Difficile d'assassiner quelqu'un et de repartir tranquillement par où on est venu en sifflotant, les mains dans les poches. Le thème "Access the Animus" nous le rappelle bien. Jesper Kyd nous donne alors un sentiment d'urgence collant très bien à la fuite grâce à ses nombreuses percussions tirant sur l'électronique, sa rythmique dynamique, ses petits glissendi stressants et bien sûr ses interventions de choeurs et de flûtes stridentes en apparence désordonnées. Le tout est agrémenté de séquences répétitives aux cordes et de discrètes interventions de cuivres qui recouvrent le tout d'un vernis épique très seyant pour la course.