Red Dead Redemption
Red Dead Redemption est de toute évidence l'une des sorties les plus marquantes, les plus marketées, les plus attendues et les plus commentées de l'année. Une fois de plus, Rockstar ne nous a pas déçus en nous offrant un GTA-like à la sauce western magistralement écrit et doté d'un riche univers. En incarnant John Marston pendant près de 40 heures, le joueur prend un plaisir immense à naviguer entre le sud américain et le nord mexicain pour y accomplir toutes sortes de missions de cow-boy. Le mode Sang Froid, qui permet de ralentir l'action pour shooter une liste de cibles, apporte énormément à un gameplay déjà quasi parfait. Et que dire de la bande-son d'époque absolument fabuleuse... N'oubliez pas non plus d'envisager l'achat des quelques extensions sorties, dont Undead Nightmare qui invite carrément une armée de zombies à venir squatter dans les plaines du jeu.
Aqua
C'est en cherchant du côté du Xbox Live Arcade que vous pourrez trouver ce sympathique jeu d'action aquatique justement baptisé Aqua. Celui-ci instaure un univers rétro absolument charmant dans lequel sévit malheureusement une sale guerre. En tant que capitaine de navire, vous serez envoyé pour accomplir une tripotée de missions, principalement des missions d'escorte, de protection de base ou de destruction. Misant sur l'action immédiate, Aqua offre une jouabilité très instinctive qui convient à tout type de joueurs et qui se voit légèrement modifiée en fonction de l'embarcation à barrer. Le jeu propose en effet trois types de vaisseaux marins distincts l'un de l'autre par l'équipement, la résistance et la vitesse. Aqua propose aussi quelques modes multijoueurs dont un mode Escarmouche parfait pour jouer aux pirates en toute légalité sur le Live.
Army of Two : Le 40ème Jour
Si le premier Army of Two ne nous avait pas vraiment emballés, c'est tout le contraire pour cette suite qui nous offre un franc défouloir. Tout en corrigeant les défauts du premier jeu, Army of Two : Le 40ème Jour en reprend les mêmes ficelles. Nous voilà donc avec Rios et Salem encore au mauvais endroit au mauvais moment. Où ? A Shanghai. Quand ? En pleine attaque terroriste. Au milieu d'une jungle urbaine qui s'effondre et parfois même à l'intérieur des immeubles qui tombent, le duo de mercenaires progresse en mettant sur pied des tactiques de coopération peut-être sommaires, mais efficaces. Par exemple, l'un offre un tir de couverture à l'autre qui peut sournoisement se frayer un passage jusque dans le dos du gros balèze qui pose problème. On peut aussi faire semblant de se rendre ou jouer au mort. La recette est certes connue, mais la mise en scène nerveuse et le côté too much totalement assumé comblent ce qui manquait au premier titre.
Comic Jumper : The Adventures of Captain Smiley
Captain Smiley n'a pas le moral. Il vient d'apprendre que son éditeur compte arrêter la publication du comics dont il est le héros. Il n'a pas le choix, il doit prouver sa valeur et décide donc de s'incruster dans les pages d'autres comics pour montrer qu'il peut intéresser les lecteurs. Complètement décalé, le scénario de Comic Jumper nous entraîne dans un univers à la fois très parodique mais aussi très respectueux de la bande dessinée américaine. Au fil de la progression, on retrouve trois bandes dessinées distinctes qui correspondent à autant d'univers spécifiques. Chaque niveau adopte un style, une gamme de couleurs et même un ton général dans ses dialogues. Le héros lui-même n'est pas représenté de la même façon selon qu'il se retrouve dans une BD fantasy des années 70, dans une BD des années 60 ou dans un manga noir et blanc. Attachant pour son humour déjanté, Comic Jumper propose aussi un solide gameplay empruntant quelques ficelles aux classiques titres du genre.
Enslaved : Odyssey to the West
Librement inspiré du Voyage en Occident, le jeu Enslaved : Odyssey to the West ne recule devant aucun artifice pour nous offrir du grand spectacle à tous les niveaux. Au-delà des séquences d'action et des combats musclés contre une myriade de robots, ce sont les séquences de plates-formes parfois très aériennes, son design travaillé et sa mise en scène hollywoodienne qui donnent le ton résolument cinématographique à l'aventure. Si on suit un binôme de personnages que tout oppose, on n'en dirige qu'un seul, Monkey. Gros bras et acrobate tout à la fois, celui-ci doit absolument veiller à garder la belle Trip en vie. Le deal est simple : si elle meurt, il meurt. La coopération est donc primordiale tout au long de ce voyage fascinant vers l'ouest.
Just Cause 2
Just Cause 2 se destine tout particulièrement aux fans d'action débridée, surréaliste, et virant très souvent dans le second degré. Muni d'un parachute et d'un grappin, Rico Rodriguez, le héros à l'accent révolutionnaire, enchaîne les missions les plus improbables, passant la majeure partie de son temps à bourlinguer dans les airs, à faire sauter des complexes militaires ou à utiliser des hélicos en guise d'arme de destruction massive... Et parfois même à faire tout ça en même temps ! Une grande liberté est donnée dans la résolution des missions. Du coup, c'est l'anarchie la plus totale pendant plus de 20 heures. Mais grâce à un gameplay fun couplé à un terrain de jeu simplement gigantesque (la map fait quelques 1 000 km²), Just Cause 2 s'impose logiquement comme l'un des jeux d'action les plus marquants de 2010.
Monday Night Combat
Ne vous laissez surtout pas avoir par l'esthétique peu engageante de Monday Night Combat. Sous ses apparences assez vieillottes, le jeu cache un vrai potentiel qui saura charmer les amateurs de confrontations multijoueurs. Chaque rencontre consiste à protéger la Money Ball de son équipe face à des vagues de robots spécialement programmés pour la détruire. En oeuvrant de concert avec vos équipiers, et en plaçant des tourelles de défense aux points stratégiques de l'arène, vous devrez tenir et protéger votre bien le plus longtemps possible. Que ce soit en coopératif tous ensemble contre la console ou une confrontation d'équipes humaines, le jeu distribue assez rapidement le fun promis. Surtout lorsqu'il faut à la fois s'occuper d'arrêter les robots et les joueurs ennemis, et tenter de guider ses propres robots à l'assaut de la sphère adverse. Plusieurs classes de personnages sont réunies pour tenter de mettre sur pied une équipe complète et équilibrée. Monday Night Combat est assurément l'une des bonnes surprises du Xbox Live cette année.
Spider-Man Dimensions
Spider-Man n'a pas besoin d'attendre la sortie d'un nouveau film en salles pour revenir sur consoles. Après tout, il a derrière lui des tas de comics pour trouver l'inspiration. Et même plusieurs types de comics puisque le personnage a été décliné sous de multiples versions. Spider-Man Dimensions tente donc de rassembler quelques-uns de ces univers sous la bannière d'un même jeu. Quatre univers de l'homme araignée sont ainsi mis à l'honneur : Spider-Man classique tel qu'on le connaît tous, Spider-Man Noir (une version film noir dans les années 50), Ultimate Spider-Man (une version ado très speed) et Spider-Man 2099 (une version futuriste). La progression du jeu d'action alterne les quatre univers avec brio et nous fait au final profiter de quatre façons de jouer avec le super-héros. Les fans apprécieront forcément tandis que les autres trouveront là l'occasion de découvrir de nouvelles facettes du personnage.
Vanquish
Jouer à Vanquish c'est prendre le risque de ne plus jamais voir les jeux d'action de la même façon, voire de bâiller aux corneilles devant certains TPS concurrents. Ici, vous serez aux commandes d'une véritable machine de guerre puissante comme une armée de tanks mais aussi rapide comme l'éclair grâce à une armure spéciale conçue pour donner un net avantage à celui qui la porte. Dans le fond, Vanquish n'a pas grand-chose de très original. Son système de couverture est archi-classique, il profite d'un effet de bullet time vu et revu pour ajuster sa visée, et son armement n'a rien de très surprenant. Même son scénario sent le déjà joué (la Russie cherche des noises à la puissante Amérique). Et pourtant, avec sa volonté d'intensifier l'expérience de jeu en administrant une bonne dose de vitesse et en ne laissant jamais le joueur peinard plus de quelques secondes, Vanquish trouve la formule idéale pour s'imposer comme la nouvelle référence du genre. Tout simplement.