Ghosts a en outre pâti d'erreurs de communication d'Activision. L'éditeur avait ainsi annoncé le moteur graphique comme étant tout nouveau, avant de se rétracter quelques jours plus tard. De fait, le moteur 3D de Ghosts a toujours la même base que les précédents opus, à laquelle Infinity Ward a ajouté quelques effets pour les consoles nouvelle génération. Mais le jeu est loin du rendu visuel offert par le Frostbite de Battlefield 4. Activision a aussi choisi d'axer sa communication sur des fonctionnalités pas forcément hyper enthousiasmantes : le fameux chien et l'IA des poissons ont bien fait rire le Web pendant les mois précédant la sortie. Une fois la souris en main, il faut d'ailleurs admettre que le toutou est plus un boulet qu'autre chose...

Ce qui sauve Call of Duty : Ghosts, c'est donc son multi. Et encore : les promesses de cartes rendues dynamiques par la destruction de l'environnement ne sont pas complètement tenues. Il n'empêche, Ghosts reste un bon FPS multi arcade, avec son gameplay nerveux parfaitement huilé. Infinity Ward a intégré de nouvelles possibilités de mouvement (glissade, enjambement des obstacles...) qui rendent les déplacements encore plus fluides. Les parties ne souffrent d'aucun temps mort. L'intensité est aussi de mise dans le nouveau mode coopératif Extinction, qui met 4 joueurs face à des hordes d'aliens. Ça ressemble fortement au mode Zombies des CoD de Treyarch, mais on ne va pas s'en plaindre vu le fun procuré par la formule. Cela ne suffit toutefois pas à convaincre les fans de la série : il semble que Ghosts se soit moins bien vendu que les épisodes précédents (voir plus loin, « Le début du déclin ? »).