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Page Dossier Les coups de coeur de la rédaction - 1ère partie
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Bad-Pitre
Pour l'année à venir, il va vous falloir de l'entraînement ! Ben oui !!! Il va falloir faire une tonne de trucs pour sauver l'univers des hordes d'aliens qui veulent nous faire du mal, hein ? Moi parano !! Pas du tout, mais pas du tout !! Donc si vous êtes un peu rouillé à force de rester des heures entières devant votre console ou votre PC, nous allons faire soft et vous sortir de votre torpeur peu à peu en utilisant quelques titres de cette année pour parfaire votre entraînement !!
Alors ? Par quoi commencer ? Bon, suivons de près les préceptes d'un bon entraînement de ninja ! Tout d'abord le combat au corps-à-corps ! Et ça ! Eh ben il n'y a qu'un super héros qui peut vous aider à devenir le maître absolu de la bagarre de rue et c'est Batman. Donc commençons par du lourd avec un petit Lego Batman : Le Jeu Video de derrière les fagots. Hop, coup de pied dans les fesses, hop manchette dans la gorge. Ah ! ils vont voir de quel bois on se chauffe, permettez-moi de vous le dire. Ensuite, il va vous falloir vous concentrer et devenir maître de vous-même en toute situation, et pour ça un petit Boom Blox fera l'affaire. En quelques semaines, vous serez aussi calme que Miniblob quand il reçoit sa feuille d'impôts ! L'oeil vif mais le regard au loin, le bouche ouverte mais pas d'écume au coin des lèvres. Vient ensuite la bonne manipulation d'engins motorisés pour fuir vos ennemis (car il faut parfois fuir pour mieux revenir !! ) ! Donc là, on a le choix, mais Pure reste pour moi la référence en ce qui concerne les boîtes de vitesse et les sauts de cabri, que ce soit avec un quad, une bécane ou un truc avec des pneus en dessous !! (pas de caddie de supermarché quand même, faut pas exagérer non plus !!!)
Ha !! Un truc très important quand on veut faire la guerre aux aliens, il faut savoir parler gras, et mal de la bouche ! Sinon ça le fait pas ! Ben oui, imaginez-vous en train de partir à l'assaut en hurlant un truc du genre « je vous propose, chers camarades, que nous fassions sus à l'ennemi, afin de leur tirer tripaille et voir un fleuve de sang jaillir de leur veines malsaines et de leur corps putride ». NON quand on part à l'assaut on crie « j'vais t'marav mozeufeukeu !!». Pour ça, un seul truc à retenir, c'est Saints Row 2 !! Là vous serez au taquet pour tout ce qui est insultes en tout genre, et façon de se conduire comme un cochon. Et quand tout sera fini ! Que les dernières bombes thermonucléaires nous auront pété au nez ! Il faudra tout recommencer ! Ben oui ! Repeuplement, reconstruction, conquêtes diverses et variées, guerres tribales et j'en passe ! Donc autant vous faire à l'idée qu'un petit Spore nous apprendra très vite à tout refaire à partir de la base !
Voilà, avec tout ça vous êtes paré ! J'espère que ces conseils vous aideront ! En attendant, je préfère vous dire « vivez en paix, prenez soin de vous et de ceux que vous aimez, et surtout prenez soin du Rock N Roll » ! Merry Xmas à tous !!
Le moins que l'on puisse dire c'est que 2008 fut une année particulièrement chargée en (bonnes) sorties et qu'au moment de faire ma liste au Père Noël, il est difficile de faire un choix. Mais bon, qu'il en soit ainsi, en espérant que le gros barbu en tunique rouge respecte mes souhaits et parvienne à glisser le tout dans ma chaussette taille XXL tricotée tout spécialement pour l'occasion.
Avec la foultitude de titres sortis, il est devenu facile de jouer, mais pas forcément d'y prendre du plaisir. Et cette sensation que j'avais oubliée depuis pas mal de temps m'est revenue avec des titres comme GTA IV qui m'ont permis de laisser libre cours à mes pulsions de petite frappe des bas-fonds. Et ça c'est quand je ne me suis pas mit au tricot pour me fabriquer un petit Sackboy à trimballer partout avec moi, pour pouvoir jouer à LittleBigPlanet où et quand bon me semble. J'ai par contre renoncé à être ingénieur de l'espace depuis ma dernière partie de Dead Space qui m'a littéralement coupé les membres. Mais qu'à cela ne tienne, j'ai pu intenter un procès grâce aux leçons apprises dans Phoenix Wright : Ace Attorney : Trials and Tribulations, et depuis je maîtrise le pointage du doigt à la perfection. Et pour finir cette joyeuse liste, à nous les espaces ouverts de Prince of Persia cuvée 2008, premier épisode d'une nouvelle trilogie qui s'annonce comme un voyage magique aux graphismes certes particuliers mais qui attisent la curiosité. Voilà, ma chaussette déborde, il est temps pour moi de vous souhaiter un joyeux Noël 2008, placé sous le signe du jeu. À très bientôt je l'espère !
Pour ma part, 2008 aura été ce que j'appellerai une "année de transition", qu'on a envie de voir passer le plus vite possible pour enfin atteindre 2009 et ses promesses alléchantes : Starcraft II, Dawn of War II, Mafia II (oui j'aime bien les II). Voire même Diablo III et Duke Nukem Forever, pourquoi pas, soyons fous (tiens j'ai l'impression d'avoir déjà écrit ça, et que je l'écrirai encore l'an prochain...). En attendant, pour patienter, 2008 nous a tout de même offert quelques belles resucées des hits de 2007 : The Witcher Enhanced Edition, Stalker Clear Sky... Du réchauffé certes, mais du réchauffé de cet acabit, j'en redemande. En parlant de ça, comment ne pas évoquer la fabuleuse résurrection d'Alerte Rouge, qui sauve une année bien terne dans le domaine de la stratégie PC, malgré quelques perles (Sin of a Solar Empire) ? Pour tromper l'ennui, j'ai aussi pu compter sur 2 gros MMORPG, Age of Conan et Warhammer Online. Ils n'ont pas révolutionné le genre mais m'ont volé quelques mois de ma vie avec leur gameplay toujours aussi chronophage. Mais finalement, dans cette morosité ambiante, si le salut venait des développeurs indépendants ? Avec des titres comme Audiosurf et surtout World of Goo, les studios indés ont prouvé qu'il était encore possible de faire d'excellents jeux avec peu de moyens mais beaucoup d'amour. Je leur dis merci pour ces beaux cadeaux, et pour m'avoir redonné un peu foi dans un art qui se mercantilise de plus en plus. Même EA a su nous offrir un moment de grâce avec Dead Space, entre 15 déclinaisons des Sims et la sempiternelle gamme sport. Comme quoi tout n'est pas perdu.
Outre la naissance d'une adorable petite fille, je retiendrai surtout de cette année 2008 le triomphe du casual gaming sur toutes les consoles avec des titres aussi conviviaux et divertissants que Boom Blox, Singstar PS3 ou Scene it. Dans un registre radicalement différent, je me suis également surpris à applaudir le succès planétaire de GTA IV. La qualité de sa réalisation force le respect tandis que la violence de la série s'appuie pour une fois sur une véritable réflexion. Enfin, et à défaut d'avoir trouvé un jeu de rôle digne de me faire lâcher Oblivion, je me suis éclaté cette année sur des titres résolument arcades tels que Circle of Doom ou Pure ainsi que sur quelques jeux de stratégie DS comme Panzer tactics et Civilization. En attendant la sortie européenne de Monster Hunter Freedom Portable 2nd G sur PSP, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un joyeux noël et une excellente fin d'année !
Cette année je suis colère... oui comme d'habitude, je sais, mais là plus. Alors qu'une profonde lassitude envers les jeux next-gen copiés-collés les uns sur les autres dont la palette de couleurs varie du gris au bleu en passant par le marron m'avait envahi, voilà que finalement quelques titres osaient la carte de l'originalité, histoire de prolonger l'effet de surprise engendré par un OVNI de la trempe de Portal, par exemple. Pour tout dire, j'en arrivais à un point où mon plus grand moment d'extase ludique fut de refaire le tout premier Sam & Max. Faut dire que je me suis toujours senti très proche de cette chose lapinesque névrotique à tendance hyperactive. Mais puisque les titres originaux refont surface pourquoi suis-je grognon ? Parce que si un peu partout on peut lire que tout le monde semble en avoir marre des suites et des repompes, une fois face aux rayonnages, personne ou presque ne les achète.
Pire encore, quand je vois que 95% des copies de World of Goo qui circulent seraient des versions pirates alors que le jeu coûte à peine 15 euros, mon sang bouillonne. Et que dire lorsque pour une fois Electronic Arts (vous voyez bien de qui on parle là ?) prend un risque en éditant un excellent Mirror's Edge qui semble pourtant se vautrer en boutique ? Même Dead Space qui, sans être d'une folle originalité a le mérite d'être une nouvelle et solide IP, réalise un départ bien moyen. Alors j'ai du mal à comprendre ce qui se passe. D'un côté, les voix s'élèvent, on veut de l'original, on a peur que les jeux hyper grand public développés à moindres frais et vendus quotidiennement par camions n'occupent toutes les ressources des éditeurs, et d'un autre on abonde dans l'hypocrisie totale en ne payant que les titres (au sens strict, les noms) les plus aguicheurs, sortant à la chaîne sur un rythme annuel, sans douter de leur qualité, convaincus que l'on est que XXXXXX 5 sera forcément bon, puisque on a aimé le premier et que plein de gens l'achètent. N'oubliez pas une chose, les éditeurs ne sont pas fous et pas plus misanthropes que philanthropes, ils produisent simplement ce qui se vend, ils produisent ce que vous achetez. Alors quand on se plaint d'une situation, mieux vaut d'abord savoir qui en est vraiment responsable.
Avec tout ça, même pas un FPS dans mon top cette année. Pas eu le temps de jouer à STALKER Clear Sky.
"Non, jamais je ne céderai à cette mode stupide qui consiste à collectionner succès et trophées ! Cela n'apporte strictement rien, et c'est à peu près aussi puéril que de se demander qui a la plus longue." Voilà en gros le discours que je tenais il y a seulement quelques mois. C'était avant de me retrouver dans mon salon, hébété, les yeux dans le vague, les crédits de Battle For the Pacific défilant lentement sur mon bel écran Full HD. Ce navet sans nom, cet immonde tas de pixels assemblés au petit bonheur la chance n'aurait jamais pénétré dans ma bulle personnelle s'il ne m'avait pas permis de débloquer quelques succès supplémentaires. Et ce soir-là, j'ai enfin compris que mon esprit enfiévré n'aspirait qu'à une chose : entendre le satisfaisant petit "pop" que font ces succès lorsqu'on les déverrouille. Moi aussi, j'avais fini par succomber à cette fièvre absurde dont je me moquais auparavant. Le mépris s'est donc mué en honte, la honte s'est mêlée à l'affliction, et je me suis pris à cacher mon addiction. Je me présentais à la rédaction, penaud, le regard fuyant, mon disque dur bien caché dans mon sac et dès que je le pouvais, je m'abandonnais à mon plaisir coupable. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et je commence peu à peu à assumer ma propre folie, soutenu par un Logan et par un Ben, qui eux, s'adonnent sans complexe à la chasse aux points. Et puis comment ne pas succomber lorsque des développeurs avisés se mettent à user de ce petit système anodin pour approfondir l'expérience de jeu ? Je pense notamment à ce Geometry Wars 2, exigeant, mortel, peaufiné à l'extrême et dont les succès infernaux vous incitent à aborder chaque partie selon un angle totalement différent. Elle était là finalement, cette justification primaire à laquelle j'aspirais tant. Oui, les succès peuvent apporter quelque chose au-delà de la simple satisfaction du travail bien fait, du jeu retourné du début à la fin. Mais je dois maintenant cesser de déblatérer sur ce sujet qui me tient pourtant à coeur. Et pour ce Noël et pour cette nouvelle année qui se profile, je ne vous souhaite qu'une seule et unique chose : beaucoup de succès.
En comptant celui-ci, cela fait le huitième dossier de Noël auquel je participe et je me rends compte que j'ai toujours le même plaisir à vous souhaiter de bonnes fêtes. Que ce soit en famille, avec des amis, seul, autour d'un bon repas ou pourquoi pas devant un jeu, j'ai vraiment envie que vos fêtes soient réussies, que vous passiez un joyeux Noël avant d'enchaîner par un mémorable réveillon du jour de l'an. Je ne sais pas si j'ai du sang Popples qui coule dans mes veines, où si j'ai simplement trop regardé de films Disney mais j'aime que les gens soient heureux, particulièrement à cette période de l'année. Alors encore une fois, faites-moi plaisir et passez le plus joyeux des Noël ! Je tâcherai d'en faire de même bien au chaud dans les bras de mon épouse. Ah oui, j'oubliais, comme le veut la tradition, vous trouverez juste ici une petite liste des jeux qui m'ont particulièrement marqué au cours des douze derniers mois. Chaque année, je me demande systématiquement si des lecteurs se reconnaissent dans cette liste. Du coup, ma curiosité me pousse cette fois à vous demander de dresser vous aussi la liste des jeux qui vous ont marqué cette année. Attention, pas la liste des jeux que vous voulez que le Père Noël vous apporte, mais bien celle des titres que vous avez eu du plaisir à découvrir en 2008. Les commentaires sont là pour ça.
