Dragon Quest V sur PS2

Le 25 mars 2004, les studios ArtePiazza et Matrix Software présentent une refonte complète du très acclamé Dragon Quest V sur PlayStation 2. Douze ans après la sortie de l'original sur Super Famicom, le cinquième volet se voit donc entièrement relooké et bénéficie de compositions symphoniques retravaillées sous la baguette du génial Kôichi Sugiyama. Grâce à sa bande-son du plus bel effet, le jeu baigne dans une atmosphère résolument héroïque où les affrontements sont particulièrement bien mis en valeur.

Afin de rendre la progression moins laborieuse, le nombre de personnages autorisé simultanément dans le groupe passe de trois à quatre, et on dispose à présent d'un sac qui permet d'entreposer un très grand nombre d'objets, alors qu'il était indispensable sur la version originale de les stocker dans un dépôt prévu à cet effet dans certains villages.

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Bien sûr, la 3D permet d'effectuer des rotations bien pratiques qui mettent d'autant plus en valeur la qualité des environnements. Même s'ils ont été également relookés, les monstres sont tous parfaitement reconnaissables par rapport à leurs sprites d'origine et les effets de sorts ont maintenant beaucoup plus d'allure. La plupart des arrière-plans sont animés durant les affrontements et ils prennent en compte le moment de la journée où survient la rencontre. En intérieur, on découvre parfois des environnements enchanteurs et admirablement colorés qui ravissent les yeux, alors qu'en contrepartie certains donjons font trop ressortir le côté polygoné de la 3D.

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En bonus, le casino comporte de nouvelles activités, comme ce jeu de l'oie qui s'inspire fortement du « sugoroku » découvert dans le remake de Dragon Quest III. Le plus fun reste quand même les courses de Slimes.

Le jeu consiste à étudier quels Slimes sont susceptibles de nous faire gagner le plus de jetons en cas de victoire, puis de placer une mise en croisant les doigts pour les voir gagner la course. Même si le jeu en lui-même n'est pas d'un intérêt colossal, voir ces Slimes se donner à fond sur un 100 mètres vaut largement le détour, d'autant que les retournements de situation sont fréquents et qu'il n'est pas rare de voir le Slime de tête chuter juste avant la ligne d'arrivée !

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En marge de l'incontournable quête des médailles, il existe également une vaste demeure isolée qui fait office de musée. C'est là que vous pourrez exposer toutes les pièces de collection que vous serez parvenu à dénicher à travers le monde.

Si vous souhaitez en savoir plus, n'hésitez pas à consulter le dossier que nous avions consacré au remake de Dragon Quest V sur PS2 au moment de sa sortie japonaise.

Dragon Quest V sur DS

Si seul le public japonais a eu la chance de pouvoir s'adonner à la version PS2 de Dragon Quest V, le reste du monde a tout de même pu rattraper son retard à l'occasion de la sortie d'un second remake, cette fois sur DS.

Dragon Quest : La Fiancée Céleste arrive chez nous le 19 février 2009, soit quelques mois seulement après la version japonaise, et comporte tous les suppléments et améliorations inclus dans le remake précédent.

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Bien que moins belle que la version PS2 (le moteur est le même que celui utilisé pour L'Epopée des Elus et les personnages ne sont plus modélisés en 3D), cette mouture DS a le mérite de nous offrir un champ de vision deux fois plus vaste avec des environnements superbes qui s'étalent sur le double écran et qui profitent de la 3D pour nous permettre d'effectuer des rotations à 360°.

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Mais la principale surprise de cette version DS réside dans le fait que Bianca, votre amie d'enfance, et Nera (Flora), l'héritière d'un riche baron, ne sont plus les seules prétendantes au titre de future épouse.

La nouvelle venue est pour le moins inattendue et donne à ce remake un argument supplémentaire pour inciter les fans à refaire le jeu !

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