Une bien étrange production que ce PixelJunk Eden ! Dylan Cuthbert, le cofondateur du studio Q, a même été jusqu'à décrire le jeu comme "une sorte de Mario Bio". La comparaison ne manque pas de justesse puisque le soft nous entraîne au coeur d'un environnement alien à la végétation luxuriante. Pour le joueur, il s'agit de se frayer un chemin à travers les herbes folles pour y chercher des trésors qui semblent toujours hors de portée. Au fond, la seule manière de progresser dans le jeu consiste à développer la végétation en question en accumulant du pollen puis en se servant de ce dernier pour nourrir des graines. Lorsqu'une d'entre elles parvient à maturité, il suffit alors de la toucher pour qu'une nouvelle plante germe et nous permette de grimper jusqu'à des endroits auparavant inaccessibles. Attention cependant, tout cela doit se faire le plus rapidement possible, sous peine de se voir éliminé. Le jeu se montre en fait assez délicat à maîtriser puisque les déplacements du personnage reposent en grande partie sur l'utilisation d'une cordelette de soie qui fait office de grappin de fortune. Mais malgré cela, PixelJunk Eden fait partie de ces titres atypiques dont on peine à décrocher. Et puis d'ailleurs, pourquoi ne pas proposer à deux de vos amis de vous aider dans votre quête ? Jusqu'à 3 joueurs peuvent effectivement s'amuser en mode coopératif. Déconcertant, parfois frustrant, PixelJunk Eden n'en reste pas moins un de ces agréables bols d'air frais qu'il convient évidemment d'essayer.