Merci

bise à toi aussi

Allez, faut faire revivre notre petite communauté

YEAH! Vlà le premier chap de ma nouvelle fic!

Je poste ici avant l´autre forum!

Dites-moi ce que vous en pensez!

The House

Chapter 1

Toi, oui toi là, qui ose pénétrer dans ma demeure, je vais te raconter une histoire. Une histoire qui fait peur, une histoire de fantômes terrifiants et de malédictions. Quoi ? Tu ne crois pas au fantômes ? Ecoute cependant mon histoire, l’histoire de ma vie, assis-toi, et ouvre grand tes oreilles….

Je suis né dans la petite ville de Metz, à l’époque fortifiée et souvent en guerre. Pour échapper à l’occupation allemande, mes parents partirent très tôt s’installer dans un village près de Capbreton, en bord de mer, où les vagues sont les plus belles de France. Ils m’emmenèrent avec eux dans leur grande escapade. Je grandis là-bas, et mes parents, possédant un travail fixe et bien payé tous les deux, furent bientôt capables de se déplacer plus loin. Quand j’eus 15 ans ils m’annoncèrent qu’il était temps pour eux de partir. Leur choix tomba sur un petit bourg du sud, peu connu, et où les vieilles maisons sont les plus chères et les plus grandes. Mon père, qui rêvait de luxe depuis sa tendre enfance, voulut s’installer dans la plus grande du village, qui surplombait la petite ville, en haut de la colline, à proximité du cimetière du bourg. Cette maison serait une maison habituelle s’il n’y avait le fait qu’elle était inhabitée depuis précisément 100 ans. Pourtant, l’air lugubre de cette vieille bicoque me faisait froid dans le dos, et on pouvait avoir l’impression que le seul fait d’y pénétrer déclencherait la foudre et le tonnerre. Pour le moment, mon père signe des papiers, mais je ne peux m’empêcher de regarder la colline, avec l’étrange impression, même la réelle impression, qu’elle me renvoie ce regard. Pourtant, ma mère, qui observe tout comme moi l’aspect de notre prochaine demeure, ne semble pas y faire attention, et, au contraire, la voit comme « charmante », « accueillante » et « parfaite ». Peut-être n’est-ce que mon imagination qui me joue des tours, que le fait d’avoir entendu trop d’histoires d’horreur me fait voir ce qu’il ne paraît pas. Et pourtant….

Mon père nous rejoint, le sourire aux lèvres : il vient de finir de signer. Cette vieille demeure nous appartient, et nous n’avons plus qu’elle. Nous montons tranquillement la légère pente qui nous y mène. L’allure dominante de l’immense grille en fer me fait froid dans le dos. Mon père la pousse, elle grince, un horrible grincement, symbole de vieillesse, qui fait s’envoler plusieurs oiseaux, et hululer quelques hiboux. Nous pénétrons dans la grande allée qui traverse le vieux jardin. Il y a néanmoins un « détail » qui vient choquer ma mère : quelques tombes étaient plantées à côté des restes de racines pourries par le temps, mais mon père insiste sur le fait que c’est le problème du cimetière d’en face, qui est surpeuplé, et l’on a planté ici les tombes, voyant que personne ne venait. Il rajoute également qu’il fera venir quelqu’un pour les déraciner. Quand même, ça se fait pas de déranger les morts.

Nous entrons maintenant dans cette maison à l’aspect sinistre, et le fait que les arbres soient tous morts n’arrange rien à la chose. Mon père prend la clef, et la tourne doucement dans la poignée, l’intérieur est encore pire que l’extérieur : l’épaisse couche de poussière donne une couleur grise, brune, beige à tous les accessoires. Des centaines de toiles d’araignées se suspendent aux lustres, aux coins des meubles, et quelques chauves-souris dorment la tête en bas, les griffes attachées aux planches de bois qui maintiennent le plafond. Pour ce qui est des vitres, elles sont toutes brisées, mais leurs restes donnent l’impression qu’il y avait plus de vitraux que de glaces normales.

- Et bien, il y a longtemps que la femme de ménage n’est pas passé ! plaisanta mon père, je pense que l’on louera une chambre d’hôtel pendant une petite semaine, le temps que tout soit refait propre, en plus on donnera du boulot aux habitants de ce village !

Chose étrange, je semblais être le seul à être perturbé, mes parents semblaient émerveillés par l’immense logement qu’ils venaient de se payer, alors que moi, je ne me sentais vraiment pas à mon aise, les grincements et mouvements étranges de cette bicoque me foutaient la chair de poule. Comme ci, comme ci la maison elle-même voulait que je sois trop effrayé pour rester une seconde de plus. Je décidai alors d’en parler à mes parents, et ils me répondirent ensemble que j’avais trop d’imagination. Il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, on était tranquille ici ! Ils décidèrent donc de commencer la visite. On parcourut plusieurs pièces identiques, dont le salon, la cuisine, tous étaient aussi grandes et poussiéreuses, et j’avais l’impression que plus l’on s’enfonçait dans les profondeurs de la maison, plus l’on aurait du mal à en sortir. Le rez-de-chaussée clos, nous montâmes au premier, où, d’après la compagnie qui nous avait vendu la maison, étaient situés les chambres principales. En effet, les pièces de cette partie de la demeure possédaient des lits immenses. Lorsque ma mère souleva un drap, de la poussière envahie toute la pièce, rendant l’air irrespirable, pendant que des araignées qui avaient élu domicile dans le long lit se faufilaient pour échapper à une mort certaine.

Plus tard, mon père me présenta ma chambre : une pièce légèrement plus petite que les autres, mais présentant tout de même une bonne dimension. Contre le mur opposé, un lit identique à ceux visibles dans les chambres des princesses, mais toujours le même décor de meubles beiges de poussière. Nous pûmes ensuite monter au deuxième étage. Ici, encore des chambres, une immense salle de bain, et le grenier, lugubre, noir, vide. Nous ne nous sommes pas éternisé au deuxième, et avons décidé de voir la cave. Mais l’escalier y menant était condamné, et nous avons rebroussé chemin. Il commençait à se faire tard, mes parents pensèrent donc qu’il fallait quitter les lieux. Ce que nous fîmes.

Mon père l’avait déjà dit : on dormirait dans une auberge pendant plusieurs jours. Mais avant cela, il passa par le bureau de poste le plus proche et s’arrangea pour faire paraître son article en première page :
« RECHERCHE MAIN-D’ŒUVRE QUALIFIEE AFIN D’AMENAGER LA VIEILLE MAISON DE LA COLLINE, TRES BIEN PAYE, BONNES CONDITIONS DE TRAVAIL. CONTACTEZ…. »

Puis nous nous dirigeâmes vers l’auberge la plus proche, et il fut agréable de voir que les chambres étaient nettement plus agréable et accueillante que la maison qui nous observait de sa colline. La lune était presque pleine ce soir, et éclairait la demeure d’une lueur étrange, on aurait entendu les loups que cela aurait été encore plus paniquant. Parfois, il me semblait qu’une lumière provenait de l’une des nombreuses pièces, mais je me persuadais que c’était la lune qui traversait les fenêtres cassées. C’est sur une de ces visions que je tombai alors dans un sommeil angoissé.

Pas mal ! Un style à la Libération ^^
Sinon on dirait vraiment une histoire vrai

Merci ^^