Le deuxième volet de la série prend place en Italie, durant la Renaissance. Plusieurs grandes villes sont visitées. La première est Florence, au moment où la rivalité entre deux grandes familles atteint son paroxysme. La conjuration des Pazzi, visant à supprimer les frères Medicis pour s'accaparer le pouvoir de Florence, a eu lieu en 1478. Le but de la famille Pazzi était d'éliminer les deux membres les plus importants de la famille Medicis et donc d'annihiler leur influence sur la ville. Mais le complot échoua. Seul Julien fut tué, tandis que Laurent s'en sortit, légèrement blessé. La majorité des conjurés seront exécutés peu de temps après.
Un passage par Venise présente aussi les intrigues politiques liées à la ville. Cependant, la succession des doges présentés dans le jeu ne correspond pas aux faits. Même si les dates sont correctes, le doge Mocenigo n'a pas été empoisonné. La peste l'a emporté en 1485. Son successeur, Marco Barbarigo, meurt un an plus tard. Néanmoins, il n'aurait pas été assassiné non plus. La Renaissance est avant tout une période de progrès, durant laquelle les hommes ont redécouvert les bienfaits de l'Antiquité, en laissant de côté la plupart des aspects néfastes du Moyen Age. C'est aussi à cette période que les hommes commencent à rejeter les théories et les courants de pensée imposés par l'Eglise, pour en proposer d'autres, comme l'héliocentrisme ou l'humanisme. Enfin, des avancées magistrales, à l'instar de la découverte de l'Amérique, marqueront un tournant dans l'Histoire. Ce courant progressiste a trouvé ses racines en Italie, notamment à Florence, via l'art. Quelques personnages illustres ont activement participé à cette grande Réforme. C'est le cas de Leonard de Vinci, inventeur de renom, mais aussi peintre, ingénieur, anatomiste, mathématicien, etc. Dans un autre registre, Niccolo Macchiaveli (Machiavel), né en 1469 à Florence et mort en 1527, était un théoricien italien au service des Medicis dans un premier temps, puis de Cesar Borgia. Son livre le plus célèbre, « Le Prince », lui a valu une certaine popularité à travers les siècles, allant jusqu'à créer un adjectif dérivé de son nom : « machiavélique ». Tous les deux se retrouvent dans Assassin's Creed II et Brotherhood pour aider le héros Ezio.