Car c'est affectueux Sauzer, Salazar. Continue i believe in you!!

La tête de puluche de Cid semblait contrariée.

- Qu’est-ce que vous avez ? interrogea Dagga.
- La nouvelle de la chute de l’aérothéâtre m’a vraiment inquiété. Je suppose que de bons hommes entourent Bach… »

Le matin se leva sur Lindblum. Djidane avait accepté avec plaisir d’être logé gratuitement par le roi dans une des auberges de la ville avec Bibi. Justement, ce dernier frappa à sa porte alors que Djidane s’habillait. Il entra dans la chambre du Tantalas :

- « Bonjour Djidane.
- T’es déjà debout, Bibi ?
- Lindblum est vraiment très animée. Il y a tellement de gens ! Où ils vont quand ils veulent s’isoler ?
- Il y a toujours plein de monde qui vient ici. Il y a ceux qui veulent travailler sur des aéronefs, ceux qui veulent devenir comédiens…
- Ils sont courageux.
- Oh, il y a aussi les bons à rien dans mon genre ! C’est ici qu’on habite avec les Tantalas.
- Vous habitez tous ici ?
- Oui, la base des Tantalas est dans le quartier théâtral. Je dois y aller, tu veux venir avec moi ?
- Non, je vais aller visiter la ville.
- D’accord. Si tu veux, je peux te servir de guide.
- Merci mais… je préfère être tout seul.
- Je vois, je dérange ! Allez, va chercher une jolie fille ! »

Bibi salua énergiquement Djidane et quitta la chambre.

Pendant ce temps, Steiner se baladait dans le quartier commerçant. La ville était tellement grande qu’il ne savait pas d’où est-ce qu’il était venu. Il aborda une mage rouge qui passait par là :

- « Excusez-moi…
- Qu’est-ce que tu me veux ? demanda la mage qui le regardait de la tête au pied.
- Je me suis perdu, pourriez-vous m’indiquer comment me rendre au château ?

La femme éclata de rire :

- T’es un marrant toi ! On me l’avait jamais faite celle-là ! Mais tu n’es vraiment pas mon style, désolée. Je préfère les hommes qui ont plus de classe.
- Mais je…

Mais la femme était déjà partie. Steiner décida d’aller demander à une marchande à un stand de légume non loin. Mais celle-ci semblait avoir vu la scène :

- Alors, on a perdu une jeune fille et du coup on s’en prend à une plus vieille ? Ca ne me dérange pas d’être la deuxième !
- Quelles sont ces choses étranges ? demanda Steiner en pointant du doigt des légumes sur l’étalage, pour changer de sujet.
- Ah, tu n’es pas venu pour moi ? C’est la spécialité de Lindblum, des chocolégumes séchés. Tu en veux un ?
- Ca sent fort…
- Le goût est à la hauteur de l’odeur !
- Lequel vais-je prendre…

Le chevalier en sélectionna un et mordit dedans. Aussitôt, il se mit à tousser.

- Ah ! Tu n’es pas d’ici pour ne pas pouvoir en manger un entier ! s’amusa la vendeuse.
- Mais… c’est bon ! » parvint-il à dire après avoir finit de tousser.

De son côté, Djidane sortit de l’auberge puis traversa une artère principale très fréquentée pour se rendre dans une station de taxair, les transports en commun de Lindblum, des petits bus volants permettant de rejoindre les différents quartiers de la ville rapidement. Il y avait une grande horloge à l’intérieur et une file d’attente où chacun devait acheter un billet pour entrer dans le taxair. Djidane acheta le sien et monta dans l’appareil bleu. Il y avait tellement de monde qu’il ne pu s’assoir. Le taxair gagna de la vitesse sur des rails et décolla grâce à deux hélices situés sur les côtés. Il vola relativement bas jusqu’à sa destination. En effet les taxair étaient les seuls engins pouvant voler si bas, cet air de vol leur était réservé. L’appareil atterrit 10 minutes plus tard au quartier théâtral, le lieu des spectacles et des animations de la ville.

Bibi se trouvait dans une épicerie du quartier commerçant. Il prit un fruit sur un étalage pour le sentir. Une odeur sucrée s’en échappait. Il décida d’en acheter un pour le goûter et le prit. Il y avait plein de choses rares dans cette boutique, des produits qu’il n’avait jamais vus. Son attention s’arrêta sur des drôles de pâtisseries qui faisaient penser aux brioches aux gomouches de son grand-père. Dans un autre rayon, il vit une affiche : Soldes de la fête de la chasse. Dernier jour. Il y avait donc une fête en ce moment à Lindblum. Le petit mage voulait bien y participer. Il alla au comptoir payer son fruit.

- « Oh, vous aimez les mogs ? demanda la commerçante.
- Pourquoi ?
- Ils adorent les grains de coubo.
- Ah bon ?
- Vous ne saviez pas ? Allez, vous êtes trop mignon, je vous le donne.
- Merci !

Bibi prit le fruit. Il demanda :

- Au fait, c’est quoi la fête de la chasse ?
- C’est une fête où l’on lâche des animaux dans la ville.

C’est une fête des animaux, pensa le petit mage.

- Ca a l’air bien ! Merci ! » répondit-il avant de sortir.

Djidane sortit de la station de taxair et marchait à présent dans le quartier théâtral. Ce quartier était en bordure de la ville, beaucoup plus calme que les autres coins de Lindblum, également parce qu’il y avait moins d’activité professionnelle, moins de commerces et plus de jardins pour se reposer. La garçon à la queue de singe traversa une allée tranquille, descendit un petit escalier au milieu d’un square et arriva dans une nouvelle avenue : celle de la base des Tantalas.

Steiner était tant bien que mal parvenu à retrouver le chemin du château et marchait désormais sur l’un des ponts au-dessus de la ville qui reliait le palais aux murailles autour de Lindblum. Il s’adressa à un vieillard qui admirait le paysage :

- « Excusez-moi monsieur, pourriez-vous me dire où je suis ?
- Quoi, vous êtes perdu Monsieur le chevalier ? C’est lamentable ! Mais bon, je vais vous le dire… Vous êtes sur le pont qui relie le quai de la flotte aérienne au château. Regardez là. C’est le quai, montra-t-il en haut du palais.

Steiner remarqua la proue d’un énorme vaisseau qui dépassait d’une des sorties de hangar.

- Qu’est-ce que ce gigantesque aéronef ?
- Vous l’avez remarqué ? Cet aéronef à coque rouge est le fameux Hildegarde 2. Grâce à la machine à vapeur qu’a inventé les ingénieurs de Sa Majesté, il peut s’envoler dans les airs sans brume.
- Est-ce que c’est bien vrai ? Je pensais que seule la brume pouvait produire une force motrice.
- Quel ringard ! On entre dans l’âge de la vapeur ! La vapeur, c’est de l’eau à l’état gazeux, elle ne nuit donc pas à notre santé ! Ce n’est pas comme la brume. L’avenir de Lindblum sera brillant ! »

Djidane arriva à la base des Tantalas, une vieille usine aux multiples machines reconvertie dans un lieu de vie, avec un balcon à l’étage où se trouvaient des lits. Il y avait des tables, des chaises, en bref de quoi vivre pour une petite communauté, le tout dans un désordre organisé qui allait bien avec le caractère des Tantalas. L’endroit était vide, ainsi Djidane savait que son groupe n’était pas rentré depuis leur départ pour Alexandrie.
Le garçon s’assit sur une chaise. Il n’avait pas le moral. Il pensa à Dagga tandis qu’une chose retentit en ville : où était la princesse à présent ?

C'est toujours aussi plaisant de te lire, encore bravo, continue comme ça !!

Perfect !! juste une petite faute:"...Qu’a inventé les ingénieurs de Sa Majesté" C'est plutôt "qu'ont inventé..." mais bon c'est pas bien grave!
Sinon, c'est toujours un plaisir de te lire, encore bravo à toi et vivement la suite!

Effectivement...

Cependant, est-ce ma faute, où celle du jeu. Je m'en souviens plus.

Dagga était dans une chambre, au château. Elle entendit également le tintement de la cloche : elle savait que les représentations du quartier théâtral étaient terminées.
Elle ouvrit la porte de sa chambre. Un soldat gardait l’entrée, il lui demanda :

- « Que désirez-vous, Princesse ?
- Je voudrais aller en ville.
- Ce n’est pas possible, Princesse. J’ai ordre de Sa Majesté de ne pas vous laisser sortir du château. C’est bientôt la fête de la chasse. Il y a de plus en plus de gens qui viennent du monde entier pour y assister. Chaque année, il y a des malfaiteurs qui profitent de la foule. Et votre présence à Lindblum est confidentielle. Il est plus prudent de rester au château pour le moment. Vous y êtes en parfaite sécurité.
- Très bien, j’ai compris. »

Elle referma la porte et alla s’assoir sur son lit. Elle ne pouvait pas rester comme ça. Elle devait agir. Elle n’était pas venue demander à son oncle de la protéger. Elle voulait juste sauver sa mère.

Tandis que Djidane réfléchissait, toujours dans la base des Tantalas, deux enfants pénétrèrent de la bâtisse :

- « Je le savais ! cria le garçon, qui se prénommait Vance.
- Il est là ! ajouta la fille, qui s’appelait Luciella.
- T’aurais pu nous dire que t’étais rentré, on est des Tantalas nous aussi !
- C’est vrai, c’est grand-père qui nous l’a dit ! Il a dit « Si vous trouvez un trésor, vous serez des Tantalas ».
- Regarde ! dit Vance en montrant un objet dans sa main.
- C’est une plume de Moinosor, remarqua Djidane. C’est un sacré trésor, ça !
- Youpi ! se réjouit Luciella.
- Vous avez réussi la mission ? demanda le garçon à Djidane.
- On peut le dire… La princesse Grenat est au château.
- Vive les Tantalas ! s’exclama la petite fille. T’as déjà attaqué avec la princesse ?
- Non, elle était très occupée. Et puis, il y a un monde entre elle et moi.
- Sûrement pas ! Elle doit être triste !
- C’est vrai ! approuva Vance. Pourquoi tu vas pas la voir ? »

Djidane discuta encore un peu avec les enfants avant qu’ils s’en aillent. Mais il était convaincu : il devait voir Dagga.

Bacha arriva devant une ruine étrange au toit en dôme, à l’orée d’une forêt épaisse. Il éternua. Cina et Markus arrivèrent derrière lui.
Cina alla boire l’eau d’une rivière qui coulait non loin.

- « Ah ! Ze revis ! clama-t-il. Quand z’ai vu la forêt se pétrifier, ze me suis demandé ce qu’on allait faire, heureusement qu’on a trouvé ce cemin !
- Je dois dire qu’heureusement que Frank avait vu la rivière avant de partir avec la carte, ajouta Markus. Qu’est-ce qu’on fait chef ? Frank va…
- Exactement, coupa Bach. Cette eau devrait redonner des forces à ceux qui sont sur la rive. Cina, va les chercher !

Cina s’exécuta. Son chef se tourna vers la ruine en marmonnant

- Pour Frank… C’est peut-être pas si mal que la forêt soit pétrifiée.
- Vous êtes sérieux ? s’étonna Markus.
- T’emballe pas. Tout est bon pour sauver un compagnon.
- Alors…
- Mais je voudrais éviter de réveiller la forêt en le tirant de là.
- Je vois…
- Il faut chercher ! Il y a sûrement un moyen de ne défiger que lui. Il faut le trouver ! On va faire ce qu’on peut.
- Pas de problème.

Entre temps, Cina était revenu, il était de nouveau retourné au bord de la rivière.

- Cina, qu’est-ce que tu fabriques ? demanda Bach.
- On doit pouvoir faire un très bon café avec cette eau. Ze vais essayer !
- Quiconque n’obéit pas aux ordres du chef sur le champ risque tu sais quoi…
- No… Non, ze vous en supplie ! Ze vais les chercher ! »

Djidane avait prit le taxair pour se rendre au château de Lindblum. Il se renseigna auprès des gardes pour savoir où se trouvait Dagga. L’ayant reconnu, l’un des soldats lui indiqua une chambre au troisième étage. Le Tantalas monta les marches. Arrivé près de la chambre indiquée, il tomba sur Steiner qui semblait très inquiet.

- « Qu’est-ce que t’as Steiner ?
- Où est la princesse ? Où l’as-tu encore cachée ?
- Hein ? Tu cherches la princesse ? Je sais pas moi… Je viens juste d’arriver ici.
- Où est-elle partie alors ? Je lui avais pourtant demandé de rester ici…
- Peut-être qu’elle est allée se balader dans la cour…
- Comment tu oses dire une chose aussi insouciante ? La princesse a risqué sa vie pour arriver à Lindblum. Il ne faut en aucun cas quitter la princesse des yeux. Je ne veux plus parler avec toi. Je vais chercher la princesse. »

Le chevalier quitta précipitamment le hall. Djidane ne tarda pas à le suivre pour chercher lui aussi Dagga. Alors qu’il passait près de la fontaine après un couloir, il entendit une femme chanter. Ce chant lui rappelait quelque chose mais il ne savait dire quoi. Apparemment cela venait de l’étage supérieur : il devait s’y rendre coûte que coûte, il en avait le sentiment. Cependant un garde lui barra la route à l’ascenseur : il ne pouvait aller plus loin.
Le Tantalas savait qu’avec un uniforme de garde il passerait, et se mit à en chercher un de disponible. Il parvint dans ce qui semblait être la salle de repos des gardes. Un soldat était assoupi sur un banc. Djidane eut une idée. Il se mit à crier :

- « Eh ! A l’aide ! Réveille-toi !
- Qu’est-ce qui se passe ? marmonna le soldat en émergeant de son sommeil, surpris.
- Il y a une bande de vauriens là-haut !
- Quoi ? Où sont-ils ?
- Suis-moi, c’est par là !

Djidane l’emmena dans la chambre de Dagga.

- Ils sont ici, indiqua-t-il pour le faire passer devant.

Le garde entra, nerveux. Il ne vit personne et hurla :

- Sortez de là ! Montrez-vous !

Djidane s’approcha de lui et lui retira son casque :

- Mais que fais-tu ? Arrête ! »

Le Tantalas lui donna un coup violent sur la tête et sa victime s’évanouit aussitôt. Il lui retira son armure, prit sa lance et son casque et enferma le corps dans une armoire. C’était trop facile… Il retourna à l’ascenseur, et passa devant le soldat en le saluant : celui-ci ne l’arrêta pas. Djidane entra dans l’ascenseur et tira le levier pour se rendre à l’étage supérieur.
Toujours guidé par le chant, il monta un escalier pour arriver sur une terrasse à l’extérieur.

Il vit un groupe d’oiseaux blancs posés sur la terrasse, se nourrissant de graines, puis accoudée à une balustrade, regardant le paysage d’un air las, Dagga, qui chantait tristement. Djidane enleva son casque et la princesse se retourna, tandis que les oiseaux s’envolaient à l’horizon.
Le Tantalas alla se poser au côté de la princesse.

- « Elle est jolie cette chanson.
- Comment as-tu fait pour venir jusqu’ici ?
- C’était un jeu d’enfant.
- Tu connais vraiment bien l’art de l’intrusion…

Puis elle resta muette. Djidane admirait le paysage :

- Quelle belle vue ! La ville est si petite ! Ah, une lunette ! remarqua-t-il.

En effet, une lunette géante était fixée à la barrière si bien qu’on pouvait l’utiliser sans pouvoir la déplacer, mais en la faisant pivoter.

- Si on regardait ce qu’on voit avec ? proposa le Tantalas. Viens par ici.

Great !!

Up!!

J'ai l'impression qu'il y a moins de lecteurs ces derniers temps. S'il y en a, merci de vous signaler. Parce que si peu de personne s'y intéresse, je n'aurais pas d'autres alternatives que de cesser de publier.

Je ne veux pas polluer ce forum avec un sujet inutile, vous comprenez.

Bref, toujours est-il que je publie la suite pour le moment.

Dagga le suivit près de la lunette. Djidane regarda dedans :

- Voyons voir…

La vue était imprenable, et on parvenait à y voir à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde grâce au beau temps, un ciel sans nuage.

- Je vois les marais. Il doit y avoir plein de créatures étranges. On ira dans ces marais la prochaine fois qu’on passe dans les environs. Et voici la chaîne des Aerbs. Bloumécia est entourée de ces montagnes. On passe par une caverne en bas de l’une des montagnes pour aller à Bloumécia. Ah, je vois la Porte Sud. On a déjà commencé à la reconstruire ? Il y a eu pas mal de dégâts… il faudra du temps pour tout réparer… Du côté Est, toujours derrière la chaîne des Aerbs, il y a Alexandrie. On est recherché là-bas. Hé, un chocobo ! Cette forêt est peut-être un nid isolé de chocobo… Et là c’est le Siber, en aval de la Porte Sud. En marchant le long du fleuve on tombe dessus.
- Laisse-moi regarder ! l’interpella Dagga qui n’avait jamais vu tout ces endroits.

Djidane lui laissa la place et elle utilisa la lunette.

- Alors ? lui demanda le garçon à la queue de singe. Tu vois quelque chose ?

Mais la princesse ne faisait pas attention. Elle pensait à sa situation. Elle avait mêlé beaucoup de gens à ses affaires. Son oncle avait tout deviné. Il avait même demandé aux Tantalas de l’emmener à Lindblum. Elle avait beau faire des efforts, elle était toujours en retard sur tout le monde.

- Qu’est-ce que tu as Dagga ? l’interrogea Djidane qui avait deviné qu’elle n’allait pas bien.

La princesse enleva son œil de la lunette.

- Dis, Djidane… C’est parce que ton chef te l’a ordonné que… tu m’as emmenée jusqu’à Lindblum ?
- C’est pas ça, Dagga. C’est parce que je voulais te sauver. C’était pas parce qu’on me l’avait ordonné. J’ai quitté les Tantalas à cause d’un désaccord avec le chef.
- C’est vrai ? Je ne le savais pas…
- C’est pas grand-chose. T’inquiète pas, c’est pas la première fois.
- Djidane…
- Oui ?
- Mais comment tu aurais fait pour m’enlever ?
- D’abord je t’aurais endormie avec un sédatif et ensuite je t’aurais emmenée. C’est un calmant pour les gosses, mais avec une dose un peu forte, même les adultes s’endorment.
- Comme je t’ai demandé de m’enlever, tu n’as pas dû l’utiliser. Tu pourrais m’en donner un peu ? Je n’ai pas dormi suffisamment depuis quelques jours…
- C’est pas bon de prendre des somnifères pour dormir. Si je te chantais une berceuse ?
- Je ne suis plus une enfant !
- Si t’étais qu’une môme, ce serait gênant…
- Qu’est-ce que tu racontes ?
- Non, non, oublie ce que j’ai dit. Au fait, la chanson que tu chantais tout à l’heure… Tu l’as déjà chanté à Dali, pas vrai ?
- Oui… Tu ne dormais pas ?
- Je l’aime bien. Comment elle s’appelle ?
- Même moi je ne sais plus comment je l’ai apprise… Depuis mon enfance, quand je suis triste, je la chante. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rend heureuse. Je me sens moins seule et je suis plus positive.
- C’est bizarre… Tu peux la chanter encore une fois ? »

Et Dagga se remit à chanter de tout son cœur.

Les recherches infructueuses de Steiner l’avaient amené dans une armurerie du quartier commerçant. Il tomba sur une armure qui lui plaisait. Puis il entendit parler un client qui était en train d’acheter du matériel :

- « Branet risque de nous attaquer, alors je préfère me préparer.
- Sa Majesté ne veut pas la guerre, intervint le chevalier. Quand comprendrez-vous que Sa Majesté n’est pas comme vous le croyez ?
- Qui êtes-vous ?
- Euh… juste un… collectionneur d’armures.
- Ah bon ! Quelle armure me conseilleriez-vous alors ? »

Mais Steiner n’avait pas que ça à faire. Il quitta le magasin précipitamment.

Plus loin dans la rue, un petit garçon jouait avec des figurines. Bibi, qui passait par là, reconnut des figurines en forme de Mages Noirs.

Freyja, la renarde amie de Djidane, marchait rapidement dans le quartier théâtral. Elle remarqua soudain que l’air s’agitait. Quelque chose se préparait-il ? Elle se demanda si son maître, Fratley, l’aurait senti lui aussi. Mais où était-il en ce moment ? Elle avait besoin de lui.

Cid était dans son atelier, à regarder des plans. Il fut interrompu par Zebolt, son chef machino, un homme imposant avec un barbe foisonnante et des lunettes de soudeur :

- « L’essai a raté, Votre Majesté.
- Ce n’est pas possible !
- Un nef pareille peut pas voler dix minutes ! »

Cid était contrarié. Depuis qu’il était puluche, tout allait de travers.

Sur la terrasse, Djidane s’adressa à la princesse :
- « Hé, Dagga… Au fait, quand est-ce qu’on part en croisière ?
- De quoi tu parles ?
- C’est vrai ! C’est à la serveuse que je l’avais proposé !
- Je crois que cela ne me concerne pas.
- Attends, attends un peu.
- Je ne suis pas du tout surprise, Djidane. J’espère que vous vous amuserez bien, là-haut.
- Excuse-moi… Si je suis le champion de la chasse, je t’emmène en croisière.
- Je ne vois pas le rapport.
- D’accord ?
- D’accord…
- Bon, tu m’as promis, Dagga.
- Merci… Djidane », murmura-t-elle tandis que le Tantalas s’éloignait déjà.

C'est toujours aussi enorme =D continue comme sa et surtout ne t'arrete pas Zoloom!! Come on BABY!!!!!!

En ce qui me concerne je n'ai pas déserté les rang de tes lecteurs !
J'espère que tu considéreras que nous sommes assez nombreux pour que tu continues à poster !
Encore bravo !

Bon 2 lecteurs c'est déjà pas mal. Sans compter tous les petits malins qui ne se manifestent pas, j'imagine.

Sylvano, tu m'as tué avec ton "Come on BABY!!!"

Rien que pour toi je continue.

Nickel encore!!! Génial Continue Zoloom !!!

Continuez mister Barboza!!

Chapitre 10
La Fête de la Chasse

Tôt le matin, une caravane de chariots arriva dans le quartier commerçant de Lindblum. Un officier discutait avec un subalterne :

- « Même si c’est une tradition, je trouve ça un peu trop violent. Surtout le grand là-bas, il peut blesser plusieurs personnes, expliqua-t-il en montrant l’une des voitures de la caravane, d’où s’échappait des sortes de meuglements tonitruants.
- Mais non, c’est une fête d’hommes, il faut du sang !

Un soldat arriva :

- C’est le dernier chariot pour le quartier commerçant. La fête de la chasse va bientôt pouvoir commencer.
- Après, vous vous occuperez des banderoles, ordonna l’officier.
- A vos ordres.

Suite à une mauvaise manipulation, un soldat ouvrit l’un des chariots. Une meute de meidens, des canidés ressemblant à des loups, sortirent rapidement. Les soldats fuyèrent. Par bonheur, le quartier avait déjà été évacué.

- On dirait que les meidens ont été lâchés plus tôt que prévu ! avertit un garde qui fuyait le quartier commerçant pour arriver au quartier ouvrier.
- C’est ennuyeux, répondit l’officier. Nous n’avons pas encore l’utilisation du conseiller Olmetta.
- En haut aussi ils vont bientôt les lâcher.
- Très bien, lâchons les eskuriaxs avant qu’il n’arrive. Dépêchez-vous !

Les personnes évacuèrent l’endroit avant de faire sortir des cages pas un mécanisme des écureuils géants carnivores.

- Tout est prêt ! cria un garde sur une muraille au-dessus des quartiers.
- Il est en forme, cette année, remarqua un éleveur de créatures en entendant des bruits de coups et des reniflements assourdissants dans une cage immense en contrebas. Personne ne pourra le vaincre.

Le monstre à l’intérieur semblait tenter de défoncer la cage en donnant de puissants chocs sur les barreaux.

- Ouvrez les portes ! cria le soldat, il va détruire la cage !
La herse remonta.

- Vas-y mon petit phacoche », ricana l’éleveur en se frottant les mains.

Un croisement entre un taureau et un sanglier, de quatre mètres de haut et avec des défenses de près d’un mètre de long, sortit en trombe.

Au palais, tous les participants de la fête de la chasse, pour la plupart des hommes de fortes corpulences lourdement armés, environ une trentaine de concurrents, ainsi que Dagga, Steiner, Bibi, et Freyja patientaient dans le grand hall. Seul manquait Djidane, ce qui inquiétait Bibi. Pendant ce temps le chevalier discutait avec sa protégée :

- « Il vous faut prendre des vacances, Princesse.
- Oui… répondit-elle, n’écoutant qu’à moitié Steiner.

Freyja se demandait si le Tantalas avait fait des progrès. C’est à ce moment qu’il arriva :

- Pardon, j’ai dû me préparer.

Peu après, un sous-officier s’approcha des concurrents et réclama le silence. Il commença à parler, d’une fois forte :

- Je vais vous expliquer les règles de la chasse. Comment vous le savez, nous avons lâché des monstres dans toute la ville, qui a été évacuée tôt ce matin. Votre but est d’en tuer le plus possible. Plus les proies sont grosses, plus vous aurez de points. Pour prouver votre chasse, vous devez couper les deux oreilles de l’animal que vous avez tué, et les garder sur vous jusqu’à la fin du tournoi. Ensuite des juges procéderont au décompte et celui qui obtiendra le plus de points sera déclaré vainqueur. La chasse dure précisément vingt minutes. Au bout de ce laps de temps, une cloche sonnera trois fois et vous devrez cesser immédiatement la chasse. Vous ne croiserez personne d’autre que des participants du tournoi durant ces vingt minutes. Vous pouvez vous allier pour chasser un monstre, dans ce cas le compétiteur qui gagnera les points sera celui qui obtiendra les oreilles du monstre abattu. Vous pouvez vous partager les oreilles si vous le souhaitez, dans ce cas une oreille vaudra la moitié de points de l’animal tué. Attention, aucune aide extérieure ne sera donnée, si vous êtes en difficulté durant le temps imparti. Cette compétition est dangereuse et vous pouvez toujours abandonner si vous ne vous sentez pas de taille à surmonter ce tournoi. Vous voilà prévenus. Le gagnant de la chasse se verra attribué la Diane d’Or, la coupe de la déesse. Bonne chance à tous.

Le sous-officier se retira, laissant les concurrents se préparer. Djidane alla voir Bibi :

- Je t’ai inscrit. Bon courage ! Avec ta magie noire, t’as pas à avoir peur.
- Mais…
- Tu n’as pas changé, s’amusa Freyja en arrivant, armée d’une lance.
- Oui, j’ai eu une bonne idée, affirma le Tantalas.

Il s’approcha du petit mage et lui chuchota :

- Si tu deviens le champion de la chasse, t’auras un rendez-vous avec Dagga.
- Un rendez-vous avec la princesse ?
- Pas si fort !

Steiner s’approcha, méfiant :

- Vous parlez de la princesse, hein ? Qu’est-ce que tu combines encore ?
- Mais rien ! Pas vrai Bibi ?
- N… non, rien.

Une fois que tout le monde fut prêt, le sous-officier parla de nouveau :

- Nous allons vous séparez en plusieurs groupes, qui commenceront dans des quartiers différents. »

Des soldats opérèrent la répartition. Par hasard, Djidane, Bibi et Freyja commençaient chacun dans un quartier différent. Djidane débutait quant à lui au quartier théâtral. Il fut conduit avec sept autres participants à la sortie Ouest du château. Devant une herse baissée bloquait la sortie. Il n’y avait plus qu’à attendre le départ.

Pendant ce temps, Dagga et Steiner avait rejoint le public qui s’affairait sur les murailles toutes autour de la ville. Le chevalier était nerveux :

- « Princesse, il est inconvenant que vous assistiez à ceci au milieu des manants.
- Mais regardez comme la vue est bonne !
- C’est vrai que nous voyons très bien. C’est la meilleure vue sur la ville. Princesse ! Regardez là-bas ! C’est Monsieur Bibi !
- Pourquoi Bibi est-il… Il ne voulait pas…
- Princesse, encourageons Monsieur Bibi !
- Tiens bon Bibi ! Vas-y Bibi ! » cria-t-elle en direction de la porte où le petit mage attendait avec les autres, tremblant.

Soudain, un coup de cloche retentit et les herses remontèrent. Les participants s’engouffrèrent dans les rues, les armes à la main.

Djidane, l’un des premiers à dépasser la herse, repéra un eskuriax et lui fonça dessus. D’un geste rapide de la dague, il lui trancha la gorge, et récupéra rapidement ses oreilles qu’il mit dans sa poche. Cette proie était facile, il devait trouver mieux s’il voulait gagner. Il décida de se diriger vers le quartier commerçant pour voir s’il ne trouverait pas Bibi, ils pourraient s’allier pour tuer des ennemis plus dangereux.

Autour de lui, les combattants se battaient également. Il vit l’un d’eux se battre avec un meiden, lui éclatant le crâne avec un maillet. Ce tournoi n’était décidément pas fait pour les âmes sensibles.
Le Tantalas, tandis qu’il courait vers le quartier commerçant, tuaient toutes les bêtes qui s’opposaient à lui avec une facilité déconcertante. A la sortie du quartier théâtral, un meiden se jeta sur lui sans prévenir, et Djidane dût lui planter plusieurs fois son arme dans le corps avant que celui-ci daigne le lâcher.

Arrivé dans le quartier commerçant, Djidane repéra Bibi qui courait. Il se débarassa d’un moinosor d’une boule de feu. Apparemment il se débrouillait très bien, peut-être mieux que lui. Djidane comprit que le petit mage n’avait pas besoin de lui et continua pour arriver sur la grande place. Là, il trouva le phacoche, cet énorme monstre taureau, aux prises avec plusieurs compétiteurs frileux qui essayaient prudemment de le toucher. Mais rien que le fait de secouer sa gueule ornée de ses immenses défenses les intimidaient et ils abandonnèrent tous le combat pour se frotter à des proies plus faciles. Laissé seul, le phacoche se tourna vers le seul concurrent encore en lice, Djidane, qui hésitait lui aussi à l’attaquer, impressionné par sa taille. Il jeta un œil à l’horloge d’une église environnante : il ne restait plus que cinq minutes, il fallait qu’il se mesure à cet adversaire s’il voulait l’emporter.
Soudain, il entendit un cri plus haut, sur un toit.

- « Djidane, je vais t’aider !

C’était Freyja, qui sauta du toit pour atterrir sur le dos du monstre et lui planter sa lance. Le phacoche hurla de douleur et rua, ce qui éjecta Freyja à terre. Le phacoche ne semblait pas affaibli par l’attaque, mais au contraire encore plus excité. Il chargea Djidane qui dû faire un bond de côté. L’animal rentra dans une vitrine et détruisit toute la devanture d’un magasin.

Le Tantalas vit Freyja se relever prestement : elle n’avait rien.

- Te mêle pas de ça, dit-il à la renarde. Je joue un rendez-vous !
- Je vois… Tu es fou. » Fais ce que tu veux.

Remis du choc, le monstre se retourna vers Djidane et recommença à charger. Une nouvelle fois le garçon à la queue de singe l’évita facilement et lui donna au passage un coup de dague en essayant de viser le cou, mais il se rata et lui toucha l’épaule. Blessé, l’animal s’énerva davantage et tenta de lui foncer dessus encore une fois. Trop confiant, Djidane ne s’écarta pas à temps et les défenses du phacoche l’envoyèrent dans les airs. Inquiète, Freyja décida d’intervenir malgré le refus du Tantalas et lança sa lance sur le monstre, lui touchant le thorax. Djidane se releva péniblement. Il semblait blessé mais toujours en état de combattre. Il profita de la diversion de la renarde pour frapper l’animal aux pattes. L’effet voulu se produisit : boitant, le phacoche ne pouvait plus charger.
Freyja retira sa lance de la chair du monstre maintenant affaibli, puis se recula : elle préparait une nouvelle attaque. Le comprenant, Djidane attira l’animal vers lui. Maintenant que ce dernier était faible, il était plus facilement évitable, et le Tantalas jouait les toréros en l’esquivant au dernier moment. Il savait qu’à ce petit jeu son adversaire ne tiendrait plus très longtemps.

Freyja bondit, exécutant un saut incroyable de plusieurs mètres de haut. Elle plongea sur le phacoche, la lance en avant. Elle parvint à le toucher à la nuque avec une force impressionnante. La bête poussa un cri terrible avant de s’effondrer : il était vaincu.

Belle retranscription! Continu!
Sinon j'ai cru voir une faute au début: "...n’avons pas encore l’utilisation du conseiller Olmetta" a la place d'utilisation ça ne serait pas plutot autorisation? ^^

Oulaaa oui grosse faute mon ami.

Merci de ta précision, je corrige.

J'ai l'impression de taper le même message à chaque fois : c'est super continu !

Zero-dono, j'ai conscience que c'est rébarbatif mais ça m'encourage à continuer et à poster régulièrement.

Donc continue, tes messages ne sont pas inutiles.