Trailer E3 2004 de Call of Duty : Le Jour de Gloire
Le Jour de Gloire (Finest Hour en VO) paraît finalement dans les temps, fin 2004, sur les trois consoles de salon de l'époque (PS2, Xbox et GameCube). Il reprend le principe du premier Call of Duty, à savoir trois campagnes solo offrant des théâtres d'opération variés : Stalingrad, Afrique du Nord et Allemagne de l'Ouest. Avec une différence néanmoins : au sein de la même campagne, le joueur n'incarne pas forcément toujours le même soldat mais différents personnages, dont une femme. Le jeu pâtit aussi des défauts de son modèle : durée de vie rachitique, IA aux fraises... Auxquels il ajoute des graphismes pas folichons et un découpage par checkpoints assez foireux. Pour ces raisons, Le Jour de Gloire ne connaît pas le même succès critique que CoD 1, obtenant des notes assez moyennes. Le multi est lui aussi jugé moyen, sauf sur GameCube où il est tout simplement absent.
Spark a ensuite présenté le concept d'un certain Call of Duty : Combined Forces à Activision. Mais ce dernier, sans doute échaudé par le développement houleux de Finest Hour et sa tiède réception, n'a pas voulu de cette suite. Le studio a alors attaqué l'éditeur en justice, puisque son contrat portait sur la production de trois jeux. Activision a porté plainte à son tour, accusant le développeur d'avoir menti sur ses capacités... Tout cela a fini par se régler à l'amiable en 2007, sans que l'on connaisse les détails de l'arrangement. Depuis, Spark a commis plusieurs jeux peu étincelants, si j'ose dire : des FPS médiocres (Legendary, Turning Point), le triste Yaiba : Ninja Gaiden Z... Seul Lost Planet 3 sauve un peu son CV.