Le 26 février 2024 à 12:11:08 :
D'ailleurs Remina on a aussi cette question de "celebrité" et ya aussi le vieux disque, et probablement d'autres qui ne me viennent pas à l'idée.

concernant les fins abruptes, c'est un peu sa marque de fabrique

Ce que je regrette ce n'est pas tant les fins abruptes en tant que telles, certaines sont très réussies, c'est simplement les fois ou il n'a pas emmené son concept jusqu'au bout, surtout pour une histoire comme celles des humoristes ou il ne se passe finalement pas tant de choses. L'idée de base est sympatique mais je pense qu'avec son génie il aurait pu la tourner différemment, enfin surtout l'emmener ailleurs. Finir sur "les rires vont-ils toucher les gens derrière leur télévision", ce n'est pas tant abrupt, c'est même un peu facile.

Invoquer autant d'enjeu, ça marche pour l'école décomposée car ça achève un récit long et complet. Là ce n'est pas un aboutissement, juste un concept avorté.

Et bien sûr je me permets de dire ça car naturellement Ito est très fort pour détourner son concept de mille façons. (cf Lipidémie justement qui fait à peu près les mêmes pages mais fourmille d'idées sublimes, même suintantes)

Le Chat qui fume s’est associé avec Junji Ito pour la couverture de leur coffret du mythique film Les Yeux sans Visage de Franju :

Dans deux mois et demi, le Deserteur arrive chez Mangetsu.

De mémoire, si vous avez les Tonkam, il y a du doublon.

"Carnage" était un très bon recueil et Stratophobie wtf vous auriez vu ma tête en lisant la toute dernière partie. Comme beaucoup, je la considère comme l'une des meilleures histoires courtes de Ito.

Finalement "Dans l'ombre" a bien été renommé "Le Déserteur" comme je m'y attendais. J'ai hâte de l'avoir entre les mains. La pochette est absolument superbe (en son genre bien sûr ). J'espère vraiment que l'on aura une réédition de toute l'oeuvre de Ito dans les prochaines années aussi bien côté Mangetsu que Tonkam (Black Paradox et Le journal des chats sont vraiment bien pour ceux qui ne les ont pas). Ca me ferait chier que certaines histoires restent à vie inaccessibles à ceux qui n'ont pas eu la chance d'acheter les recueils au moment opportun.