C'était ma première fic que j'avais faites sur le forum de Soulstorm, je la met donc sur celui de DoW 2 en espérant qu'elle aurait autant de lecteurs, je posterais ensuite la fic qui succède à cette histoire, quand je l'aurais fini...

Chapitre 1 : Préparatifs de guerre

Volkmar, du haut des murailles de la forterresse, regardait la flotte d'invasion Impériale. Des dizaines de navires de guerre et de transports de troupes, prêts à partir dès le lendemain.
Volkmar était un grand général de guerre, qui avait prouvé sa bravoure maintes et maintes fois, au cours de nombreuses batailles, en particulier contre le Chaos. Il avait combattu les armées du Chaos à la bataille des Portes de Kislev, et failli mourir contre Valnir le Moissonneur. Il fut sauvé par le Tzar Alexis, avant de lui rendre la mise en parant le coup d'un guerrier ennemi qui tentait traîtreusement d'avoir le Tzar dans le dos. C'était un des rares généraux qui ne considérait pas les soldats de base comme de la chair à canon, il tenait profondément à la vie de chacun de ses hommes. Pour lui, les victoires totale n'existaient pas, sauf dans les cas où il ne perdait aucun soldats, ce qui jusque-là ne lui était arrivé qu'une fois...

"Quand partons-nous général ?" demanda Heinrich, le lieutenant de Volkmar.
-Demain, à l'aube.

Volkmar avait pour mission d'explorer les terres en parties inconnues au sud-ouest. Tout ce qui avait été raconté jusque-là sur ce monde n'était que des suppositions, et l'Empereur voulait mieux connaître ces terres, puis ci-possible, les conquérir au nom de l'Empire.

Chapitre 2 : En route pour l'Enfer

Comme convenu, la fotte se mit en route dès l'aube. Tout allait bien au début, mais après avoir fait la moitié du voyage, ce qui prit plusieurs mois, les vivres commencaient à manquer.

-Ce voyage est beaucoup plus long que prévus ! dit Volkmar
-Il faudra nous rationner ou le reste du voyage risque d'être assez dur.
-Si nous manquons vraiment de nourriture, nous pourrons toujours pêcher des poissons.
-Je n'ais pas confiance en ces eaux, elles ne sont pas normales...
-Qu'est-ce qui te fais croire sa ?
-Je ne sais pas....l'intuition peut-être....

Soudain, quelqu'un cria : Terre à babord !

C'était un petit îlot, couvert de plantes exotiques, avec une statue en forme de lézard se tenant sur deux pattes, tenant dans la main ce qui pouvait être une arme, une longue massue barbelé.

-Nous approchons, on n'en a plus pour longtemps.
-Sigmar soit loué !
-Envoyer une barque sur cette petite île.

Un esquif avec à son bord une dizaine de soldats, quitta le navire et vogua en direction de l'îlot.
Tout à coup, les vagues se mirent à remuer de plus en plus, et des formes se déplacaient en dessous de l'eau.

-Général ! Sa bouge là-dessous ! cria un des soldat sur la barque

Une des forme toucha un peu violemment la barque, et un soldat tomba à l'eau.

-Remontez-moi ! Remon....

Il se fit attraper violemment par quelque chose qui l'emmena dans les profondeurs de l'océan. Les soldats sur l'esquif commencaient à s'agiter, terrifiés au milieu des vagues. Volkmar leurs fit signe de revenir. Mais avant d'atteindre le bateau, une des choses qui rôdaient au fond de l'eau en sortit, en sectionnant la barque en deux et en gobant deux marins par la même occasion. C'était une grosse bestioles faisant deux fois la taille d'une barque, avec un long museau, et couvert d'écailles à la manière des crocodiles, et sa gueule était garnie de petites dents acérées. Les autres créatures qui attendaient au fond de l'eau se précipitèrent vers les soldats et marins tombés à l'eau. Ils se faisaient dévorer les uns après les autres, certains d'un seul coup, alors que d'autres se faisant arracher les membres par les bêtes. L'eau autour d'eux était rouge, et des dizaines de lambeaux de chair flottaient à la surface. Après en avoir fini avec la barque, les reptiles marins s'en prenèrent à un des bateaux de transport de troupes, et les tirs des arquebuses et des arbalètes avaient beau fairent mouches, l'épaisse carapace des monstres les rendaient presque invulnérable. Le bateau, malgré sa taille, ne résistait pas vraiment aux coups de mâchoires frénétiques des créatures. Voyant que le navire était en train de couler, et que son équipage se faisait massacrer, Volkmar ordonna au reste de la flotte de continuer la route, ils ne pouvaient s'arrêter plus longtemps, ils perdraient un temps précieux, et ce geste infligea un coup sévère au moral du reste de la flotte, mais ils ne pouvaient rien faire face aux monstres abyssaux.

-J'espère que ce ne sera pas comme sa sur la terre ferme ! dit Heinrich
-Même si c'est pareil au sol, nous avons une vaste armée ! rétorqua Volkmar
-Prions l'Empereur pour que tout se passe bien.

Au loin, on pouvaint encore voir l'épave du bateau assiégé par les monstres marins, il y eu même un soldat qui fut envoyé une dizaine de mètres en l'air, avant de finir dans la gueule de l'un des monstres, alors que les malheureux qui tentaient de rejoindre l'ilôt non loin se faisait gober comme de vulgaire amuses-gueules, et des cadavres noyés ou à moitiés dévorés gisaient au milieu du sinistre banquet...

Chapitre 3 : Arrivée en Enfer

La flotte avait subis d'autres attaques des monstres marins et trois autres navires avaient été perdus, tous des transports de troupes. Il semblait que ces créatures s'attaquaient aux bateaux qui avait le plus de "viande" à son bord, ce qui était logique. Puis il y eu un ouragan, très violent, qui avait détruit deux autres navires, et séparé la flotte en deux parties.

-Vous croiyez que l'autre bout de la flotte a survécue ?
-Je l'espère pour eux, général. Il y avait une majorité de bateaux de transports de troupes et de vivres...
-En parlant de ça, il nous en reste beaucoup ?
-Très peu. On n'en aura pas assez pour le reste du voyage...Il nous faudra pêcher.
-Au moins, sa distraiyera les hommes...

Plusieurs jours plus tard, les vivres étaient totalement épuisées, et on ne se nourrisait que de poissons inconnus des hommes. Et ils étaient apparement empoisonnés, car un tier de l'équipage était malade, et quelques marins et soldats avaient déjà succombés à la maladie, inconnue elle-aussi...
Le lendemain, par une belle matinée ensoleillée, deux soldats, en bonne santé, se promenaient sur le pont, puis ils s'accoudèrent à la rambarde.

-Vivement qu'on arrive sur la terre ferme, j'en ai ma claque de l'eau !
-Pour moi c'est pareil, comme pour tout le monde, faut juste être patient...
-Y'a une branche d'arbre dans la flotte...
-Ta rien d'autre à dire ?!
-Au moins sa change de l'ordinaire.
-Eh mais...!

Le soldat partit en courant vers le général Volkmar, qui était plus haut, vers le gouvernail, laissant son camarade sur le pont, étonné.

-Mon général ! Il y a une branche d'arbre dans l'eau !
-Et qu'est-ce que vous voulez que sa me fasse ?!
-Ben sa veut dire qu'on est près de la terre.
-Mais c'est vrai sa !

Soudain, la vigie cria : TERRE EN VUE !

Le général se leva et dit au soldat :
-Bravo, tu viens de passer caporal !
-Ah ?

Volkmar arriva sur le pont et vit qu'effectivement, il y avait une terre, une immense île couverte d'une végétation luxuriante, et aux couleurs vives qui remonta d'un coup le moral des soldats.
Environ une heure après, les forces Impériales arrivèrent sur la plage. Tous étaient contents, sauf Heinrich, qui paraissait soucieux.

-Sa ne vas pas ? demanda Volkmar
-Je n'ais pas confiance en ces terres, je sens quelques ne vont nous apporter que des ennuis...

Heinrich était le bras droit de Volkmar et le conseiller, ceux-ci étaient d'ailleurs bien souvent de bons conseils, il faisait partit des troupes de Volkmar depuis un bout de temps déjà, et il était respecté par les hommes autant que Volkmar lui même, de plus, Heinrich était cultivé et se trompait rarement...
Les cris de joix furent soudain interrompus par un cri de terreur, un marin, à peine arrivé sur la plage, s'était fais attraper par un des monstres aquatiques, au niveau de la jambe, le traînant sur le sable pour l'emporter dans l'océan. Des soldats tirèrent avec leurs arbalètes, mais les carreaux ricochaient contre l'épaisse armure de la créature, qui, d'un bond en arrière, surprenant pour sa corpulence, retourna dans les eaux chaudes avec sa proie, fermement prise dans l'étau qui l'emmena ensuite dans les profondeurs abyssale...

Chapitre 4 : Sous les Tropiques

Cela faisait plusieurs jours que Volkmar et ses hommes avaient accostés sur la plage, et ce continent avait tout pour plaire, un ciel d'un bleu magnifique, une jungle d'un vert pétant tout aussi beau, une eau bleu claire et chaude, et une plage au sable fin, mais l'habit ne fait pas le moine. Après avoir vu un des soldats se faire gober à la lisière de la jungle par une grosse plante carnivore ressemblant à un haricot, il préféra monter le camp sur la plage, pour l'instant. Bien que Volkmar avait interdit aux hommes de s'aventurer dans l'eau, deux où trois y allèrent quand même.....avant de finir en pièces détachées par les monstres qui attendaient patiemment qu'une proie se présente. Les journées étaient chaudes et les nuits froides, les malades mourraient les uns après les autres et la nourriture était de plus en plus rare. Un groupe de soldats se rendit dans la jungle dans l'espoir de trouver des fruits ou du gibier, mais la moitié seulement revint, avec tout de même quelques fruits exotiques et colorés, qui avaient un bon goût mais qui ils avaient été mangés rapidement par les soldats, affamés. Une palissade fût montée autour des tentes, car un ou deux hommes disparaissaient chaque nuits, et l'on ne retrouvait d'eux qu'une trainée de sang...
Un matin, Volkmar décida de lever le camp, il n'en pouvait plus de cette situation, et l'inaction pesait sur le moral des hommes.
280 soldats et marins, c'est tout ce qui restait de l'immense armée Impériale. Mais l'autre partie avait peut-être échappée au désastre et peut-être qu'ils étaient partis à la recherche du groupe de Volkmar ? Le groupe s'enfonca donc dans la moiteur de la jungle.

-On n'a plus qu'à espérer que le reste du voyage se déroule bien. dit Volkmar
-J'en doute général, avec ce que nous avons déjà endurer sur l'océan et sur la plage, je pense que les ennuis vont continuer. répondit Heinrich
-N'en parler pas aux hommes, sa pourrait leurs saper complètement le moral, il est déjà trop bas.

Au début de l'après-midi, le groupe pénétra dans une grande clairière, au milieu de laquelle se dressait une immense pyramide de pierres, avec des grandes marches et une sorte de temple au sommet, gardé par deux gigantesques statues en or de chaque côté de l'entrée, représentant chacune un lézard se tenant sur deux pattes, tenant dans une mains une armes barbelée, et dans l'autre un grand étendard qui ne ressemblait nullement à ceux de l'Empire ou d'une aute race connue. Les étendards représentaient chacun un serpent en or, avec dessus de magnifiques plumes colorés et des écailles tout aussi exotiques.

-Halte ! cria Volkmar. Nous allons nous arrêter un moment.

Il monta les marches de la pyramide, accompagné par Heinrich et quelques soldats, pendant que les autres se reposaient sur les marches du bas. Lorsqu'ils atteignirent le haut de la structure, ils entrèrent dans le temple et découvrirent dedans une quantité incroyable de richesses, d'objets en or, d'armes faites de matériaux inconnus, et de plein d'autres choses. L'un des soldats s'approcha du trésor, nageant dans l'extase (Nan ce n'est pas un pote à Slaanesh), mais Heinrich l'en empêcha.

-Que se passe-t-il Heinrich ? demanda Volkmar
-Ne prenez pas ces objets, sinon nous aurons d'autres ennuis.
-Je suis d'accord, ils ont été fabriqués par une civilisation inconnue, il ne faudrait pas nous là mettre à dos. Nous passerons cependant la nuit ici. Heinrich, dis aux hommes de ne pas s'approcher du temple. Si quelqu'un prend un de ces objets, je le décapite moi-même. Nous repartirons demain, que les soldats montent leurs tentes.

Chapitre 5 : Accueil chaleureux

Le lendemain, les Impériaux reprirent leurs routes très tôt. Ils sortirent de la clairière et entrèrent à nouveau dans la jungle inhospitalière...
Au bout de plusieurs heures de marche, Volkmar, aussi épuisé que ses hommes, leurs permis de faire une pause. Le soleil leurs tapait violemment sur le crâne, et la plupart des soldats enlevait leurs plaques d'armures, l'acier devenant brûlant. Quelques minutes après, ils se remirent en marche.

-Général ! Je pense que nous devrions faire demi-tour, et repartire chez nous, dit Heinrich
-Jamais ! L'Empereur nous a confié une mission.
-Ben elle est mal partis...

C'est alors qu'un marin fût attrapé au pied par une sorte de liane. Elle le tirait vers un gros bulbe qui ouvrit sa gueule béantes garnis de petites dents crochus, et le goba d'un coup.
La pauvre victime n'eut même pas le temps de sortir son arme, mais les autres soldats lui foncèrent dessus, entaillant le monstre mais celui-ci se reprit rapidement et agrippa deux autres Impériaux. Les autres n'insistèrent pas et préférèrent battre en retraite.
Il ne restait que 265 hommes, certains étaient tombés dans des sables mouvants, d'autres furent transformés en repas par des reptiles volants qui agrippaient les soldats en passant à une vitesse sidérantes au milieu des arbres, les esquivants avec une facilité à couper le souffle, et les cibles réalisaient se qui se passait que lorsqu'ils étaient dans les griffes des monstres. D'autres encore, avaient rencontrés d'autres plantes carnivores, et un marin fût dévorer par des crocodiles en passant une rivère.
Le groupe arriva dans un grand marais en fin d'après-midi. Il y régnait une odeur de charogne, et son aspect avait un effet dérangant pour les soldats, qui regardaient tout autour d'eux, ayant l'impression d'être épiés de tous les côtés à la fois...
Le marin qui fermait la marche poussa son dernier souffle sans comprendre qu'il venait de mourir. Son camarade qui marchait devant lui se retourna et vit le corps flottant, perçé d'une dizaines d'épines plantées dans le cou, avec un mince filet de sang qui venait se mélanger à l'eau putride du marais. "NOUS SOMMES ATTAQUES !" cria-t-il, quelques secondes avant d'être perçé à son tour de dards empoisonnés. Puis la colonne de soldats Impériaux fût criblée de tirs venant de l'épaisse végétation entourant le marais. Ils se mirent en formation avec les boucliers devant et les armes de tirs derrière. Mais comment tirer sur ce que l'on ne voit pas ? Cependant, les agresseurs sortirent de leurs cachettes, sabarcanes et javelots pointés sur les Impériaux, dont les pertes étaient nombreuses. C'est alors que ces derniers lancèrent une salve de plombs et de carreaux sur les étranges adversaires. Ils ressemblaient à des lézards, mais bipèdes, la peau bleue claire et les écailles bleues foncées, des yeux jaunes de serpents et tenant fermemant leurs armes morteles entre des mains palmées et griffues. Après avoir subis une deuxième salve de projectiles Impériaux, les lézards se replièrent dans la jungle aussi rapidement qu'ils étaient venus...

-C'était quoi sa ?! s'écria l'un des soldats
-Je pense que ce sont les habitants de ce monde, dit Volkmar
-Il va falloir se tenir sur nos gardes.
-Remettez ces plaques d'armures, cela vous protégera bien mieux contre leurs épines et leurs javelots.
-Ils utilisent des armes empoisonnées, dit Heinrich
-Oui je vois sa...

Volkmar et Heinrich regardaient un soldat qui avait reçu une fléchette dans le bras. Il était tout pâle et vomissait du sang, puis il s'écroula dans la vase...

Chapitre 6 : Dans les terres

Cela faisait plusieurs jours que les Impériaux exploraient les terres du continent. Les attaques avaient continuées, chaque fois que le groupe passait dans un endroit à découvert, les indigènes les criblaient de javelots et de fléchettes empoisonnées. De plus, ils devaient aussi supporter les attaques d'animaux sauvages et de plantes carnivores. Et l'environnement était tout aussi dangereux : sables mouvants, chaleurs insupportables, nuits très froides...Heureusement, les fruits étaient abondants dans cette jungle, mais la plupart était empoisonnés...
Un jour, durant une "magnifique" matinée Lustrienne, le groupe traversa un autre marécage, tout aussi nauséabont et grand que le premier. Les soldats s'attendaient à une nouvelle attaque et ils savaient comment procéder pour résister efficacement. Mais cette fois, l'embuscade ne se déroula pas exactement pareille que les autres. Des tirs de sarbacanes et des javelots furent projetés depuis les buissons et les arbres, comme d'habitude, mais cette fois, les Impériaux durent faire face à un nouveau type de guerriers Sauriens. Des Hommes-Lézards, plus massifs et mieux armés que les Skinks, sortirent en chargeant depuis la jungle, avec d'épaisses écailles sur le dos, des boucliers barbelés et des massues pleines de pointes, comme celle sur les statues du temple. Ils avaient aussi des griffes acérés et des dents pouvant facilement arracher le bras d'un homme. Ils étaient menés par un de leurs semblables, qui portait une armure de plaques dorées et parraissant plus aggressif que les autres. Les Saurus percutèrent les soldats en poussant des cris bestiaux et frappant les malheureux humains avec leurs armes mortelles. Ces derniers résistaient tant bien que mal à leurs adversaires, ils se faisaient hacher menu, et bien qu'ils réussisaient à tuer quelques Hommes-Lézards, leurs capacités martiales, bien que très avancées par rapport à des ennemis plus commun, ne leur permettait pas de survivre bien longtemps face à des créatures créées spécialement pour combattre.
Après plusieurs minutes de combats acharnés, celui qui semblait être le chef des indigènes poussa un grand cri qui résonna dans le marais. Les Saurus arrêtèrent de se battre, et les Impériaux se regroupèrent entre eux, encerclés par leurs adversaires. Le chef s'approcha de Volkmar, le regardant droit dans les yeux, puis il désigna 3 soldats du doigt. Volkmar leurs ordonna de s'approcher, ils étaient très pâle. Le chef Saurus grogna et parla dans sa langue inconnu, puis il s'approcha d'un des soldats, lui pris le bras, arracha la plaque d'armure qui était dessus et montra les bracelets en or qui pendaient au poignet du soldat à Volkmar. Celui-ci commencait à comprendre ce qui s'était passé : ces 3 hommes avaient, malgré les ordres, volés certains des objets précieux du temple.

-Vous avez désobéis à mes ordres ! cria Volkmar.
-Je comprends à présents pourquoi nous fûment attaqués de la sorte ces derniers jours. Ces Hommes-Lézards veulent juste récupérer ce qui leurs appartient. dit Heinrich.

Après avoir forcé les 3 imbéciles à enlever tout les objets précieux qu'ils portaient, Volkmar les rendit aux indigènes, puis un Skink s'approcha de lui, vêtu d'habits étranges.

-Je pense que c'est un prêtre. dit Heinrich.
-Effectivement, humain. répondit le prêtre.
-Il parle notre langue !
-Oui, et moi conseiller à vous de quitter île ! Ile chez nous ! Vous pas être les bienvenus. Rentrez chez vous sinon vous plus jamais revoir vos semblables...

Après ces mots, le prêtre partit avec les autres Hommes-Lézards, emportant leurs objets dorés. Les Impériaux montèrent ensuite un campement dans une clairière un peu plus loin, laissant dans le marécage les cadavres de leurs compagnons, ainsi que ceux des 3 crétins qui avaient volés les objets précieux. En effet, après l'événement, Volkmar, fou de rage, décapita sur place les 3 traîtres.
Les hommes étaient épuisés, et Volkmar préféra les laisser se reposer, car le lendemain, il faudrait prendre une direction, mais laquelle ?

Chapitre 7 : Territoire hostile

Dès l'aube, les Impériaux reprirent leurs routes, sans tenir compte de ce qu'avait dit le prêtre Skink. Ils n'était plus que 152, la dernière embuscade ayant été un massacre. La plupart des hommes contestaient la décision de Volkmar de continuer cette mission périlleuse, les autres se contentaient de suivre sans rien dire, mais ils restaient tous fidèles à leur chef et suivèrent ses ordres malgré les nombreux dangers qu'ils allaient à nouveau affronter...
Les soldats s'étaient à présents habitués aux températures et la moiteur de la jungle, ainsi qu'aux moustiques auxquelles ils ne prêtaient même plus attention. Mais la jungle qu'ils traversaient actuellement était bien plus dense que celles qu'ils avaient rencontrées jusqu'à maintenant, et ils devaient faire attention à chacun de leurs pas car les serpents venimeux grouillaient entre les hautes herbes et les buissons. Ils devaient aussi avoir les yeux en l'air, pour éviter un maximum de se faire piquer par un des frelons gros comme la main au poison mortel qui arpentait la cime des arbres. Et il y avait des Scorpides : des scorpions aussi noirs que les ténèbres et ne sortant que la nuit, presque aussi gros qu'un cheval, avec des pinces tranchantes pouvant sectionner à peu près n'importe quoi, et le poison contenu dans son dard au bout la queue peut tuer un homme en quelques minutes, si il n'est pas mort à cause du trou béant que provoque l'arme mortel quand elle transperce quelque chose.
Mais ce ne sont pas forcément les plus gros qui sont les plus dangereux car, dans les nombreux bourbier, des vers aveugles s'enfoncent sous la peau des hommes dans le sang desquelles ils pondent leurs oeufs, condamnant l'hôte à une lente et douloureuse agonie quand les larves se mettront à éclore. Cependant, un danger bien plus mortel habitait dans ces contrées sauvages. La plus petite araignée peut encore être détecté, mais les effets toxiques des miasmes qui flottent dans l'air sont bien plus mortel. Une paire de bottes, même de la meilleur facture, finira par laisser suinter un peu de cette boue dégoutante, le pied se sera nécrosé en quelques heures, et le voyageur se sera vidé de son sang en quelques jours. Puis les insectes carnivores qui grouillent réduiront vite le cadavre à l'état de squelette, puis le terreau acide aspirera lentement le moindre osselet. Et lorsque l'on tombe sur ce qui peut être une banale fourmilière, mieux vaut s'enfuir le plus vite possible avant d'être pris en chasse, car chacune d'elles abrite des milliers de fourmis charognardes rafollant de la chair et du sang, de la taille d'un pouce, chassant par groupe nombreux qui encercle la proie, et qui lui grimpe dessus pour la dévorer. La douleur est tellement grande que l'individu tombe à terre, car ses jambes ensanglantées ne le soutienne plus, puis les fourmis l'ensevelisse et le dévore de toute part. Toutes sortes d'insectes viennent bourdonner au-dessus de la tête de ceux qui traverse les marais. C'est là l'habitat de sangsues longues comme le bras, dont la morsure indolore leur permet de se nourrir sans être vus jusqu'à ce que leur victime, dont les organes vitaux ne sont plus abreuvés en sang, s'évanouisse et se noie. Il y a aussi des milles-pattes carnivores, d'environ 2 à 3 mètres de long, qui se cache dans les branches d'arbres. Lorsqu'un voyageur passe en dessous, la créature l'attrape au cou et le remonte dans les feuillages pour se repaître de la douce chair des humains, qui est peu coutumière pour ces insectes vicieux. Lorsque le groupe passe dans une rivière ou un endroit similaire, la moindre goutte de sang attire des bancs de piranhas voraces dont la faim frénétique donne lieu à de sanglants banquets aquatiques, avant que les crocodiles, embusqués dans la mangrove, ne s'approche et ne dévore ce qui reste.
En bref, en dehors des Royaumes du Chaos, il est peu d'environnements dont le caractère hostile ne puisse rivaliser avec la Lustrie.

Volkmar et ses hommes en font l'amer observation...............

Cependant, le groupe continuait tout de même sa route, jusqu'à trouver des cadavres d'Hommes-Lézards, couvert de bubons, des filets de baves verdâtres s'echappant de leurs gueules.

-La Peste ! N'approchez pas ! cria Heinrich
-Qu'est-ce qui leurs est arrivés ? demanda Volkmar
-Je crois que les Skavens sont ici.
-Comment ?! Ces infectes vermines ?!
-Oui, peut-être bien du clan Pestilens.
-En tout cas, ya déjà des symptômes de leurs présences.
-Il semblerait que ce territoire soit bien plus contesté que nous ne le pensions.
-Qui voudrait de cette enfer !
-Peut-être qu'il contient certains secrets que nous ne connaissons pas encore.....

Je posterais la suite plus tard, pour vous laissez déjà le temps de lire sa ^^.

Ben voila une initiative qu'elle est bien

ALERTE !! ICI FIC BALEZE !!

A TOUS LES AMATEURS DE FIC, A LIRE ABSOLUMENT !!

Tu devrais la poster sur le forum de WaR.

Nan; il devrai commencer par poster la suite

+1 mon p'tit Gollum

Chapitre 8 : Rencontres inattendues

La suite du voyage s'était déroulé "calmement", il y eu juste une attaque de fourmis charognardes et un soldat gobé par une plante carnivore. Les Impériaux avaient trouvés d'autres cadavres d'Hommes-Lézards et quelques-uns de Moines de la Peste, ainsi que des bassins de frais contaminés, dans lesquelles baignait des cadavres de Saurus difformes. Le groupe arriva près d'un lac, dans une clairière verdoyante, quand soudain le sol se mit à trembler de plus en plus fort. Une créature massive déracina sans peine plusieurs arbres dans sa charge contre les humains. Ce monstre était presque aussi grand qu'un dragon du Vieux Monde, avec sur la tête une colerette que l'on pouvait qualifier de casque, surmonté par trois grandes cornes devant lesquelles même un char à vapeur n'aurait pu résister. Les soldats se mirent à courir, mais le Stégadon en piétina une bonne dizaine et en embrocha deux. Il chargea alors Volkmar, qui s'était jeté à terre pour éviter l'attaque meurtrière du monstre. Il esquiva d'un bond, mais de justesse, les cornes de la bête, puis, profitant de ce que le Stégadon était de dos, il lui sauta dessus. Mais il était difficile de tenir en place sur le dos d'un pareil adversaire, qui détruisait tout sur son passage dans des cris de fureur. Volkmar tomba à terre, manquant de peu de finir écrasé, et remonta sur le dos du Stégadon. Cette fois, il réussit à tenir bon, et enfonca profondément son épée juste derrière la colerette, dans la nuque. Le Stégadon mouru dans un ultime cri de colère. 15 morts en tout.
Le bon côté de l'événement, c'est qu'il avait brisé la monotonie du voyage.

La nuit arriva. Le camp fût monter dans cette même clairière, où la viande du Stégadon, qui n'était pas empoisonnée, remplirait bien les estomacs. Au cours de la nuit, un garde disparu. C'est son camarade qui s'en était aperçu. Après l'avoir appelé plusieurs fois, il partit à sa recherche avec deux autres soldats. L'alerte fût donner quand ils retrouvèrent l'homme en question, ou plutôt une partie. Des cris et un tir de pistolet retentirent dans la nuit. Sa venait d'une des tentes. Les gardes et Volkmar, qui ne dormait pas, virent, dans la lueur de la lanterne accrochée dans la tente, l'ombre d'un grand scorpion en train de massacrer les soldats qui dormaient profondément jusque-là. Le scorpion, qui n'était autre qu'un Scorpide, se rua sur les nouvelles proies, mais une rafale d'arquebuse le tua sur-le-champ. Les buissons à la lisière de la forêts se mirent à remuer...
Les Impériaux passèrent une longue nuit à repousser les insectes géants, qui attaquaient de tous les côtés, ils n'avais cependant pas provoqués beaucoup de morts, seulement ceux qui étaient dans la tente et quelques gardes. Mais c'était juste ce qu'il fallait pour faire retomber le moral à 0.

Le lendemain, le groupe continua son périlleux voyage, puis il arriva dans un gigantesque temple Hommes-Lézards. Il n'avait pas de toiture, mais les plusieurs colonnes construitent symétriquement portaient des centaines de glyphes indigènes. Malheureusement ils étaient indéchiffrables. Les soldats se gardaient bien de prendre un des nombreux objets précieux qui jonchaient le sol, ils n'avaient aucune envie de regoûter au poison des sarbacanes. Un trou d'environ 3 mètres de diamètre était au milieu de l'édifice, avec une grille posée dessus, sans doute pour en bloquer l'accès. Une odeur fétide de charogne sortait de ce puit. Personne ne savait ce qu'il y avait dedans et personne ne tenait à le savoir, mais c'était sûrement un trou fait pour éxecuter les prisonniers ou pour faire des offrandes à quelques dieux inconnus. Des bruits semblables à des grincements de dents ou à des cris de rats, ainsi qu'une odeur putride, ressortait de la forêt. Volkmar et ses hommes n'étaient pas seuls...

Chapitre 9 : Territoire contesté

Des centaines d'hommes-rats sortirent de la jungle et foncèrent sur les Impériaux en criant et en agitant leurs armes qui brillaient d'une lueur verte maladive. Ils s'écrasèrent contre les rangs Impériaux dans un fracas assourdissant. Mais même avec leur supériorité numérique, les Skavens luttaient durement contre les braves humains, qui, compte tenu de leurs capacité martiale supérieure, emportaient une dizaine d'hommes-rats dans la mort avant de tomber. Volkmar se battait comme un lion, tuant tous les Skavens aux alentours dans un déluge de coups tranchants.
Heinrich, même s'il se battait tous aussi héroïquement que son général, ne vit pas l'Encenseur à Peste qui le projeta violemment à terre. Le lieutenant était en difficulté face aux Skavens qui avaient plus de chance de le tuer à présent. Volkmar, voyant son ami en danger, courra à son secours en trucidant tous les Hommes-Rats se trouvant sur sa route. Mais il arriva trop tard. L'une des vermine poisseuse enfonça profondément sa lame dans le ventre d'Heinrich, avant de s'enfuir à toutes jambes quand il vit la lame de Volkmar au dessus de sa tête. Volkmar releva la tête de son lieutenant, il n'en avait plus pour longtemps, une heure tout au plus. Les Impériaux étaient maintenant en difficulté, la supériorité des hommes-rats ayant fini par vaincre le courage des soldats. Ils entourèrent leurs général, pour le protéger dans un dernier acte héroïque. Le combat s'était arrêté. Les Skavens étaient tout autour des soldats humains, s'amusant avec leurs victimes dont la dernière heure était arrivée. Les yeux de Volkmar furent soudain attirés par les cieux. Ils les leva au ciel et vit une longue trainée bleu clair qui arrivait à toute vitesse sur le combat. Le projectile de baliste tomba en plein dans les rangs Skavens. Puis Volkmar vit alors sur la grande falaise surplombant la vallée toute une batterie de Balistes à Répétition Serre d'Aigle. Les servants Hauts-Elfes réglèrent la hausse des machines de guerre, puis une dizaine de projectile suivit d'une longue trainée de lumière bleutée furent envoyés vers les adeptes du clan Pestilens. Les carreaux perforèrent les rangs puants des hommes-rats, suivit de plusieurs salves de flèches elfiques qui, miraculeusement, ne tombaient pas sur les Impériaux, mais uniquement sur les Skavens. Chaque projectile touchait sa cible, ou celle d'à côté, mais quelle importance, l'un où l'autre devait subir le même châtiment. Les Skavens commencèrent à s'enfuir par une vallée dépourvu de végétation. Ils continuèrent donc à être pilonnés impitoyablement. Soudain, un régiment de Heaumes d'Argents chargea depuis un sous-bois, leurs lances en avant et en ordre de bataille. Le soleil se reflètait sur les armures étincelantes des cavaliers, couvertes de gemmes bleues et rouges. Les Skavens changèrent alors de direction, ils couraient à présents vers la jungle. Mais ils s'écrasèrent sur une ligne de pointes fines et meurtrières. Des lanciers formant une double ligne repoussèrent les Skavens jusque dans la vallée. D'un côté, les Heaumes d'Argents empalaient tous les hommes-rats qu'ils rencontraient, d'un autre, les Lanciers bloquaient les Skavens, et enfin, les Impériaux, ayant reprient courage, massacraient dans une rage frénétique leurs ennemis terrorisés. Il ne restait qu'une seule issue à ces derniers : un grand fleuve assez large pour accueillir même les plus gros navires Impériaux.

L'armée Skaven, ou du moins ce qu'il en restait, s'enfuit vers le fleuve. Les Hauts-Elfes ne les poursuivirent pas, ni les Impériaux.

-Vous êtes arrivés juste à temps ! dit Volkmar au général Haut-Elfe.
-On dirait oui, mais que fait l'Empire en ces terres ?
-l'Empereur nous a chargé du mission.
-Et peut-on savoir laquelle ?
-Nous devons juste explorer ce continent en prévision des futurs conquête de l'Empereur !
-Rebroussez chemin ! Vous ne parviendrez jamais à conquérir la Lustrie, si ce ne sont pas les Hommes-Lézards qui vous tuent, ce sera la jungle ! Ce territoire n'est pas fait pour l'homme.
-Mais vous ? Que faites-vous là ?
-Les Hommes-Lézards sont nos alliés, nous les aidons à repousser les vermines Skavens.
-Et ceux-là ? Il vaut mieux les poursuivrent et terminer ce qui reste.
-Pas besoin...regardez.

Les Skavens traversaient le fleuve à la nage. Quand soudain, des monstres écailleux semblables à ceux qui avaient causés tant d'ennuis à l'Empire quand ils traversaient l'océan, se jetèrent sur les hommes-rats. Chaque coup de gueule embrochait plusieurs Skavens, en sectionnait d'autres, un vrai carnage. Les quelques Skavens qui réussirent à traverser le fleuve furent dévorés par les fourmis charognardes dont les nombreuses fourmilières se trouvaient près de la rive.

Heinrich fut soigné par la médecine elfique, mais il s'en était fallu de peu pour que la maladie l'emporte. Les Impériaux n'étaient plus qu'une cinquantaine...mais ils s'étaient à présent alliés aux Hauts-Elfes.

Chapitre 10 : Nouveaux alliés

Volkmar et ses hommes avaient accompagnés les Elfes à leur campement. Ils étaient nombreux. Ils avaient amenés toute une armée pour aider les Hommes-Lézards, avec des balistes à répétitions, des cavaliers, des archers, des lanciers et même des chars de Tiranoc. Maintenant, le seul moyen pour les Impériaux de rester en vie était de se joindre aux Elfes. D'ailleurs les soldats n'étaient plus que 90.

-L'armée de l'Empereur a été séparée en deux par un ouragan, avez vous vu d'autres humains dans le coin ? Demanda Volkmar au général Haut-Elfe.
-Vous voulez sans doute parler d'une autre flotte d'environ 50 vaisseaux ?
-Oui, à peu près...
-Ils sont tombés sur l'armée d'invasion Skaven...
-Cette mission m'aura coûté chère, j'aurais perdu presque tous mes hommes...
-Peut-être, mais si nous réussissons à repousser les Skavens, les Hommes-Lézards pourrons être des alliés précieux contre le Chaos.
-Et qu'est-ce qu'il vous fait croire qu'ils nous aiderons après les avoir débarassés des Hommes-Rats ?
-Il y a bien longtemps, le Chaos arriva dans ce monde par l'intermédiaire des portails polaires. Ils arrivèrent en Lustrie, et les Anciens savaient qu'ils représentaient une grande menace. Les Hommes-Lézards furent donc les premiers à combattre le Chaos et ils l'empècherent de détruire le monde. Ils aideront donc tous ceux qui cherchent à détruire le Chaos.
-Ah...bon eh bien je vais en parler à mes hommes.

Volkmar expliqua la situation à ses soldats. Ils furent tous d'accords avec leur général.
Le lendemain matin, l'armée Elfique, accompagnée des Impériaux, se mirent en route vers la cité assiégée d'Itza. D'après le général des Elfes, les Hommes-Lézards résistent tant bien que mal, mais une puissante machine de guerre des Anciens était en marche avec des renforts depuis Xlanhuapec. Malheureusement, ces renforts arriveraient trop tard, c'est pourquoi les Humains et les Elfes devaient venir en aide aux assiégés.
L'imposante armée elfique se mit en route à l'aube, accompagnée des Impériaux. Ils formaient une grande colonne sur les chemins de dalles et de pierres qui traversaient la jungle. Même les prédateurs n'osaient pas venir se nourrir.
Soudain, des buissons remuèrent à côté du général Haut-elfe, Volkmar et Heinrich à ses côtés. Un soldat Impérial, couvert de sang et épuisé, sortit de la jungle.

-Monseigneur......je vous retrouve enfin...! dit-il.
-Mikaël ?! L'Empereur soit loué tu es vivant ! s'écria Volkmar.
-On a été attaqués...par les Skavens...sur la côte...nous ne sommes plus beaucoup et nous tentons de leurs résister...
-Comment ? Vous n'avez pas tous été tués ?
-Non...environ une centaine d'hommes résistent face aux Hommes-rats dans des ruines, à l'ouest d'ici...

Volkmar se tourna vers le général Haut-elfe.

-Je...
-Je sais ce que vous allez dire, allez secourir vos hommes, et rejoignez nous ensuite, dit le général Haut-elfe.
-Merci mon ami, nous reviendrons vite. Mes hommes, avec moi !

Volkmar et son armée, ou du moins ce qu'il en restait, s'engrouffrèrent dans la jungle moite en suivant Mikaël...

Chapitre 11 : Les pirates
Les Impériaux avaient retrouvés un petit groupe de rescapés du désastre, pour un total de 96 hommes. La nuit n'allait pas tarder à tomber, et la pénombre envahissait déjà la jungle épaisse. Les cris des créatures nocturnes en quêtes de proies se faisaient déjà entendre, et les humains étaient tous sur leurs gardes. Tout le monde était nerveux, personne ne savait ce qui ce cachait dans les buissons aux alentours.
Soudain, ils aperçurent un petit feu de camp, avec 3 hommes qui regardèrent avec étonnement le groupe d'Impériaux.

-Vous ne faisez pas partis de mon armée, qui êtes vous ? demanda Volkmar.
-Vous êtes pas d'ici sa se voit ! dit le premier inconnu.
-On est du port pirate au nord, dit le deuxième.
-Il y a un port pirate ? Ici ? s'étonna Volkmar.
-Ouais, même que sa fait un bout de temps !
-Des pirates...normalement je devrais vous faire arrêter au nom de Sigmar, mais vous pourrez peut-être nous aider, dit Volkmar.
-On est pas des Impériaux nous, on a aucunes raisons de vous aider !
-Je pourrais vous payer une grosse somme d'argent.
-Combien ?
-Attends ! dit l'un des pirates, ils viennent surement pour nous débarrasser de ces maudits Hommes-lézards qui attaquent sans cesse notre port !
-Oui c'est pour cela que nous sommes là ! mentis Volkmar.
-Dans ce cas, nous vous aiderons avec plaisir, dit le pirate.

Volkmar expliqua la situation aux 3 pirates, qui, comme ils connaissaient bien ce continent, pourrait leur être d'une aide précieuse. Après plusieurs minutes de discussion, les pirates acceptèrent de servir de guides aux Impériaux.

-Je vois ou sont vos hommes, ils doivent être dans les ruines de Tlax-Huan.
-Vous pourrez nous y conduirent ? demanda Volkmar.
-Bien sur !
-Mais nous devrons traverser les ruines de Tza-Loq pour y aller, dit l'un des pirates.
-Ah...sa risque déjà de devenir plus compliqué alors...
-Pourquoi sa ? demanda Volkmar.
-C'était une ancienne ville Homme-lézard, elle a été détruite il y a très longtemps, et depuis, elle est inhabitée. Tout ceux qui ci sont aventurés ont disparus, les rares qui sont revenus étaient en état de choc et le sont restés, ils n'ont jamais parlés de ce qu'il ont vus la bas. Mais la nuit, ces ruines sont envahis par de la brume épaisse, on distingue à peine le sol, et l'on a du mal a voir la lune. De plus, toujours la nuit, lorsque l'on s'en approche, on peut entendre des cris d'on ne sait pas trop quoi, on n'a jamais su ce que c'était.
-Tant pis, nous traverserons cet obstacle ! Je dois retrouver mes hommes coûte que coûte ! dit Volkmar.

Les Impériaux, avec les 3 pirates, se mirent en route sur le champ pour les ruines de Tlax-Huan, mais ils devront traverser avant cette mystérieuse ville que sont les ruines de Tza-Loq...

Chapitre 12 : Tza-Loq, ruines magnifiques de jour, terrain de chasse la nuit

La nuit était tombée, on pouvait voir la lune qui étincelait le ciel, accompagnée de dizaines d'étoiles scintillantes. Les Impériaux s'approchaient des mystérieuses ruines de Tza-Loq, et plus ils avancaient, plus la peur se faisait sentir, la description des ruines par le pirate avait eu un certaine effet.

-Nous y voilà, Tza-Loq ! dit un pirate.
-C'est vrai qu'elle a l'air peu accueillante.

En effet, depuis la colline où étaient les humains, les ruines étaient plongées dans une épaisse couche de brume blanche, et la cité avait l'air d'être un vrai labyrinthe.

-Bon, on reste ensemble et personne ne prend de chemin différent des autres, dit Volkmar.

Ils s'engouffrèrent dans les ruines brumeuses. Les hommes regardaient tout autour d'eux, ils étaient sur une sorte de grande avenue, d'où partaient de petites ruelles dans lesquelles l'obscurié et la brume blanchâtre semblaient encore plus épaisses.

-Cette endroit doit être magnifique vu de jour ! dit un soldat.
-Silence ! s'écria Volkmar.

Les deux voix avaient percées d'un coup le silence stressant. Celui ci revint rapidement, Volkmar ne se sentait pas en sécurité, il se sentait surveillé, épié de partout à la fois par quelqu'un, ou quelque chose...
L'un des marin à l'arrière de la colonne de soldats apercu un détail étrange : au bout d'une ruelle, un jeune humain, d'une vingtaine d'année regardait fixement devant lui, adossé contre un mur. Il était blanc, livide, et maigre. Le marin croisa sont regard, qui ne bougeait pas d'un pouce, et le marin s'aventura dans la ruelle, sans prendre le temps d'appeller les autres. L'un de ces camarades s'en apercu.

-Hey ! T'éloignes pas !
-Que ce passe-t-il encore ?! dit Volkmar.
-Regardez !
-Hé toi ! Reviens ici ! Tu vas nous faire repérer !

Mais le marin n'y prêta pas attention, il s'approcha de l'homme qui était toujours aussi immobile.

-Heho, dit le marin doucement.

Il posa sa main sur l'épaule de l'humain. Celui ci tomba en avant. Le marin vit alors avec horreur qu'il s'agissait d'un cadavre. Son dos avait été lacéré violemment, réduit à l'état de bouilli sanglante.
Soudain, le marin apercu des mouvements dans la brume. Quelque chose s'approcha de lui rapidement, lui aggripa la gorge, et l'emporta dans l'une des ruelles sombres. Le soldat qui c'était approché fut attrapé par la jambe et tiré dans une maison délabrée. Les autres s'affolèrent. La brume autour des Impériaux remuait, des ombres se déplacaient dans les ruelles étroites et sombres, sur les toits, dans les débris, dans la végétation qui avait poussée, il y avait du mouvement partout. Un marin fut attrapé a la tête par une mâchoire dentelée qui appartenait à une créature sur un toit, et qui le tira en l'air dans un grognement strident.
Les humains qui étaient plus éloignés des autres se faisaient tous attrapés par les prédateurs inconnus. Ces bêtes étaient grandes et élancées, deux fois la taille d'un homme, une longue queue, un museau long avec une gueule pleine de petites dents courbées. Elles avaient au pied des griffes acérées, avec une griffe plus grosse que les autres rappellant une faucille, tandis que les membres postérieurs étaient maigres avec des griffes de félins. Ces monstres étaient orange foncé ou marron, avec des rayures noires, et une petite fente noire dans leurs yeux jaunes leur donnaient un regard effrayant, un regard qui regardait constamment la proie choisi jusqu'à sa mort...

La suite plus tard :P

Chapitre 13 : Les habitants de Tza-Loq

C'était la débandade. Tous les Impériaux tentaient de survivre, soit en fuyant, ce qui n'était pas toujours la meilleur des solutions, soit en combattant les agresseurs inconnus. Les soldats s'éparpillaient dans la ville, et quand ils s'aperçevaient qu'ils étaient seuls et que courir ne servait à rien, c'était trop tard, ils étaient déjà pris en chasse et les prédateurs le traqueraient jusqu'à sa mort. Parfois, un soldat réussissait à tuer l'une des créature, mais une autre s'occupait rapidement de lui en lui sautant à la gorge ou en bondissant d'un toit. Ces montres étaient agiles, et ils n'attaquaient pas souvent de face. Ils préféraient attaquer de derrière ou par les côtés, à plusieurs, pour déstabiliser la cible qui ne savait pas de quel côté viendrait le coup de grâce.

-Volkmar ! J'aperçois la sortis ! cria Heinrich.
-Enfin, aller les gars, on va se sortir de la, courez vers la sorite et restez groupés ! hurla le général.

Tous se précipitèrent derrière leur chef, sans tenir compte des attaquants qui ne les lâchaient pas. Les 3 pirates avaient mystérieusement disparus, soit ils avaient fuit, soit ils étaient morts.
Volkmar et ce qui restait de ses hommes arrivèrent enfin à la sortie de la ville, ils passèrent une petite rivière à un passage à gué et les prédateurs ne les ont pas poursuivis au delà.
Les Impériaux n'étaient plus qu'une cinquantaine...

-Bon on va continuer encore un peu, j'aperçois une grotte là-bas, nous pourrons nous y abriter, se reposer et soigner les blessés, dit Volkmar.

A sa grande surprise, il n'y avait aucune créature dans cette grotte, et elle était assez grande pour abriter tous les Impériaux.

-Dans 2 heures on repart, reposez-vous en attendant.

Volkmar, qui n'était pas fatigué, monta lui-même la garde à l'entrée de la grotte, pour que tous ses hommes puissent se reposer. Une pluie fine commença à tomber, puis elle se changea en une grosse averse, Volkmar en profita pour remplir quelques gourdes avec Heinrich, et heureusement pour eux, l'eau de pluie de la Lustrie n'était pas empoisonnée.

Chapitre 14 : Les secours arrivent

-Debout tout le monde ! On continu ! cria Volkmar pour bien se faire entendre de tout ses hommes.

Les soldats avaient repris des forces, mais leur moral était au plus bas, l'attaque des prédateurs de Tza-Loq avait été un véritable carnage.
Ils se remirent donc en route, dans l'ambiance la plus mausade, mais l'idée d'aller tuer ces couards de Skavens amusait Volkmar, et certains de ces hommes étaient aussi impatient que lui de combattre pour une bataille qu'ils sont presques sûr de gagner. D'après les trois pirates qui avaient mystérieusement disparus, les attaquants Skavens n'étaient que de simples guerriers des clans, des mauviettes pour la plupart, qui détalaient dès que le tranchant d'une épée passait trop près de leur gorge. Cependant, ils étaient nombreux, et tout le monde sait que plus les Skavens sont nombreux, plus ils sont dangereux.
Après plusieurs heures de marches, les ruines de Tlax-Huan étaient en vus. Aucune son n'en sortait, c'était le silence total. Volkmar craignit le pire pour ses hommes, il ne voulait pas devoir admettre un nouvel échec. Il fit accélérer le pas.
Le groupe d'Impériaux entra dans les ruines. Le paysage était vraiment beau et apaisant, avec la végétation verte qui s'y était installée. Quelque petits bassins d'eau bleue claire avaient été construis un peu partout dans les ruines. La beauté de celles-ci ne laisser pas penser que la Lustrie était un territoire dangereux.
Soudain, un guerrier Skaven sortit de l'une des ruelles après un tournant. En voyant la troupe d'Impériaux, il s'arrêta net, et regarda autour de lui pour trouver un moyen de s'échapper. Un carreau d'arbalète lui traversa le crâne dans une gerbe de sang sombre. Le Skaven tomba au sol en poussant un petit grincement. Volkmar entendit des voix :

-...ahahah...encore un !
-...bien visé !

Un groupe de soldat Impériaux arrivèrent alors au tournant.

-Volkmar ! Nous ne pensions pas vous retrouver vivant ! Sigmar soit loué ! dit l'un d'eux.

Après quelques explication sur la situation, Volkmar appris que plus d'un tier de la flotte avait survécu. Ceux qui avaient rencontrés l'armée Skaven n'étaient restés ici que pour assurer la protection des navires, et pour attendre l'autre bout de l'armée, tandis qu'un groupe, ceux qui étaient coincés dans les ruines, était partis en reconnaissance en ce territoire inconnu.
Les autres soldats arrivèrent peu à peu sur la place centrale des ruines, là ou ils s'étaient défendus contre l'attaque Skaven. Ils avaient résistés à celle-ci, et ils pourchassaient les survivants lorsque Volkmar arriva.
Les Impériaux étaient maintenant réunis.

-Reposez-vous bien, demain, à l'aube, on repars ! cria Volkmar.