Comme ce sera souvent le cas dans ce dossier, ColorZ s'appuie sur un principe d'une simplicité désarmante mais particulièrement ardu à maîtriser. L'univers dans lequel se déroule le jeu a été envahi par des microbes de différentes couleurs. Ceux-ci forment de véritables barrières qu'il va falloir absorber pour pouvoir nettoyer les différents mondes qui constituent les niveaux du jeu. L'astuce, c'est que la petite soucoupe volante qu'on pilote à l'aide de la Wiimote ne peut absorber que les microbes qui correspondent à sa couleur. Pour une barrière jaune, il faut la peindre en jaune en la passant sur une pastille adéquate. Les choses se compliquent dès qu'on parle de couleurs secondaires. Si par exemple on doit passer une barrière verte, cas de figure qui se présente quand on joue en multi, il faut qu'un des deux joueurs trempe sa soucoupe dans une pastille bleue, que l'autre la trempe dans une pastille jaune et que les deux coordonnent leurs mouvements afin de dévorer la barrière de microbes en superposant leurs deux vaisseaux. Bien entendu, cela a l'air très simple quand on en parle, mais en pratique, avec le défilement horizontal qui ne s'arrête jamais et les joueurs qui ne sont pas forcément d'accord sur la marche à suivre pour être le plus efficace possible, cela requiert énormément d'anticipation. On atteint le game over quand, à force de toucher des microbes qui ne sont pas de sa couleur, le vaisseau qu'on pilote est détruit.