Assassin's Creed II
Assassin's Creed premier du nom constitue indéniablement l'une des meilleures surprises de l'année précédente. Le titre d'Ubisoft Montréal offrait une liberté d'action rarement atteinte, dans des décors à couper le souffle. Le contexte original ou encore le système de déplacement novateur qui permettait d'escalader tout élément du décor constituaient des atouts de taille. Force est de reconnaître que le côté répétitif du jeu avait cependant sérieusement entaché le plaisir. On prend les mêmes et on recommence, mais en mieux, avec la suite d'Assassin's Creed dans laquelle on espère que les développeurs tiendront leurs promesses (16 types de missions différentes et 20 armes utilisables), et auront corrigé ces légers défauts. Au vu des premières présentations, on ne s'en fait pas trop pour le retour du fameux assassin, cette fois durant la Renaissance et sous les traits d'Ezio, dans une Venise magnifiée. L'un des hits de cette fin d'année, assurément.
Edge of Twilight
Edge of Twilight joue sur plusieurs tableaux, et c'est tant mieux. Action bien gore et aventure sont annoncées, et les premières vidéos sanglantes ne viendront pas démentir cette information. Le jeu mêle un univers post-apocalyptique tout en tirant franchement vers le médiéval de par son rendu et son character design. Un joyeux mélange donc, qui vous mène aussi bien dans d'immenses friches industrielles abandonnées que dans une campagne dévastée à l'allure fantastique. Ce sont en fait deux mondes véritablement distincts qui forgent l'univers, celui dédié à la lumière d'une part, et celui aux ténèbres de l'autre. Cette dualité en sous entend une seconde, qui oppose magie et technologie, pivot du gameplay et du scénario dans le jeu. Ainsi le panel d'armes se veut varié, passant de l'épée et des sorts surpuissants aux armes modernes. La variété, le style et l'action omniprésente ne sont pas sans rappeler la série des Soul Reaver, comparaison plutôt généreuse dont, on l'espère, Edge of Twilight saura se montrer digne.
James Cameron's Avatar : The Game
15 ans que le réalisateur à succès James Cameron planche sur ce projet et pas des moindres ! Non content de susciter l'engouement dans le monde cinématographique grâce à un rendu en 3D presque palpable, le réalisateur a confié son idée à Ubisoft. Pour autant que l'on sache l'univers créé par James Cameron sera emprunt de science-fiction portant un message proche des débats actuels sur l'écologie. A priori les joueurs auront le choix entre deux histoires, puisqu'ils pourront choisir la RDA corporation venue pomper les ressources de la planète mais aussi les Na'Vi, sorte de protecteurs en symbiose avec leur environnement mesurant près de 3 mètres de haut. Tout en gardant ces deux aspects, nous nous verrons gratifiés d'un jeu qui ne suivra pas la trame du film. Pour les plus chanceux d'entre vous, sachez qu'il sera possible de jouer aux versions PC, Xbox 360 et PS3 en 3D stéréoscopique, une technologie qui permet d'immerger le spectateur grâce à des lunettes spéciales. Sommes-nous en train de voir émerger un nouvel univers aussi profond que Star Wars ? Réponse à la fin de l'année.
The Saboteur
Tout aussi discret que prometteur, The Saboteur des studios Pandemic, propose un contexte de Seconde Guerre mondiale. Pas très original me direz-vous. Mais le titre tranche avec les nombreux jeux d'action se déroulant lors de cette triste et sanglante période, puisqu'il vous permet d'incarner un résistant en plein Paris, et non pas un soldat américain, allemand ou soviétique. Engagé dans une lutte souterraine et clandestine, vous devrez donc participer à plusieurs missions de sabotage, d'assassinats ou de filatures. En outre, le titre semble proposer une ambiance particulière qui laisse présager du meilleur. "Les sanglots longs des violons de l'automne, blessent mon coeur d'une langueur monotone."
