C'était pendant une longue nuit d'hiver où je tentais d'oublier ma vie de victime en m'adonnant à la masturbation. La douce symphonie des mouvements répétitifs ravissait mes oreilles, elle laissa place à un final pour le moins déroutant.
De mon pénis jaillit un liquide blanc virant sur le jaunâtre, ce dernier inonda ma chambre tout de bois bâti, les termites et les cafards nageaient joyeusement dans ma semence.
Cela bien sûr m'arrivait toutes les nuits, mais pendant celle ci 3 gouttes se déposèrent sur la masse touffue qui embrouissaillait mon pubis.
Epuisé par mes péripéties masturbatrices je m'assoupis.
Je fus violemment arraché aux bras de Morphée par des sons étranges, je regarde à gauche, puis à droite, je ne vois rien.
Il me semblait que ces bruits inopportuns provenaient de mon engin de luxure.
Je jette un coup d'oeil dans mon caleçon collant, et là que vois-je ? Les trois gouttes de la nuit dernière s'étaient agglomérées pour former un agrégat fantomatique.
Cette créature étrange ne laissait s'échapper que quelques râles incompréhensibles.
Je crus distinguer dans cette mélasse chaotique de syllabes un :
"Coupe toi le pénis"
J'esquissai un sourire devant cette requête quelque peu anecdotique.
Ignorant tout cela, je vais déposer mon caca matinal. Avant de parvenir aux toilettes je dois traverser un dédale de couloirs, les murs étaient imprégnés de mon sperme, on pouvait même observer des amoncellements de semence former des stalactites et autres stalagmites.
Je suis enfin sur le trône. Mon tuba intestinal sonne le début de ma cacophonie excrémentielle, tout a coup un déluge de merde sort de manière torrentiel de mon fragile petit anus.
J'essuie avec délicatesse mon petit orifice irrité et je me précipite en dehors des toilettes.
Hanté par mes spectres pubiens je suis accablé.