1 mois quoi...

Oui mais c'est comme même 1 mois.

Croyez le ou non, mais je suis en train de re-rédiger le prochain chapitre (oui je sais, j'ai déjà dit ça il y a quelques mois).

Chapitre 3 Ici c'était "chez moi"

Je ralentissait en approchant de la maison, afin de contempler les arbres fruitiers qui portaient encore des fruits d'hiver bientôt mûrs. Les poiriers et pommiers, comme chaque années, étaient bien remplis! Les fruits devaient être consommées un certain temps après leur cueillette, sinon on se brisais les dents dessus. C'est d'ailleurs pour cela que la plupart de la production était revendue à une distillerie artisanale d'un village voisin. Le schnaps qui ressortait de ces cuves était particulièrement aromatisé, et passé la première gorgée, se laissait boire facilement... Trop facilement peut-être même!
La maison était aussi entourée d'un certains nombre de rosiers qui, malgré le temps très frais, continuaient à donner de frêles mais jolies roses.

Finalement je m'arrêtait dans l'allée du garage qui se situait à gauche de la maison. Cette dernière qui n'était à l'origine qu'une vieille bicoque était aujourd'hui une maison très belle et très spacieuse. Grâce à Tom Nook qui faisaient importer certains matériaux, et aux amis de mon père, la maison avait connus d'importants changements.
La porte du garage était grand ouverte et je pouvais voir l'actuelle locatrice s'affairer à l'intérieur.
Je stoppais le moteur et sortais de la voiture. La locatrice avait reconnue la voiture d'un coup d'oeil et donc pris la peine de finir d'étaler des pommes fraîchement cueillies dans une caisse en bois afin de les stocker en attendant leur mûrissement complet. Accroupie devant la caisse qui était par-terre, elle se releva lorsque je m'approcha d'elle, me fît un grand et franc sourire et s'exclama :

"- Eh bien ça! Bonjour Renaud! Comment ça va?
- Bonjour Lucie! Ca va bien et toi?
- Oh très bien! On ne s'attendait pas à une visite de ta part dis moi! Qu'est-ce qui t'amènes ici?
- Ah? Je croyais que mes parents vous auraient avertis? Désolé d'arriver à l'improviste alors!
- Il y a pas de mal, t'inquiètes pas va!
- En fait je suis venu pour récupérer les quelques cartons qu'on a encore dans le grenier, et puis aussi de vous parler d'une chose qui devrait vous intéresser, Vivien et toi."

A ces mots, je n'aurais pas pu dire ce qu'exprimait le visage de Lucie, mais de toute évidence, elle savait de quoi je parlais, et c'était tant mieux. Tourner autour du pot, c'est pas mon fort!

"- Bon eh bien. Viens, on va parler à l'intérieur, il fera bien meilleur. J'vais aussi appeler Vivien!"

A peine entré dans la maison, immédiatement une odeur de cannelle et de bois m'envahissait le nez. Une odeur qui n'a jamais changé depuis que je connaissais cette maison!
Je retirais ma veste et me dirigea vers le salon. Lucie appela Vivien qui était à l'étage puis me dit de m'asseoir où je voulais. Je pris mon spot préféré, le bord droit du canapé rouge qui était dos au mur droit.
Lucie s'éclipsa un moment dans la cuisine qui se trouvait vers le fond de la pièce, quand je vu Vivien descendre les escaliers. Il me salua, tout aussi surpris de me voir que Lucie, et pris place sur un fauteuil à ma droite. Lucie revenait avec une boîte à thé et quelques biscuits. Elle posa le tout sur la table basse en verre devant nous.

Lucie et Vivien était un couple de trentenaire, habitués à louer cette maison depuis un moment déjà. Depuis que mes parents louaient cette maison, ils ont été pratiquement les seuls locataires, et à force, étaient devenus des amis de la famille. Ils ont une fille de 8 ans, Anaëlle, qui malgré l'isolement du village, se faisait très bien à cette vie! Elle passait son temps dehors, ou bien allait voir ses amis dans les villages voisins. Charmante, mais un caractère bien trempé pour son âge!

Nous discutions de tout et de rien, de mes études, de leur travail, de leur fille, de mes parents. Mais bien vite, les sujets de conversations se faisaient de plus en plus poussifs. Lucie voulait savoir ce que j'avais à leur dire de si important pour eux. Alors j'entamais le sujet fatidique :

"- Bon sinon, comme je l'ai dit à Lucie, je suis venu ici pour prendre les dernières affaires qui nous appartiennent. Je pense que vous savez ce que ça veut dire."

Le petit silence acquiesça à leur place.

"- Mes parents souhaitent donc vendre la maison."

Même si ils le savaient déjà, le fait que je mette des mots dessus, leur fît de l'effet. Quel effet? Il aurait encore une fois fallu être à leur place pour savoir.

"- Mes parents savent aussi que cette maison vous intéresse beaucoup, et ce depuis déjà un certains temps! Du coup, ils vous proposent de vous la vendre à un prix d'ami. Ils préfèrent que ce soient vous plutôt que de total inconnus qui héritent de la maison."

Et c'est au moment où j'ai fini ma phrase, que j'ai bien crût devenir un ange prophète aux yeux du couple. Ils avaient du mal à contenir leur contentement qui se laissait voir par leurs pommettes rougies, leurs yeux brillants, leurs soupirs, leurs légers tremblements. Et ça me faisait plaisir de les voir heureux.

Après quelques temps, je repris la parole :
"- Bon, j'suis pas venu que pour ça. Faut que j'aille chercher les cartons au grenier. Il va bientôt se faire 16h et j'ai encore de la route."
Lucie regarda son mari dans les yeux un très bref moment, comme pour se mettre d'accord, puis me dit :
"- Si tu veut tu peut dormir ici! On a encore de la place tu sais.
- Je voudrais pas m'imposer.
- Non vraiment, ça nous ferais plaisir, surtout maintenant!"
- Hm... Bon d'accord, ça me permettra d'aller voir les autres habitants alors.
- Et bien parfait!" conclut Lucie avec un grand sourire.

On discutait encore un peu, puis je me levais, pris ma veste et parti en direction de la boutique de Tom Nook.

Il est temps de prendre des nouvelles du village.

Ce chapitre n'apporte pas grand chose au Background du jeu, seulement de l'histoire. Je ne souhaitais pas bâcler le passage du retour à la maison.

La suite vous en apprendra plus sur le passé de chacuns, à raison d'un chapitre par personnage.

Bonne lecture, et commentez!

J'aime beaucoup ta fic! J'aime bien l'idée qu'une personne retrouve son ancienne maison et y fasse des découvertes, retrouve comme tu le dis l'odeur de bois et de cannelle ect

J'aime également le couple Lucie et Vivian, ils sont adorables!

Continu ta fic!!!

Merci à toi!

Je tâcherais de sortir le prochain chapitre prochainement.

Je lis et je commente après.

Chapitre 4 Le vieux Nook

Je plongeait donc à nouveau dans cette atmosphère froide et sèche. Le soleil avait pratiquement terminé sa course contre l'horizon et l'obscurité s'installait lentement, rendant par la même occasion l'air toujours plus froid.
J'empruntais un petit chemin de terre bordé de poirier et qui reliais directement ma maison à la boutique de Nook qui se trouvait en contrebas.
J'avais toujours trouvé cette allée particulière. L'aura qui s'en dégageait changeait radicalement selon les saisons. Une allée très fleurie au printemps, couvrant d'une ombre bienvenue le chemin durant l'été, le recouvrant d'un épais manteau de feuille pendant l'automne, et inspirant le repos éternel l'hiver venu, par ces carcasses d'arbres dénudés de tout feuillage. Pourtant le cycle recommençait chaque année, immuable.

J'arrivais entre la boutique de Nook et des soeurs "doigts de fée", et comme pour fuir le froid, je pressais le pas pour rentrer rapidement dans la boutique.

Nook, il était là, au milieu des rayons, en train de passer le balais de manière mollassonne. Lorsqu'il m'aperçut, il m'adressa un large sourire et abandonna sa tâche pour venir me saluer.
"-Je ne m'attendais pas à te voir dis donc! Ca fait plaisir de te voir" me lança-t-il.
C'est lorsque nous nous saluions chaleureusement, en échangeant quelques mots, prenant des nouvelles l'un de l'autre, que je fit un terrible constat.

Il avait vieilli.

En fait, il avait toujours fait plus vieux que son âge. Mais aujourd'hui, c'était vraiment flagrant. Plus que vieilli, il était... fatigué, usé. Usé d'une vie de labeur. Aussi usé que son vieux tablier, qu'il semblait vouloir raccrocher bien volontiers.

En effet sa vie n'avait pas été de tout repos.
Ses parents étaient paysans, et c'est donc dans un milieu très modeste qu'il était né. Les mots "travail" et "rigueur" n'avaient jamais autant pris de sens qu'au sein de cette famille.
Très tôt, avec son frère, il aidait ses parents de quelques manières que ce soit. Et déjà, il apparaissait faire bien plus vieux qu'il ne l'était réellement.

Nook, il était aussi connu pour ses rapports particuliers avec l'argent. C'était un terrible radin. Obnubilé par l'argent qu'il gagnait et ses dépenses. Il ne paraissait pas sympathique du tout à n'importe quelle personne ne l'ayant jamais vraiment connu.
Il fallait discuter longuement avec lui pour apprendre à cerner sa véritable personnalité, et pour savoir d'où venait son addiction pour l'argent.

Les parents de Tom n'ont jamais été riches, vous le savez maintenant. Tom savait qu'ils étaient à la merci de deux choses : dame nature, et le marché.
Ne pouvant agir sur la première, Tom et son frère, inquiets pour leurs parents, s'étaient jurer de devenir commerciaux pour les aider, pour pouvoir changer les courts du marché. Un rêve bien naïf mais au combien louable.

Les frères Nook devaient donc faire des études. Mais l'argent n'était pas là. Pour autant, cela ne les as jamais empêchés de rejoindre la grande ville et de multiplier les jobs mal payés pour payer leurs études. Ces dernières ont été fastidieuses pour toute la famille Nook. Jongler entre le travail et les études n'était pas faciles pour les deux frères, et leurs parents, vieillissants, sans d'autres bras pour les aider, se tuaient toujours un peu plus à leur tâche.
Tout le monde se tuait toujours à la tâche dans cette famille. Ils creusaient leur propre tombe pour pouvoir garder la tête hors de l'eau.
Mais ce qui était le pire, c'est qu'ils en étaient tous conscients. Conscients d'être similaires à Sysiphe. Conscients de l'absurdité de ce cycle infernal, avec comme seule lueur d'espoir, un avenir meilleur.

Et c'est dans cette résignation, que le rapport de Tom face à l'argent, a commencer à se former. Un caractère radin s'affirmant chaque jour un peu plus. Mais c'est aussi dans cette profonde résignation, qu'ils tiraient leur énergie pour changer les choses.

Au bout des longues et dures années d'études, Tom et son frère ont rapidement trouvés du travail. Et ayant pris consciences qu'ils ne pouvaient pas influer aussi facilement sur le marché, décidèrent de s'enrichir toujours plus pour venir en aide à leurs parents.
En quelques années seulement, les deux frères étaient à la tête d'une entreprise d'import export influente, et riche. Toujours plus riche. Le caractère de Tom était à son paroxysme.

Leurs parents, fatigués, exténués par le labeur de toute une vie, purent prendre une retraite largement méritée grâce à l'argent de leurs fils.
Mais cette fatigue avait fait naître un sentiment de culpabilité au sein du coeur de Tom. Il se sentait coupable d'avoir abandonné ses parents pendant qu'il faisait des études. Il avait l'impression qu'ils avaient souffert en quelques années, ce qu'ils auraient soufferts toute une vie si leurs deux fils étaient restés à la maison pour les aider.
Et son remède face à cette culpabilité, c'était l'argent. Inonder ses parents d'argent, pour en quelque sorte, vouloir rattraper ce qu'il considère comme une erreur. Comme voulant se faire pardonner de les avoirs abandonnés.

Décelant ce problème, et voyant qu'il ne s'arrangeait pas, ses parents lui dirent à quel point il lui était reconnaissant, et qu'il n'avait rien à se faire pardonner.
Tom, ainsi que son frère, avaient fondus en larme à ces paroles.
Tom abandonna plus tard sa compagnie, la laissant aux mains de son frère, et en guise de retraite, ouvrit une petite chaîne de boutique dans les villages. Il résidait maintenant à St-Avold depuis une dizaine d'année, et au fil du temps, son caractère s'était apaisé.

Alors maintenant. Il avait bien plus que le droit, d'être fatigué.
Et heureusement pour lui, la relève le soutenait. Désireux d'écarter quelques temps ses enfants de la grande ville, le frère de Tom les confia à ce dernier.
Tom était désormais accompagné de ses neveux qui apprenait le métier de commerçant.
Dommage cependant que les vieilles habitudes de Tom déteignent quelque peu sur eux...

Je discutais plus d'une heure avec ce vieux Nook, et c'est la nuit tombée, que je sortais de son magasin, prêt à rentrer.
C'était sans compter ma rencontre avec Layette et Cousette.

A suivre...

Ce soir j'ai eu envie d'enfin écrire (ou plutôt réécrire) ce chapitre. Même si ça va faire quelques mois que j'ai plus rien écrit, ça m'était égal. Ce soir, j'avais l'envie.
Désolé si il y a des fautes, j'espère que ça reste lisible!

Voici donc la fameuse fic !
J'aime beaucoup ton style, tu fais de jolies descriptions. J'ai beaucoup aimé celle sur l'automne d'ailleurs.
Je trouve ça vraiment sympa de s'axer sur ces personnages que l'on connaît tous en ayant joué à AC...
J'attends la suite !

Ha tiens, et sinon, je remarque qu'on a tous les deux souligné, de manière différente certes, l'obsession de Nook pour l'argent dans nos fics

C'est un caractère important de ce personnage, on peut pas passer à côté.

En tout cas merci pour le commentaire.
La suite viendra peut-être demain.

• regarde le dernier post avant ce chapitre*

Ou peut-être un peu plus.

Ah tiens, tu te remets à cette fic !
Pour l'occasion, je lance l'attaque "Critique un minimum développée" !

• lit*

Pour les fautes récurrentes que j'ai trouvées, il y a les fautes de conjugaison : "Je plongeait" par exemple. En fait, il y a deux terminaisons possibles pour un verbe à la 1ère personne au passé : le passé simple (actions de 1er plan, toussa toussa) -ai, et l'imparfait (descriptions et actions qui s'allongent dans le temps toussa toussa) -ais.

" Tom et son frère [...] s'étaient jurer" >>> Jurés, attention à l'accord du participe passé /

Dernière chose, qui m'avait gênée dans le chapitre 3 : les points d'interrogation prennent un espace avant d'être placés, comme ça !

C'est tout ce que j'aurais à dire pour les côtés négatifs.

Bien sûr, il n'y a pas que des défauts dans ta fic : il y a l'idée de départ qui a le mérite d'être originale (voir les habitants en plus vieux), le style est fluide. Peut-être manque-t-il un ingrédient qui nous donne vraiment envie de lire la sweet ? :3

Veni, vidi, legi !
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Par la rémige du Pygargue !

Ah la la... Je fais des fautes bête n'empêche. Je crois que t'as pas fini de me corriger mes textes.

Un ingrédient qui manque à la recette? Hm, je pense pouvoir en rajouter un dans les chapitres à venir, mais ca sera sans doute dans plusieurs chapitres. A moins que je réussisse à placer cet ingrédient avant.

Ça a l'air génial ! Je vais lire une fois que j'aurais visité tout le forum et je te dirais si j'adore !!