Du distributeur (qui fait donc office de fournisseur), on passe aux grossistes et autres centrales d'achats. Leur travail est de faire l'acquisition d'une quantité X d'exemplaires du jeu et de les envoyer à la vente soit chez les revendeurs spécialisés soit dans la grande distribution. Il existe une nuance entre ces deux circuits.
Le grossiste fournit le revendeur spécialisé en tant que détaillant. En somme il achète le jeu et le revend au détaillant, il y a donc 2 marges, celle du grossiste, qui représente tout de même environ 15 % du coût final, puis celle qu'appliquera le détaillant. Pour faire simple, ce dernier maillon de la chaîne pourra compter sur une marge de 20 à 30 % sur chaque jeu, marge évidemment susceptible de changer en fonction de l'éditeur, des précommandes effectuées auprès des grossistes et d'autres variables.Chaque jeu a en fait sa marge : une enseigne nous a d'ailleurs communiqué que sur un FIFA 10 sur PS3, elle avait 22,5% de marge alors que sur Red Dead Redemption sur le même support, sa marge était de 27%.
Dans la grande distribution, on a recours aux centrales d'achats qui sont un regroupement d'acheteurs qui font leurs acquisitions en commun, il n'y a plus qu'une seule marge entre le jeu et l'acheteur final. Et devinez quoi, là encore, il y a des subtilités. Car lorsqu'on parle de détaillant par opposition aux grandes surface, cela ne signifie pas que certaines boutiques spécialisées appartenant à une grande chaîne n'aient pas recours au même circuit qu'un hypermarché.
Dans tous les cas, on comprendra facilement la volonté de plus en plus marquée des développeurs de se tourner vers la distribution Online, de sorte à réduire le nombre des intermédiaires.