A peine Les Sims se retrouve-t-il dans les bacs que le succès est immédiat. Les joueurs plébiscitent en masse ce titre original qui leur rappelle les boîtes de Playmobil ou les maisons de poupées de leur enfance tout en mettant à leur disposition des outils de création inédits. Pour une fois, on peut jouer avec des personnages qui nous ressemblent. On peut les habiller à sa guise et les faire évoluer dans des décors en 3D isométrique que l'on a agencés soi-même. Il n'y a pas de but à atteindre ou de missions à effectuer ; chacun avance à son rythme et fait ce qu'il veut. Bref, Les Sims libère la créativité et permet de vivre par procuration les expériences que l'on aurait aimé faire dans la vraie vie.

Une fois n'est pas coutume, les filles se montrent au moins aussi intéressées que les garçons, tout un public féminin traditionnellement peu réceptif aux jeux vidéo se retrouve instantanément scotché devant son écran. Les chiffres de ventes explosent, Electronic Arts se frotte les mains et Will Wright entre définitivement au panthéon des meilleurs game designers. En moins de deux ans, il s'écoule dans le monde plus de 6 millions d'exemplaires des Sims sur PC, battant le record précédemment détenu par Myst. Au 7 février 2005, 16 millions de copies avaient trouvé preneur. Du jamais vu et à l'heure actuelle, Les Sims demeure encore le jeu PC le plus vendu sur la planète.

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