Au début des années 2000, l'énorme succès des PS1 et 2 donne des idées à Sony. Pourquoi se contenter du marché des consoles de salon, et laisser à Nintendo le juteux gâteau des portables ? Big N est alors devenu le maître incontesté du secteur, grâce à la Game Boy puis à la GBA. Sony entreprend donc la conception d'une PlayStation Portable, abrégée PSP et sortie fin 2004 au Japon. Une belle machine, avec un superbe écran et un sacré moteur sous le capot. Ses concepteurs ont fait le choix du multimédia, la dotant d'un lecteur de cartes mémoire, d'un navigateur Web et de plusieurs protocoles de communication sans fil. Tout cela se paye : la PSP coûte 250 € à sa sortie, contre 150 pour une Nintendo DS. Elle souffre en outre de temps de chargement longuets et d'une autonomie réduite, défauts qui seront corrigés dans les révisions suivantes. Une version assez différente, la PSP Go, a également vu le jour en 2009. Elle n'a pas de lecteur UMD et doit donc télécharger les jeux sur le PSN.
La PSP a accueilli plusieurs licences habituelles de la PlayStation : God of War, Metal Gear Solid, Daxter, MotorStorm, WipEout... On y trouve aussi des titres plus originaux, comme Lumines, LocoRoco et Patapon. Et des hits exclusifs, comme Dissidia : Final Fantasy ou Valkyria Chronicles II. Bref, il y en a pour tous les goûts. Les plus aventureux peuvent même bidouiller la console pour y faire tourner des homebrews et des émulateurs. La PSP est ainsi devenue une machine de choix pour les nostalgiques, qui peuvent s'adonner au rétrogaming aux toilettes. Pratique.
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