Machines concernées : Game Gear / Master System / Megadrive...
En 1991, Sega récidive dans le beat'em all en singeant la formule de Golden Axe. Ainsi, Streets of Rage n'est au final que la version urbaine du jeu susnommé même si on décèle sans peine une grosse influence de Final Fight. On y retrouve trois fighters aux caractéristiques propres qui vont devoir affronter un syndicat contrôlant la ville où se déroule l'action.
Question casting, cela nous donne Adam Hunter, un ancien boxer, Axel Stone, un expert en arts martiaux et Blaze Fielding, une pratiquante de judo. Si en termes de gameplay, Streets of Rage se repose sur du très classique, notons qu'une attaque spéciale permet aux joueurs d'appeler en renfort une voiture éliminant (à grand renfort de mitraillette ou bazooka) tous les ennemis se trouvant dans la zone. A utiliser avec parcimonie sachant que le tout n'est disponible qu'une seule fois par niveau. A ce sujet, précisons que 8 stages (ville, plage, pont, usine...) nous attendent avec bien entendu les boss de rigueur et leurs innombrables sbires.
En plus des nombreuses armes que l'on peut récupérer, le jeu de Sega propose un panel de mouvements, et donc d'attaques, différentes, selon le fighter choisi, ceci lui ayant conféré un véritable intérêt lors de sa sortie. D'autant plus vrai que lesdites attaques varient en fonction de la distance par rapport à l'ennemi. Même topo pour les projections, variant en fonction des héros et de la position par rapport à l'adversaire. Pour l'anecdote, le jeu propose deux fins distinctes, l'une où l'on bat le boss final et l'autre où l'un des deux joueurs prend sa place, ceci entraînant alors un combat contre son compagnon de route.