez vos cartes : les zones interdites de cette nuit seront la F1, la A1 et la E5. Si par hasard quelqu'un se trouve sur ces zones, pas de panique, vous avez trois heures avant qu'elles soient mises en route, profitez-en pour les quitter, enfin, si vous ne voulez pas mourir bien entendu. C'est tout pour cette nuit, en tout cas, bon jeu et bonne soirée à tous et surtout amusez vous bien ! 

Harmonie fixait sa carte, comme si un simple regard pouvait changer quoi que ce soit. La zone E5, la zone où elle se trouvait. Elle pesta et rangea le carré de tissu, il fallait partir et vite. Elle qui pensait attendre que la plupart s'entretuent. La reine des étoiles se releva, son Luma vint voleter autour d'elle comme si ce qui se tramait lui était inconnu. 

La blonde avisa la pente, elle allait devoir faire un détour, et un grand, gêné par la montagne rocailleuse et escarpée, où la neige s'installait de temps à autres. Elle se mit en route sans tarder.C'est finalement après un moment qui lui sembla être une éternité qu'elle reprit sa carte. Elle était hors de la zone, hors de danger comme l'attestait la butte qui faisait office de repère. La blonde eut un sourire de satisfaction, il lui suffisait de retrouver un endroit pour passer la nuit et c'était bon. 

Alors qu'elle s'apprêtait à se remettre en marche, elle s'arrêta. Une masse noire et informe traînait sur la neige. Harmonie s'y avança prudemment et retourna ce qu'il semblait être des restes du bout du pied. Une infecte odeur de putréfaction s'éleva du cadavre de Link Cartoon. Le crâne aux orbites vides était méconnaissable, mais il ne trompait pas. 

La reine des étoiles se recula en retenant un cri de surprise, la mort de cet enfant semblait avoir été sauvage, comme l'attestait ce qu'il restait du corps du petit héros. Et ces lambeaux de chair, et ce sang, c'en fut trop pour elle. Harmonie tituba en arrière, nauséeuse, et dût prendre plusieurs longues inspirations pour se calmer. Et si le tueur revenait ? L'image de Link cartoon resta ancrée dans son esprit, elle refusait de finir comme lui. 

  • ---*

 Link marchait tranquillement dans la forêt. Il aimait bien ce lieu, ces arbres immenses, ces hululements de chouettes ou cette faune qui fuyait à sa vue. C'était comme les bois d'Hyrule, par contre ces derniers ne devenaient pas une zone meurtrière sans prévenir. Le héros du temps se situait aux abords de la frontière, pas une grande trotte donc. 

Mais à peine fut il sortit de la forêt qu'il arriva face à un champ de ruines balayé par les vents, l'endroit semblait désert, du moins c'est ce qu'il pensait. Juste un pas hors de la forêt qu'il se retrouva nez à nez avec Samus qui sortait elle aussi des fourrés. Pas le temps de dégainer, elle le tenait déjà en joue. 

-Toi ! 

Cette voix, déterminée et belle... Le blond regarda la nouvelle venue de la tête au pied. Elle s'avança, magnifique guerrière dans le clair de lune. L'épéiste ouvrit ses mains et les leva d'un geste qui se voulait calme. 

-Doucement, je ne compte pas t'affronter... 
-Dit-il pour mieux me poignarder dans le dos, railla-t-elle. 
-Jamais je ne pourrai le faire, vraiment. Tu me penses vraiment capable de te tuer ? 

Samus eut un soupir agacé : à chacun de leur combat, elle l'avait remarqué, il retenait toujours ses coups face à elle. Dans la victoire comme dans la défaite, il lui tendait la main. En serait-il de même dans cette arène ? Aucun moyen d'en être sûre, mais des remords pour l'avoir quitté, elle en aurait. Et si elle devait mourir, autant que ce soit de sa main. La combattante baissa finalement son arme, mais garda une part de méfiance. 

Quant à l'épéiste, il ne parut ni soulagé ni étonné, il savait qu'elle l'écouterait. 
-Tu sais te battre mais, il te faut une personne pour assurer tes arrières. 
-Et il t'en faut une pour se battre à tes côtés, ajouta la blonde. 

Le pistolet retourna dans son holster, et elle échangea un sourire avec son compagnon. Un sourire qui disparut bien vite chez la chasseuse de prime. 

-Mon armure, elle est encore dans la zone F1. 
-Ne perdons pas de temps alors. 

  • ---* 

-Il y en a marre de cette plaine de merde ! 

Bowser râlait, comme il le faisait depuis près d'une heure déjà. Dès que Peach avait déclaré vouloir passer par une plaine qu'elle avait remarqué un peu plus tôt, il avait accepté, ne souhaitant pas subir les jérémiades de la donzelle. Puis, autant la suivre, ça avait un minimum d'intérêt. 

Le roi des koopas ne s'était pas douté que les herbes hautes qui ondulaient comme un océan de verdure, entraveraient à ce point leur avancée. De plus, qui sait ce qui pouvait se cacher parmi la végétation et les broussailles qui continuaient de s'étendre à perte de vue ? 

-Mais quand va-t-on en finir ?! 
-Commence déjà par te taire, ça sera fabuleux. 

Peach soulevait sa robe d'un air indigné face aux hautes herbes, la tortue devait le reconnaître, pour une princesse elle ne manquait pas d'endurance. Et c'est avec un grognement agacé qu'elle déchira soudainement le bas de sa robe, dévoilant des jambes de déesse. Être entravée dans ses mouvements, très peu pour elle. 

-Et s'il y a une chose dont nous pourrions nous plaindre, ce sont ces hautes herbes, n'importe qui pourrait s'y cacher. C'est l'endroit rêvé pour un piège. 

Et la princesse ne croyait pas si bien dire, à quelques pas de là, allongée à même la végétation, les dents serrées et Falchion en main. Lucina guettait, terrifiée, la marche des deux autres. La lord pensait pouvoir trouver refuge dans cette plaine, mais la vue du duo brisa vite son idée. Il suffisait qu'ils la remarque pour qu'un combat se lance, et elle le savait, ses chances de victoires étaient minces. 

L'ennemi de Mario s'arrêta subitement, Peach en fit de même avec un soupir las. 

-Quoi, tu t'es fais un claquage ? 
-Non...je...il y a quelqu'un dans les environs ! 

Le coeur de l'épéiste manqua un battement, elle raffermit sa prise sur son épée. 

-Par là bas ! 

Elle entendit les deux alliés partir à grandes enjambées, Lucina se laissa choir de tout son long, encore un peu et c'est elle qu'ils auraient remarqué. 

AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
25 octobre 2014 à 17:46:49
  • ---* 

Wario poussa l'herbe avec énervement, un filet de sueur lui perlait dans le dos et sur le front. C'était dans des moments comme ça qu'il détestait sa petite taille, même de malheureuses herbes étaient plus hautes que lui. 

Le rival de Mario avait été directement envoyé ici, quelle idée ! Entouré de cette plaine, impossible de s'y retrouver. Il progressait tout droit en espérant voir le bout. Lire une carte ? Oublions ça, ce n'était pas un vulgaire bout de tissu qui allait l'aider à sortir, non, le moustachu n'avait besoin d'aucune aide. 

  • ---* 

Bowser avançait rapidement, cette odeur, son subordonné à n'en point douter. La princesse rose se contentait de le suivre à distance raisonnable, les prochains événements risquaient d'être divertissants selon elle. Et ils ne se firent pas attendre, elle entendit un cri de colère de Bowser et remarqua une silhouette entre les herbes : Wario. 

-Pas encore mort ? Provoqua le moustachu. 

Enfin le moment pour régler ses comptes, le délinquant n'avait pas peur de la tortue et ce n'est pas son regard meurtrier qui l'intimida. 

-Je peux savoir ce que tu veux ? 
-Une petite revanche rien de plus et même sans ça, les règles de ce jeu me plaisent bien. -Allons, nous faisions équipe... 
-Par ce que tu l'ordonnais, je t'ai suivi, mais tu as gâché ta chance. Toi mon boss, tu ne m'as jamais vu en autre chose que ton larbin ! " Tu ne m'es donc pas utile, Wario." , répéta-t-il en mimant l'air de son adversaire. 
-Si tu veux que ça se passe ainsi. 

La réplique de Wario ne se fit pas attendre. Il se rua sur le combattant avec une vitesse insoupçonnée, ce qui ne suffit pas néanmoins. Bowser ne fit qu'un pas de côté pour l'éviter. Wario pivota mais la tortue l'attrapa au cou et le plaqua au sol sans peine.

-Pathétique. 

Le moustachu se débattait, essayait même de mordre mais l'autre raffermit sa prise. Les coups malheureux de Wario ricochaient sur la peau écailleuse de son assaillant. 

-Tu aurais dû réfléchir à deux fois avant de me défier. 

Entre l'air qui commençait à lui manquer et la boule de feu qui se formait dans la gorge du combattant ennemi Wario était totalement immobilisé. Ce fut rapide, enfin, en apparence. La flamme qui s'abattit sur Wario lui brûla la face, léchant chaque centimètre carré de sa peau. Ses vêtements comme sa moustache prirent feu. Le roi koopa le lâcha, laissant son ancien allié se convulser en lançant une longue plainte qui n'en finissait pas. 

-Il va alerter les autres, commenta Peach. 

C'est sans même une once de compassion que Bowser acheva l'autre, d'un unique coup au milieu de la face. Le corps calciné était affreux, la peau noircie se craquelait, et les vêtements ou les cheveux continuaient de brûler doucement. Une odeur de chair commença à s'élever, Peach plaqua simplement un mouchoir en dentelle sur sa bouche. 

-Tu n'as pas levé le petit doigt, l'accusa-t-il. 

Elle répondit en accentuant chaque syllabe par un petit coup d'ombrelle. 

-Je n'avais pas besoin d'intervenir. 

La princesse rose rentra ensuite la tête entre les épaules et baissa les yeux. 

-Puis j'ai été surprise, je n'ai pas eu le temps de faire un geste c'était plus fort que moi, je... 

-C'est bon, on oublie pour cette fois. 

"S'il savait" pensa Peach avec amusement. 

  • ---* 

Link et Samus étaient retournés dans la zone F1. Il restait peu de temps avant l'heure fatidique, mais pour la chasseuse de primes, pas question de faire demi-tour. Ils entrèrent dans la bâtisse brisée et à l'abandon, puis dans la cave encore plongée dans la pénombre. 

-Donc ton armure ? 
-Un peu de patience, elle devrait être juste...

La lumière vint dès qu'elle alluma la lampe torche. Seulement, plus d'armure. 

-Ici...termina Samus, figée. 

Elle braqua sa lampe sur chaque recoin, rien, pas même la trace de son armure. La blonde chancela et s'agenouilla là où elle l'avait quitté. Son armure, disparue. Impossible. Link se pencha à côté d'elle et posa une main sur son épaule . 

-Tu t'es peut-être trompée d'endroit ? 
-Non, elle était là, souffla-t-elle. 

"Pas d'armure. Disparue " se répétait la chasseuse de primes sous le choc. Elle porta instinctivement une main à sa ceinture. Pas de clé non plus. Le héros du temps lui pressa l'épaule. 

-Il ne faut pas s'attarder. 
-Mon armure, ma clé... 
-Pas le temps pour ça ! 

Il la releva de force, lui prit la lampe des mains qu'il fourra dans son sac et passa un bras dans son dos. 

-Tu vas te ressaisir bon sang ! 

Link la tira avec difficulté hors du bâtiment, la blonde traînait les pieds, le regard vague, comme si plus rien n'avait d'importance. L'effort pour l'épéiste était assez grand, il ne la lâcherait, pas avant qu'ils quittent la zone. 

La frontière, enfin. Le héros du temps aida la chasseuse à s'asseoir et se laissa glisser au sol, reprenant son souffle. Il entendit derrière lui une espèce de bourdonnement électrique, presque imperceptible. 

-De peu, commenta-t-il. 

Participants en vie : 35

AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
25 octobre 2014 à 18:01:14

Chapitre 6 : Vengeance aveugle. 

L'aube se levait sur l'arène, l'astre se découpait sur l'horizon, teintant le ciel d'ocre et d'azur. Un beau spectacle que beaucoup avaient du mal à apprécier. Pit fixait le soleil, assis dos à l'un des palmiers de la plage. 

L'archer gardait son arme en travers de ses genoux, une main posée dessus et sur le qui vive. Une proie facile, il en avait tout l'air, avec sa tenue d'habitude blanche, macculée de sang depuis le début du jeu. Il avait accepté d'aller se battre mais quand on avait demandé à ce que Palutena y aille aussi, son général avait refusé, s'était même battu pour qu'elle reste au royaume des cieux. Mais on ne défie pas l'Organisation, il avait été roué de coups jusqu'à ce qu'il dise clairement qu'il accepte que sa déesse soit envoyée dans l'arène. 

L'ange n'avait presque pas bougé depuis son arrivée, il s'était seulement traîné à l'ombre de son arbre et essayait de reprendre des forces. A part ses muscles endoloris et de nombreux ecchymoses il n'avait pas grand chose à déplorer, peut-être des coupures mais le tout était plus douloureux que grave. 

Alors Pit attendait, il s'était seulement donné un principe pour cette arène : ne jamais attaquer en premier. Si l'autre fuyait il ne le traquerait pas. Les yeux mi-clos, tous ses autres sens étaient aux aguets, quand il entendit des pas venir dans sa direction, et il n'esquissa pas le moindre geste. L'autre le pensait peut-être mort ou inconscient, il raffermit doucement sa poigne sur son arc. On avait régulé ses flèches, seulement 36, mais une seule lui serait nécessaire pour chaque assaillant qu'il affronterait. 

L'autre n'était plus qu'à quelques mètres sur sa gauche, pas assez méfiant estima l'archer. Il ne fallut qu'une poignée de secondes pour qu'une flèche soir armée et Kirby tenu en joue . La boule rose n'osa pas faire un geste, l'archer le fixait, implacable. 

-Je peux savoir ce que tu comptais faire ? 

Pit n'attendait pas de réponse mais le petit être lui parla avec une voix fluette, assez lointaine. 

-Tu avais l'air d'avoir besoin d'aide. 

-Quoi ? 

Le héros de Dreamland se balançait d'un pied sur l'autre, presque étonné de la curiosité du brun. 

-Tu étais en sang et au sol, je voulais voir si je pouvais t'aider. Te soigner si tu préfères. 
-On est dans une arène, c'est chacun pour soi, ici et maintenant. 

Kirby secoua négativement la tête, réussissant même à faire baisser son arme à l'archer. Néanmoins, si l'autre tentait le moindre geste suspect, Pit décocherait sans attendre. 

-Je ne me battrai contre personne, pas grave si je me fais tuer. 
-Tu parle comme un perdant... 
-Je ne vois pas ce qu'on gagne en tuant des gens qu'on connaît. 
-La vie, s'impatienta l'ange guerrier. Les derniers debout rentreront chez eux... 
-Avec du sang sur les mains, et ça je le refuse. 

Le raisonnement de la boule rose l'agaçait, peut-être parce qu'il était vrai, mais Pit se refusait de l'avouer. Il y avait une chance de survivre, lui la saisirait. 

-Pars. 

Le petit être pencha la tête sur le côté, la flèche de l'ange se dissipa dans un halo bleu et le brun baissa définitivement son arc. 

-Je ne te combattrai pas. Mais tu ne devrais pas rester dans les parages, essais de passer la plaine et de rejoindre la forêt. Je pense que tu pourras t'y cacher un moment. 
-Merci. 
-Va. 

Kirby adressa un dernier regard à l'ancien général et obéit en quittant la plage. Pit avait voulu donner un but à l'autre, attendre la mort n'aiderait en rien même si c'est ce que la boule rose semblait faire. Même minime, il aurait peut-être une chance, puis, face à un adversaire il se défendrait...enfin c'est ce que l'ange espérait, il s'inquiétait pour lui et ce sentiment ne cessait de grandir. 

  • ---* 

Olimar se recroquevilla, derrière les restes d'un mur qui tenait de peu, il tremblait comme une feuille en gémissant. Pourquoi l'avoir envoyé ici, lui qui ne se battait jamais, qui utilisait seulement ses pikmins ? On lui avait d'ailleurs interdit ses plus précieux alliés. Le spationaute avait passé son premier jour en boule à pleurer, remplissant doucement son scaphandre. 

Et voilà, alors qu'il ne faisait que chercher son chemin dans cette ville en ruine, on lui tirait dessus sans réfléchir. Sa dernière heure était arrivée, c'était sûr. Un nouveau tir frôla l'antenne de son casque, le faisant se plaquer au sol en tremblant et pleurant de plus belle. 

-Hé toi ! 
-Pi...Pitié ! 

Falco baissa son arme, lui qui avait entendu un bruit dans les décombres et avait tiré dans le doute, il ne s'était pas attendu à tomber sur un potentiel adversaire. Il contourna le mur pour se trouver face à l'explorateur qui reniflait tristement. Le rapace tata Olimar du bout de sa botte, arrachant un cri à ce dernier. Le spationaute se jeta aux pieds du tireur et les étreignit. 

-Je vous en supplie, ne me tuez pas ! J'ai encore beaucoup à faire et mes fidèles pikmins ne pourront vivre sans moi ! Pitié ! 
-On se calme ! 

Le membre de la Star fox essaya de se reculer mais Olimar ne le lâcha pas, continuant de l'implorer. Un objet glissa de la poche de Falco, les circuits encore à l'air. Le spationaute se tut soudainement, regarda l'espèce de lunette puis la pris au creux de ses mains. 

-Oh, un viseur thermique modèle 600 ! Et il est en excellent état ! 
-Ouais, maintenant rends moi ce...comment tu sais ce que c'est ?! 
-Heu, espace, vaisseaux, technologies, tout ça, résuma le pilote en tendant l'objet d'une main tremblante. 

Le rapace posa son regard sur son viseur puis sur le spationaute, il estima ce nouveau venu avec bien moins d'amusement. 

-Et tu saurais adapter ça sur mon écran oculaire ? 

Il désigna ce dernier d'une pichenette sur l'appareil relié à sa tempe. L'intérêt du faucon était touché, et Olimar ne comptait pas laisser passer sa chance. 

-Je peux toujours essayer, ça me semble faisable. 

Falco lui redonna l'appareil et s'agenouilla pour être à bonne hauteur, ce n'était pas comme si l'explorateur était dangereux, il ne mit que quelques minutes à installer l'appareil. Le tireur resta autant étonné de la vitesse d'exécution que du fait qu'Olimar l'ai intégré à son écran sans aucun outil. 

Le faucon battit rapidement des paupières et la vision se déploya, le mode thermique s'allia avec l'ancien viseur de Falco. Ça marchait à la perfection, il balaya la zone du regard puis s'arrêta sur le spationaute qui s'auréolait d'une cible dorée. 

-Merci, l'ami. 
-Ce n'était rien, la technologie était seulement compatible, il suffisait de...enfin passons. 

De simples coups d'œil et sa vue revint à la normale, l'écran disparaissant. 

-Et tu es seul dans cette arène ? 
-Malheureusement oui. Même mes fidèles pikmins n'ont pas pu me rejoindre... 
-Donc tu te caches. 
-C'est plus compliqué que ça, j'attends seulement le moment opportun pour...heu... 

Falco le coupa en levant sa main, pas un mot de plus, il s'était décidé. 

-Des alliances peuvent être faites dans ce jeu, je ne te promets pas de te protéger jusqu'au bout mais je m'y essaierai. 
-Dois-je comprendre que nous ferons un bout de route ensemble ? 
-Je te dois bien ça... hé ! T'es pas obligé de te mettre à pleurer ! 

AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
25 octobre 2014 à 18:17:02
  • ---* 

Pit continuer d'avancer, son sentiment ne faisait que grandir, il s'inquiétait pour Kirby. Certes il ne le connaissait pas plus que ça, mais, pour lui, la boule rose ne méritait pas de mourir. Et ses craintes s'avérèrent finalement juste, à l'orée de la forêt, alors qu'il quittait la plaine. Il trouva le petit corps de Kirby au sol. Le coeur de l'ange battit la chamade, il accourut en espérant se tromper et secoua la boule rose. Rien à part quelques mouches qui s'envolèrent. 

-C'est pas possible ! 

Mais la flaque de sang jonchée de tripes autour de la masse presque informe le prouvait. L'archer se recula du cadavre, trop tard, s'il était resté avec lui ou s'il avait été plus rapide, il lui aurait donné une chance. Pit se maudit intérieurement. En tout cas, il était sûr que Kirby était tombé sur un ennemi tapi, un assassin qui tuerait sans remords, même si son adversaire refusait de se battre. L'ange guerrier arma une flèche et suivit une piste encore fraîche de terre retournée ou d'herbes brûlées. Il se rua dans la forêt mais à peine franchi-t-il le couvert des arbres qu'il se retrouva face à une scène de tension. 

Ike se tenait devant Mario l'épée pointée vers Sonic qui se tourna vers le nouveau venu et le fixa avec dédain. Quant au plombier, à la vue de l'ange, les flammes qui dansaient autour de ses mains s'amoindrirent. 

-Un de plus apparemment, commenta le hérisson. 

Le mercenaire ne quittait pas le coureur du regard mais le léger froncement de sourcils qu'il avait eu en entendant la phrase de sa cible intrigua Pit. Quoiqu'il en soit l'ange arma sa flèche, il allait devoir se battre. 

-Pas que je suis contre un bain de sang mais si c'est chacun pour soi, ça va être difficile, argumenta Sonic. 
-Juste une question. Kirby, c'est vous qui l'avez tué ? 
-C'est l'épéiste ! Dès que le rose est sortit des broussailles et est tombé sur le duo, ils l'ont ouvert ! Cria Sonic. 

Ike baissa son épée, il fixait le hérisson bleu, incrédule. 

-Je n'ai tué personne. Pas tant que nous ne sommes directement menacés. Je n'aurais pas tué sans raison valable, je dois juste protéger Mario, voilà le contrat. Je suis mercenaire mais j'ai tout de même de l'honneur ! 
-Un honneur qui est l'argent, rétorqua Sonic. Tu as vu le corps, l'ange ? Eh bien, la plaie était celle laissée par une épée, pas besoin de plus pour comprendre. 

La blessure était nette en effet, une épée à n'en point douter. Le regard de Pit allait de l'un à l'autre, il n'arrivait plus à discerner le vrai du faux. Ike n'usait pas d'arguments vraiment frappant, voila ce qui fit pencher la balance. Le combattant leva Ragnell vers Sonic, son regard noir aussi aiguisé que sa lame. 

-Vas tu arrêter d'accuser pour sauver ta peau ? 
-La ferme ! 

La pointe du trait visait le front du mercenaire. 

-Vous le meurtrier, la ferme, tonna l'ange. Le hérisson bleu eut un léger sourire, tout se passait comme prévu. Il salua le trio d'un léger mouvement de la main. 

-Je vais donc vous laisser ... 
-Toi ! 

Mario voulut rattraper le bleu mais à peine fit il un pas qu'une flèche vint se planter à ses pieds. Pit en armait déjà une autre. 

-La prochaine ne sera pas aussi clémente. 

"De mieux en mieux", jugeait le coureur avec joie. Il aurait aimé assister à la suite mais ce combat ne serait pas le sien. Sans attendre, un simple sprint le fit disparaître dans les bois. Ike jura et se plaça finalement face au brun. 

-Tu ne sais pas qui tu combats. 
-Je sais juste ce qu'il me faut ! 
-Tu préfères écouter celui-la plutôt que nous deux ? Tenta Mario. 
-Quelle preuve ais-je que ce ne soit pas vous ? De toute manière, vous serez plus utiles morts. 
-Si c'est ce que tu veux. 
-Non, Ike attends ! 

L'appel du plombier fut vain, son escorteur se jetait sur l'ange qui se contenta de se mettre hors de portée d'un bond en arrière. Mario n'allait pas combattre ? Soit, il lui réglerait son compte à lui aussi. Après avoir lancé un dernier regard à son allié, Ike accueillit l'ange qui enchaîna une série de coups plein de colère mais déviés. Le mercenaire riposta d'un coup latéral, l'ancien général se glissa en dessous, se redressa les lames en avant mais l'autre évita de peu. De nouveaux échanges tombèrent, le rythme cette fois ci donné par Ike. Des coups qui pleuvaient de toute part, irréguliers, tantôt sur la droite, tantôt sur la gauche, un coup puissant puis un autre plus faible mais vif. 

-Arrêtez ! Relança Mario qui ne savait plus où se mettre. 

Les séparer n'apporterait que d'autres ennuis. Pit ne laissa pas son adversaire mener la danse plus longtemps, une frappe d'estoc fendit l'air un peu au dessus de sa hanche. Il se rapprocha en tentant de frapper le visage du mercenaire, ce dernier remonta sa garde juste à temps. Les armes s'entrechoquèrent dans un torrent d'étincelles. 

-T'abandonne ? 
-Moi non, mais je t'en prie, si tu souhaite en rester là, rétorqua Pit. 

L'épéiste eut un rictus, il repoussa sans peine son adversaire qui se recula aussitôt. L'archer eut le temps de mettre assez de distance entre lui et le combattant puis décocha une flèche. 

Le trait vint se ficher dans le bas ventre de Ike, le mercenaire eut un hoquet presque plus de surprise que de douleur. Il se rua pourtant vers l'archer qui tira de nouveau mais cette fois ci la flèche siffla sans toucher se cible de peu. 

L'assaillant de l'ange était déjà sur lui, plus le temps de parer. Il limita seulement les dégâts en se jetant sur le côté, l'épée l'entailla pourtant au niveau de l'épaule. Le sang gicla de la blessure et vint maculer les visages des combattants. 

Pit retint un cri mais ne faiblit pas, la lame du mercenaire n'arrivait pas à trancher plus et l'épée ne quittait pas l'os. L'ange posa une main sur la lame, la faisant glisser alors qu'il s'avançait doucement vers Ike, quand il fut assez proche, malgré les tentatives de l'autre pour bouger, il n'y parvint pas, trop affaibli par la flèche. L'archer frappa d'un unique coup au niveau du torse, au même moment où Ike pesait de tout son poids sur son épée. 

Mario resta sans voix, les deux combattants restèrent là, à se regarder dans les yeux, un filet de sang commença à perler entre les lèvres du mercenaire. L'ange retira sa lame pour refrapper, à la gorge cette fois. 

Sa tête n'étant plus reliée à son corps que par sa nuque, le mercenaire fut pris d'un dernier soubresaut puis s'effondra dans une fontaine écarlate. Un gargouillis répugnant s'échappait du cadavre, la tête aux yeux écarquillés continuait de fixer son meurtrier. 

-Quel gâchis, souffla le plombier en détournant le regard. 

Haletant, Pit se baissa pour fermer les yeux du mercenaire. Il refit glisser la lame jusqu'à ce qu'elle quitte son épaule, faisant s'écouler un flot pourpre et le faire hurler, sa vue était floue et la colère laissa place à une douleur qui l'assaillit par vagues. L'ange se tourna faiblement vers l'employeur de sa victime, mais la douleur et la fatigue prirent le dessus. L'ange guerrier s'écroula à bout de force, tout s'assombrit, il ne discerna qu'un mot vague alors que ses forces le quittaient " Quelle erreur..." 

  • -----*-----* 

Participants en vie: 33 

N'hésitez pas à commenter et donner des conseils pour que je m'améliore! :)

Je poste 2 ou 3 parties demain :ok:

mistgun590 mistgun590
MP
Niveau 50
26 octobre 2014 à 14:52:08

Ah! Enfin! Ça fait plus d'un mois mine de rien :hap:

J'avais presque oublié ta fic, en même temps, je passe plus beaucoup sur ce forum :noel: mais vu que la fic reprend, je surveillerai attentivement :oui:

Pauvre Kirby :snif: je me demande qui de Sonic ou Mario et Ike l'a tué, ou si sa se trouve, un autre personnage pas encore vu...Sinon Olimar m'a bien fait marrer xD

Mais je trouve la mort de Wario trop....rapide . c'est limite une mort pour faire un mort quoi, il aurait pu mourrir avec un minimum d'honneur je trouve mais ce n'est que mon avis.

Sweeet!!

AnanasFringuant AnanasFringuant
MP
Niveau 3
27 octobre 2014 à 19:08:39

Chapitre 7 : Les voleurs 

Wolf suivait Luigi en traînant les pieds. Le vert tournait en rond depuis un moment mais le loup se gardait bien de le lui dire, préférant rire sous cape des connaissances géographiques de son équipier. Il ne lui avait fallu qu'un regard sur sa carte et le soleil pour se situer, alors que l'autre, il n'était même pas sûr qu'il sache lire une carte. 

Le frère du plombier marchait d'un pas assez assuré, les bois n'étaient pas un lieu qui lui posait beaucoup de soucis, à part le terrain en pente où ils se trouvaient et les branches basses qui les ralentissaient, ce n'était qu'une promenade de santé. L'athlète dardait toujours un oeil sur Wolf ,qui, quand il le remarquait, lui répondait par un sourire penaud. Ah, si le loup le trahissait, il ne faudrait pas plus que quelques secondes pour que Luigi lui brise la nuque. 

C'est donc avec cette légère tension, qu'aucun des deux ne remarquaient, qu'ils continuèrent leur route à travers la forêt. Finalement excédé par l'attitude de son compagnon, le loup s'arrêta, jeta son sac au sol et se laissa choir à côté. 

-Marre d'avancer, je fais plus un pas tant qu'on sait pas quelle direction prendre ! 
-On est sur la bonne route... 
-C'est ça ouais, ça fait trois fois qu'on passe devant le même arbre et quatre que je me prends la même branche que je vois jamais venir. 
-Si t'es aveugle avec ça... 

Wolf ne releva pas et s'allongea, les mains ramenées derrière la tête, fixant la cime des arbres d'un air occupé. 

-Je bouge pas avant qu'on soit d'accord sur le chemin. 
-Comme tu voudras, répondit Luigi avant d'ajouter en murmurant : sale chien galeux... 
-Quoi ? 
-Rien. 

Le vert rejoignit son allié et s'assit à son tour, il cala son sac dans son dos et jeta sa carte sur les aiguilles de pins qui recouvraient le sol. 

-Vas y, cherche ! L'ordre qui ressemblait à ceux qu'on donne à un chien fit tiquer Wolf mais il se retint, ce n'était pas le moment et sa patience n'avait pas encore atteint sa limite, même si elle en approchait dangereusement. 
Le loup émit un grondement et se saisit du carré de tissus, deux minutes plus tard il portait un doigt sur une case plus au sud de leur position. 

-Il faudrait se diriger par là. 
-T'es sûr ? 
-Tu préfères tourner en rond pendant des heures ou essayer de suivre une route qui a toutes les chances d'aboutir au lieu dit ? 

Luigi soupira en levant les yeux au ciel et tâta le sol derrière lui avant de se retourner avec inquiétude. 

-Mon sac ! 
-Quoi ton sa... 

Dès que le canidé se tourna vers l'emplacement du sien, son sang ne fit qu'un tour. Il se redressa et balaya la zone du regard. 

-C'est une blague ! On s'est fait voler ! 

Ils avaient leurs affaires juste sous leur nez, et apparemment il ne restait pas une piste du voleur. Luigi frappa un arbre du plat de la main en jurant, celui qui les avait plumé allait le payer. 

-T'as intérêt à courir vite ! Hurla-t-il à qui voulait l'entendre.

 *---*

L'épéiste continuait sa marche en pestant, on l'avait jeté dans cette arène sans lui demander son avis. Contrairement aux autres, Shulk ne connaissait personne dans ce jeu. Sans alliés, une proie facile ? Plutôt un dangereux adversaire, tuer des inconnus ne lui donnerait aucun remord, et s'il devait utiliser son arme pour rentrer chez lui, soit, il en serait ainsi. 

Le soleil était déjà haut dans le ciel quand il quitta le marais, trempé et maculé de boue jusqu'à la taille. C'était une grande plaine défrichée parcourue par de rares ruisseaux et d'arbustes secs qui l'étaient tout autant. 

La immeubles de la ville zébraient l'horizon un peu plus loin, avant de s'y rendre, Shulk trouva l'ombre d'un arbre, se posa sous ce dernier et s'offrit quelques minutes de pause. Il étendit ses jambes en grimaçant, il ne pensait pas que le trajet l'épuiserait autant. 

Alors que l'épéiste tentait de somnoler un peu, un son semblable à un sifflement fendit la plaine. Shulk se leva, Monado en main. Il vit une espèce de sphère venir à pleine vitesse dans sa direction, le soleil se reflétait sur le métal orangé de la chose. 

-C'est quoi ce... 

La balle tirée par Samus passa à quelques centimètres sur sa gauche, il resta un instant les yeux écarquillés avant de réagir. Le combattant remarqua deux silhouettes qui couraient après l'énorme sphère, et l'une pointait une arme sur la boule, ce n'était qu'une balle perdue. Le blond se décala un peu de la trajectoire de la sphère, d'autres projectiles heurtèrent la boule mais tous ricochèrent. 

  • ---* 

Luigi et Wolf battaient les bois avec acharnement, le loup n'entendait personne courir, le voleur s'était sans doute caché. Il fut vite rejoint par le frère du plombier, ce dernier à peine essoufflé par leur longue course observait la forêt, impassible. 

-Il doit bien connaître ce genre d'endroit... 
-Qu'est ce qui te fait dire ça ? 
-Si quelqu'un se trouvait dans les environs, on l'aurait sûrement remarqué...même un simple indice. 
-En tout cas il a notre bouffe, l'eau et ma carte. Je vais pas le laisser s'en tirer. 
-Moi non plus. 

Le craquement d'une branche et un oiseau qui s'enfuit attira le duo. La jeune femme attendit un moment qu'ils se soient suffisamment éloignés pour se laisser glisser le long de son arbre. Sheik atterrit au sol avec douceur, un sourire amusé aux lèvres et l'arc à la main. La guerrière commença sa marche pour rejoindre la plaine située non loin, elle se mouvait avec vitesse et grâce, sans bruit. Ne courbant pas une fougère et cessant tous gestes au moindre son suspect. 

Sheik ne tarda pas à quitter les bois pour déboucher sur un marais. Entre la vase, les arbres éparses à l'apparence courbée et tortueuse, les hautes herbes ou la nappe d'eau qui s'étendait à perte de vue, c'était un lieu qui ne donnait pas envie. La combattante refusa l'idée de faire un détour, elle se débarrassa du sac de Luigi après avoir récupéré ce qui l'intéressait puis le balança dans une mare qui lui semblait assez profonde. 

La blonde commença à s'enfoncer dans la tourbe, difficile de ne pas laisser de trace dans un lieu comme celui-ci. Elle jura mais continua son éprouvante marche, s'éclaboussant et chutant dans l'eau souillée de temps à autre. Elle voulait mettre de la distance entre elle et ces bois.

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